Malgré les fortes tensions géopolitiques au Moyen-Orient, le cours du pétrole a reculé au second semestre 2024. Les reports successifs de la réintroduction d’une partie des coupes de production de l’OPEP+ n’ont eu qu’un effet limité : l’offre serait ainsi excédentaire en 2025 selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), du fait d’une demande globale atone, notamment en provenance de Chine, et de la hausse continue de l’extraction américaine. Le cours du gaz sur le marché européen est, à l’inverse, en nette hausse depuis le printemps. Par ailleurs, les aléas climatiques continuent d’entretenir la volatilité des cours des matières premières alimentaires, tandis que ceux des métaux précieux s’envolent, bénéficiant d’un effet de fuite vers la qualité dans un contexte incertain...