Insee Flash Normandie · Juillet 2024 · n° 142

Au 1^er trimestre 2024, le taux de chômage reste quasi stable en Normandie à 7,0 %

Le taux de chômage est demeuré quasiment stable au 1^er trimestre 2024 (-0,1 point) pour s’établir à 7,0 % de la population active en Normandie (figure 1). Il reste inférieur au niveau national (7,3 %, 0,0 point). Le taux de chômage est stable ou quasi stable dans toutes les régions métropolitaines. Comparativement à d’autres régions, la position de la région Normandie s’améliore. Elle n’est plus que la sixième région métropolitaine la plus touchée par le chômage, désormais au même niveau que le Centre-Val de Loire. La Normandie est dorénavant devancée par l’Île-de-France (7,1 %) et se classe toujours derrière le Grand Est (7,4 %), la Provence-Alpes-Côte d’Azur (8,1 %), l’Occitanie (8,9 %) et les Hauts-de-France (9,2 %).

Au 1^er trimestre 2024, le taux de chômage progresse en Normandie sur un an (+0,4 point ; figure 2) et dans tous les départements normands, de +0,3 point dans la Manche à +0,6 point en Seine-Maritime. Avec un taux de 5,3 %, la Manche est toujours le département de Normandie le moins affecté par le chômage. Ce département reste au quatrième rang des départements de France métropolitaine les moins touchés par le chômage. Le Calvados (6,6 %) se positionne au 33^e rang, devant l’Orne (6,8 %, 41^e rang) et le département de l’Eure (7,1 %, 48^e rang). La Seine-Maritime demeure le département normand le plus affecté par le chômage (8,0 %, 74^e rang national).

Les zones d’emploi de la Manche présentent toujours les taux de chômage les plus bas de la région (de 5,0 % à Avranches et Saint-Lô à 5,4 % à Coutances ; figure 3). Géographiquement, au centre de la Normandie, les zones d’emploi de Lisieux (5,8 %) et de Honfleur Pont-Audemer (5,9 %) sont aussi plutôt épargnées. À l’inverse, les zones d’emploi les plus affectées se trouvent toujours à l’est de la région, notamment autour des grandes villes comme Évreux (7,6 %) ou Rouen (8,1 %). La zone d’emploi du Havre reste la plus touchée par le chômage en Normandie (9,0 %).

Sur un an, le taux de chômage augmente dans presque toutes les zones d’emploi de la région (figure 4). Cette hausse est particulièrement marquée dans les zones d’emplois des plus grandes villes, mais aussi dans certaines zones proches de ces villes comme Bernay (+0,7 point) ou Honfleur Pont-Audemer (+0,5 point). La progression est également forte dans le sud de l’Orne comme à Nogent-le-Rotrou (+0,7 point) ou à Flers (+0,6 point). À l’inverse, le taux de chômage est stable ou quasi stable dans les zones d’emploi d’Avranches, de Coutances et de Lisieux, déjà les moins touchées par le chômage, et dans les zones d’Yvetot – Vallée du Commerce et de Vire Normandie.