Insee Flash Normandie · Mars 2024 · n° 140

Au 4^e trimestre 2023, le taux de chômage progresse légèrement en Normandie et s’établit à 7,1 %

Au 4^e trimestre 2023, le taux de chômage augmente dans toutes les régions limitrophes de l’île-de-France, à l’exception du Grand Est, mais aussi en Nouvelle-Aquitaine et en Auvergne-Rhône-Alpes (figure 1). Dans les autres régions de France métropolitaine, le chômage reste stable. En Normandie, ce taux progresse pour le troisième trimestre consécutif pour s’établir à 7,1 % (+0,1 point) mais reste en dessous de la moyenne nationale (7,3 % en France métropolitaine). La Normandie se classe au 7^e rang des régions les moins touchées par le chômage, toujours devant l’Île-de-France (7,2 %), le Grand Est (7,4 %), la Provence-Alpes-Côte d’Azur (8,2 %), l’Occitanie (8,9 %) et les Hauts-de-France (9,3 %).

Au 4^e trimestre 2023, le taux de chômage des départements normands varie entre 5,3 % et 8,0 % (figure 2). La Manche reste le département normand le moins affecté par le chômage, toujours au 4^e rang des départements les moins touchés de France métropolitaine. C’est également le département de la région où le taux de chômage progresse le moins sur un an (+0,3 point). S’agissant des autres départements normands, le Calvados se positionne au 34^e rang national (6,7 %), suivi de l’Orne au 43^e rang (6,8 %), et de l’Eure au 53^e rang (7,2 %). La Seine-Maritime est toujours le département normand dont la population active est la plus touchée par le chômage (8,0 %, 76^e rang national).

Au niveau des zones d’emploi, les taux de chômage les plus faibles de la région restent situés dans la Manche (de 5,0 % à Saint-Lô à 5,4 % à Coutances ; figure 3), à l’exception de la zone d’emploi de Granville qui présente un taux de chômage supérieur, atteignant 6,4 %. Les zones d’emploi de Lisieux (5,8 %) et de Honfleur Pont-Audemer (5,9 %), plus au centre de la région, sont également plutôt épargnées. A contrario, les zones d’emploi les plus affectées par le chômage se trouvent toujours dans l’Eure et la Seine-Maritime, notamment autour des grandes villes comme Évreux (7,7 %), Rouen (8,2 %) ou encore Le Havre, dont le taux de chômage reste le plus élevé de Normandie (9,0 %).

Sur un an, le taux de chômage est relativement stable dans les zones d’emploi de Lisieux, d’Argentan, de Coutances, et d’Yvetot-Vallée du Commerce (figure 4), mais il progresse dans toutes les autres zones d’emploi de la région. Cette progression est davantage marquée dans les zones d’emploi de Rouen, de Flers, d’Évreux, ou encore du Havre, déjà parmi les zones d’emploi normandes les plus touchées par le chômage (de +0,5 à +0,7 point).