Ces projections se fondent sur le modèle Omphale 2022. Ce modèle utilise les populations par sexe et âge au 1^er janvier 2018, issues du recensement de la population. Il permet de faire des projections sur des zonages de plus de 50 000 habitants. Les projections par département et par région sont ici présentées. Pour les autres zones géographiques, des demandes de projections sous forme de produits normalisés sont réalisables via insee.fr. Le modèle Omphale applique, pour chaque sexe et chaque âge, des quotients d’émigration entre zones de départ et zones d’arrivée, ainsi que des quotients de fécondité et de mortalité mesurés sur la zone considérée.

Les divers quotients sont calculés en 2018 sur la zone. Dans les scénarios standards, les quotients de mortalité et de fécondité évoluent parallèlement aux hypothèses nationales tout au long de la projection. Les quotients de migrations internes sont maintenus constants dans tous les scénarios. Et enfin, le solde migratoire avec l'étranger de France entière est ventilé. Les projections standards locales sont cohérentes avec les projections de population pour la France projections de population pour la France publiées par l'Insee en novembre 2021. Ces projections ne constituent pas une prévision mais une simulation de l'avenir dans le cadre théorique des hypothèses formulées.

Le scénario dit « central » est basé sur les hypothèses suivantes :

Des variantes formulent des hypothèses qui ont un impact différent de celles du scénario central sur les niveaux et les structures des populations projetées.

Pour la fécondité, le scénario « fécondité haute » fait évoluer la fécondité de chaque zone parallèllement à l'évolution nationale qui correspond à une augmentation de l'indicateur conjoncturel de fécondité national de 1,87 à 2,0 entre 2018 et 2030, puis il est maintenu constant jusqu'en 2070.

Dans le scénario « fécondité basse », l'hypothèse nationale de l'indicateur conjoncturel de fécondité baisse progressivement jusqu'à atteindre la valeur de 1,6 en 2030 puis il est maintenu constant jusqu'en 2070.

Pour la mortalité, le scénario « espérance de vie haute » fait évoluer l’espérance de vie de chaque zone parallèlement à l’évolution nationale du scénario correspondant. Ce dernier est établi en prenant en compte des gains progressifs d’espérance de vie à la naissance. En 2070, celle-ci atteindrait 93,5 ans pour les femmes et 91 ans pour les hommes. Pour le scénario « espérance de vie basse », les valeurs nationales s’élèveraient à 86,5 ans pour les femmes et 84 ans pour les hommes.

Pour les migrations, les scénarios « migrations hautes » et « migrations basses » ventilent le solde avec l’étranger de la France entière établit à 87 000 par an entre 2018 et 2020 puis de respectivement + 120 000 et + 20 000 personnes par an jusqu’à 2070.

Les scénarios « population haute » et « population basse » utilisent les hypothèses les plus optimistes (respectivement les plus pessimistes) décrites précédemment sur chacune des trois composantes.

Les scénarios « population jeune » et « population âgée » combinent les hypothèses conduisant à une proportion de personnes âgés de 60 ans ou plus respectivement la plus faible et la plus élevée. Le scénario « population jeune » combine les hypothèses hautes de fécondité et de migrations avec l’étranger avec l’hypothèse basse d’espérance de vie. Le scénario « population âgée » combine les hypothèses basses de fécondité et de migrations avec l’étranger avec l’hypothèse haute d’espérance de vie.