Insee Flash Normandie · Octobre 2023 · n° 135

Au 2^e trimestre 2023, le taux de chômage reste à un niveau historiquement bas en Normandie

Au 2^e trimestre 2023, le taux de chômage normand est quasiment stable sur un trimestre et s’établit à 6,7 % (figure 1). Ce niveau reste légèrement inférieur au taux national (6,9 % en France métropolitaine). Le taux de chômage est stable dans presque toutes les régions métropolitaines, à l’exception des régions Grand Est, qui présente une hausse de 0,2 point par rapport au trimestre précédent, et Provence-Alpes-Côte d’Azur où il diminue de 0,2 point. Pour ce second trimestre, le taux de chômage varie ainsi de 5,6 % dans les Pays de la Loire à 8,9 % dans les Hauts-de-France. La Normandie demeure au 7^e rang des régions métropolitaines les moins touchées par le chômage, au même niveau que l’Île-de-France et le Centre-Val de Loire. La région devance en revanche le Grand Est (7,1 %), la Provence-Alpes-Côte d’Azur (7,8 %), l’Occitanie (8,5 %) et les Hauts-de-France (8,9 %).

Au 2^e trimestre 2023, le taux de chômage s’établit de 5,0 % dans la Manche à 7,7 % en Seine-Maritime (figure 2). La Seine-Maritime est toujours le département normand où la population active est la plus touchée par le chômage. Elle figure au 21^e rang des départements de France métropolitaine présentant le plus fort taux de chômage. Avec des taux de chômage de 6,3 %, 6,4 % et 6,8 %, le Calvados, l’Orne et l’Eure se situent à des niveaux intermédiaires. Ils se positionnent respectivement aux 46^e, 58^e et 60^e rangs des départements de France métropolitaine. En revanche, la Manche demeure le département de Normandie le moins affecté par le chômage (5,0 %) et se maintient au 4^e rang national des départements français présentant le plus faible taux de chômage.

Par rapport au niveau mesuré un an plus tôt, le taux de chômage est en nette diminution au sein des départements de l’Eure, de l’Orne et de la Seine-Maritime (-0,4 point). La baisse est plus mesurée dans les autres départements : -0,2 point dans le Calvados et -0,1 point dans la Manche.

L’ouest de la Normandie demeure moins touché par le chômage (figure 3). À l’exception de la zone d’emploi de Granville où le taux de chômage atteint 6,1 %, toutes les zones d’emploi de la Manche présentent des taux avoisinant les 5 % : de 4,6 % à Saint-Lô et 5,1 % à Coutances. Le taux de chômage reste également modéré au sein des zones d’emploi d’Honfleur Pont-Audemer (5,5 %) et de Lisieux (5,8 %). À l’inverse, la plupart des zones situées à l’est de la région présentent des taux de chômage élevés, en particulier celles qui s’étendent autour des grandes villes d’Évreux (7,3 %), de Rouen (7,7 %) ou encore du Havre qui, avec un niveau de 8,6 %, détient le taux de chômage le plus élevé de Normandie.

Sur un trimestre, le taux de chômage augmente à Bernay (+0,4 point) et à Caen (+0,3 point), ainsi que dans des zones d’emploi déjà particulièrement touchées par le chômage comme Évreux (+0,2 point) et Rouen (+0,2 point). Il diminue dans la Vallée de la Bresle – Vimeu (-0,2 point). En dehors de ces zones d’emploi, le taux de chômage se maintient peu ou prou par rapport au trimestre précédent.

Sur un an, le taux de chômage recule dans la plupart des zones d’emploi de la région (figure 4), y compris dans des zones d’emploi déjà peu touchées par le chômage, celles du nord de la Manche notamment (-0,2 point à Coutances, Saint-Lô et Cherbourg-en-Cotentin). Le taux de chômage diminue plus fortement dans les zones d’emploi de l’est de la région, où la population active est structurellement plus touchée par le chômage (recul jusqu’à 0,6 point dans les zones d’emploi de Bernay, du Havre et de Vernon-Gisors).