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Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur · Juillet 2023 · n° 45
Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'AzurUne économie régionale hésitante Note de conjoncture régionale – 1er trimestre 2023

Etienne Lenzi, Corinne Roche (Insee)

Alors que l’effet des chocs de ces dernières années (Covid, guerre en Ukraine) semble se réduire, l’inflation reste à des niveaux élevés dans la plupart des économies avancées, et les incertitudes sur la demande pourraient alimenter un ralentissement de la production. Le resserrement de la politique monétaire pourrait en outre provoquer un retournement du marché immobilier dans de nombreux pays occidentaux.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les heures travaillées augmentent de 2,9 % au premier trimestre 2023 par rapport au même trimestre de 2022, mais l’activité économique globale ralentit progressivement au cours de ce trimestre. Les activités touristiques continuent de progresser tout comme les services ou l’industrie, mais la construction reste en difficulté : les emplois sont en baisse, alors que les permis de construire et les mises en chantier diminuent encore ce trimestre. Le taux de chômage se maintient néanmoins à un niveau historiquement bas. En parallèle, les défaillances d’entreprises, toujours en hausse, se rapprochent de leur niveau d’avant-crise et les créations accusent une forte baisse.

Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur
No 45
Paru le :Paru le06/07/2023
Infographie - Une économie régionale hésitante
Publication rédigée par :Etienne Lenzi, Corinne Roche (Insee)

L’activité est en hausse sur un an, mais ralentit depuis janvier

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, au premier trimestre 2023, l’activité mesurée par les est en hausse par rapport au premier trimestre 2022 (+2,9 % sur un an, après +2,1 % au trimestre précédent). Elle est portée par le dynamisme de l’hébergement-restauration (+7,7 %) et des services principalement non marchands (+4,3 %). Les autres services marchands connaissent une hausse mesurée (+2,6 %), tout comme l’industrie (+1,9 %). Le secteur de la construction est toujours à la peine (+0,2 %).

L’analyse mois par mois révèle que les heures rémunérées atteignent un pic en janvier 2023 (+4,3 % par rapport à janvier 2022), l’activité ayant été encore marquée en janvier 2022 par l’épidémie de Covid. Elles baissent ensuite progressivement (figure 1). Cette baisse ne se dément pas en mai 2023, où les heures rémunérées ne sont plus en hausse que de 1,3 % sur un an.

Figure 1 Évolution mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Provence-Alpes-Côte d'Azur

(en %)
Évolution mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Provence-Alpes-Côte d'Azur ((en %)) - Lecture : en mai 2023, le volume d’heures rémunérées est supérieur de 1,3 % à celui de mai 2022 en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Mois Industrie Construction Hébergement Restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble – Provence-Alpes-Côte d’Azur Ensemble - France hors Mayotte
juil. 22 0,5 -1,5 11,5 3,1 1,9 3,1 2,5
août 22 3,6 0,7 10,0 3,9 3,4 4,3 3,8
sept. 22 2,0 -0,5 8,6 3,1 3,4 3,2 3,1
oct. 22 1,0 -0,4 6,8 2,3 3,1 2,3 2,2
nov. 22 1,2 0,6 4,6 2,1 3,0 2,1 2,1
déc. 22 0,6 -0,9 5,9 1,6 3,3 1,8 1,6
janv. 23 2,8 0,8 11,0 4,0 5,7 4,3 4,2
févr. 23 1,6 0,3 7,7 2,2 4,0 2,6 2,8
mars 23 1,2 -0,6 4,7 1,6 3,3 1,8 1,8
avr. 23 0,2 -1,0 4,6 1,2 2,5 1,4 1,2
mai 23 1,8 -1,6 3,2 1,3 1,8 1,3 1,3
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Lecture : en mai 2023, le volume d’heures rémunérées est supérieur de 1,3 % à celui de mai 2022 en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1 Évolution mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Lecture : en mai 2023, le volume d’heures rémunérées est supérieur de 1,3 % à celui de mai 2022 en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

La tendance est similaire en France (hors Mayotte), avec une hausse des heures rémunérées sur un an de 2,9 % par rapport au premier trimestre 2022. Les heures rémunérées connaissent également un pic en janvier 2023 avant de décroître.

Le volume d’heures rémunérées au premier trimestre 2023 est supérieur à son niveau d’avant-crise sanitaire pour l’ensemble des départements de la région (+4,1 %). Sur un an, l’activité a davantage repris dans les Alpes-de-Haute-Provence (+3,4 %) et les Alpes-Maritimes (+3,8 %) que dans les Hautes-Alpes (+1,6 %) ou le Vaucluse (+1,7 %). Les Bouches-du-Rhône et le Var sont proches de la moyenne régionale.

L’industrie tirée par la fabrication de matériels de transports

L’activité industrielle mesurée par les heures rémunérées est en hausse au premier trimestre 2023 sur un an en France (hors Mayotte, +2,1 %), poussée par le rebond de la production industrielle [Informations Rapides n°145, pour en savoir plus (6)]. Ce rebond est soutenu par une offre moins contrainte par les coûts de production [Informations Rapides n°168, pour en savoir plus (1)]. Ces derniers diminuent du fait d’une baisse des prix des matières premières industrielles [Informations Rapides n°158, pour en savoir plus (3)].

Toutefois, le climat des affaires dans l’industrie, mesuré par les enquêtes de conjoncture, marque le pas depuis plusieurs mois au niveau national [Informations Rapides n°152, pour en savoir plus (5)]. Si le contexte inflationniste et les conséquences qui en découlent, notamment la hausse des coûts de production, ne pèsent plus autant sur les perspectives d’activité dans le secteur, des inquiétudes sur la demande et la capacité à conserver des carnets de commandes pleins semblent poindre [Point de conjoncture, pour en savoir plus (10)].

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le niveau des heures rémunérées dans l’industrie est en hausse au premier trimestre sur douze mois (+1,9 % contre +2,1 % en France) et continue à dépasser celui observé avant la crise sanitaire (+2,2 %).

Parmi les sous-secteurs industriels, la fabrication de matériels de transport est particulièrement dynamique au premier trimestre 2023 (+5,1 % par rapport au premier trimestre 2022), alors que la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques, fabrication de machines (+3,4 %) et les industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution (+2,3 %) restent bien orientées. L’industrie agro-alimentaire marque le pas (+1,2 % sur un an), tout comme la cokéfaction-raffinage (+0,7 %).

Une fréquentation touristique dynamique, portée par les Alpes-Maritimes

Au premier trimestre 2023, l’activité dans l’hébergement-restauration demeure bien orientée avec 7,6 % d’heures rémunérées en plus par rapport à un an plus tôt.

La fréquentation des hôtels de la région est plus élevée qu’à la même période en 2022 (+12,7 %), un dynamisme qui est encore plus marqué au niveau national (+19,2 %, figure 2). Cette tendance est portée par la clientèle ne résidant pas en France : après deux années de crise sanitaire, les touristes provenant de l’étranger reviennent de façon notable (+54,6 % sur un an, +55,9 % au niveau national).

Figure 2Évolution de la fréquentation dans les hôtels

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Provence-Alpes-Côte d'Azur France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,2 100,3
2ᵉ trim. 2015 100,4 100,5
3ᵉ trim. 2015 101,3 101,0
4ᵉ trim. 2015 101,3 100,3
1ᵉ trim. 2016 102,2 100,7
2ᵉ trim. 2016 101,4 99,7
3ᵉ trim. 2016 99,1 98,5
4ᵉ trim. 2016 99,7 99,5
1ᵉ trim. 2017 99,4 100,1
2ᵉ trim. 2017 100,2 101,8
3ᵉ trim. 2017 102,7 103,5
4ᵉ trim. 2017 103,7 104,6
1ᵉ trim. 2018 104,4 105,5
2ᵉ trim. 2018 104,1 105,8
3ᵉ trim. 2018 104,2 106,5
4ᵉ trim. 2018 104,3 106,8
1ᵉ trim. 2019 104,6 106,6
2ᵉ trim. 2019 105,7 107,3
3ᵉ trim. 2019 106,6 107,4
4ᵉ trim. 2019 107,4 107,7
1ᵉ trim. 2020 104,7 86,7
2ᵉ trim. 2020 78,8 61,6
3ᵉ trim. 2020 69,6 50,0
4ᵉ trim. 2020 58,4 35,1
1ᵉ trim. 2021 51,2 42,8
2ᵉ trim. 2021 60,8 50,1
3ᵉ trim. 2021 68,4 55,6
4ᵉ trim. 2021 77,6 67,5
1ᵉ trim. 2022 85,7 77,4
2ᵉ trim. 2022 102,9 94,2
3ᵉ trim. 2022 105,2 100,8
4ᵉ trim. 2022 107,6 104,0
1ᵉ trim. 2023 109,5 107,4
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Figure 2Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Le retour de la clientèle en provenance de l’étranger est particulièrement marqué dans les Alpes-Maritimes (+65,3 %) qui dépendent habituellement davantage de ces touristes, et dans les Hautes-Alpes (+51,7 %). Au total, c’est dans les Alpes-Maritimes que la fréquentation connaît la hausse la plus forte (+24,4 %). Elle diminue dans le Var (-3,7 %), du fait d’une forte baisse des touristes français, et est positive dans les autres départements. Les premières données régionales disponibles pour le mois d’avril nous donnent une tendance dans la continuité de celle du premier trimestre.

Des perspectives maussades dans la construction

Dans la construction, l’activité mesurée par les heures rémunérées en Provence-Alpes-Côte d’Azur est quasiment au même niveau qu’un an plus tôt (+0,2 %), comme au niveau national (+0,1 %).

Dans la région, le nombre de sur douze mois se replie nettement (-12 % sur un an, figure 3). Au niveau national, la tendance est similaire sur un an avec une baisse de 9 %. Cette baisse est plus prononcée dans le Var (-21 %) et le Vaucluse (-19 %), alors que les Alpes-Maritimes résistent mieux (-4 %).

Figure 3Évolution du nombre de logements commencés

(indice base 100 en décembre 2014)
Évolution du nombre de logements commencés ((indice base 100 en décembre 2014))
Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 99,7 99,3
févr. 2015 100,0 99,4
mars 2015 100,3 99,3
avr. 2015 96,7 98,3
mai 2015 92,8 97,6
juin 2015 92,1 98,3
juil. 2015 88,9 97,7
août 2015 90,2 98,2
sept. 2015 91,1 98,6
oct. 2015 89,2 98,8
nov. 2015 91,1 100,0
déc. 2015 94,1 101,3
janv. 2016 94,4 101,6
févr. 2016 95,4 102,9
mars 2016 93,1 102,0
avr. 2016 96,1 103,0
mai 2016 101,0 105,7
juin 2016 101,0 106,0
juil. 2016 103,6 106,3
août 2016 103,0 106,4
sept. 2016 104,6 106,8
oct. 2016 106,9 108,1
nov. 2016 109,5 108,9
déc. 2016 107,2 109,9
janv. 2017 111,5 112,0
févr. 2017 112,1 112,8
mars 2017 115,1 116,3
avr. 2017 116,4 117,5
mai 2017 116,7 117,7
juin 2017 121,3 119,2
juil. 2017 120,7 121,3
août 2017 121,3 121,9
sept. 2017 119,3 122,7
oct. 2017 118,7 123,6
nov. 2017 121,0 125,7
déc. 2017 127,2 129,2
janv. 2018 124,9 128,5
févr. 2018 126,2 128,0
mars 2018 123,0 126,6
avr. 2018 124,6 126,6
mai 2018 123,0 126,7
juin 2018 120,3 126,5
juil. 2018 119,7 125,3
août 2018 120,3 124,7
sept. 2018 121,0 124,0
oct. 2018 122,0 124,4
nov. 2018 117,7 122,9
déc. 2018 118,7 119,5
janv. 2019 120,7 119,6
févr. 2019 118,0 119,7
mars 2019 118,7 118,8
avr. 2019 117,7 118,7
mai 2019 114,8 117,5
juin 2019 115,1 116,1
juil. 2019 115,7 116,7
août 2019 113,1 116,2
sept. 2019 112,1 116,3
oct. 2019 111,8 114,9
nov. 2019 111,5 114,9
déc. 2019 108,2 115,0
janv. 2020 104,6 114,6
févr. 2020 104,3 114,3
mars 2020 101,6 112,0
avr. 2020 95,4 106,8
mai 2020 93,4 105,3
juin 2020 94,1 106,0
juil. 2020 93,4 105,5
août 2020 95,1 106,5
sept. 2020 95,1 106,1
oct. 2020 95,7 106,1
nov. 2020 95,1 105,3
déc. 2020 93,8 104,2
janv. 2021 91,8 103,4
févr. 2021 91,5 103,8
mars 2021 93,8 107,6
avr. 2021 97,4 112,5
mai 2021 99,0 114,7
juin 2021 98,4 114,8
juil. 2021 95,7 113,9
août 2021 94,1 113,7
sept. 2021 96,4 114,1
oct. 2021 97,0 115,0
nov. 2021 95,7 115,8
déc. 2021 94,1 116,2
janv. 2022 97,7 116,9
févr. 2022 99,0 116,6
mars 2022 100,3 116,5
avr. 2022 99,0 115,3
mai 2022 96,7 114,6
juin 2022 94,8 114,2
juil. 2022 94,8 113,5
août 2022 94,1 112,8
sept. 2022 93,1 112,2
oct. 2022 87,5 110,4
nov. 2022 86,6 109,1
déc. 2022 90,8 109,6
janv. 2023 90,5 108,2
févr. 2023 87,5 106,9
mars 2023 87,2 104,3
avr. 2023 87,9 102,9
mai 2023 89,2 101,9
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 3Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Parallèlement, le nombre de délivrés diminue encore (-2 % sur douze mois par rapport au premier trimestre 2022) et demeure en dessous de son niveau du quatrième trimestre 2019 (figure 4). Seules les Alpes-Maritimes tirent leur épingle du jeu, avec un nombre d’autorisations en hausse de plus de 20 % sur douze mois ; la baisse est relativement contenue dans le Var (-4 %), le Vaucluse (-5 %) et les Bouches-du-Rhône (-6 %), et plus forte dans les Hautes-Alpes (-14 %) et les Alpes-de-Haute-Provence (-18 %).

Figure 4Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

(indice base 100 en décembre 2014)
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction ((indice base 100 en décembre 2014))
Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 100,6 99,7
févr. 2015 98,2 99,1
mars 2015 99,7 98,0
avr. 2015 101,2 99,1
mai 2015 101,2 98,4
juin 2015 104,4 99,6
juil. 2015 102,9 99,4
août 2015 107,1 100,5
sept. 2015 110,0 101,5
oct. 2015 106,8 102,3
nov. 2015 108,8 104,7
déc. 2015 109,4 106,3
janv. 2016 110,3 106,7
févr. 2016 112,4 108,5
mars 2016 113,5 108,8
avr. 2016 116,2 110,2
mai 2016 117,6 112,6
juin 2016 117,4 113,1
juil. 2016 118,8 114,3
août 2016 120,9 115,7
sept. 2016 121,8 118,4
oct. 2016 125,6 119,3
nov. 2016 128,5 120,4
déc. 2016 127,9 121,8
janv. 2017 126,8 122,7
févr. 2017 125,9 123,0
mars 2017 127,1 125,7
avr. 2017 125,6 125,4
mai 2017 127,1 126,4
juin 2017 128,2 127,8
juil. 2017 126,8 129,4
août 2017 126,2 130,0
sept. 2017 126,8 130,3
oct. 2017 127,4 130,9
nov. 2017 126,5 129,8
déc. 2017 127,9 129,5
janv. 2018 127,9 129,9
févr. 2018 129,1 130,6
mars 2018 127,1 128,9
avr. 2018 127,1 129,1
mai 2018 124,4 128,7
juin 2018 120,6 127,0
juil. 2018 121,2 125,5
août 2018 119,1 124,9
sept. 2018 115,0 123,8
oct. 2018 114,7 123,6
nov. 2018 111,5 123,4
déc. 2018 108,8 121,6
janv. 2019 107,9 121,0
févr. 2019 105,9 119,2
mars 2019 104,1 118,4
avr. 2019 105,3 118,7
mai 2019 105,0 118,0
juin 2019 107,9 117,7
juil. 2019 108,8 118,4
août 2019 107,6 117,2
sept. 2019 106,2 115,7
oct. 2019 106,2 116,5
nov. 2019 107,9 116,5
déc. 2019 110,0 118,4
janv. 2020 112,6 119,1
févr. 2020 111,5 120,5
mars 2020 108,5 120,3
avr. 2020 101,8 114,7
mai 2020 97,4 110,5
juin 2020 97,4 109,2
juil. 2020 91,2 106,5
août 2020 89,1 105,8
sept. 2020 90,6 105,9
oct. 2020 85,9 104,1
nov. 2020 86,2 104,2
déc. 2020 82,4 103,1
janv. 2021 80,0 102,2
févr. 2021 81,2 101,8
mars 2021 86,2 102,7
avr. 2021 92,1 108,2
mai 2021 98,8 112,8
juin 2021 99,4 115,1
juil. 2021 101,8 118,4
août 2021 102,1 119,7
sept. 2021 102,4 121,6
oct. 2021 104,1 122,0
nov. 2021 102,6 122,2
déc. 2021 100,9 122,9
janv. 2022 102,6 124,1
févr. 2022 104,1 127,2
mars 2022 103,2 130,7
avr. 2022 102,6 131,9
mai 2022 104,1 133,8
juin 2022 105,3 134,2
juil. 2022 108,2 134,5
août 2022 111,8 137,5
sept. 2022 110,9 135,0
oct. 2022 108,8 132,3
nov. 2022 107,9 130,2
déc. 2022 109,1 127,1
janv. 2023 106,8 125,1
févr. 2023 103,8 121,1
mars 2023 101,2 116,1
avr. 2023 98,8 113,5
mai 2023 93,2 109,6
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 4Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Au niveau national, qui avait mieux résisté que Provence-Alpes-Côte d’Azur ces dernières années, la baisse des permis sur douze mois est franche (-9 % ce trimestre et -11 % sur un an), dans la continuité de ce que l’on constate depuis mi-2022.

Au niveau national, les coûts de production se stabilisent ce trimestre. Toutefois, les conditions d’accès aux crédits immobiliers deviennent plus restrictives pour les ménages : le redressement des taux directeurs observé depuis plusieurs mois pourrait pénaliser les ventes de logements et, in fine , les mises en chantier. De premiers effets sont déjà visibles, en particulier une légère baisse des prix des logements neufs de 0,2 % au dernier trimestre 2022 comme au premier trimestre 2023 [Informations Rapides n°163, pour en savoir plus (2)], et une baisse nette du nombre de transactions dans l’ancien [Informations Rapides n°134, pour en savoir plus (9)].

En parallèle, le climat des affaires au niveau national dans le bâtiment s’assombrit [Informations Rapides n°153, pour en savoir plus (4)], avec des entrepreneurs du secteur qui estiment que la demande pourrait se dégrader dans les mois à venir, et qui prévoient de fortes baisses de prix.

Avertissement sur l’emploi salarié

L’introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) a pu transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN (de 2016 à 2022), des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Sur le champ public, une bascule vers la source DSN a été opérée au troisième trimestre 2022. L’évolution du troisième trimestre 2022 est donc à considérer avec prudence sur ce champ.

L’emploi salarié accélère légèrement

Au premier trimestre 2023, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’ accélère légèrement par rapport au trimestre précédent (+0,5 %, après +0,3 % au quatrième trimestre 2022, figure 5). La région compte au total 2 013 000 emplois salariés (+9 500 emplois sur un trimestre). Au total, l’emploi est supérieur de 1,4 % à son niveau d’il y a un an.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Emploi salarié total - Provence-Alpes-Côte d'Azur Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Provence-Alpes-Côte d'Azur Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,9 99,9 99,9 100,0
2ᵉ trim. 2015 100,3 100,2 100,3 100,1
3ᵉ trim. 2015 100,2 100,3 100,3 100,3
4ᵉ trim. 2015 100,7 100,4 100,7 100,5
1ᵉ trim. 2016 101,1 100,6 101,3 100,7
2ᵉ trim. 2016 101,4 100,8 101,7 101,0
3ᵉ trim. 2016 101,6 101,1 101,9 101,3
4ᵉ trim. 2016 101,7 101,2 101,9 101,4
1ᵉ trim. 2017 102,2 101,7 102,5 102,0
2ᵉ trim. 2017 102,7 102,1 103,0 102,6
3ᵉ trim. 2017 102,8 102,1 103,2 102,7
4ᵉ trim. 2017 103,0 102,5 103,8 103,2
1ᵉ trim. 2018 103,7 102,8 104,6 103,6
2ᵉ trim. 2018 103,7 102,9 104,7 103,9
3ᵉ trim. 2018 103,6 102,8 104,7 103,7
4ᵉ trim. 2018 103,8 103,0 105,0 104,1
1ᵉ trim. 2019 104,4 103,6 105,7 104,8
2ᵉ trim. 2019 104,9 104,0 106,3 105,2
3ᵉ trim. 2019 105,2 104,2 106,6 105,5
4ᵉ trim. 2019 105,6 104,6 107,2 105,9
1ᵉ trim. 2020 103,5 102,7 104,5 103,4
2ᵉ trim. 2020 102,9 102,5 104,0 103,6
3ᵉ trim. 2020 105,2 104,4 106,7 105,5
4ᵉ trim. 2020 105,5 104,3 106,9 105,4
1ᵉ trim. 2021 106,2 105,0 107,8 106,3
2ᵉ trim. 2021 107,8 106,3 110,0 107,9
3ᵉ trim. 2021 109,0 107,3 111,5 109,1
4ᵉ trim. 2021 110,2 108,0 112,9 110,0
1ᵉ trim. 2022 110,5 108,3 113,4 110,5
2ᵉ trim. 2022 111,1 108,8 114,2 111,1
3ᵉ trim. 2022 111,2 109,1 114,5 111,6
4ᵉ trim. 2022 111,5 109,4 114,8 111,9
1ᵉ trim. 2023 112,0 109,7 115,5 112,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi privé est le moteur de cette accélération (+0,6 % après +0,3 % au trimestre précédent). L’emploi public stagne (+0,1 %), et reste en légère baisse sur un an (-0,3 %). En France (hors Mayotte), l’évolution de l’emploi salarié total est légèrement inférieure à celle de la région sur ce trimestre (+0,3 %), et comparable sur un an (+1,3 %).

La hausse de l’emploi concerne tous les départements, à l’exception des Hautes-Alpes (-0,5 %), qui avaient toutefois connu la hausse la plus dynamique au trimestre précédent, en amont de la saison hivernale. Les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône et le Var sont proches de la moyenne régionale, le Vaucluse étant plus à la peine sur le trimestre (+0,2 %).

L’intérim et la construction en net recul

Au premier trimestre 2023, le nombre d’ diminue fortement (-2,4 % par rapport au trimestre précédent, figure 6). Il s’agit de la baisse la plus forte depuis fin 2019, hormis le creux dû aux restrictions Covid. Sur un an, la baisse est également de 2,4 %.

Figure 6Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 96,2 99,8
2ᵉ trim. 2015 105,8 103,8
3ᵉ trim. 2015 106,8 107,6
4ᵉ trim. 2015 108,5 109,9
1ᵉ trim. 2016 110,9 110,0
2ᵉ trim. 2016 115,9 112,8
3ᵉ trim. 2016 117,1 116,9
4ᵉ trim. 2016 123,8 121,6
1ᵉ trim. 2017 128,0 126,7
2ᵉ trim. 2017 132,5 133,1
3ᵉ trim. 2017 136,5 137,6
4ᵉ trim. 2017 140,4 141,8
1ᵉ trim. 2018 143,8 143,1
2ᵉ trim. 2018 142,6 141,7
3ᵉ trim. 2018 145,2 141,3
4ᵉ trim. 2018 142,1 136,7
1ᵉ trim. 2019 147,3 141,9
2ᵉ trim. 2019 146,2 141,8
3ᵉ trim. 2019 147,0 140,6
4ᵉ trim. 2019 144,4 136,8
1ᵉ trim. 2020 87,9 84,5
2ᵉ trim. 2020 116,8 103,9
3ᵉ trim. 2020 135,3 125,7
4ᵉ trim. 2020 141,8 129,1
1ᵉ trim. 2021 146,2 132,9
2ᵉ trim. 2021 155,1 138,4
3ᵉ trim. 2021 156,0 139,0
4ᵉ trim. 2021 159,2 144,9
1ᵉ trim. 2022 156,5 143,2
2ᵉ trim. 2022 155,7 141,6
3ᵉ trim. 2022 156,9 142,9
4ᵉ trim. 2022 156,5 143,2
1ᵉ trim. 2023 152,8 140,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 6Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

En France, la situation est similaire (-2,2 % sur un trimestre, -2,2 % sur un an). La baisse concerne la plupart des départements de la région, en particulier les Hautes-Alpes, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse.

Au premier trimestre 2023, l’emploi dans le hors intérim, qui représente près de la moitié des emplois régionaux, rebondit (+0,9 % par rapport au quatrième trimestre 2022), après un fort ralentissement au trimestre précédent (+0,1 %, figure 7). La tendance est proche de celle de la France (hors Mayotte) avec une hausse notable (+0,7 % sur un trimestre).

Figure 7Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,3 99,5 100,1 100,1
2ᵉ trim. 2015 98,5 99,6 100,4 100,3
3ᵉ trim. 2015 98,1 99,6 100,5 100,1
4ᵉ trim. 2015 98,1 99,5 100,9 100,6
1ᵉ trim. 2016 98,3 99,5 101,6 100,6
2ᵉ trim. 2016 98,4 99,2 101,8 101,0
3ᵉ trim. 2016 98,3 99,0 102,1 101,3
4ᵉ trim. 2016 98,4 98,7 102,0 101,4
1ᵉ trim. 2017 99,1 98,6 102,4 101,7
2ᵉ trim. 2017 99,7 99,0 103,1 101,8
3ᵉ trim. 2017 99,9 99,0 103,3 101,4
4ᵉ trim. 2017 100,0 99,3 104,0 100,9
1ᵉ trim. 2018 101,4 99,6 104,9 100,9
2ᵉ trim. 2018 101,8 100,0 105,0 100,7
3ᵉ trim. 2018 102,7 100,2 104,8 100,4
4ᵉ trim. 2018 102,9 100,2 105,2 100,6
1ᵉ trim. 2019 105,6 100,6 105,8 100,7
2ᵉ trim. 2019 106,5 101,1 106,4 100,9
3ᵉ trim. 2019 107,1 101,2 106,5 101,3
4ᵉ trim. 2019 108,0 101,8 107,5 101,3
1ᵉ trim. 2020 108,1 101,4 105,5 101,1
2ᵉ trim. 2020 109,7 101,4 103,6 100,2
3ᵉ trim. 2020 111,6 102,0 106,4 101,6
4ᵉ trim. 2020 112,4 102,3 106,0 102,1
1ᵉ trim. 2021 113,9 103,2 106,6 102,4
2ᵉ trim. 2021 114,4 103,6 109,6 102,6
3ᵉ trim. 2021 115,4 104,5 111,5 102,9
4ᵉ trim. 2021 116,6 105,3 113,1 103,3
1ᵉ trim. 2022 116,6 105,7 113,8 103,3
2ᵉ trim. 2022 116,6 106,0 115,1 103,3
3ᵉ trim. 2022 116,5 106,5 115,5 103,0
4ᵉ trim. 2022 117,3 107,4 115,6 103,3
1ᵉ trim. 2023 117,0 108,0 116,6 103,5
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 7Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Tous les sous-secteurs du tertiaire marchand profitent de cette embellie (à l’exception de l’intérim). Les activités scientifiques, techniques, de services administratifs et de soutien croissent sensiblement (+1,5 %), comme l’hébergement-restauration (+1,1 %). Le transport-entreposage et l’information-communication connaissent également une croissance soutenue (+0,7 %), alors que le commerce, les activités immobilières et les activités financières et d’assurance sont sur un rythme moins élevé.

L’emploi industriel ralentit ce trimestre (+0,5 % après +0,8 %), mais croît dans tous les sous-secteurs. Toutefois ce ralentissement doit être relativisé : la dynamique de l’emploi demeure meilleure qu’au niveau de la France (+0,3 % ce trimestre), constat qui est valable depuis la crise sanitaire. Sur douze mois, l’emploi industriel est en hausse de 2,2 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur, contre 1,2 % en France.

Les créations d’emploi sont très dynamiques dans la fabrication de matériels de transport (+1,6 % sur un trimestre, +3,8 % sur un an). Tout en demeurant dynamiques, elles connaissent un fléchissement dans les secteurs de la cokéfaction-raffinage, industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution (+0,5 %, après +0,9 %) et de la fabrication des denrées alimentaires (+ 0,5 %, après +0,9 %).

Dans la construction, les effectifs repartent à la baisse après le léger rebond du quatrième trimestre 2022 (-0,3 %, après +0,7 %). Les effectifs sont en hausse seulement dans les Bouches-du-Rhône (+0,5 %), ils stagnent en Vaucluse. Dans les autres départements, la diminution est sensible : -0,7 % dans les Alpes-Maritimes, -1,1 % dans le Var, -1,6 % dans les Alpes-de-Haute-Provence, et jusqu’à -3,0 % dans les Hautes-Alpes.

Le chômage stagne à un niveau historiquement bas

Le est stable ce trimestre (figure 8). En recul de 0,3 point sur un an, il s’établit à 8,0 % de la population active, toujours le plus faible taux mesuré depuis trente ans avec la méthode de mesure actuelle. En France (hors Mayotte), il est également stable ce trimestre et s’élève à 7,1 %.

Il stagne dans tous les départements de la région. C’est dans la zone d’emploi de Briançon qu’il augmente le plus fortement (+0,3 point), mais il s’agit de la zone d’emploi présentant le plus faible taux de chômage régional (5,6 % de la population active).

Figure 8Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 11,6 10,5
1ᵉ trim. 2015 11,4 10,3
2ᵉ trim. 2015 11,7 10,5
3ᵉ trim. 2015 11,5 10,3
4ᵉ trim. 2015 11,4 10,2
1ᵉ trim. 2016 11,3 10,2
2ᵉ trim. 2016 11,1 10,0
3ᵉ trim. 2016 11,1 9,9
4ᵉ trim. 2016 11,4 10,0
1ᵉ trim. 2017 10,9 9,6
2ᵉ trim. 2017 10,8 9,5
3ᵉ trim. 2017 10,8 9,5
4ᵉ trim. 2017 10,3 9,0
1ᵉ trim. 2018 10,6 9,3
2ᵉ trim. 2018 10,4 9,1
3ᵉ trim. 2018 10,2 9,0
4ᵉ trim. 2018 10,0 8,8
1ᵉ trim. 2019 10,1 8,8
2ᵉ trim. 2019 9,6 8,4
3ᵉ trim. 2019 9,5 8,4
4ᵉ trim. 2019 9,3 8,2
1ᵉ trim. 2020 9,0 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,2 7,1
3ᵉ trim. 2020 10,1 9,0
4ᵉ trim. 2020 9,1 8,1
1ᵉ trim. 2021 9,3 8,2
2ᵉ trim. 2021 9,0 7,9
3ᵉ trim. 2021 8,9 8,0
4ᵉ trim. 2021 8,4 7,4
1ᵉ trim. 2022 8,3 7,4
2ᵉ trim. 2022 8,1 7,4
3ᵉ trim. 2022 8,2 7,3
4ᵉ trim. 2022 8,0 7,1
1ᵉ trim. 2023 8,0 7,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 8Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Le nombre de demandeurs d’emploi se stabilise

Pour l’ensemble des catégories A, B et C, le nombre de en Provence-Alpes-Côte d’Azur baisse ce trimestre (-0,4 % par rapport au trimestre précédent, -2,4 % sur un an, figure 9). Il s’établit à 449 800 inscrits. Après une baisse sensible entre la mi-2021 et la mi-2022, le nombre de DEFM diminue désormais plus faiblement.

En France métropolitaine également, la tendance à une baisse modérée se poursuit, avec -0,4 % ce trimestre (-3,0 % sur un an).

Figure 9Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Provence-Alpes-Côte d'Azur France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 102,0 101,7
2ᵉ trim. 2015 104,6 103,9
3ᵉ trim. 2015 104,8 104,2
4ᵉ trim. 2015 105,9 105,0
1ᵉ trim. 2016 106,5 105,3
2ᵉ trim. 2016 106,3 104,6
3ᵉ trim. 2016 107,5 105,1
4ᵉ trim. 2016 108,2 105,4
1ᵉ trim. 2017 109,3 106,1
2ᵉ trim. 2017 110,4 106,9
3ᵉ trim. 2017 111,7 107,8
4ᵉ trim. 2017 112,7 108,3
1ᵉ trim. 2018 113,0 108,4
2ᵉ trim. 2018 113,3 108,5
3ᵉ trim. 2018 113,3 108,4
4ᵉ trim. 2018 113,1 108,2
1ᵉ trim. 2019 113,0 108,1
2ᵉ trim. 2019 112,1 107,3
3ᵉ trim. 2019 110,6 106,1
4ᵉ trim. 2019 109,4 105,1
1ᵉ trim. 2020 108,9 105,0
2ᵉ trim. 2020 117,2 111,5
3ᵉ trim. 2020 115,5 110,7
4ᵉ trim. 2020 113,3 110,0
1ᵉ trim. 2021 113,6 110,0
2ᵉ trim. 2021 113,6 109,0
3ᵉ trim. 2021 110,6 106,6
4ᵉ trim. 2021 107,0 103,7
1ᵉ trim. 2022 104,1 101,0
2ᵉ trim. 2022 102,5 99,4
3ᵉ trim. 2022 102,4 99,0
4ᵉ trim. 2022 102,1 98,4
1ᵉ trim. 2023 101,7 98,0
  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 9Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Avec 261 400 inscrits dans la région, le nombre de demandeurs d’emploi dans la catégorie A (aucune heure travaillée au cours du mois) baisse de 1,1 % ce trimestre (-5,4 % sur un an), comme au niveau national (-1,2 % par rapport au troisième trimestre, -5,9 % sur un an). Le nombre d’inscrits en catégories B et C (personnes ayant eu une activité au cours du mois) est à l’inverse en hausse.

Pour l’ensemble des catégories A, B et C, le nombre de diminue au premier trimestre 2023 en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-2,1 % par rapport au trimestre précédent), au même rythme qu’en France hors Mayotte (-2,3 %).

Avertissement sur les créations d’entreprises

Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d’entreprises doivent obligatoirement s’effectuer sur le guichet électronique des formalités d’entreprises. Ce changement important fragilise temporairement le suivi mensuel des créations d’entreprises, en raison notamment d’une modification des délais d’enregistrement des déclarations dans le répertoire Sirene. Les évolutions des créations d’entreprises enregistrées sur les premiers mois de l’année 2023 doivent donc être interprétées avec une grande prudence et peuvent faire l’objet de révisions significatives.

Des informations complémentaires concernant ce changement sont disponibles dans l’onglet Documentation de la version web de la publication nationale.

Par ailleurs, par rapport à la note portant sur de quatrième trimestre 2022, les créations d’entreprises enregistrées en 2022 ont été révisées en retirant, en données brutes au niveau national, environ 10 000 créations qui avaient finalement été invalidées.

Les défaillances toujours en hausse, les créations à la peine

Le nombre de accuse une forte baisse au premier trimestre 2023 en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-7,2 % par rapport au trimestre précédent, soit 26 500 entreprises créées, figure 10). Par rapport à un an plus tôt, la baisse est également notable (-3,6 %). Cette dynamique est légèrement plus marquée qu’au niveau national (-5,0 % sur un trimestre, -1,2 % sur un an).

Figure 10Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Provence-Alpes-Côte d'Azur hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Provence-Alpes-Côte d'Azur y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 96,8 93,3 97,0 94,6
2ᵉ trim. 2015 95,5 93,3 95,7 94,1
3ᵉ trim. 2015 98,1 97,3 97,4 95,9
4ᵉ trim. 2015 101,3 100,5 98,0 98,7
1ᵉ trim. 2016 107,6 104,1 100,8 100,0
2ᵉ trim. 2016 109,0 108,0 102,3 104,7
3ᵉ trim. 2016 105,5 106,6 98,9 103,0
4ᵉ trim. 2016 111,8 110,3 100,6 104,4
1ᵉ trim. 2017 113,4 111,2 103,0 106,5
2ᵉ trim. 2017 106,9 112,0 101,9 107,4
3ᵉ trim. 2017 116,1 115,1 109,6 115,0
4ᵉ trim. 2017 118,7 117,6 115,1 118,4
1ᵉ trim. 2018 118,1 117,3 122,0 123,1
2ᵉ trim. 2018 120,9 118,6 122,8 127,1
3ᵉ trim. 2018 120,2 116,2 123,6 128,4
4ᵉ trim. 2018 118,1 119,4 126,8 133,7
1ᵉ trim. 2019 132,2 126,1 140,4 145,2
2ᵉ trim. 2019 126,2 124,9 137,8 145,7
3ᵉ trim. 2019 121,3 124,7 140,0 149,9
4ᵉ trim. 2019 109,7 120,4 150,7 152,5
1ᵉ trim. 2020 107,1 115,0 137,7 139,7
2ᵉ trim. 2020 75,5 86,7 108,1 114,4
3ᵉ trim. 2020 121,4 132,2 168,6 178,9
4ᵉ trim. 2020 124,7 133,7 170,4 178,0
1ᵉ trim. 2021 129,1 137,1 178,4 183,3
2ᵉ trim. 2021 128,6 140,5 187,5 179,6
3ᵉ trim. 2021 126,4 135,5 162,5 173,1
4ᵉ trim. 2021 124,6 135,4 185,2 175,1
1ᵉ trim. 2022 127,1 136,7 184,7 178,7
2ᵉ trim. 2022 125,1 137,9 179,3 172,7
3ᵉ trim. 2022 130,5 142,8 187,3 185,6
4ᵉ trim. 2022 133,6 139,8 191,8 185,8
1ᵉ trim. 2023 122,5 130,2 177,9 176,6
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 10Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Tous les types d’immatriculations reculent : les micro-entrepreneurs sont en baisse de 6,7 % dans la région (contre -3,8 % au niveau national) ; pour les autres types d’entreprises, la dynamique est encore moins favorable (-8,3 % contre -6,9 % au niveau national).

Par ailleurs, sur les douze derniers mois (avril 2022-mars 2023), 4 800 entreprises ont déposé le bilan en Provence-Alpes-Côte d’Azur. C’est presque 40 % de plus qu’il y a un an (figure 11). La progression des est encore plus marquée en France (+51 % sur un an). Malgré cette hausse observée des défaillances d’entreprises dans la région sur un an, leur nombre reste à un niveau inférieur à celui d’avant-crise (-9 % par rapport à fin 2019), mais en forte hausse par rapport au point bas de fin décembre 2021 (+52 %). L’arrêt progressif des mesures de soutien rend les entreprises financièrement plus sensibles à la conjoncture économique, ce qui peut expliquer ce rattrapage des défaillances. Les mesures de soutien pendant la crise sanitaire avaient permis à des entreprises de conserver une activité, alors qu’elles auraient été défaillantes sinon.

Figure 11Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2014)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2014))
Provence-Alpes-Côte d'Azur France entière
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 101,6 100,5
févr. 2015 101,9 100,3
mars 2015 103,6 102,1
avr. 2015 103,9 102,2
mai 2015 100,9 100,0
juin 2015 103,4 101,4
juil. 2015 103,4 101,0
août 2015 103,2 100,6
sept. 2015 102,2 100,7
oct. 2015 100,1 99,4
nov. 2015 100,8 99,6
déc. 2015 102,2 100,9
janv. 2016 100,9 99,7
févr. 2016 100,4 99,1
mars 2016 98,1 97,8
avr. 2016 97,3 96,8
mai 2016 100,2 99,1
juin 2016 97,3 97,8
juil. 2016 95,2 96,4
août 2016 95,3 96,2
sept. 2016 94,4 95,2
oct. 2016 94,9 94,9
nov. 2016 94,9 94,5
déc. 2016 93,9 93,0
janv. 2017 93,7 92,7
févr. 2017 92,9 91,8
mars 2017 93,5 91,6
avr. 2017 93,4 90,4
mai 2017 93,8 90,4
juin 2017 94,2 89,3
juil. 2017 95,0 88,9
août 2017 94,4 89,0
sept. 2017 94,4 87,9
oct. 2017 94,3 87,6
nov. 2017 94,2 87,0
déc. 2017 93,9 87,2
janv. 2018 92,6 86,5
févr. 2018 91,4 86,0
mars 2018 90,6 84,9
avr. 2018 90,1 85,2
mai 2018 88,2 84,3
juin 2018 86,2 84,4
juil. 2018 85,1 84,8
août 2018 85,5 85,2
sept. 2018 84,4 85,5
oct. 2018 84,0 86,3
nov. 2018 82,3 86,3
déc. 2018 82,2 86,4
janv. 2019 81,7 87,0
févr. 2019 81,5 87,0
mars 2019 80,6 86,6
avr. 2019 80,3 86,8
mai 2019 81,1 86,6
juin 2019 80,6 85,8
juil. 2019 82,0 85,7
août 2019 81,6 84,7
sept. 2019 81,5 84,0
oct. 2019 82,6 83,0
nov. 2019 81,7 82,3
déc. 2019 82,1 81,7
janv. 2020 81,0 79,8
févr. 2020 80,0 78,6
mars 2020 76,7 75,4
avr. 2020 72,3 70,5
mai 2020 68,1 66,3
juin 2020 65,9 64,2
juil. 2020 63,2 61,6
août 2020 62,6 60,8
sept. 2020 61,3 58,4
oct. 2020 58,5 55,2
nov. 2020 56,6 52,6
déc. 2020 53,4 49,9
janv. 2021 51,4 47,7
févr. 2021 49,1 45,0
mars 2021 48,9 44,8
avr. 2021 50,4 45,9
mai 2021 51,9 46,9
juin 2021 52,2 46,2
juil. 2021 49,9 44,9
août 2021 49,9 44,8
sept. 2021 50,2 43,9
oct. 2021 49,3 43,5
nov. 2021 49,4 43,6
déc. 2021 49,4 44,1
janv. 2022 50,7 44,9
févr. 2022 52,5 46,5
mars 2022 54,1 48,4
avr. 2022 56,2 50,2
mai 2022 56,8 51,8
juin 2022 58,6 53,7
juil. 2022 61,4 55,9
août 2022 61,6 57,0
sept. 2022 63,0 59,8
oct. 2022 64,4 62,1
nov. 2022 67,2 64,4
déc. 2022 68,5 66,0
janv. 2023 70,9 68,7
févr. 2023 72,3 70,6
mars 2023 75,1 73,1
avr. 2023 75,1 74,6
  • Notes : données mensuelles brutes au 27 juin 2023, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 11Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 27 juin 2023, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Tous les départements suivent cette tendance à la hausse. Les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes connaissent une progression plus contenue des défaillances sur un an (+33 % environ), alors que la hausse est plus marquée en Vaucluse (+56 %) et dans les Alpes-de Haute-Provence (+60 %).

Encadré 1 - Contexte international - L’économie mondiale entre normalisation des chaînes d’approvisionnement et resserrements monétaires

En 2023, l’économie mondiale apparaît moins contrainte qu’en 2022 en raison du recul des cours de l’énergie, de la levée des restrictions sanitaires en Chine et de l’amélioration des chaînes d’approvisionnement. Cependant, d’autres facteurs de ralentissement se manifestent, notamment le durcissement des conditions monétaires et financières, qui pèse, entre autres, sur les marchés immobiliers. Les prix à la consommation demeurent quant à eux élevés même s’ils progressent moins vite qu’en 2022. Au premier trimestre, le PIB a ainsi augmenté modérément dans les économies occidentales, et même reculé en Allemagne. Cette faible croissance de l’économie mondiale se poursuivrait courant 2023.

Encadré 2 - Contexte national - En France, la croissance a été modeste en début d’année et resterait hésitante

En France, l’activité a progressé modestement au premier trimestre 2023 (+0,2 %). Après son net repli fin 2022, la consommation des ménages est restée quasi-stable (+0,1 %), dans un contexte d’inflation élevée, notamment dans l’alimentation. L’investissement, quant à lui, a reculé, sur fond de remontée des taux d’intérêt, tandis que les échanges extérieurs ont soutenu l’activité, compte tenu notamment de la baisse des importations et du dynamisme des exportations d’énergie en lien avec la reprise de la production d’électricité. L’emploi est resté allant (+0,3 % entre fin décembre et fin mars), conduisant le taux de chômage à demeurer à un niveau historiquement bas (7,1 %). D’ici la fin de l’année, l’inflation pourrait refluer quelque peu mais l’activité serait peu dynamique, faute de moteur de la demande à court terme.

Publication rédigée par :Etienne Lenzi, Corinne Roche (Insee)
Publication rédigée par :Etienne Lenzi, Corinne Roche (Insee)

Définitions

Pour chaque salarié employé, le volume de travail rémunéré est calculé en ajoutant au volume du contrat travail les heures supplémentaires et en retranchant les absences non rémunérées (comme les heures d’activité partielle ou des arrêts maladie).

L’estimation du volume de travail rémunéré a mobilisé différentes rubriques de la déclaration sociale nominative (DSN), notamment :

  • le volume de travail porté sur le contrat de travail. Il correspond à la durée que devrait réaliser le salarié sur le mois, en ne prenant en compte que les repos hebdomadaires prévus par la loi (2 jours consécutifs par semaine) ;
  • les heures supplémentaires ou complémentaires aléatoires. Elles correspondent aux heures supplémentaires réalisées lorsqu’il y a un surplus d’activité temporaire, nécessitant la présence du salarié en plus de ses horaires de travail habituels. Pour un salarié à temps partiel, on parle d’heures complémentaires aléatoires dès lors qu’il réalise plus d’heures que ce qui est prévu par son contrat de travail ;
  • la durée d’absence non rémunérée. Elle correspond à la somme, sur la période considérée, des durées de toutes les absences n’ayant donné lieu à aucune rémunération. Un congé sans solde, un arrêt maladie avec ou sans maintien de salaire, les périodes d’activité partielle sont des absences non rémunérées. Les congés payés des salariés du bâtiment pris en charge par une caisse de congés payés sont déclarés comme des absences non rémunérées ;
  • les heures d’activité partielle. Elles correspondent au nombre d’heures chômées à indemniser. La mise en activité partielle n’ouvre pas droit au paiement d’un salaire pour les salariés mais au versement d’une allocation spécifique correspondant dans le cas général à 70 % de leur salaire horaire brut par heure chômée. L’employeur verse directement à ses salariés cette allocation ; il se fait ensuite indemniser par les administrations publiques. L’activité partielle étant un motif de suspension du contrat de travail, elle est déclarée dans la DSN.

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque : Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.

Les personnes salariées travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Les non-salariés travaillent mais sont rémunérées sous une autre forme qu’un salaire.

En pratique, les non salariés sont des personnes affiliées à un régime de protection sociale des travailleurs non salariés : régime social des indépendants (RSI), Urssaf ou Mutualité sociale agricole (MSA). Sont concernés les micro-entrepreneurs d’une part et les non-salariés « classiques » de l’autre ; ces derniers sont pour l’essentiel des entrepreneurs individuels « classiques » (hors micro-entrepreneurs) ou des gérants majoritaires de sociétés à responsabilité limitée (SARL ou SELARL).

L’intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

Elle se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d’activités qui s’étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l’éducation, la santé et l’action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d’une classe d’âge avec les actifs de cette classe d’âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme…

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) : Rapport entre le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) et le nombre d’actifs au sens du BIT.

Les demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à Pôle Emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Les demandeurs d’emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Une création d’entreprise correspond à la mise en œuvre d’une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu’aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d’entreprises est constituée à partir des informations du Répertoire des entreprises et des établissements (REE), issu de Sirene. Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l’un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu’il n’y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque : Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.

Défaillance d'entreprise : Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu’une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu’elle n’est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque : Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d’une entreprise inscrite dans le cadre d’une procédure judiciaire) ne se résout pas forcément par une liquidation.

Toutes les cessations n’ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Correction des variations saisonnières / CVS : La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière. Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

La déclaration sociale nominative (DSN) est un fichier mensuel produit à partir des données de paie des salariés. Elle a notamment pour but de remplacer un grand nombre de déclarations administratives qui étaient adressées jusqu’alors à des acteurs différents (CPAM, Urssaf, AGIRC-ARRCO, organismes complémentaires, Pôle emploi, Centre des impôts, Caisses régimes spéciaux, etc.). La DSN regroupe des informations sur le salarié dans une déclaration unique pour communiquer ensuite les informations nécessaires à la gestion de la protection sociale des salariés aux organismes concernés.

Les données transmises dans la DSN mensuelle sont donc le reflet de la situation d’un salarié au moment où la paie a été réalisée ; elle relate les évènements survenus (activité partielle, maladie, maternité, fin de contrat de travail…) dans le mois ayant eu un impact sur la paie.

Pour en savoir plus

(1) « En mai 2023, les prix de production de l’industrie française diminuent sur un mois (-1,4 %) et décélèrent sur un an (+3,4 % après +5,0 %) », Informations Rapides no168, juin 2023.

(2) « Au premier trimestre 2023, les prix des logements baissent de 0,2 % », Informations Rapides no163, juin 2023.

(3) « En mai 2023, les prix du pétrole et des matières premières importées diminuent », Informations Rapides no158, juin 2023.

(4) « En juin 2023, le climat des affaires dans le bâtiment s’assombrit de nouveau », Informations Rapides no153, juin 2023.

(5) « En juin 2023, le climat des affaires dans l’industrie rebondit », Informations Rapides no152, juin 2023.

(6) « En avril 2023, la production manufacturière rebondit (+0,7 %) », Informations Rapides no145, juin 2023.

(7) « Tableau de bord de la conjoncture : Provence-Alpes-Côte d'Azur », chiffres clés, juin 2023.

(8) « L’inflation reflue, la croissance hésite », Note de conjoncture, juin 2023.

(9) « Au premier trimestre 2023, les prix des logements anciens baissent de 0,2 % », Informations Rapides no134, mai 2023.

(10) « Point de conjoncture du 5 mai 2023 », point de conjoncture, mai 2023.

(11) Lenzi E., Roche C., « Activité et emploi en légère hausse malgré un contexte économique difficile », Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d’Azur, no43, avril 2023.

(12) « Au premier trimestre 2023, l’emploi salarié augmente dans quatre régions sur cinq et il est quasi stable dans les autres », Informations Rapides no174, juillet 2023.