Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur ·
Juillet 2023 · n° 45Une économie régionale hésitante Note de conjoncture régionale – 1er trimestre 2023
Alors que l’effet des chocs de ces dernières années (Covid, guerre en Ukraine) semble se réduire, l’inflation reste à des niveaux élevés dans la plupart des économies avancées, et les incertitudes sur la demande pourraient alimenter un ralentissement de la production. Le resserrement de la politique monétaire pourrait en outre provoquer un retournement du marché immobilier dans de nombreux pays occidentaux.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les heures travaillées augmentent de 2,9 % au premier trimestre 2023 par rapport au même trimestre de 2022, mais l’activité économique globale ralentit progressivement au cours de ce trimestre. Les activités touristiques continuent de progresser tout comme les services ou l’industrie, mais la construction reste en difficulté : les emplois sont en baisse, alors que les permis de construire et les mises en chantier diminuent encore ce trimestre. Le taux de chômage se maintient néanmoins à un niveau historiquement bas. En parallèle, les défaillances d’entreprises, toujours en hausse, se rapprochent de leur niveau d’avant-crise et les créations accusent une forte baisse.
- L’activité est en hausse sur un an, mais ralentit depuis janvier
- L’industrie tirée par la fabrication de matériels de transports
- Une fréquentation touristique dynamique, portée par les Alpes-Maritimes
- Des perspectives maussades dans la construction
- L’emploi salarié accélère légèrement
- L’intérim et la construction en net recul
- Le chômage stagne à un niveau historiquement bas
- Le nombre de demandeurs d’emploi se stabilise
- Les défaillances toujours en hausse, les créations à la peine
- Encadré 1 - Contexte international - L’économie mondiale entre normalisation des chaînes d’approvisionnement et resserrements monétaires
- Encadré 2 - Contexte national - En France, la croissance a été modeste en début d’année et resterait hésitante
L’activité est en hausse sur un an, mais ralentit depuis janvier
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, au premier trimestre 2023, l’activité mesurée par les heures rémunérées est en hausse par rapport au premier trimestre 2022 (+2,9 % sur un an, après +2,1 % au trimestre précédent). Elle est portée par le dynamisme de l’hébergement-restauration (+7,7 %) et des services principalement non marchands (+4,3 %). Les autres services marchands connaissent une hausse mesurée (+2,6 %), tout comme l’industrie (+1,9 %). Le secteur de la construction est toujours à la peine (+0,2 %).
L’analyse mois par mois révèle que les heures rémunérées atteignent un pic en janvier 2023 (+4,3 % par rapport à janvier 2022), l’activité ayant été encore marquée en janvier 2022 par l’épidémie de Covid. Elles baissent ensuite progressivement (figure 1). Cette baisse ne se dément pas en mai 2023, où les heures rémunérées ne sont plus en hausse que de 1,3 % sur un an.
tableauFigure 1 – Évolution mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Provence-Alpes-Côte d'Azur
Mois | Industrie | Construction | Hébergement Restauration | Autres services principalement marchands | Services principalement non marchands | Ensemble – Provence-Alpes-Côte d’Azur | Ensemble - France hors Mayotte |
---|---|---|---|---|---|---|---|
juil. 22 | 0,5 | -1,5 | 11,5 | 3,1 | 1,9 | 3,1 | 2,5 |
août 22 | 3,6 | 0,7 | 10,0 | 3,9 | 3,4 | 4,3 | 3,8 |
sept. 22 | 2,0 | -0,5 | 8,6 | 3,1 | 3,4 | 3,2 | 3,1 |
oct. 22 | 1,0 | -0,4 | 6,8 | 2,3 | 3,1 | 2,3 | 2,2 |
nov. 22 | 1,2 | 0,6 | 4,6 | 2,1 | 3,0 | 2,1 | 2,1 |
déc. 22 | 0,6 | -0,9 | 5,9 | 1,6 | 3,3 | 1,8 | 1,6 |
janv. 23 | 2,8 | 0,8 | 11,0 | 4,0 | 5,7 | 4,3 | 4,2 |
févr. 23 | 1,6 | 0,3 | 7,7 | 2,2 | 4,0 | 2,6 | 2,8 |
mars 23 | 1,2 | -0,6 | 4,7 | 1,6 | 3,3 | 1,8 | 1,8 |
avr. 23 | 0,2 | -1,0 | 4,6 | 1,2 | 2,5 | 1,4 | 1,2 |
mai 23 | 1,8 | -1,6 | 3,2 | 1,3 | 1,8 | 1,3 | 1,3 |
- Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
- Lecture : en mai 2023, le volume d’heures rémunérées est supérieur de 1,3 % à celui de mai 2022 en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
- Source : DSN - traitement provisoire, Insee.
graphiqueFigure 1 – Évolution mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Provence-Alpes-Côte d'Azur
La tendance est similaire en France (hors Mayotte), avec une hausse des heures rémunérées sur un an de 2,9 % par rapport au premier trimestre 2022. Les heures rémunérées connaissent également un pic en janvier 2023 avant de décroître.
Le volume d’heures rémunérées au premier trimestre 2023 est supérieur à son niveau d’avant-crise sanitaire pour l’ensemble des départements de la région (+4,1 %). Sur un an, l’activité a davantage repris dans les Alpes-de-Haute-Provence (+3,4 %) et les Alpes-Maritimes (+3,8 %) que dans les Hautes-Alpes (+1,6 %) ou le Vaucluse (+1,7 %). Les Bouches-du-Rhône et le Var sont proches de la moyenne régionale.
L’industrie tirée par la fabrication de matériels de transports
L’activité industrielle mesurée par les heures rémunérées est en hausse au premier trimestre 2023 sur un an en France (hors Mayotte, +2,1 %), poussée par le rebond de la production industrielle [Informations Rapides n°145, pour en savoir plus (6)]. Ce rebond est soutenu par une offre moins contrainte par les coûts de production [Informations Rapides n°168, pour en savoir plus (1)]. Ces derniers diminuent du fait d’une baisse des prix des matières premières industrielles [Informations Rapides n°158, pour en savoir plus (3)].
Toutefois, le climat des affaires dans l’industrie, mesuré par les enquêtes de conjoncture, marque le pas depuis plusieurs mois au niveau national [Informations Rapides n°152, pour en savoir plus (5)]. Si le contexte inflationniste et les conséquences qui en découlent, notamment la hausse des coûts de production, ne pèsent plus autant sur les perspectives d’activité dans le secteur, des inquiétudes sur la demande et la capacité à conserver des carnets de commandes pleins semblent poindre [Point de conjoncture, pour en savoir plus (10)].
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le niveau des heures rémunérées dans l’industrie est en hausse au premier trimestre sur douze mois (+1,9 % contre +2,1 % en France) et continue à dépasser celui observé avant la crise sanitaire (+2,2 %).
Parmi les sous-secteurs industriels, la fabrication de matériels de transport est particulièrement dynamique au premier trimestre 2023 (+5,1 % par rapport au premier trimestre 2022), alors que la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques, fabrication de machines (+3,4 %) et les industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution (+2,3 %) restent bien orientées. L’industrie agro-alimentaire marque le pas (+1,2 % sur un an), tout comme la cokéfaction-raffinage (+0,7 %).
Une fréquentation touristique dynamique, portée par les Alpes-Maritimes
Au premier trimestre 2023, l’activité dans l’hébergement-restauration demeure bien orientée avec 7,6 % d’heures rémunérées en plus par rapport à un an plus tôt.
La fréquentation des hôtels de la région est plus élevée qu’à la même période en 2022 (+12,7 %), un dynamisme qui est encore plus marqué au niveau national (+19,2 %, figure 2). Cette tendance est portée par la clientèle ne résidant pas en France : après deux années de crise sanitaire, les touristes provenant de l’étranger reviennent de façon notable (+54,6 % sur un an, +55,9 % au niveau national).
tableauFigure 2 – Évolution de la fréquentation dans les hôtels
Provence-Alpes-Côte d'Azur | France entière | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 100,2 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2015 | 100,4 | 100,5 |
3ᵉ trim. 2015 | 101,3 | 101,0 |
4ᵉ trim. 2015 | 101,3 | 100,3 |
1ᵉ trim. 2016 | 102,2 | 100,7 |
2ᵉ trim. 2016 | 101,4 | 99,7 |
3ᵉ trim. 2016 | 99,1 | 98,5 |
4ᵉ trim. 2016 | 99,7 | 99,5 |
1ᵉ trim. 2017 | 99,4 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2017 | 100,2 | 101,8 |
3ᵉ trim. 2017 | 102,7 | 103,5 |
4ᵉ trim. 2017 | 103,7 | 104,6 |
1ᵉ trim. 2018 | 104,4 | 105,5 |
2ᵉ trim. 2018 | 104,1 | 105,8 |
3ᵉ trim. 2018 | 104,2 | 106,5 |
4ᵉ trim. 2018 | 104,3 | 106,8 |
1ᵉ trim. 2019 | 104,6 | 106,6 |
2ᵉ trim. 2019 | 105,7 | 107,3 |
3ᵉ trim. 2019 | 106,6 | 107,4 |
4ᵉ trim. 2019 | 107,4 | 107,7 |
1ᵉ trim. 2020 | 104,7 | 86,7 |
2ᵉ trim. 2020 | 78,8 | 61,6 |
3ᵉ trim. 2020 | 69,6 | 50,0 |
4ᵉ trim. 2020 | 58,4 | 35,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 51,2 | 42,8 |
2ᵉ trim. 2021 | 60,8 | 50,1 |
3ᵉ trim. 2021 | 68,4 | 55,6 |
4ᵉ trim. 2021 | 77,6 | 67,5 |
1ᵉ trim. 2022 | 85,7 | 77,4 |
2ᵉ trim. 2022 | 102,9 | 94,2 |
3ᵉ trim. 2022 | 105,2 | 100,8 |
4ᵉ trim. 2022 | 107,6 | 104,0 |
1ᵉ trim. 2023 | 109,5 | 107,4 |
- Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
- Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).
graphiqueFigure 2 – Évolution de la fréquentation dans les hôtels
Le retour de la clientèle en provenance de l’étranger est particulièrement marqué dans les Alpes-Maritimes (+65,3 %) qui dépendent habituellement davantage de ces touristes, et dans les Hautes-Alpes (+51,7 %). Au total, c’est dans les Alpes-Maritimes que la fréquentation connaît la hausse la plus forte (+24,4 %). Elle diminue dans le Var (-3,7 %), du fait d’une forte baisse des touristes français, et est positive dans les autres départements. Les premières données régionales disponibles pour le mois d’avril nous donnent une tendance dans la continuité de celle du premier trimestre.
Des perspectives maussades dans la construction
Dans la construction, l’activité mesurée par les heures rémunérées en Provence-Alpes-Côte d’Azur est quasiment au même niveau qu’un an plus tôt (+0,2 %), comme au niveau national (+0,1 %).
Dans la région, le nombre de mises en chantier sur douze mois se replie nettement (-12 % sur un an, figure 3). Au niveau national, la tendance est similaire sur un an avec une baisse de 9 %. Cette baisse est plus prononcée dans le Var (-21 %) et le Vaucluse (-19 %), alors que les Alpes-Maritimes résistent mieux (-4 %).
tableauFigure 3 – Évolution du nombre de logements commencés
Provence-Alpes-Côte d'Azur | France hors Mayotte | |
---|---|---|
déc. 2014 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2015 | 99,7 | 99,3 |
févr. 2015 | 100,0 | 99,4 |
mars 2015 | 100,3 | 99,3 |
avr. 2015 | 96,7 | 98,3 |
mai 2015 | 92,8 | 97,6 |
juin 2015 | 92,1 | 98,3 |
juil. 2015 | 88,9 | 97,7 |
août 2015 | 90,2 | 98,2 |
sept. 2015 | 91,1 | 98,6 |
oct. 2015 | 89,2 | 98,8 |
nov. 2015 | 91,1 | 100,0 |
déc. 2015 | 94,1 | 101,3 |
janv. 2016 | 94,4 | 101,6 |
févr. 2016 | 95,4 | 102,9 |
mars 2016 | 93,1 | 102,0 |
avr. 2016 | 96,1 | 103,0 |
mai 2016 | 101,0 | 105,7 |
juin 2016 | 101,0 | 106,0 |
juil. 2016 | 103,6 | 106,3 |
août 2016 | 103,0 | 106,4 |
sept. 2016 | 104,6 | 106,8 |
oct. 2016 | 106,9 | 108,1 |
nov. 2016 | 109,5 | 108,9 |
déc. 2016 | 107,2 | 109,9 |
janv. 2017 | 111,5 | 112,0 |
févr. 2017 | 112,1 | 112,8 |
mars 2017 | 115,1 | 116,3 |
avr. 2017 | 116,4 | 117,5 |
mai 2017 | 116,7 | 117,7 |
juin 2017 | 121,3 | 119,2 |
juil. 2017 | 120,7 | 121,3 |
août 2017 | 121,3 | 121,9 |
sept. 2017 | 119,3 | 122,7 |
oct. 2017 | 118,7 | 123,6 |
nov. 2017 | 121,0 | 125,7 |
déc. 2017 | 127,2 | 129,2 |
janv. 2018 | 124,9 | 128,5 |
févr. 2018 | 126,2 | 128,0 |
mars 2018 | 123,0 | 126,6 |
avr. 2018 | 124,6 | 126,6 |
mai 2018 | 123,0 | 126,7 |
juin 2018 | 120,3 | 126,5 |
juil. 2018 | 119,7 | 125,3 |
août 2018 | 120,3 | 124,7 |
sept. 2018 | 121,0 | 124,0 |
oct. 2018 | 122,0 | 124,4 |
nov. 2018 | 117,7 | 122,9 |
déc. 2018 | 118,7 | 119,5 |
janv. 2019 | 120,7 | 119,6 |
févr. 2019 | 118,0 | 119,7 |
mars 2019 | 118,7 | 118,8 |
avr. 2019 | 117,7 | 118,7 |
mai 2019 | 114,8 | 117,5 |
juin 2019 | 115,1 | 116,1 |
juil. 2019 | 115,7 | 116,7 |
août 2019 | 113,1 | 116,2 |
sept. 2019 | 112,1 | 116,3 |
oct. 2019 | 111,8 | 114,9 |
nov. 2019 | 111,5 | 114,9 |
déc. 2019 | 108,2 | 115,0 |
janv. 2020 | 104,6 | 114,6 |
févr. 2020 | 104,3 | 114,3 |
mars 2020 | 101,6 | 112,0 |
avr. 2020 | 95,4 | 106,8 |
mai 2020 | 93,4 | 105,3 |
juin 2020 | 94,1 | 106,0 |
juil. 2020 | 93,4 | 105,5 |
août 2020 | 95,1 | 106,5 |
sept. 2020 | 95,1 | 106,1 |
oct. 2020 | 95,7 | 106,1 |
nov. 2020 | 95,1 | 105,3 |
déc. 2020 | 93,8 | 104,2 |
janv. 2021 | 91,8 | 103,4 |
févr. 2021 | 91,5 | 103,8 |
mars 2021 | 93,8 | 107,6 |
avr. 2021 | 97,4 | 112,5 |
mai 2021 | 99,0 | 114,7 |
juin 2021 | 98,4 | 114,8 |
juil. 2021 | 95,7 | 113,9 |
août 2021 | 94,1 | 113,7 |
sept. 2021 | 96,4 | 114,1 |
oct. 2021 | 97,0 | 115,0 |
nov. 2021 | 95,7 | 115,8 |
déc. 2021 | 94,1 | 116,2 |
janv. 2022 | 97,7 | 116,9 |
févr. 2022 | 99,0 | 116,6 |
mars 2022 | 100,3 | 116,5 |
avr. 2022 | 99,0 | 115,3 |
mai 2022 | 96,7 | 114,6 |
juin 2022 | 94,8 | 114,2 |
juil. 2022 | 94,8 | 113,5 |
août 2022 | 94,1 | 112,8 |
sept. 2022 | 93,1 | 112,2 |
oct. 2022 | 87,5 | 110,4 |
nov. 2022 | 86,6 | 109,1 |
déc. 2022 | 90,8 | 109,6 |
janv. 2023 | 90,5 | 108,2 |
févr. 2023 | 87,5 | 106,9 |
mars 2023 | 87,2 | 104,3 |
avr. 2023 | 87,9 | 102,9 |
mai 2023 | 89,2 | 101,9 |
- Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- Source : SDES, Sit@del2.
graphiqueFigure 3 – Évolution du nombre de logements commencés
Parallèlement, le nombre de permis de construire délivrés diminue encore (-2 % sur douze mois par rapport au premier trimestre 2022) et demeure en dessous de son niveau du quatrième trimestre 2019 (figure 4). Seules les Alpes-Maritimes tirent leur épingle du jeu, avec un nombre d’autorisations en hausse de plus de 20 % sur douze mois ; la baisse est relativement contenue dans le Var (-4 %), le Vaucluse (-5 %) et les Bouches-du-Rhône (-6 %), et plus forte dans les Hautes-Alpes (-14 %) et les Alpes-de-Haute-Provence (-18 %).
tableauFigure 4 – Évolution du nombre de logements autorisés à la construction
Provence-Alpes-Côte d'Azur | France hors Mayotte | |
---|---|---|
déc. 2014 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2015 | 100,6 | 99,7 |
févr. 2015 | 98,2 | 99,1 |
mars 2015 | 99,7 | 98,0 |
avr. 2015 | 101,2 | 99,1 |
mai 2015 | 101,2 | 98,4 |
juin 2015 | 104,4 | 99,6 |
juil. 2015 | 102,9 | 99,4 |
août 2015 | 107,1 | 100,5 |
sept. 2015 | 110,0 | 101,5 |
oct. 2015 | 106,8 | 102,3 |
nov. 2015 | 108,8 | 104,7 |
déc. 2015 | 109,4 | 106,3 |
janv. 2016 | 110,3 | 106,7 |
févr. 2016 | 112,4 | 108,5 |
mars 2016 | 113,5 | 108,8 |
avr. 2016 | 116,2 | 110,2 |
mai 2016 | 117,6 | 112,6 |
juin 2016 | 117,4 | 113,1 |
juil. 2016 | 118,8 | 114,3 |
août 2016 | 120,9 | 115,7 |
sept. 2016 | 121,8 | 118,4 |
oct. 2016 | 125,6 | 119,3 |
nov. 2016 | 128,5 | 120,4 |
déc. 2016 | 127,9 | 121,8 |
janv. 2017 | 126,8 | 122,7 |
févr. 2017 | 125,9 | 123,0 |
mars 2017 | 127,1 | 125,7 |
avr. 2017 | 125,6 | 125,4 |
mai 2017 | 127,1 | 126,4 |
juin 2017 | 128,2 | 127,8 |
juil. 2017 | 126,8 | 129,4 |
août 2017 | 126,2 | 130,0 |
sept. 2017 | 126,8 | 130,3 |
oct. 2017 | 127,4 | 130,9 |
nov. 2017 | 126,5 | 129,8 |
déc. 2017 | 127,9 | 129,5 |
janv. 2018 | 127,9 | 129,9 |
févr. 2018 | 129,1 | 130,6 |
mars 2018 | 127,1 | 128,9 |
avr. 2018 | 127,1 | 129,1 |
mai 2018 | 124,4 | 128,7 |
juin 2018 | 120,6 | 127,0 |
juil. 2018 | 121,2 | 125,5 |
août 2018 | 119,1 | 124,9 |
sept. 2018 | 115,0 | 123,8 |
oct. 2018 | 114,7 | 123,6 |
nov. 2018 | 111,5 | 123,4 |
déc. 2018 | 108,8 | 121,6 |
janv. 2019 | 107,9 | 121,0 |
févr. 2019 | 105,9 | 119,2 |
mars 2019 | 104,1 | 118,4 |
avr. 2019 | 105,3 | 118,7 |
mai 2019 | 105,0 | 118,0 |
juin 2019 | 107,9 | 117,7 |
juil. 2019 | 108,8 | 118,4 |
août 2019 | 107,6 | 117,2 |
sept. 2019 | 106,2 | 115,7 |
oct. 2019 | 106,2 | 116,5 |
nov. 2019 | 107,9 | 116,5 |
déc. 2019 | 110,0 | 118,4 |
janv. 2020 | 112,6 | 119,1 |
févr. 2020 | 111,5 | 120,5 |
mars 2020 | 108,5 | 120,3 |
avr. 2020 | 101,8 | 114,7 |
mai 2020 | 97,4 | 110,5 |
juin 2020 | 97,4 | 109,2 |
juil. 2020 | 91,2 | 106,5 |
août 2020 | 89,1 | 105,8 |
sept. 2020 | 90,6 | 105,9 |
oct. 2020 | 85,9 | 104,1 |
nov. 2020 | 86,2 | 104,2 |
déc. 2020 | 82,4 | 103,1 |
janv. 2021 | 80,0 | 102,2 |
févr. 2021 | 81,2 | 101,8 |
mars 2021 | 86,2 | 102,7 |
avr. 2021 | 92,1 | 108,2 |
mai 2021 | 98,8 | 112,8 |
juin 2021 | 99,4 | 115,1 |
juil. 2021 | 101,8 | 118,4 |
août 2021 | 102,1 | 119,7 |
sept. 2021 | 102,4 | 121,6 |
oct. 2021 | 104,1 | 122,0 |
nov. 2021 | 102,6 | 122,2 |
déc. 2021 | 100,9 | 122,9 |
janv. 2022 | 102,6 | 124,1 |
févr. 2022 | 104,1 | 127,2 |
mars 2022 | 103,2 | 130,7 |
avr. 2022 | 102,6 | 131,9 |
mai 2022 | 104,1 | 133,8 |
juin 2022 | 105,3 | 134,2 |
juil. 2022 | 108,2 | 134,5 |
août 2022 | 111,8 | 137,5 |
sept. 2022 | 110,9 | 135,0 |
oct. 2022 | 108,8 | 132,3 |
nov. 2022 | 107,9 | 130,2 |
déc. 2022 | 109,1 | 127,1 |
janv. 2023 | 106,8 | 125,1 |
févr. 2023 | 103,8 | 121,1 |
mars 2023 | 101,2 | 116,1 |
avr. 2023 | 98,8 | 113,5 |
mai 2023 | 93,2 | 109,6 |
- Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- Source : SDES, Sit@del2.
graphiqueFigure 4 – Évolution du nombre de logements autorisés à la construction
Au niveau national, qui avait mieux résisté que Provence-Alpes-Côte d’Azur ces dernières années, la baisse des permis sur douze mois est franche (-9 % ce trimestre et -11 % sur un an), dans la continuité de ce que l’on constate depuis mi-2022.
Au niveau national, les coûts de production se stabilisent ce trimestre. Toutefois, les conditions d’accès aux crédits immobiliers deviennent plus restrictives pour les ménages : le redressement des taux directeurs observé depuis plusieurs mois pourrait pénaliser les ventes de logements et, in fine , les mises en chantier. De premiers effets sont déjà visibles, en particulier une légère baisse des prix des logements neufs de 0,2 % au dernier trimestre 2022 comme au premier trimestre 2023 [Informations Rapides n°163, pour en savoir plus (2)], et une baisse nette du nombre de transactions dans l’ancien [Informations Rapides n°134, pour en savoir plus (9)].
En parallèle, le climat des affaires au niveau national dans le bâtiment s’assombrit [Informations Rapides n°153, pour en savoir plus (4)], avec des entrepreneurs du secteur qui estiment que la demande pourrait se dégrader dans les mois à venir, et qui prévoient de fortes baisses de prix.
L’introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) a pu transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN (de 2016 à 2022), des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Sur le champ public, une bascule vers la source DSN a été opérée au troisième trimestre 2022. L’évolution du troisième trimestre 2022 est donc à considérer avec prudence sur ce champ.
L’emploi salarié accélère légèrement
Au premier trimestre 2023, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’emploi salarié accélère légèrement par rapport au trimestre précédent (+0,5 %, après +0,3 % au quatrième trimestre 2022, figure 5). La région compte au total 2 013 000 emplois salariés (+9 500 emplois sur un trimestre). Au total, l’emploi est supérieur de 1,4 % à son niveau d’il y a un an.
tableauFigure 5 – Évolution de l'emploi salarié
Emploi salarié total - Provence-Alpes-Côte d'Azur | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Provence-Alpes-Côte d'Azur | Emploi salarié privé - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 99,9 | 99,9 | 99,9 | 100,0 |
2ᵉ trim. 2015 | 100,3 | 100,2 | 100,3 | 100,1 |
3ᵉ trim. 2015 | 100,2 | 100,3 | 100,3 | 100,3 |
4ᵉ trim. 2015 | 100,7 | 100,4 | 100,7 | 100,5 |
1ᵉ trim. 2016 | 101,1 | 100,6 | 101,3 | 100,7 |
2ᵉ trim. 2016 | 101,4 | 100,8 | 101,7 | 101,0 |
3ᵉ trim. 2016 | 101,6 | 101,1 | 101,9 | 101,3 |
4ᵉ trim. 2016 | 101,7 | 101,2 | 101,9 | 101,4 |
1ᵉ trim. 2017 | 102,2 | 101,7 | 102,5 | 102,0 |
2ᵉ trim. 2017 | 102,7 | 102,1 | 103,0 | 102,6 |
3ᵉ trim. 2017 | 102,8 | 102,1 | 103,2 | 102,7 |
4ᵉ trim. 2017 | 103,0 | 102,5 | 103,8 | 103,2 |
1ᵉ trim. 2018 | 103,7 | 102,8 | 104,6 | 103,6 |
2ᵉ trim. 2018 | 103,7 | 102,9 | 104,7 | 103,9 |
3ᵉ trim. 2018 | 103,6 | 102,8 | 104,7 | 103,7 |
4ᵉ trim. 2018 | 103,8 | 103,0 | 105,0 | 104,1 |
1ᵉ trim. 2019 | 104,4 | 103,6 | 105,7 | 104,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 104,9 | 104,0 | 106,3 | 105,2 |
3ᵉ trim. 2019 | 105,2 | 104,2 | 106,6 | 105,5 |
4ᵉ trim. 2019 | 105,6 | 104,6 | 107,2 | 105,9 |
1ᵉ trim. 2020 | 103,5 | 102,7 | 104,5 | 103,4 |
2ᵉ trim. 2020 | 102,9 | 102,5 | 104,0 | 103,6 |
3ᵉ trim. 2020 | 105,2 | 104,4 | 106,7 | 105,5 |
4ᵉ trim. 2020 | 105,5 | 104,3 | 106,9 | 105,4 |
1ᵉ trim. 2021 | 106,2 | 105,0 | 107,8 | 106,3 |
2ᵉ trim. 2021 | 107,8 | 106,3 | 110,0 | 107,9 |
3ᵉ trim. 2021 | 109,0 | 107,3 | 111,5 | 109,1 |
4ᵉ trim. 2021 | 110,2 | 108,0 | 112,9 | 110,0 |
1ᵉ trim. 2022 | 110,5 | 108,3 | 113,4 | 110,5 |
2ᵉ trim. 2022 | 111,1 | 108,8 | 114,2 | 111,1 |
3ᵉ trim. 2022 | 111,2 | 109,1 | 114,5 | 111,6 |
4ᵉ trim. 2022 | 111,5 | 109,4 | 114,8 | 111,9 |
1ᵉ trim. 2023 | 112,0 | 109,7 | 115,5 | 112,3 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 5 – Évolution de l'emploi salarié
L’emploi privé est le moteur de cette accélération (+0,6 % après +0,3 % au trimestre précédent). L’emploi public stagne (+0,1 %), et reste en légère baisse sur un an (-0,3 %). En France (hors Mayotte), l’évolution de l’emploi salarié total est légèrement inférieure à celle de la région sur ce trimestre (+0,3 %), et comparable sur un an (+1,3 %).
La hausse de l’emploi concerne tous les départements, à l’exception des Hautes-Alpes (-0,5 %), qui avaient toutefois connu la hausse la plus dynamique au trimestre précédent, en amont de la saison hivernale. Les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône et le Var sont proches de la moyenne régionale, le Vaucluse étant plus à la peine sur le trimestre (+0,2 %).
L’intérim et la construction en net recul
Au premier trimestre 2023, le nombre d’intérimaires diminue fortement (-2,4 % par rapport au trimestre précédent, figure 6). Il s’agit de la baisse la plus forte depuis fin 2019, hormis le creux dû aux restrictions Covid. Sur un an, la baisse est également de 2,4 %.
tableauFigure 6 – Évolution de l'emploi intérimaire
Provence-Alpes-Côte d'Azur | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 96,2 | 99,8 |
2ᵉ trim. 2015 | 105,8 | 103,8 |
3ᵉ trim. 2015 | 106,8 | 107,6 |
4ᵉ trim. 2015 | 108,5 | 109,9 |
1ᵉ trim. 2016 | 110,9 | 110,0 |
2ᵉ trim. 2016 | 115,9 | 112,8 |
3ᵉ trim. 2016 | 117,1 | 116,9 |
4ᵉ trim. 2016 | 123,8 | 121,6 |
1ᵉ trim. 2017 | 128,0 | 126,7 |
2ᵉ trim. 2017 | 132,5 | 133,1 |
3ᵉ trim. 2017 | 136,5 | 137,6 |
4ᵉ trim. 2017 | 140,4 | 141,8 |
1ᵉ trim. 2018 | 143,8 | 143,1 |
2ᵉ trim. 2018 | 142,6 | 141,7 |
3ᵉ trim. 2018 | 145,2 | 141,3 |
4ᵉ trim. 2018 | 142,1 | 136,7 |
1ᵉ trim. 2019 | 147,3 | 141,9 |
2ᵉ trim. 2019 | 146,2 | 141,8 |
3ᵉ trim. 2019 | 147,0 | 140,6 |
4ᵉ trim. 2019 | 144,4 | 136,8 |
1ᵉ trim. 2020 | 87,9 | 84,5 |
2ᵉ trim. 2020 | 116,8 | 103,9 |
3ᵉ trim. 2020 | 135,3 | 125,7 |
4ᵉ trim. 2020 | 141,8 | 129,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 146,2 | 132,9 |
2ᵉ trim. 2021 | 155,1 | 138,4 |
3ᵉ trim. 2021 | 156,0 | 139,0 |
4ᵉ trim. 2021 | 159,2 | 144,9 |
1ᵉ trim. 2022 | 156,5 | 143,2 |
2ᵉ trim. 2022 | 155,7 | 141,6 |
3ᵉ trim. 2022 | 156,9 | 142,9 |
4ᵉ trim. 2022 | 156,5 | 143,2 |
1ᵉ trim. 2023 | 152,8 | 140,0 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 6 – Évolution de l'emploi intérimaire
En France, la situation est similaire (-2,2 % sur un trimestre, -2,2 % sur un an). La baisse concerne la plupart des départements de la région, en particulier les Hautes-Alpes, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse.
Au premier trimestre 2023, l’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim, qui représente près de la moitié des emplois régionaux, rebondit (+0,9 % par rapport au quatrième trimestre 2022), après un fort ralentissement au trimestre précédent (+0,1 %, figure 7). La tendance est proche de celle de la France (hors Mayotte) avec une hausse notable (+0,7 % sur un trimestre).
tableauFigure 7 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur
Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 99,3 | 99,5 | 100,1 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2015 | 98,5 | 99,6 | 100,4 | 100,3 |
3ᵉ trim. 2015 | 98,1 | 99,6 | 100,5 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2015 | 98,1 | 99,5 | 100,9 | 100,6 |
1ᵉ trim. 2016 | 98,3 | 99,5 | 101,6 | 100,6 |
2ᵉ trim. 2016 | 98,4 | 99,2 | 101,8 | 101,0 |
3ᵉ trim. 2016 | 98,3 | 99,0 | 102,1 | 101,3 |
4ᵉ trim. 2016 | 98,4 | 98,7 | 102,0 | 101,4 |
1ᵉ trim. 2017 | 99,1 | 98,6 | 102,4 | 101,7 |
2ᵉ trim. 2017 | 99,7 | 99,0 | 103,1 | 101,8 |
3ᵉ trim. 2017 | 99,9 | 99,0 | 103,3 | 101,4 |
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 99,3 | 104,0 | 100,9 |
1ᵉ trim. 2018 | 101,4 | 99,6 | 104,9 | 100,9 |
2ᵉ trim. 2018 | 101,8 | 100,0 | 105,0 | 100,7 |
3ᵉ trim. 2018 | 102,7 | 100,2 | 104,8 | 100,4 |
4ᵉ trim. 2018 | 102,9 | 100,2 | 105,2 | 100,6 |
1ᵉ trim. 2019 | 105,6 | 100,6 | 105,8 | 100,7 |
2ᵉ trim. 2019 | 106,5 | 101,1 | 106,4 | 100,9 |
3ᵉ trim. 2019 | 107,1 | 101,2 | 106,5 | 101,3 |
4ᵉ trim. 2019 | 108,0 | 101,8 | 107,5 | 101,3 |
1ᵉ trim. 2020 | 108,1 | 101,4 | 105,5 | 101,1 |
2ᵉ trim. 2020 | 109,7 | 101,4 | 103,6 | 100,2 |
3ᵉ trim. 2020 | 111,6 | 102,0 | 106,4 | 101,6 |
4ᵉ trim. 2020 | 112,4 | 102,3 | 106,0 | 102,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 113,9 | 103,2 | 106,6 | 102,4 |
2ᵉ trim. 2021 | 114,4 | 103,6 | 109,6 | 102,6 |
3ᵉ trim. 2021 | 115,4 | 104,5 | 111,5 | 102,9 |
4ᵉ trim. 2021 | 116,6 | 105,3 | 113,1 | 103,3 |
1ᵉ trim. 2022 | 116,6 | 105,7 | 113,8 | 103,3 |
2ᵉ trim. 2022 | 116,6 | 106,0 | 115,1 | 103,3 |
3ᵉ trim. 2022 | 116,5 | 106,5 | 115,5 | 103,0 |
4ᵉ trim. 2022 | 117,3 | 107,4 | 115,6 | 103,3 |
1ᵉ trim. 2023 | 117,0 | 108,0 | 116,6 | 103,5 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 7 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur
Tous les sous-secteurs du tertiaire marchand profitent de cette embellie (à l’exception de l’intérim). Les activités scientifiques, techniques, de services administratifs et de soutien croissent sensiblement (+1,5 %), comme l’hébergement-restauration (+1,1 %). Le transport-entreposage et l’information-communication connaissent également une croissance soutenue (+0,7 %), alors que le commerce, les activités immobilières et les activités financières et d’assurance sont sur un rythme moins élevé.
L’emploi industriel ralentit ce trimestre (+0,5 % après +0,8 %), mais croît dans tous les sous-secteurs. Toutefois ce ralentissement doit être relativisé : la dynamique de l’emploi demeure meilleure qu’au niveau de la France (+0,3 % ce trimestre), constat qui est valable depuis la crise sanitaire. Sur douze mois, l’emploi industriel est en hausse de 2,2 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur, contre 1,2 % en France.
Les créations d’emploi sont très dynamiques dans la fabrication de matériels de transport (+1,6 % sur un trimestre, +3,8 % sur un an). Tout en demeurant dynamiques, elles connaissent un fléchissement dans les secteurs de la cokéfaction-raffinage, industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution (+0,5 %, après +0,9 %) et de la fabrication des denrées alimentaires (+ 0,5 %, après +0,9 %).
Dans la construction, les effectifs repartent à la baisse après le léger rebond du quatrième trimestre 2022 (-0,3 %, après +0,7 %). Les effectifs sont en hausse seulement dans les Bouches-du-Rhône (+0,5 %), ils stagnent en Vaucluse. Dans les autres départements, la diminution est sensible : -0,7 % dans les Alpes-Maritimes, -1,1 % dans le Var, -1,6 % dans les Alpes-de-Haute-Provence, et jusqu’à -3,0 % dans les Hautes-Alpes.
Le chômage stagne à un niveau historiquement bas
Le taux de chômage est stable ce trimestre (figure 8). En recul de 0,3 point sur un an, il s’établit à 8,0 % de la population active, toujours le plus faible taux mesuré depuis trente ans avec la méthode de mesure actuelle. En France (hors Mayotte), il est également stable ce trimestre et s’élève à 7,1 %.
Il stagne dans tous les départements de la région. C’est dans la zone d’emploi de Briançon qu’il augmente le plus fortement (+0,3 point), mais il s’agit de la zone d’emploi présentant le plus faible taux de chômage régional (5,6 % de la population active).
tableauFigure 8 – Taux de chômage
Provence-Alpes-Côte d'Azur | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 11,6 | 10,5 |
1ᵉ trim. 2015 | 11,4 | 10,3 |
2ᵉ trim. 2015 | 11,7 | 10,5 |
3ᵉ trim. 2015 | 11,5 | 10,3 |
4ᵉ trim. 2015 | 11,4 | 10,2 |
1ᵉ trim. 2016 | 11,3 | 10,2 |
2ᵉ trim. 2016 | 11,1 | 10,0 |
3ᵉ trim. 2016 | 11,1 | 9,9 |
4ᵉ trim. 2016 | 11,4 | 10,0 |
1ᵉ trim. 2017 | 10,9 | 9,6 |
2ᵉ trim. 2017 | 10,8 | 9,5 |
3ᵉ trim. 2017 | 10,8 | 9,5 |
4ᵉ trim. 2017 | 10,3 | 9,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 10,6 | 9,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 10,4 | 9,1 |
3ᵉ trim. 2018 | 10,2 | 9,0 |
4ᵉ trim. 2018 | 10,0 | 8,8 |
1ᵉ trim. 2019 | 10,1 | 8,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 9,6 | 8,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 9,5 | 8,4 |
4ᵉ trim. 2019 | 9,3 | 8,2 |
1ᵉ trim. 2020 | 9,0 | 7,9 |
2ᵉ trim. 2020 | 8,2 | 7,1 |
3ᵉ trim. 2020 | 10,1 | 9,0 |
4ᵉ trim. 2020 | 9,1 | 8,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 9,3 | 8,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 9,0 | 7,9 |
3ᵉ trim. 2021 | 8,9 | 8,0 |
4ᵉ trim. 2021 | 8,4 | 7,4 |
1ᵉ trim. 2022 | 8,3 | 7,4 |
2ᵉ trim. 2022 | 8,1 | 7,4 |
3ᵉ trim. 2022 | 8,2 | 7,3 |
4ᵉ trim. 2022 | 8,0 | 7,1 |
1ᵉ trim. 2023 | 8,0 | 7,1 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 8 – Taux de chômage
Le nombre de demandeurs d’emploi se stabilise
Pour l’ensemble des catégories A, B et C, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en Provence-Alpes-Côte d’Azur baisse ce trimestre (-0,4 % par rapport au trimestre précédent, -2,4 % sur un an, figure 9). Il s’établit à 449 800 inscrits. Après une baisse sensible entre la mi-2021 et la mi-2022, le nombre de DEFM diminue désormais plus faiblement.
En France métropolitaine également, la tendance à une baisse modérée se poursuit, avec -0,4 % ce trimestre (-3,0 % sur un an).
tableauFigure 9 – Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi
Provence-Alpes-Côte d'Azur | France entière | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 102,0 | 101,7 |
2ᵉ trim. 2015 | 104,6 | 103,9 |
3ᵉ trim. 2015 | 104,8 | 104,2 |
4ᵉ trim. 2015 | 105,9 | 105,0 |
1ᵉ trim. 2016 | 106,5 | 105,3 |
2ᵉ trim. 2016 | 106,3 | 104,6 |
3ᵉ trim. 2016 | 107,5 | 105,1 |
4ᵉ trim. 2016 | 108,2 | 105,4 |
1ᵉ trim. 2017 | 109,3 | 106,1 |
2ᵉ trim. 2017 | 110,4 | 106,9 |
3ᵉ trim. 2017 | 111,7 | 107,8 |
4ᵉ trim. 2017 | 112,7 | 108,3 |
1ᵉ trim. 2018 | 113,0 | 108,4 |
2ᵉ trim. 2018 | 113,3 | 108,5 |
3ᵉ trim. 2018 | 113,3 | 108,4 |
4ᵉ trim. 2018 | 113,1 | 108,2 |
1ᵉ trim. 2019 | 113,0 | 108,1 |
2ᵉ trim. 2019 | 112,1 | 107,3 |
3ᵉ trim. 2019 | 110,6 | 106,1 |
4ᵉ trim. 2019 | 109,4 | 105,1 |
1ᵉ trim. 2020 | 108,9 | 105,0 |
2ᵉ trim. 2020 | 117,2 | 111,5 |
3ᵉ trim. 2020 | 115,5 | 110,7 |
4ᵉ trim. 2020 | 113,3 | 110,0 |
1ᵉ trim. 2021 | 113,6 | 110,0 |
2ᵉ trim. 2021 | 113,6 | 109,0 |
3ᵉ trim. 2021 | 110,6 | 106,6 |
4ᵉ trim. 2021 | 107,0 | 103,7 |
1ᵉ trim. 2022 | 104,1 | 101,0 |
2ᵉ trim. 2022 | 102,5 | 99,4 |
3ᵉ trim. 2022 | 102,4 | 99,0 |
4ᵉ trim. 2022 | 102,1 | 98,4 |
1ᵉ trim. 2023 | 101,7 | 98,0 |
- Note : données CVS-CJO.
- Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
- Source : Pôle emploi-Dares, STMT.
graphiqueFigure 9 – Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi
Avec 261 400 inscrits dans la région, le nombre de demandeurs d’emploi dans la catégorie A (aucune heure travaillée au cours du mois) baisse de 1,1 % ce trimestre (-5,4 % sur un an), comme au niveau national (-1,2 % par rapport au troisième trimestre, -5,9 % sur un an). Le nombre d’inscrits en catégories B et C (personnes ayant eu une activité au cours du mois) est à l’inverse en hausse.
Pour l’ensemble des catégories A, B et C, le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée (DELD) diminue au premier trimestre 2023 en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-2,1 % par rapport au trimestre précédent), au même rythme qu’en France hors Mayotte (-2,3 %).
Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d’entreprises doivent obligatoirement s’effectuer sur le guichet électronique des formalités d’entreprises. Ce changement important fragilise temporairement le suivi mensuel des créations d’entreprises, en raison notamment d’une modification des délais d’enregistrement des déclarations dans le répertoire Sirene. Les évolutions des créations d’entreprises enregistrées sur les premiers mois de l’année 2023 doivent donc être interprétées avec une grande prudence et peuvent faire l’objet de révisions significatives.
Des informations complémentaires concernant ce changement sont disponibles dans l’onglet Documentation de la version web de la publication nationale.
Par ailleurs, par rapport à la note portant sur de quatrième trimestre 2022, les créations d’entreprises enregistrées en 2022 ont été révisées en retirant, en données brutes au niveau national, environ 10 000 créations qui avaient finalement été invalidées.
Les défaillances toujours en hausse, les créations à la peine
Le nombre de créations d’entreprises accuse une forte baisse au premier trimestre 2023 en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-7,2 % par rapport au trimestre précédent, soit 26 500 entreprises créées, figure 10). Par rapport à un an plus tôt, la baisse est également notable (-3,6 %). Cette dynamique est légèrement plus marquée qu’au niveau national (-5,0 % sur un trimestre, -1,2 % sur un an).
tableauFigure 10 – Créations d'entreprises
Provence-Alpes-Côte d'Azur hors micro-entrepreneurs | France entière hors micro-entrepreneurs | Provence-Alpes-Côte d'Azur y compris micro-entrepreneurs | France entière y compris micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 96,8 | 93,3 | 97,0 | 94,6 |
2ᵉ trim. 2015 | 95,5 | 93,3 | 95,7 | 94,1 |
3ᵉ trim. 2015 | 98,1 | 97,3 | 97,4 | 95,9 |
4ᵉ trim. 2015 | 101,3 | 100,5 | 98,0 | 98,7 |
1ᵉ trim. 2016 | 107,6 | 104,1 | 100,8 | 100,0 |
2ᵉ trim. 2016 | 109,0 | 108,0 | 102,3 | 104,7 |
3ᵉ trim. 2016 | 105,5 | 106,6 | 98,9 | 103,0 |
4ᵉ trim. 2016 | 111,8 | 110,3 | 100,6 | 104,4 |
1ᵉ trim. 2017 | 113,4 | 111,2 | 103,0 | 106,5 |
2ᵉ trim. 2017 | 106,9 | 112,0 | 101,9 | 107,4 |
3ᵉ trim. 2017 | 116,1 | 115,1 | 109,6 | 115,0 |
4ᵉ trim. 2017 | 118,7 | 117,6 | 115,1 | 118,4 |
1ᵉ trim. 2018 | 118,1 | 117,3 | 122,0 | 123,1 |
2ᵉ trim. 2018 | 120,9 | 118,6 | 122,8 | 127,1 |
3ᵉ trim. 2018 | 120,2 | 116,2 | 123,6 | 128,4 |
4ᵉ trim. 2018 | 118,1 | 119,4 | 126,8 | 133,7 |
1ᵉ trim. 2019 | 132,2 | 126,1 | 140,4 | 145,2 |
2ᵉ trim. 2019 | 126,2 | 124,9 | 137,8 | 145,7 |
3ᵉ trim. 2019 | 121,3 | 124,7 | 140,0 | 149,9 |
4ᵉ trim. 2019 | 109,7 | 120,4 | 150,7 | 152,5 |
1ᵉ trim. 2020 | 107,1 | 115,0 | 137,7 | 139,7 |
2ᵉ trim. 2020 | 75,5 | 86,7 | 108,1 | 114,4 |
3ᵉ trim. 2020 | 121,4 | 132,2 | 168,6 | 178,9 |
4ᵉ trim. 2020 | 124,7 | 133,7 | 170,4 | 178,0 |
1ᵉ trim. 2021 | 129,1 | 137,1 | 178,4 | 183,3 |
2ᵉ trim. 2021 | 128,6 | 140,5 | 187,5 | 179,6 |
3ᵉ trim. 2021 | 126,4 | 135,5 | 162,5 | 173,1 |
4ᵉ trim. 2021 | 124,6 | 135,4 | 185,2 | 175,1 |
1ᵉ trim. 2022 | 127,1 | 136,7 | 184,7 | 178,7 |
2ᵉ trim. 2022 | 125,1 | 137,9 | 179,3 | 172,7 |
3ᵉ trim. 2022 | 130,5 | 142,8 | 187,3 | 185,6 |
4ᵉ trim. 2022 | 133,6 | 139,8 | 191,8 | 185,8 |
1ᵉ trim. 2023 | 122,5 | 130,2 | 177,9 | 176,6 |
- Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
- Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 10 – Créations d'entreprises
Tous les types d’immatriculations reculent : les micro-entrepreneurs sont en baisse de 6,7 % dans la région (contre -3,8 % au niveau national) ; pour les autres types d’entreprises, la dynamique est encore moins favorable (-8,3 % contre -6,9 % au niveau national).
Par ailleurs, sur les douze derniers mois (avril 2022-mars 2023), 4 800 entreprises ont déposé le bilan en Provence-Alpes-Côte d’Azur. C’est presque 40 % de plus qu’il y a un an (figure 11). La progression des défaillances est encore plus marquée en France (+51 % sur un an). Malgré cette hausse observée des défaillances d’entreprises dans la région sur un an, leur nombre reste à un niveau inférieur à celui d’avant-crise (-9 % par rapport à fin 2019), mais en forte hausse par rapport au point bas de fin décembre 2021 (+52 %). L’arrêt progressif des mesures de soutien rend les entreprises financièrement plus sensibles à la conjoncture économique, ce qui peut expliquer ce rattrapage des défaillances. Les mesures de soutien pendant la crise sanitaire avaient permis à des entreprises de conserver une activité, alors qu’elles auraient été défaillantes sinon.
tableauFigure 11 – Défaillances d'entreprises
Provence-Alpes-Côte d'Azur | France entière | |
---|---|---|
déc. 2014 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2015 | 101,6 | 100,5 |
févr. 2015 | 101,9 | 100,3 |
mars 2015 | 103,6 | 102,1 |
avr. 2015 | 103,9 | 102,2 |
mai 2015 | 100,9 | 100,0 |
juin 2015 | 103,4 | 101,4 |
juil. 2015 | 103,4 | 101,0 |
août 2015 | 103,2 | 100,6 |
sept. 2015 | 102,2 | 100,7 |
oct. 2015 | 100,1 | 99,4 |
nov. 2015 | 100,8 | 99,6 |
déc. 2015 | 102,2 | 100,9 |
janv. 2016 | 100,9 | 99,7 |
févr. 2016 | 100,4 | 99,1 |
mars 2016 | 98,1 | 97,8 |
avr. 2016 | 97,3 | 96,8 |
mai 2016 | 100,2 | 99,1 |
juin 2016 | 97,3 | 97,8 |
juil. 2016 | 95,2 | 96,4 |
août 2016 | 95,3 | 96,2 |
sept. 2016 | 94,4 | 95,2 |
oct. 2016 | 94,9 | 94,9 |
nov. 2016 | 94,9 | 94,5 |
déc. 2016 | 93,9 | 93,0 |
janv. 2017 | 93,7 | 92,7 |
févr. 2017 | 92,9 | 91,8 |
mars 2017 | 93,5 | 91,6 |
avr. 2017 | 93,4 | 90,4 |
mai 2017 | 93,8 | 90,4 |
juin 2017 | 94,2 | 89,3 |
juil. 2017 | 95,0 | 88,9 |
août 2017 | 94,4 | 89,0 |
sept. 2017 | 94,4 | 87,9 |
oct. 2017 | 94,3 | 87,6 |
nov. 2017 | 94,2 | 87,0 |
déc. 2017 | 93,9 | 87,2 |
janv. 2018 | 92,6 | 86,5 |
févr. 2018 | 91,4 | 86,0 |
mars 2018 | 90,6 | 84,9 |
avr. 2018 | 90,1 | 85,2 |
mai 2018 | 88,2 | 84,3 |
juin 2018 | 86,2 | 84,4 |
juil. 2018 | 85,1 | 84,8 |
août 2018 | 85,5 | 85,2 |
sept. 2018 | 84,4 | 85,5 |
oct. 2018 | 84,0 | 86,3 |
nov. 2018 | 82,3 | 86,3 |
déc. 2018 | 82,2 | 86,4 |
janv. 2019 | 81,7 | 87,0 |
févr. 2019 | 81,5 | 87,0 |
mars 2019 | 80,6 | 86,6 |
avr. 2019 | 80,3 | 86,8 |
mai 2019 | 81,1 | 86,6 |
juin 2019 | 80,6 | 85,8 |
juil. 2019 | 82,0 | 85,7 |
août 2019 | 81,6 | 84,7 |
sept. 2019 | 81,5 | 84,0 |
oct. 2019 | 82,6 | 83,0 |
nov. 2019 | 81,7 | 82,3 |
déc. 2019 | 82,1 | 81,7 |
janv. 2020 | 81,0 | 79,8 |
févr. 2020 | 80,0 | 78,6 |
mars 2020 | 76,7 | 75,4 |
avr. 2020 | 72,3 | 70,5 |
mai 2020 | 68,1 | 66,3 |
juin 2020 | 65,9 | 64,2 |
juil. 2020 | 63,2 | 61,6 |
août 2020 | 62,6 | 60,8 |
sept. 2020 | 61,3 | 58,4 |
oct. 2020 | 58,5 | 55,2 |
nov. 2020 | 56,6 | 52,6 |
déc. 2020 | 53,4 | 49,9 |
janv. 2021 | 51,4 | 47,7 |
févr. 2021 | 49,1 | 45,0 |
mars 2021 | 48,9 | 44,8 |
avr. 2021 | 50,4 | 45,9 |
mai 2021 | 51,9 | 46,9 |
juin 2021 | 52,2 | 46,2 |
juil. 2021 | 49,9 | 44,9 |
août 2021 | 49,9 | 44,8 |
sept. 2021 | 50,2 | 43,9 |
oct. 2021 | 49,3 | 43,5 |
nov. 2021 | 49,4 | 43,6 |
déc. 2021 | 49,4 | 44,1 |
janv. 2022 | 50,7 | 44,9 |
févr. 2022 | 52,5 | 46,5 |
mars 2022 | 54,1 | 48,4 |
avr. 2022 | 56,2 | 50,2 |
mai 2022 | 56,8 | 51,8 |
juin 2022 | 58,6 | 53,7 |
juil. 2022 | 61,4 | 55,9 |
août 2022 | 61,6 | 57,0 |
sept. 2022 | 63,0 | 59,8 |
oct. 2022 | 64,4 | 62,1 |
nov. 2022 | 67,2 | 64,4 |
déc. 2022 | 68,5 | 66,0 |
janv. 2023 | 70,9 | 68,7 |
févr. 2023 | 72,3 | 70,6 |
mars 2023 | 75,1 | 73,1 |
avr. 2023 | 75,1 | 74,6 |
- Notes : données mensuelles brutes au 27 juin 2023, en date de jugement.
- Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- Source : Fiben, Banque de France.
graphiqueFigure 11 – Défaillances d'entreprises
Tous les départements suivent cette tendance à la hausse. Les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes connaissent une progression plus contenue des défaillances sur un an (+33 % environ), alors que la hausse est plus marquée en Vaucluse (+56 %) et dans les Alpes-de Haute-Provence (+60 %).
Encadré 1 - Contexte international - L’économie mondiale entre normalisation des chaînes d’approvisionnement et resserrements monétaires
En 2023, l’économie mondiale apparaît moins contrainte qu’en 2022 en raison du recul des cours de l’énergie, de la levée des restrictions sanitaires en Chine et de l’amélioration des chaînes d’approvisionnement. Cependant, d’autres facteurs de ralentissement se manifestent, notamment le durcissement des conditions monétaires et financières, qui pèse, entre autres, sur les marchés immobiliers. Les prix à la consommation demeurent quant à eux élevés même s’ils progressent moins vite qu’en 2022. Au premier trimestre, le PIB a ainsi augmenté modérément dans les économies occidentales, et même reculé en Allemagne. Cette faible croissance de l’économie mondiale se poursuivrait courant 2023.
Encadré 2 - Contexte national - En France, la croissance a été modeste en début d’année et resterait hésitante
En France, l’activité a progressé modestement au premier trimestre 2023 (+0,2 %). Après son net repli fin 2022, la consommation des ménages est restée quasi-stable (+0,1 %), dans un contexte d’inflation élevée, notamment dans l’alimentation. L’investissement, quant à lui, a reculé, sur fond de remontée des taux d’intérêt, tandis que les échanges extérieurs ont soutenu l’activité, compte tenu notamment de la baisse des importations et du dynamisme des exportations d’énergie en lien avec la reprise de la production d’électricité. L’emploi est resté allant (+0,3 % entre fin décembre et fin mars), conduisant le taux de chômage à demeurer à un niveau historiquement bas (7,1 %). D’ici la fin de l’année, l’inflation pourrait refluer quelque peu mais l’activité serait peu dynamique, faute de moteur de la demande à court terme.
Pour comprendre
Emploi salarié
- Note méthodologique sur l'emploi salarié (pdf, 232 Ko)
- Emploi : quelle source pour quel usage ? (pdf, 515 Ko)
Créations d’entreprises
- Note méthodologique sur les créations d’entreprises (pdf, 116 Ko)
- Refonte du dispositif de calcul des créations d’entreprises (pdf, 130 Ko)
- Correction de la répartition des créations d'entreprises individuelles (2021) (pdf, 58 Ko)
Nomenclature
Sources
Définitions
Pour chaque salarié employé, le volume de travail rémunéré est calculé en ajoutant au volume du contrat travail les heures supplémentaires et en retranchant les absences non rémunérées (comme les heures d’activité partielle ou des arrêts maladie).
L’estimation du volume de travail rémunéré a mobilisé différentes rubriques de la déclaration sociale nominative (DSN), notamment :
- le volume de travail porté sur le contrat de travail. Il correspond à la durée que devrait réaliser le salarié sur le mois, en ne prenant en compte que les repos hebdomadaires prévus par la loi (2 jours consécutifs par semaine) ;
- les heures supplémentaires ou complémentaires aléatoires. Elles correspondent aux heures supplémentaires réalisées lorsqu’il y a un surplus d’activité temporaire, nécessitant la présence du salarié en plus de ses horaires de travail habituels. Pour un salarié à temps partiel, on parle d’heures complémentaires aléatoires dès lors qu’il réalise plus d’heures que ce qui est prévu par son contrat de travail ;
- la durée d’absence non rémunérée. Elle correspond à la somme, sur la période considérée, des durées de toutes les absences n’ayant donné lieu à aucune rémunération. Un congé sans solde, un arrêt maladie avec ou sans maintien de salaire, les périodes d’activité partielle sont des absences non rémunérées. Les congés payés des salariés du bâtiment pris en charge par une caisse de congés payés sont déclarés comme des absences non rémunérées ;
- les heures d’activité partielle. Elles correspondent au nombre d’heures chômées à indemniser. La mise en activité partielle n’ouvre pas droit au paiement d’un salaire pour les salariés mais au versement d’une allocation spécifique correspondant dans le cas général à 70 % de leur salaire horaire brut par heure chômée. L’employeur verse directement à ses salariés cette allocation ; il se fait ensuite indemniser par les administrations publiques. L’activité partielle étant un motif de suspension du contrat de travail, elle est déclarée dans la DSN.
Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).
Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.
Remarque : Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).
Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.
Les personnes salariées travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Les non-salariés travaillent mais sont rémunérées sous une autre forme qu’un salaire.
En pratique, les non salariés sont des personnes affiliées à un régime de protection sociale des travailleurs non salariés : régime social des indépendants (RSI), Urssaf ou Mutualité sociale agricole (MSA). Sont concernés les micro-entrepreneurs d’une part et les non-salariés « classiques » de l’autre ; ces derniers sont pour l’essentiel des entrepreneurs individuels « classiques » (hors micro-entrepreneurs) ou des gérants majoritaires de sociétés à responsabilité limitée (SARL ou SELARL).
L’intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
Elle se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d’activités qui s’étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l’éducation, la santé et l’action sociale.
Il est composé du :
- tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
- tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).
Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).
Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).
On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d’une classe d’âge avec les actifs de cette classe d’âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme…
Remarque :
Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.
Taux de chômage (BIT) : Rapport entre le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) et le nombre d’actifs au sens du BIT.
Les demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à Pôle Emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
Les demandeurs d’emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.
Une création d’entreprise correspond à la mise en œuvre d’une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu’aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.
La statistique mensuelle des créations d’entreprises est constituée à partir des informations du Répertoire des entreprises et des établissements (REE), issu de Sirene. Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l’un des cas suivants :
- l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
- la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu’il n’y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.
On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.
Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Remarque : Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.
Défaillance d'entreprise : Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cette procédure intervient lorsqu’une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu’elle n’est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Remarque : Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d’une entreprise inscrite dans le cadre d’une procédure judiciaire) ne se résout pas forcément par une liquidation.
Toutes les cessations n’ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.
Correction des variations saisonnières / CVS : La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière. Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
La déclaration sociale nominative (DSN) est un fichier mensuel produit à partir des données de paie des salariés. Elle a notamment pour but de remplacer un grand nombre de déclarations administratives qui étaient adressées jusqu’alors à des acteurs différents (CPAM, Urssaf, AGIRC-ARRCO, organismes complémentaires, Pôle emploi, Centre des impôts, Caisses régimes spéciaux, etc.). La DSN regroupe des informations sur le salarié dans une déclaration unique pour communiquer ensuite les informations nécessaires à la gestion de la protection sociale des salariés aux organismes concernés.
Les données transmises dans la DSN mensuelle sont donc le reflet de la situation d’un salarié au moment où la paie a été réalisée ; elle relate les évènements survenus (activité partielle, maladie, maternité, fin de contrat de travail…) dans le mois ayant eu un impact sur la paie.
Pour en savoir plus
(1) « En mai 2023, les prix de production de l’industrie française diminuent sur un mois (-1,4 %) et décélèrent sur un an (+3,4 % après +5,0 %) », Informations Rapides no168, juin 2023.
(2) « Au premier trimestre 2023, les prix des logements baissent de 0,2 % », Informations Rapides no163, juin 2023.
(3) « En mai 2023, les prix du pétrole et des matières premières importées diminuent », Informations Rapides no158, juin 2023.
(4) « En juin 2023, le climat des affaires dans le bâtiment s’assombrit de nouveau », Informations Rapides no153, juin 2023.
(5) « En juin 2023, le climat des affaires dans l’industrie rebondit », Informations Rapides no152, juin 2023.
(6) « En avril 2023, la production manufacturière rebondit (+0,7 %) », Informations Rapides no145, juin 2023.
(7) « Tableau de bord de la conjoncture : Provence-Alpes-Côte d'Azur », chiffres clés, juin 2023.
(8) « L’inflation reflue, la croissance hésite », Note de conjoncture, juin 2023.
(9) « Au premier trimestre 2023, les prix des logements anciens baissent de 0,2 % », Informations Rapides no134, mai 2023.
(10) « Point de conjoncture du 5 mai 2023 », point de conjoncture, mai 2023.
(11) Lenzi E., Roche C., « Activité et emploi en légère hausse malgré un contexte économique difficile », Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d’Azur, no43, avril 2023.
(12) « Au premier trimestre 2023, l’emploi salarié augmente dans quatre régions sur cinq et il est quasi stable dans les autres », Informations Rapides no174, juillet 2023.