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Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur · Avril 2023 · n° 43
Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'AzurActivité et emploi en légère hausse malgré un contexte économique difficile Note de conjoncture régionale - 4e trimestre 2022

Etienne Lenzi, Corinne Roche (Insee)

Alors que les tensions liées à la guerre en Ukraine persistent, les économies occidentales restent sous la menace d’une inflation élevée. Toutefois, l’économie française résiste relativement bien par rapport à ses voisins européens, même si la croissance ralentit au quatrième trimestre, du fait d’une consommation des ménages en net recul.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’activité économique globale continue de progresser par rapport à son niveau d’avant-crise, soutenue notamment par une fréquentation touristique dynamique. L’industrie résiste mieux qu’au niveau national, du fait d’une moindre exposition des entreprises régionales aux perturbations du contexte international. Toutefois, la construction reste à la peine et les mises en chantier de logements sont en repli. Les défaillances poursuivent leur hausse sans retrouver encore leur niveau d’avant-crise.

L’emploi salarié progresse légèrement et franchit le cap des deux millions, mais les effectifs du tertiaire marchand n’augmentent plus. Le taux de chômage recule pour s’établir à un niveau historiquement bas de 8,0 %.

Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur
No 43
Paru le :Paru le11/04/2023
Note de conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur
Publication rédigée par :Etienne Lenzi, Corinne Roche (Insee)

L’activité progresse par rapport à son niveau d’avant-crise

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, au quatrième trimestre 2022, l’activité mesurée par les dépasse son niveau d’avant-crise (+4,4 % au quatrième trimestre par rapport au quatrième trimestre 2019, après +3,7 % au troisième trimestre). Elle est portée par le dynamisme des services non marchands (+6,8 %), des services principalement marchands (+4,9 %), dont l’hébergement-restauration (+6,6 %) et dans une moindre mesure de l’industrie. Le secteur de la construction (-0,1 %) peine toujours à dépasser son niveau d’avant-crise tandis que l’activité dans le transport-entreposage (-2,5 %) reste significativement en dessous du niveau de 2019. Aux mois de janvier et février 2023, l’activité reste supérieure à l’avant-crise (environ +3,7 %, figure 1).

Au quatrième trimestre 2022, la tendance est similaire en France (hors Mayotte), avec une hausse des heures rémunérées de 3,7 % par rapport au quatrième trimestre 2019.

Le volume d’heures rémunérées au quatrième trimestre est supérieur à son niveau d’avant-crise pour l’ensemble des départements de la région. L’activité a davantage repris dans les Alpes-de-Haute-Provence (+4,9 %) et les Bouches-du-Rhône (+4,8 %). Le Var (+4,4 %) et le Vaucluse (+4,4 %) sont dans la moyenne régionale alors que la croissance de l’activité est légèrement en-deçà dans les Hautes-Alpes (+3,6 %) et les Alpes-Maritimes (+3,7 %).

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Provence-Alpes-Côte d'Azur

(en %)
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Provence-Alpes-Côte d'Azur ((en %)) - Lecture : en décembre 2022, le volume d’heures rémunérées est supérieur de 6,2 % à celui de décembre 2019 dans l’hébergement et restauration en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - Provence-Alpes-Côte d'Azur Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2022 0,0 4,8 -1,0 2,5 3,5 2,3 1,4
févr. 2022 2,0 3,9 2,8 4,8 4,7 4,2 3,1
mars 2022 2,9 4,6 4,2 5,2 6,2 4,9 4,1
avr. 2022 0,4 1,7 4,5 3,8 4,3 3,3 2,2
mai 2022 2,4 2,6 8,0 4,8 4,6 4,5 3,8
juin 2022 3,5 2,6 9,2 5,3 6,9 5,4 4,6
juil. 2022 0,4 -3,6 8,3 2,8 4,5 2,7 1,7
août 2022 3,5 -1,7 7,0 4,0 6,7 4,3 3,6
sept. 2022 2,6 0,6 5,2 4,4 7,2 4,3 3,8
oct. 2022 2,1 0,3 6,6 4,2 5,7 3,9 3,0
nov. 2022 4,2 2,1 7,1 5,3 7,5 5,3 4,6
déc. 2022 2,2 -3,1 6,2 4,5 7,2 4,1 3,6
janv. 2023 2,0 4,4 8,8 5,9 8,0 5,7 4,8
févr. 2023 2,8 3,4 9,6 6,2 7,7 6,0 5,1
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Lecture : en décembre 2022, le volume d’heures rémunérées est supérieur de 6,2 % à celui de décembre 2019 dans l’hébergement et restauration en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Lecture : en décembre 2022, le volume d’heures rémunérées est supérieur de 6,2 % à celui de décembre 2019 dans l’hébergement et restauration en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

L’industrie régionale résiste mieux qu’au niveau national

Dans un contexte d’inflation et de coûts de production élevés, le climat des affaires continue de résister en France, selon les enquêtes de conjoncture nationale. Toutefois, en raison de tensions sur l’appareil de production, dont des prix de l’énergie fortement accrus, l’activité industrielle mesurée par les heures rémunérées plafonne en France (hors Mayotte), et demeure toujours sous son niveau d’avant-crise (-0,4 %).

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le niveau des heures rémunérées dans l’industrie continue à dépasser celui observé avant la crise sanitaire (+2,8 % par rapport au quatrième trimestre 2019, après +2,1 % au troisième trimestre).

Parmi les sous-secteurs industriels, l’activité dans la fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac demeure à un niveau bien supérieur à l’avant-crise (+8,8 % par rapport au quatrième trimestre 2019). Elle est également soutenue dans la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques, fabrication de machines (+5,2 %) ainsi que dans le secteur de fabrication de matériels de transport (+2,7 %). Le dynamisme de ces sous-secteurs industriels est une particularité régionale. En France (hors Mayotte), les deux premiers progressent moins (respectivement +3,9 % et +0,6 %) et les matériels de transport sont en net recul (-6,4 %).

Une activité touristique dynamique

Au quatrième trimestre 2022, l’activité dans l’hébergement-restauration demeure bien orientée avec +6,6 % d’heures rémunérées par rapport à 2019. La fréquentation de l’ensemble des est en hausse de +1,6 % par rapport 2019, contre +2,0 % en France entière.

Les hôtels de la région sont davantage visités qu’à la même période en 2019 (+2,3 %), un dynamisme plus marqué qu’au niveau national (+1,3 %). Cette tendance est toujours portée par la clientèle résidant en France, plus présente dans les Hautes-Alpes (+22,7 %) et dans les Alpes-Maritimes (+20,6 %), où elle s’est substituée à celle venant de l’étranger. Au cours du trimestre, les hébergements collectifs de tourisme de la région ont ainsi enregistré 6,3 millions de nuitées.

En lien avec cette bonne fréquentation, le chiffre d’affaires des hôtels de la région est en hausse ce trimestre et dépasse son niveau de 2019 de 12 %.

Nouveau repli des mises en chantier

Dans la construction, l’activité mesurée par les heures rémunérées est au même niveau qu’en 2019 (-0,1 %). Au niveau national, elle est légèrement supérieure (+0,7 %).

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le nombre de mises en chantier sur 12 mois se replie (-3,8 % ce trimestre, figure 2). Le nombre de en 2022 par rapport à 2021 baisse de 4,5 % et se trouve en dessous de son niveau d’avant crise (-16,9 % par rapport au quatrième trimestre 2019).

Au niveau national, la tendance est similaire sur un an avec une baisse de 5,2 % mais l’écart avec le niveau d’avant-crise est bien plus faible (-4,4 %).

Parallèlement, le nombre de délivrés repart à la baisse (-2,2 % sur 12 mois par rapport au trimestre précédent) et demeure en dessous de son niveau du quatrième trimestre 2019 (-2,7 %, figure 3). Cette baisse est importante dans les Bouches-du-Rhône (-5,6 % par rapport au troisième trimestre) tandis que les autorisations sont quasi-stables dans le Var et le Vaucluse (respectivement +0,0 % et +0,1 %). Seule exception, les Alpes-de-Haute-Provence où le nombre de permis de construire accordés augmente sensiblement (+6,2 %).

Même si les coûts de production au niveau national se stabilisent ce trimestre [2023 ; pour en savoir plus (1)], les conditions d’accès aux crédits immobiliers deviennent plus restrictives pour les ménages. Le redressement des taux directeurs observé depuis plusieurs mois pourrait pénaliser les ventes de logements et, in fine, les mises en chantier.

Figure 2Évolution du nombre de logements commencés

(indice base 100 en décembre 2014)
Évolution du nombre de logements commencés ((indice base 100 en décembre 2014))
Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 99,7 99,3
févr. 2015 100,0 99,4
mars 2015 100,3 99,3
avr. 2015 96,7 98,3
mai 2015 92,8 97,6
juin 2015 92,1 98,3
juil. 2015 88,9 97,7
août 2015 90,2 98,2
sept. 2015 91,1 98,6
oct. 2015 89,2 98,8
nov. 2015 91,1 100,1
déc. 2015 94,1 101,3
janv. 2016 94,4 101,6
févr. 2016 95,4 103,0
mars 2016 93,1 102,1
avr. 2016 96,1 103,1
mai 2016 101,3 105,8
juin 2016 101,0 106,1
juil. 2016 103,6 106,3
août 2016 103,0 106,4
sept. 2016 104,6 106,9
oct. 2016 107,2 108,1
nov. 2016 109,5 108,9
déc. 2016 107,5 110,0
janv. 2017 111,8 112,1
févr. 2017 112,1 112,9
mars 2017 115,4 116,3
avr. 2017 116,4 117,5
mai 2017 117,0 117,7
juin 2017 121,6 119,2
juil. 2017 120,7 121,4
août 2017 121,3 121,9
sept. 2017 119,7 122,7
oct. 2017 119,0 123,6
nov. 2017 121,0 125,7
déc. 2017 127,2 129,2
janv. 2018 125,2 128,6
févr. 2018 126,2 128,0
mars 2018 123,3 126,6
avr. 2018 124,6 126,7
mai 2018 123,3 126,8
juin 2018 120,7 126,6
juil. 2018 120,0 125,5
août 2018 120,7 124,8
sept. 2018 121,3 124,2
oct. 2018 122,0 124,6
nov. 2018 118,0 123,1
déc. 2018 118,7 119,7
janv. 2019 120,7 119,9
févr. 2019 118,0 120,0
mars 2019 119,0 119,2
avr. 2019 117,7 119,0
mai 2019 115,1 117,8
juin 2019 115,1 116,3
juil. 2019 115,7 116,9
août 2019 113,1 116,4
sept. 2019 112,1 116,5
oct. 2019 111,8 115,0
nov. 2019 111,8 115,0
déc. 2019 108,5 115,0
janv. 2020 104,9 114,9
févr. 2020 104,6 114,4
mars 2020 101,6 112,1
avr. 2020 95,4 106,9
mai 2020 93,8 105,4
juin 2020 94,1 106,1
juil. 2020 93,4 105,6
août 2020 95,1 106,7
sept. 2020 95,1 106,3
oct. 2020 95,7 106,2
nov. 2020 95,4 105,4
déc. 2020 93,8 104,4
janv. 2021 91,8 103,4
févr. 2021 91,5 103,7
mars 2021 93,8 107,5
avr. 2021 97,4 112,4
mai 2021 99,0 114,7
juin 2021 98,7 114,8
juil. 2021 96,4 113,8
août 2021 94,8 113,6
sept. 2021 97,0 114,0
oct. 2021 97,7 115,0
nov. 2021 96,1 115,7
déc. 2021 94,8 116,0
janv. 2022 98,4 116,6
févr. 2022 100,0 116,3
mars 2022 101,0 116,2
avr. 2022 99,7 115,0
mai 2022 97,4 114,4
juin 2022 95,7 113,8
juil. 2022 95,7 113,0
août 2022 95,4 112,5
sept. 2022 94,1 112,0
oct. 2022 88,9 110,5
nov. 2022 88,2 109,3
déc. 2022 91,5 110,2
janv. 2023 91,1 109,5
févr. 2023 89,2 108,9
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 2Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 3Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

(indice base 100 en décembre 2014)
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction ((indice base 100 en décembre 2014))
Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 100,6 99,7
févr. 2015 98,2 99,1
mars 2015 99,7 98,0
avr. 2015 101,2 99,1
mai 2015 101,2 98,4
juin 2015 104,4 99,6
juil. 2015 102,9 99,4
août 2015 107,1 100,5
sept. 2015 110,0 101,5
oct. 2015 106,8 102,3
nov. 2015 108,8 104,7
déc. 2015 109,4 106,2
janv. 2016 110,3 106,6
févr. 2016 112,4 108,4
mars 2016 113,5 108,8
avr. 2016 116,2 110,1
mai 2016 117,6 112,6
juin 2016 117,4 113,0
juil. 2016 118,8 114,3
août 2016 120,9 115,7
sept. 2016 121,8 118,4
oct. 2016 125,6 119,2
nov. 2016 128,5 120,4
déc. 2016 127,9 121,8
janv. 2017 126,8 122,7
févr. 2017 125,9 123,0
mars 2017 127,1 125,7
avr. 2017 125,6 125,4
mai 2017 127,1 126,4
juin 2017 127,9 127,8
juil. 2017 126,8 129,4
août 2017 125,9 130,0
sept. 2017 126,8 130,3
oct. 2017 127,4 130,9
nov. 2017 126,5 129,8
déc. 2017 127,9 129,4
janv. 2018 127,6 129,8
févr. 2018 129,1 130,5
mars 2018 127,1 128,9
avr. 2018 127,1 129,1
mai 2018 124,4 128,7
juin 2018 120,6 127,0
juil. 2018 121,2 125,4
août 2018 119,1 124,9
sept. 2018 115,0 123,8
oct. 2018 114,7 123,6
nov. 2018 111,5 123,4
déc. 2018 108,8 121,6
janv. 2019 107,9 121,0
févr. 2019 105,9 119,2
mars 2019 104,1 118,4
avr. 2019 105,3 118,7
mai 2019 105,0 118,0
juin 2019 107,9 117,7
juil. 2019 108,8 118,3
août 2019 107,6 117,2
sept. 2019 106,2 115,6
oct. 2019 106,2 116,4
nov. 2019 107,9 116,4
déc. 2019 110,0 118,3
janv. 2020 112,6 119,1
févr. 2020 111,5 120,4
mars 2020 108,5 120,3
avr. 2020 101,8 114,7
mai 2020 97,4 110,5
juin 2020 97,4 109,2
juil. 2020 91,2 106,5
août 2020 89,4 105,8
sept. 2020 90,6 105,9
oct. 2020 86,2 104,0
nov. 2020 86,2 104,3
déc. 2020 82,4 103,1
janv. 2021 80,0 102,2
févr. 2021 81,2 101,8
mars 2021 86,2 102,7
avr. 2021 92,1 108,3
mai 2021 98,8 112,9
juin 2021 99,4 115,1
juil. 2021 101,8 118,5
août 2021 101,8 119,7
sept. 2021 102,1 121,6
oct. 2021 104,1 122,1
nov. 2021 102,4 122,1
déc. 2021 100,6 122,8
janv. 2022 102,1 124,0
févr. 2022 103,8 127,1
mars 2022 102,9 130,4
avr. 2022 102,6 131,7
mai 2022 103,8 133,6
juin 2022 105,0 134,0
juil. 2022 107,4 134,4
août 2022 111,2 137,3
sept. 2022 110,3 134,6
oct. 2022 108,5 131,6
nov. 2022 106,2 129,5
déc. 2022 107,6 126,5
janv. 2023 105,6 124,6
févr. 2023 102,6 120,7
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 3Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.
Avertissement sur l’emploi salarié

Pour cette publication de l’emploi salarié au quatrième trimestre 2022, les Estimations trimestrielles d’emploi (ETE) sont révisées sur le passé (voir note méthodologique) :

  • elles ont été calées sur les Estimations annuelles d’emploi de fin 2020, elles-mêmes révisées en janvier 2023 avec pour principal impact de réhausser le niveau de l’emploi salarié en 2020 (voir l’Insee Focus no 288 « En 2021, l’emploi augmente de façon inédite ») ;
  • les séries sur l’alternance dans le secteur privé ont été révisées, en raison notamment d’une nouvelle correction des variations saisonnières, avec pour conséquence une légère révision de la dynamique infra-annuelle de l’emploi salarié privé depuis 2020.

Par ailleurs, l’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) a pu transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations ont été réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. En particulier, au troisième trimestre 2022, une bascule vers la source DSN a été opérée pour la fonction publique de l’État. Ce changement de source a pu entraîner une rupture de la saisonnalité de la mesure de l’emploi public ; les ruptures les plus nettes ont été neutralisées, mais certaines moins évidentes et plus légères peuvent subsister. Les évolutions du troisième et quatrième trimestre 2022 sont donc à considérer avec prudence sur ce champ.

Léger rebond de l’emploi, le cap des deux millions de salariés dépassé

Au quatrième trimestre 2022, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’ progresse légèrement par rapport au trimestre précédent (+0,2 %, après +0,1 % au troisième trimestre, figure 4). La région dépasse pour la première fois le cap des deux millions de salariés (2 002 400 emplois salariés, +4 000 emplois sur un trimestre). Au total dans la région, en fin d’année, l’emploi est supérieur de 5,5 % à son niveau d’avant-crise.

L’emploi privé maintient le même rythme (+0,2 % à nouveau). L’emploi public se redresse après le reflux du troisième trimestre (+0,1 % après -0,4 %). En France (hors Mayotte), l’évolution de l’emploi salarié total est comparable à celle de la région sur ce trimestre (+0,2 %, +4,5 % par rapport à l’avant-crise).

La hausse de l’emploi concerne tous les départements, à l’exception des Bouches-du-Rhône où l’emploi est stable. Elle est plus élevée dans les Hautes-Alpes (+1,0 % par rapport au trimestre précédent) et les Alpes-de-Haute-Provence (+0,8 %) et plus modérée dans les Alpes-Maritimes, le Var et le Vaucluse (+0,3 %).

Figure 4Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Emploi salarié total - Provence-Alpes-Côte d'Azur Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Provence-Alpes-Côte d'Azur Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,9 100,0 99,9 99,9
2ᵉ trim. 2015 100,3 100,2 100,3 100,2
3ᵉ trim. 2015 100,2 100,3 100,3 100,3
4ᵉ trim. 2015 100,7 100,4 100,7 100,5
1ᵉ trim. 2016 101,1 100,6 101,2 100,7
2ᵉ trim. 2016 101,5 100,8 101,7 101,0
3ᵉ trim. 2016 101,6 101,1 101,9 101,3
4ᵉ trim. 2016 101,7 101,2 101,9 101,4
1ᵉ trim. 2017 102,2 101,7 102,5 102,0
2ᵉ trim. 2017 102,6 102,1 103,0 102,5
3ᵉ trim. 2017 102,8 102,2 103,3 102,7
4ᵉ trim. 2017 103,0 102,5 103,8 103,2
1ᵉ trim. 2018 103,6 102,8 104,5 103,6
2ᵉ trim. 2018 103,6 102,9 104,7 103,8
3ᵉ trim. 2018 103,7 102,8 104,8 103,8
4ᵉ trim. 2018 103,8 103,0 104,9 104,0
1ᵉ trim. 2019 104,3 103,7 105,6 104,8
2ᵉ trim. 2019 104,8 103,9 106,2 105,1
3ᵉ trim. 2019 105,3 104,3 106,7 105,5
4ᵉ trim. 2019 105,6 104,5 107,1 105,8
1ᵉ trim. 2020 103,5 102,7 104,4 103,5
2ᵉ trim. 2020 102,9 102,5 104,0 103,5
3ᵉ trim. 2020 105,3 104,4 106,8 105,6
4ᵉ trim. 2020 105,4 104,3 106,8 105,3
1ᵉ trim. 2021 106,1 105,0 107,7 106,2
2ᵉ trim. 2021 107,8 106,2 109,9 107,8
3ᵉ trim. 2021 108,9 107,2 111,3 109,0
4ᵉ trim. 2021 110,1 107,9 112,8 110,0
1ᵉ trim. 2022 110,5 108,3 113,4 110,5
2ᵉ trim. 2022 111,1 108,7 114,2 111,0
3ᵉ trim. 2022 111,2 109,1 114,4 111,5
4ᵉ trim. 2022 111,4 109,3 114,7 111,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Stabilité de l’emploi marchand hors intérim

Au dernier trimestre 2022, le nombre d’ progresse à nouveau (+1,4 % par rapport au trimestre précédent, figure 5). En France, la hausse est plus modérée (+1,1 %).

Cette croissance concerne tous les départements, plus particulièrement les Hautes-Alpes (+8,0 %) suivies des Alpes-de-Haute-Provence (+4,5 %) et des Alpes-Maritimes (+2,4 %). La progression est plus modérée dans les Bouches-du-Rhône (+0,8 %), le Vaucluse (+0,5 %) et le Var (+0,4 %).

Au quatrième trimestre 2022, l’emploi dans le hors intérim, qui représente près de la moitié des emplois régionaux, stagne (+0,0 % par rapport au troisième trimestre), après avoir déjà ralenti au troisième trimestre (+0,2 % après +1,1 % au deuxième trimestre, figure 6). La tendance est identique en France (hors Mayotte) avec une faible hausse (+0,1 %).

Dans la région, le secteur de l’information et communication, jusqu’alors très porteur, réduit ses effectifs (-1,0 %) et celui du transport-entreposage marque le pas (+0,0 %, après +0,4 %). L’emploi dans le commerce, réparations automobile, dans les activités financières et d’assurance ainsi que dans les activités immobilières évolue peu (+0,2 %). Il repart faiblement à la hausse dans l’hébergement et la restauration (+0,1 %, après -0,3 %).

L’emploi industriel accélère ce trimestre (+0,7 %, après +0,5 %), et croît dans tous les sous-secteurs. Les créations d’emploi repartent à la hausse dans la fabrication des denrées alimentaires, boissons, produits à base de tabac (+0,9 %, après -0,5 % au trimestre précédent). Tout en demeurant dynamiques, elles connaissent un fléchissement dans les secteurs de la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines (+ 0,8 %, après +1,3 %), et de la fabrication de matériels de transport (+ 0,7 %, après +1,4 %).

Dans la construction, les effectifs se redressent légèrement au quatrième trimestre (+0,3 %, après +0,0 % au troisième trimestre). La hausse est importante dans les Hautes-Alpes (+1,6 %), les Alpes-Maritimes (+1,3 %) et les Alpes-de-Haute-Provence (+0,7 %). A l’inverse, l’emploi diminue dans le Vaucluse (-0,8 %) et dans les Bouches-du-Rhône (-0,1 %). Au niveau national, l’emploi dans la construction fléchit (+0,0 %, après +0,2 % au troisième trimestre).

Figure 5Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 96,1 99,8
2ᵉ trim. 2015 105,7 103,7
3ᵉ trim. 2015 106,8 107,5
4ᵉ trim. 2015 108,6 109,9
1ᵉ trim. 2016 110,9 110,0
2ᵉ trim. 2016 115,7 112,7
3ᵉ trim. 2016 117,1 116,8
4ᵉ trim. 2016 124,2 121,9
1ᵉ trim. 2017 128,1 126,9
2ᵉ trim. 2017 132,2 132,7
3ᵉ trim. 2017 136,4 137,3
4ᵉ trim. 2017 141,0 142,3
1ᵉ trim. 2018 144,1 143,5
2ᵉ trim. 2018 142,0 141,1
3ᵉ trim. 2018 144,8 141,0
4ᵉ trim. 2018 143,2 137,4
1ᵉ trim. 2019 147,8 142,5
2ᵉ trim. 2019 145,4 141,0
3ᵉ trim. 2019 146,7 140,2
4ᵉ trim. 2019 146,1 137,8
1ᵉ trim. 2020 88,3 84,8
2ᵉ trim. 2020 116,1 103,2
3ᵉ trim. 2020 135,0 125,4
4ᵉ trim. 2020 143,7 130,1
1ᵉ trim. 2021 146,5 133,5
2ᵉ trim. 2021 154,0 137,4
3ᵉ trim. 2021 155,4 138,6
4ᵉ trim. 2021 161,2 145,9
1ᵉ trim. 2022 156,9 143,8
2ᵉ trim. 2022 154,2 140,6
3ᵉ trim. 2022 156,6 142,6
4ᵉ trim. 2022 158,7 144,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 6Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,3 99,5 100,1 100,1
2ᵉ trim. 2015 98,5 99,6 100,4 100,4
3ᵉ trim. 2015 98,1 99,5 100,5 100,1
4ᵉ trim. 2015 98,1 99,5 100,9 100,6
1ᵉ trim. 2016 98,3 99,5 101,5 100,6
2ᵉ trim. 2016 98,4 99,2 101,8 101,1
3ᵉ trim. 2016 98,2 99,0 102,1 101,3
4ᵉ trim. 2016 98,4 98,7 102,0 101,5
1ᵉ trim. 2017 99,1 98,6 102,5 101,6
2ᵉ trim. 2017 99,6 99,0 103,1 101,7
3ᵉ trim. 2017 100,0 99,1 103,4 101,4
4ᵉ trim. 2017 100,0 99,3 104,0 100,9
1ᵉ trim. 2018 101,4 99,7 104,8 100,9
2ᵉ trim. 2018 101,8 100,0 105,0 100,7
3ᵉ trim. 2018 102,7 100,3 104,9 100,5
4ᵉ trim. 2018 102,9 100,3 105,1 100,6
1ᵉ trim. 2019 105,6 100,6 105,6 100,6
2ᵉ trim. 2019 106,5 101,1 106,3 100,8
3ᵉ trim. 2019 107,1 101,3 106,7 101,3
4ᵉ trim. 2019 108,0 101,8 107,3 101,3
1ᵉ trim. 2020 108,1 101,4 105,5 101,1
2ᵉ trim. 2020 109,7 101,4 103,6 100,2
3ᵉ trim. 2020 111,6 102,1 106,7 101,6
4ᵉ trim. 2020 112,4 102,4 105,8 102,1
1ᵉ trim. 2021 113,9 103,2 106,5 102,4
2ᵉ trim. 2021 114,5 103,8 109,5 102,7
3ᵉ trim. 2021 115,6 104,6 111,3 102,9
4ᵉ trim. 2021 116,5 105,3 112,9 103,3
1ᵉ trim. 2022 116,6 105,8 113,8 103,3
2ᵉ trim. 2022 116,7 106,2 115,0 103,4
3ᵉ trim. 2022 116,7 106,7 115,3 103,2
4ᵉ trim. 2022 117,0 107,5 115,3 103,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 6Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement sur les demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM)

La généralisation du nouveau formulaire d’actualisation en fin de mois des demandeurs d’emploi, intervenue par étapes au cours de l’année 2022, a un impact pérenne à la baisse sur le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, en contrepartie d'une hausse des catégories B et C liées à la meilleure déclaration des heures d’activité réduite et d’une légère hausse des sorties de listes.

Pour plus de détails, voir la note de la Dares : « Incidents et changements de procédure » (pages 4 et 5) [pour en savoir plus (6)].

Légère baisse du taux de chômage

Le baisse légèrement ce trimestre (-0,2 point) après quatre trimestres de quasi-stabilité (figure 7). En recul de 0,4 point sur un an et de 1,3 point depuis le début de la crise sanitaire, il s’établit à 8,0 % de la population active, soit le plus faible taux enregistré depuis trente ans avec la méthode de mesure actuelle. En France (hors Mayotte), il diminue également ce trimestre (-0,1 point) et s’élève à 7,2 %.

Il diminue dans tous les départements sauf le Vaucluse, où la part de la population active en recherche d’emploi, la plus forte de la région (9,5 % de la population active), est stable. Le recul le plus important (-0,3 point) est observé dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence et du Var.

Figure 7Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 11,6 10,5
1ᵉ trim. 2015 11,4 10,3
2ᵉ trim. 2015 11,7 10,5
3ᵉ trim. 2015 11,5 10,3
4ᵉ trim. 2015 11,4 10,2
1ᵉ trim. 2016 11,3 10,2
2ᵉ trim. 2016 11,1 10,0
3ᵉ trim. 2016 11,1 9,9
4ᵉ trim. 2016 11,4 10,0
1ᵉ trim. 2017 10,9 9,6
2ᵉ trim. 2017 10,8 9,5
3ᵉ trim. 2017 10,8 9,5
4ᵉ trim. 2017 10,4 9,0
1ᵉ trim. 2018 10,6 9,3
2ᵉ trim. 2018 10,4 9,1
3ᵉ trim. 2018 10,2 9,0
4ᵉ trim. 2018 10,1 8,8
1ᵉ trim. 2019 10,1 8,7
2ᵉ trim. 2019 9,6 8,4
3ᵉ trim. 2019 9,5 8,4
4ᵉ trim. 2019 9,3 8,2
1ᵉ trim. 2020 8,9 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,2 7,1
3ᵉ trim. 2020 10,1 9,0
4ᵉ trim. 2020 9,1 8,1
1ᵉ trim. 2021 9,3 8,2
2ᵉ trim. 2021 9,0 7,9
3ᵉ trim. 2021 8,9 8,0
4ᵉ trim. 2021 8,4 7,5
1ᵉ trim. 2022 8,3 7,3
2ᵉ trim. 2022 8,2 7,4
3ᵉ trim. 2022 8,2 7,3
4ᵉ trim. 2022 8,0 7,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 7Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

La baisse du nombre de demandeurs d’emploi enrayée

Le nombre de en Provence-Alpes-Côte d’Azur augmente légèrement ce trimestre (+0,2 % de plus qu’au trimestre précédent, -4,5 % sur un an, figure 8). Il s’établit à 453 300 inscrits. C’est la deuxième hausse consécutive sur un trimestre, alors que le nombre de demandeurs d’emploi avait fortement diminué sur cinq trimestres consécutifs depuis début 2021.

En France métropolitaine, à l’inverse de ce qu’on constate dans la région, la tendance à la baisse se poursuit, avec -0,8 % ce trimestre (-5,1 % sur un an).

Avec 64 250 inscrits dans la région, le nombre de demandeurs d’emploi dans la catégorie A (aucune heure travaillée au cours du mois) baisse de 4,4 % ce trimestre (-8,9 % sur un an), comme au niveau national (-3,8 % par rapport au troisième trimestre, -9,4 % sur un an). La hausse du nombre d’inscrits est ainsi portée par les personnes ayant eu une activité au cours du mois (catégories B et C).

Pour l’ensemble des catégories A, B et C, le nombre de diminue au quatrième trimestre 2022 en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-2,2 % par rapport au trimestre précédent), moins vite qu’en France hors Mayotte (-3,1 %). La baisse par rapport au niveau d’avant crise est importante et supérieure à celle observée au niveau national (-14,0 % par rapport au quatrième trimestre 2019, contre -11,6 % en France hors Mayotte).

Figure 8Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Provence-Alpes-Côte d'Azur France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 102,1 101,7
2ᵉ trim. 2015 104,6 103,9
3ᵉ trim. 2015 104,8 104,1
4ᵉ trim. 2015 105,9 105,0
1ᵉ trim. 2016 106,6 105,3
2ᵉ trim. 2016 106,3 104,6
3ᵉ trim. 2016 107,4 105,1
4ᵉ trim. 2016 108,3 105,4
1ᵉ trim. 2017 109,4 106,1
2ᵉ trim. 2017 110,4 106,9
3ᵉ trim. 2017 111,7 107,8
4ᵉ trim. 2017 112,8 108,3
1ᵉ trim. 2018 113,1 108,4
2ᵉ trim. 2018 113,2 108,4
3ᵉ trim. 2018 113,2 108,4
4ᵉ trim. 2018 113,2 108,2
1ᵉ trim. 2019 113,2 108,1
2ᵉ trim. 2019 111,9 107,2
3ᵉ trim. 2019 110,5 106,2
4ᵉ trim. 2019 109,5 105,2
1ᵉ trim. 2020 109,1 105,0
2ᵉ trim. 2020 116,9 111,3
3ᵉ trim. 2020 115,4 110,8
4ᵉ trim. 2020 113,6 110,1
1ᵉ trim. 2021 113,8 109,9
2ᵉ trim. 2021 113,3 108,8
3ᵉ trim. 2021 110,5 106,8
4ᵉ trim. 2021 107,3 103,8
1ᵉ trim. 2022 104,4 101,0
2ᵉ trim. 2022 102,1 99,2
3ᵉ trim. 2022 102,3 99,2
4ᵉ trim. 2022 102,5 98,4
  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 8Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Les défaillances en forte hausse sur un an

Le nombre d’immatriculations d’entreprises augmente à nouveau au quatrième trimestre en Provence-Alpes-Côte d’Azur (+3,6 % par rapport au trimestre précédent soit 29 000 entreprises créées, figure 9). Les immatriculations de micro-entrepreneurs, qui représentent les deux tiers des , augmentent davantage que les entreprises classiques (+4,0 % pour les premières contre +2,9 % pour les secondes).

En France, les créations d’entreprises croissent également ce trimestre (+2,8 %). Le nombre de micro-entreprises augmente fortement (+4,8 %) alors que le nombre de nouvelles entreprises classiques accuse un léger reflux (-0,4 %).

Au total sur l’année 2022, 4 400 entreprises ont déposé le bilan en Provence-Alpes-Côte d’Azur. C’est presque 40 % de plus qu’en 2021 (figure 10). La progression des est encore plus marquée en France (+49 % sur un an). Malgré cette hausse observée des défaillances d’entreprises dans la région sur un an, leur nombre reste à un niveau inférieur à celui d’avant-crise (-16,5 % par rapport au total de 2019). L’arrêt progressif des mesures de soutien rend les entreprises financièrement plus sensibles à la conjoncture économique, ce qui peut expliquer ce rattrapage des défaillances.

Tous les départements suivent cette tendance à la hausse. Les Hautes-Alpes, les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes connaissent une progression plus contenue des défaillances sur un an (+30 % environ), alors que la hausse est plus marquée dans le Var et le Vaucluse (respectivement +52 % et +49 %). Dans les Alpes-de Haute-Provence les défaillances font plus que doubler.

Figure 9Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Provence-Alpes-Côte d'Azur hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Provence-Alpes-Côte d'Azur y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 96,9 93,3 96,9 94,6
2ᵉ trim. 2015 95,6 93,4 95,8 94,2
3ᵉ trim. 2015 98,0 97,0 97,3 95,9
4ᵉ trim. 2015 101,3 100,4 98,0 98,6
1ᵉ trim. 2016 107,7 104,0 100,8 100,0
2ᵉ trim. 2016 108,9 107,4 102,3 104,3
3ᵉ trim. 2016 105,5 106,4 99,0 102,9
4ᵉ trim. 2016 112,0 110,5 100,7 104,7
1ᵉ trim. 2017 113,3 110,6 102,8 106,1
2ᵉ trim. 2017 107,0 111,7 102,0 107,1
3ᵉ trim. 2017 116,3 115,2 109,8 115,3
4ᵉ trim. 2017 118,8 117,6 115,2 118,4
1ᵉ trim. 2018 118,1 116,8 121,8 122,8
2ᵉ trim. 2018 121,0 118,6 122,8 127,1
3ᵉ trim. 2018 120,3 116,1 123,7 128,3
4ᵉ trim. 2018 118,3 119,7 127,1 134,0
1ᵉ trim. 2019 132,1 125,7 140,0 145,0
2ᵉ trim. 2019 126,3 124,6 137,8 145,4
3ᵉ trim. 2019 121,4 124,7 140,3 150,0
4ᵉ trim. 2019 109,9 120,8 151,4 152,9
1ᵉ trim. 2020 107,0 114,3 137,0 139,2
2ᵉ trim. 2020 75,5 86,5 108,0 114,2
3ᵉ trim. 2020 121,5 132,3 169,0 179,0
4ᵉ trim. 2020 125,1 134,5 171,2 178,8
1ᵉ trim. 2021 128,8 136,1 177,4 182,6
2ᵉ trim. 2021 128,5 139,1 187,2 178,5
3ᵉ trim. 2021 126,6 135,7 163,0 173,1
4ᵉ trim. 2021 125,0 136,8 186,3 176,0
1ᵉ trim. 2022 126,5 134,7 183,1 177,5
2ᵉ trim. 2022 125,5 136,3 180,0 172,3
3ᵉ trim. 2022 130,8 143,5 189,6 187,3
4ᵉ trim. 2022 134,6 142,9 196,5 192,5
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 10Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2014)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2014))
Provence-Alpes-Côte d'Azur France entière
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 101,6 100,5
févr. 2015 101,9 100,3
mars 2015 103,6 102,1
avr. 2015 103,9 102,2
mai 2015 100,9 100,0
juin 2015 103,4 101,4
juil. 2015 103,4 101,0
août 2015 103,2 100,6
sept. 2015 102,2 100,7
oct. 2015 100,1 99,4
nov. 2015 100,8 99,6
déc. 2015 102,2 100,9
janv. 2016 100,9 99,7
févr. 2016 100,4 99,1
mars 2016 98,1 97,8
avr. 2016 97,3 96,8
mai 2016 100,2 99,1
juin 2016 97,3 97,8
juil. 2016 95,2 96,4
août 2016 95,3 96,2
sept. 2016 94,4 95,2
oct. 2016 94,9 94,9
nov. 2016 94,9 94,5
déc. 2016 93,9 93,0
janv. 2017 93,7 92,7
févr. 2017 92,9 91,8
mars 2017 93,5 91,6
avr. 2017 93,4 90,4
mai 2017 93,8 90,4
juin 2017 94,2 89,3
juil. 2017 95,0 88,9
août 2017 94,4 89,0
sept. 2017 94,4 87,9
oct. 2017 94,3 87,6
nov. 2017 94,2 87,0
déc. 2017 93,9 87,2
janv. 2018 92,6 86,5
févr. 2018 91,4 86,0
mars 2018 90,6 84,9
avr. 2018 90,1 85,2
mai 2018 88,2 84,3
juin 2018 86,2 84,4
juil. 2018 85,1 84,8
août 2018 85,5 85,2
sept. 2018 84,4 85,5
oct. 2018 84,0 86,3
nov. 2018 82,3 86,3
déc. 2018 82,2 86,4
janv. 2019 81,7 87,0
févr. 2019 81,5 87,0
mars 2019 80,6 86,6
avr. 2019 80,3 86,8
mai 2019 81,1 86,6
juin 2019 80,6 85,8
juil. 2019 82,0 85,7
août 2019 81,6 84,7
sept. 2019 81,5 84,0
oct. 2019 82,6 83,0
nov. 2019 81,7 82,3
déc. 2019 82,1 81,7
janv. 2020 81,0 79,8
févr. 2020 80,0 78,6
mars 2020 76,7 75,4
avr. 2020 72,3 70,5
mai 2020 68,1 66,3
juin 2020 65,9 64,2
juil. 2020 63,2 61,6
août 2020 62,6 60,8
sept. 2020 61,3 58,4
oct. 2020 58,5 55,2
nov. 2020 56,6 52,6
déc. 2020 53,4 49,9
janv. 2021 51,4 47,7
févr. 2021 49,1 45,0
mars 2021 48,9 44,8
avr. 2021 50,4 45,9
mai 2021 51,9 46,9
juin 2021 52,2 46,2
juil. 2021 49,9 44,9
août 2021 49,9 44,8
sept. 2021 50,2 44,0
oct. 2021 49,3 43,6
nov. 2021 49,4 43,6
déc. 2021 49,5 44,1
janv. 2022 50,8 45,0
févr. 2022 52,6 46,6
mars 2022 54,2 48,4
avr. 2022 56,2 50,2
mai 2022 56,9 51,9
juin 2022 58,7 53,7
juil. 2022 61,4 56,0
août 2022 61,7 57,0
sept. 2022 63,0 59,8
oct. 2022 64,4 62,1
nov. 2022 67,2 64,4
déc. 2022 68,5 66,0
janv. 2023 70,7 68,6
  • Notes : données mensuelles brutes au 30 mars 2023, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 10Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 30 mars 2023, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Encadré 1 - Contexte international - Malgré son ralentissement, l’économie mondiale a résisté en fin d’année 2022

Au quatrième trimestre 2022, l’activité économique a ralenti en zone euro, et même fléchi en Allemagne et en Italie, du fait du net recul de la consommation des ménages dans un contexte d’inflation élevée. La production manufacturière a toutefois mieux résisté que ce que l’on pouvait craindre face au renchérissement de l’énergie. Hors zone euro, le PIB a également marqué le pas en Chine en raison d’un regain épidémique, mais il a continué de croître aux États-Unis. Au premier semestre 2023, l’activité mondiale progresserait de façon modérée, bénéficiant de la relative atténuation des tensions sur l’énergie en Europe et de la réouverture de l’économie chinoise.

Encadré 2 - Contexte national - En France, la croissance reste positive mais modeste

Le PIB français a de nouveau ralenti au quatrième trimestre 2022 (+0,1 % après +0,2 %), malgré une consommation des ménages en net retrait (-1,2 %). Du fait de températures clémentes et de comportements de sobriété, les ménages ont fortement réduit leur consommation d’énergie, d’autant que l’inflation est demeurée à un niveau élevé (autour de 6 % sur un an). La production industrielle en revanche n’a pas reculé, malgré l’effet ponctuel des grèves dans les raffineries et la diminution de l’activité dans certains secteurs énergo-intensifs. L’investissement des entreprises a continué de progresser, bien qu’en ralentissant, et les exportations ont été soutenues par des livraisons aéronautiques et navales. Au premier semestre 2023, la croissance resterait modeste, la hausse des prix continuant de peser sur la dynamique de la consommation.

Publication rédigée par :Etienne Lenzi, Corinne Roche (Insee)
Publication rédigée par :Etienne Lenzi, Corinne Roche (Insee)

Définitions

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage (BIT) : Rapport entre le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) et le nombre d’actifs au sens du BIT.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour chaque salarié employé, le volume de travail rémunéré est calculé en ajoutant au volume du contrat travail les heures supplémentaires et en retranchant les absences non rémunérées (comme les heures d’activité partielle ou des arrêts maladie).

L’estimation du volume de travail rémunéré a mobilisé différentes rubriques de la déclaration sociale nominative (DSN), notamment :

  • le volume de travail porté sur le contrat de travail. Il correspond à la durée que devrait réaliser le salarié sur le mois, en ne prenant en compte que les repos hebdomadaires prévus par la loi (2 jours consécutifs par semaine) ;
  • les heures supplémentaires ou complémentaires aléatoires. Elles correspondent aux heures supplémentaires réalisées lorsqu’il y a un surplus d’activité temporaire, nécessitant la présence du salarié en plus de ses horaires de travail habituels. Pour un salarié à temps partiel, on parle d’heures complémentaires aléatoires dès lors qu’il réalise plus d’heures que ce qui est prévu par son contrat de travail ;
  • la durée d’absence non rémunérée. Elle correspond à la somme, sur la période considérée, des durées de toutes les absences n’ayant donné lieu à aucune rémunération. Un congé sans solde, un arrêt maladie avec ou sans maintien de salaire, les périodes d’activité partielle sont des absences non rémunérées. Les congés payés des salariés du bâtiment pris en charge par une caisse de congés payés sont déclarés comme des absences non rémunérées ;
  • les heures d’activité partielle. Elles correspondent au nombre d’heures chômées à indemniser. La mise en activité partielle n’ouvre pas droit au paiement d’un salaire pour les salariés mais au versement d’une allocation spécifique correspondant dans le cas général à 70 % de leur salaire horaire brut par heure chômée. L’employeur verse directement à ses salariés cette allocation ; il se fait ensuite indemniser par les administrations publiques. L’activité partielle étant un motif de suspension du contrat de travail, elle est déclarée dans la DSN.

La déclaration sociale nominative (DSN) est un fichier mensuel produit à partir des données de paie des salariés. Elle a notamment pour but de remplacer un grand nombre de déclarations administratives qui étaient adressées jusqu’alors à des acteurs différents (CPAM, Urssaf, AGIRC-ARRCO, organismes complémentaires, Pôle emploi, Centre des impôts, Caisses régimes spéciaux, etc.). La DSN regroupe des informations sur le salarié dans une déclaration unique pour communiquer ensuite les informations nécessaires à la gestion de la protection sociale des salariés aux organismes concernés.

Les données transmises dans la DSN mensuelle sont donc le reflet de la situation d’un salarié au moment où la paie a été réalisée ; elle relate les évènements survenus (activité partielle, maladie, maternité, fin de contrat de travail…) dans le mois ayant eu un impact sur la paie.

Un hébergement collectif touristique est une installation qui, régulièrement ou occasionnellement, pourvoit à l'hébergement de touristes comme les hôtels, campings, hébergements en meublés de courte durée, résidences de tourisme, centres de villégiatures, centres de vacances pour enfants et adolescents, auberges de jeunesse et refuges, etc.

Pour en savoir plus