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Insee Conjoncture Grand Est · Juillet 2023 · n° 38
Insee Conjoncture Grand EstLe chômage à son plus bas niveau depuis 15 ans Note de conjoncture régionale - 1er trimestre 2023

Liliane Clément, François Couzinié-Devy, Yves Frydel, Karina Mom (Insee)

Au 1er trimestre 2023 dans le Grand Est, l’emploi salarié progresse de 0,2 %, un rythme proche du trimestre précédent. Il augmente sensiblement dans le tertiaire marchand hors intérim. Dans le même temps, les emplois intérimaires dans les services marchands sont en fort recul. L’intérim continue de progresser dans l’industrie.

Avec 6,9 % de la population active, le chômage est quasi stable ce trimestre et atteint son plus bas niveau depuis 2008. Il reste élevé dans la zone d’emploi de Forbach, et faible dans celles d’Épernay et de Haguenau.

Les créations d’entreprises, en recul par rapport au 4e trimestre 2022, restent toutefois à un niveau élevé avec 16 000 entreprises créées dans la région ce trimestre. Les créations d’entreprises classiques se replient. Les défaillances d’entreprises continuent à augmenter à un rythme régulier, mais restent inférieures au niveau d’avant-crise.

La fréquentation touristique dépasse largement celle d’il y a un an, avec 13 % de nuitées supplémentaires pour les hébergements collectifs hors campings. Cette hausse est à la fois soutenue par les touristes résidents et non-résidents.

Insee Conjoncture Grand Est
No 38
Paru le :Paru le07/07/2023

Légère hausse de l’emploi salarié

Au 1er trimestre 2023 dans le Grand Est, l’emploi salarié augmente de 0,2 %, soit 4 000 emplois supplémentaires, une évolution comparable à celle du 4e trimestre 2022. La hausse provient majoritairement de l’emploi privé hors intérim (+0,2 %), l’emploi public étant quasi stable (+0,1 %). Au niveau national, le nombre de salariés progresse un peu plus (+0,3 %), porté par la croissance de l’emploi privé (+0,4 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Emploi salarié total - Grand Est Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Grand Est Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,7 99,9 99,7 100,0
2ᵉ trim. 2015 99,7 100,2 99,6 100,1
3ᵉ trim. 2015 99,7 100,3 99,7 100,3
4ᵉ trim. 2015 99,6 100,4 99,6 100,5
1ᵉ trim. 2016 99,7 100,6 99,7 100,7
2ᵉ trim. 2016 99,9 100,8 99,9 101,0
3ᵉ trim. 2016 100,1 101,1 100,2 101,3
4ᵉ trim. 2016 100,0 101,2 100,1 101,4
1ᵉ trim. 2017 100,4 101,7 100,6 102,0
2ᵉ trim. 2017 100,8 102,1 101,1 102,6
3ᵉ trim. 2017 100,8 102,1 101,2 102,7
4ᵉ trim. 2017 101,0 102,5 101,5 103,2
1ᵉ trim. 2018 101,0 102,8 101,5 103,6
2ᵉ trim. 2018 101,0 102,9 101,6 103,9
3ᵉ trim. 2018 100,6 102,8 101,1 103,7
4ᵉ trim. 2018 100,6 103,0 101,1 104,1
1ᵉ trim. 2019 101,0 103,6 101,6 104,8
2ᵉ trim. 2019 101,1 104,0 101,8 105,2
3ᵉ trim. 2019 101,1 104,2 101,7 105,5
4ᵉ trim. 2019 101,2 104,6 101,8 105,9
1ᵉ trim. 2020 99,2 102,7 99,3 103,4
2ᵉ trim. 2020 99,0 102,5 99,3 103,6
3ᵉ trim. 2020 100,6 104,4 101,1 105,5
4ᵉ trim. 2020 100,6 104,3 101,1 105,4
1ᵉ trim. 2021 101,2 105,0 101,9 106,3
2ᵉ trim. 2021 102,2 106,3 103,1 107,9
3ᵉ trim. 2021 102,8 107,3 103,9 109,1
4ᵉ trim. 2021 103,4 108,0 104,8 110,0
1ᵉ trim. 2022 103,4 108,3 105,0 110,5
2ᵉ trim. 2022 103,6 108,8 105,2 111,1
3ᵉ trim. 2022 103,7 109,1 105,4 111,6
4ᵉ trim. 2022 104,0 109,4 105,6 111,9
1ᵉ trim. 2023 104,2 109,7 105,9 112,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Baisse de l’emploi intérimaire

L’emploi intérimaire recule de 1,5 % ce trimestre, après la légère baisse du trimestre précédent. Entre décembre 2022 et mars 2023, la région perd 1 350 emplois intérimaires dans les services marchands et 150 dans les services non marchands. À l’inverse, elle en gagne plus de 500 dans l’industrie.

Le nombre d’intérimaires augmente dans la Meuse, les Ardennes et le Bas-Rhin (respectivement +6,5 %, +3,3 % et +0,5 %). Il diminue dans les autres départements de la région. La baisse est particulièrement forte en Haute-Marne et en Moselle (-6,4 % et -3,6 %) et dans une moindre mesure dans le Haut-Rhin et l’Aube (-2,9 % chacun).

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Grand Est France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,4 99,8
2ᵉ trim. 2015 102,6 103,8
3ᵉ trim. 2015 106,6 107,6
4ᵉ trim. 2015 111,1 109,9
1ᵉ trim. 2016 109,2 110,0
2ᵉ trim. 2016 110,3 112,8
3ᵉ trim. 2016 111,3 116,9
4ᵉ trim. 2016 117,0 121,6
1ᵉ trim. 2017 122,3 126,7
2ᵉ trim. 2017 129,8 133,1
3ᵉ trim. 2017 135,2 137,6
4ᵉ trim. 2017 141,7 141,8
1ᵉ trim. 2018 139,2 143,1
2ᵉ trim. 2018 139,6 141,7
3ᵉ trim. 2018 136,8 141,3
4ᵉ trim. 2018 130,3 136,7
1ᵉ trim. 2019 135,5 141,9
2ᵉ trim. 2019 133,0 141,8
3ᵉ trim. 2019 130,5 140,6
4ᵉ trim. 2019 123,0 136,8
1ᵉ trim. 2020 71,8 84,5
2ᵉ trim. 2020 92,0 103,9
3ᵉ trim. 2020 112,7 125,7
4ᵉ trim. 2020 118,1 129,1
1ᵉ trim. 2021 123,5 132,9
2ᵉ trim. 2021 125,3 138,4
3ᵉ trim. 2021 127,8 139,0
4ᵉ trim. 2021 138,4 144,9
1ᵉ trim. 2022 134,9 143,2
2ᵉ trim. 2022 132,5 141,6
3ᵉ trim. 2022 133,8 142,9
4ᵉ trim. 2022 133,5 143,2
1ᵉ trim. 2023 131,5 140,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Les services marchands soutiennent la croissance de l’emploi

L’augmentation de l’emploi régional est portée par les services marchands hors intérim, dont l’emploi repart fortement à la hausse après deux trimestres moins dynamiques (+0,6 %, soit 4 900 emplois supplémentaires). Les activités scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien, et le secteur des transports et de l’entreposage sont particulièrement vigoureux (respectivement +1,4 % et +1,2 %). L’emploi dans l’industrie demeure stable ce trimestre.

Après de légères baisses les trois trimestres précédents, l’emploi dans le secteur de la construction recule plus nettement (-0,4 % au 1er trimestre 2023). Sur un an, il diminue de 0,9 %, soit une perte de 1 000 emplois.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Grand Est

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Grand Est ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 98,9 99,4 99,9 99,8
2ᵉ trim. 2015 97,8 98,9 100,0 99,8
3ᵉ trim. 2015 97,1 98,4 100,1 99,7
4ᵉ trim. 2015 96,6 97,9 100,0 99,7
1ᵉ trim. 2016 96,5 97,4 100,6 99,8
2ᵉ trim. 2016 96,1 97,1 100,9 99,7
3ᵉ trim. 2016 95,8 96,9 101,1 99,9
4ᵉ trim. 2016 95,2 96,3 101,5 99,7
1ᵉ trim. 2017 96,1 96,0 101,6 100,0
2ᵉ trim. 2017 96,5 96,1 102,1 100,1
3ᵉ trim. 2017 96,6 95,7 102,4 99,6
4ᵉ trim. 2017 96,4 95,7 102,6 99,7
1ᵉ trim. 2018 97,2 95,7 102,8 99,6
2ᵉ trim. 2018 97,4 95,5 103,0 99,3
3ᵉ trim. 2018 97,4 95,1 102,5 99,0
4ᵉ trim. 2018 97,2 95,1 102,8 99,0
1ᵉ trim. 2019 99,0 95,1 103,0 99,2
2ᵉ trim. 2019 99,6 95,1 103,3 99,2
3ᵉ trim. 2019 100,1 95,0 103,5 99,2
4ᵉ trim. 2019 100,6 94,9 104,2 99,2
1ᵉ trim. 2020 101,5 94,4 103,0 99,1
2ᵉ trim. 2020 101,5 93,9 102,1 98,3
3ᵉ trim. 2020 102,6 93,6 103,7 99,4
4ᵉ trim. 2020 103,2 93,0 103,1 99,6
1ᵉ trim. 2021 104,7 93,3 103,9 99,8
2ᵉ trim. 2021 105,1 93,3 105,6 100,0
3ᵉ trim. 2021 105,7 93,4 107,0 100,2
4ᵉ trim. 2021 106,1 93,6 108,0 100,0
1ᵉ trim. 2022 106,5 93,8 108,4 99,8
2ᵉ trim. 2022 106,4 94,0 109,2 99,8
3ᵉ trim. 2022 106,2 94,2 109,3 99,7
4ᵉ trim. 2022 106,1 94,2 109,6 100,0
1ᵉ trim. 2023 105,6 94,2 110,2 100,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Grand Est

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le Bas-Rhin porte la hausse de l’emploi

L’emploi salarié diminue légèrement ce trimestre dans les Ardennes et la Haute-Marne (respectivement -0,3 % et -0,2 %). Il est stable ou quasi stable dans l’Aube, la Meuse et les Vosges. Il augmente dans les autres départements de la région (de 0,2 % à 0,4 % dans le Bas-Rhin). Le Bas-Rhin, département le plus peuplé de la région, contribue à la moitié des hausses d’emplois (+1 900).

Sur un an, l’emploi est plus dynamique dans la Marne, la Meurthe-et-Moselle et le Bas-Rhin (respectivement en hausse de 1,3 %, 1,2 % et 1,1 %), qui concentrent 80 % de la hausse de l’emploi dans la région.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

(en % par rapport au trimestre précédent)
Évolution de l'emploi salarié total par département ((en % par rapport au trimestre précédent))
4ᵉ trim. 2022 1ᵉ trim. 2023
Ardennes 0,4 -0,3
Aube 0,4 0,1
Marne 0,3 0,3
Haute-Marne 0,1 -0,2
Meurthe-et-Moselle 0,4 0,2
Meuse 0,4 0,1
Moselle 0,0 0,2
Bas-Rhin 0,3 0,4
Haut-Rhin 0,2 0,2
Vosges 0,0 0,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le chômage se stabilise

Au 1er trimestre 2023 dans le Grand Est, 6,9 % des actifs recherchent un emploi. Le chômage est quasi stable ce trimestre et diminue de 0,2 point sur un an. Il s’agit de son plus bas niveau depuis le 1er trimestre 2008. En France, le chômage s’élève à 7,1 %, décrivant une trajectoire similaire.

Le taux de chômage recule de 0,3 point dans la Haute-Marne et de 0,2 point dans la Meuse et le Haut-Rhin. Il augmente dans les Ardennes, département où, avec l’Aube, il est le plus élevé de la région. Le chômage est stable dans les autres départements.

À l’échelle des zones d’emploi, la tendance est aussi à la stabilité, hormis à Forbach et Bar-le-Duc, où le taux de chômage diminue de respectivement 0,4 et 0,3 point. Forbach est l'unique zone d'emploi de la région où le taux de chômage reste au-dessus des 10 % de la population active. Épernay et Haguenau sont les zones d’emploi où il est le plus faible (4,6 % et 4,4 %).

Figure 5Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Grand Est France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 10,4 10,5
1ᵉ trim. 2015 10,2 10,3
2ᵉ trim. 2015 10,4 10,5
3ᵉ trim. 2015 10,3 10,3
4ᵉ trim. 2015 10,1 10,2
1ᵉ trim. 2016 10,1 10,2
2ᵉ trim. 2016 9,9 10,0
3ᵉ trim. 2016 9,8 9,9
4ᵉ trim. 2016 9,9 10,0
1ᵉ trim. 2017 9,5 9,6
2ᵉ trim. 2017 9,4 9,5
3ᵉ trim. 2017 9,3 9,5
4ᵉ trim. 2017 8,7 9,0
1ᵉ trim. 2018 8,9 9,3
2ᵉ trim. 2018 8,7 9,1
3ᵉ trim. 2018 8,5 9,0
4ᵉ trim. 2018 8,4 8,8
1ᵉ trim. 2019 8,3 8,8
2ᵉ trim. 2019 8,1 8,4
3ᵉ trim. 2019 8,1 8,4
4ᵉ trim. 2019 7,9 8,2
1ᵉ trim. 2020 7,6 7,9
2ᵉ trim. 2020 7,0 7,1
3ᵉ trim. 2020 8,7 9,0
4ᵉ trim. 2020 7,8 8,1
1ᵉ trim. 2021 7,9 8,2
2ᵉ trim. 2021 7,7 7,9
3ᵉ trim. 2021 7,8 8,0
4ᵉ trim. 2021 7,3 7,4
1ᵉ trim. 2022 7,1 7,4
2ᵉ trim. 2022 7,2 7,4
3ᵉ trim. 2022 7,1 7,3
4ᵉ trim. 2022 7,0 7,1
1ᵉ trim. 2023 6,9 7,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

figure 6Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 1er trimestre 2023

Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 1er trimestre 2023 - Lecture : dans la zone d'emploi de Forbach, le taux de chômage au 1er trimestre 2023 atteint 10,2 %, en baisse de 0,4 point par rapport 4e trimestre 2022. Ce taux est 1,7 fois plus élevé que celui de la zone d'emploi de Sarreguemines, quasi-stable, qui atteint 6,0 % au 1er trimestre 2023. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d'emploi contiguës, à travers l'épaisseur de la frontière et l'orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
CNTR Code Géographique Libellé Taux de chômage (en %) Évolution par rapport au trimestre précédent (en points de %)
BE BE3 Région wallonne 8,8 0,3
CH CH_NW Suisse du Nord-Ouest 4,2 -0,4
DE DE1 Bade-Wurtemberg 3,8 0,2
DE DEB Rhénanie-Palatinat 4,9 0,3
DE DEC Sarre 6,8 0,4
LU LU Luxembourg 4,9 0,1
FR 0054 Beauvais 7,3 -0,1
FR 0056 Cosne-Cours-sur-Loire 6,5 -0,1
FR 0060 Nevers 6,8 0,0
FR 1101 Cergy-Vexin 6,7 -0,2
FR 1102 Coulommiers 5,6 -0,1
FR 1103 Etampes 4,9 -0,2
FR 1104 Evry 6,8 -0,2
FR 1105 Fontainebleau-Nemours 6,6 -0,2
FR 1106 Marne-la-Vallée 6,0 -0,1
FR 1107 Meaux 7,0 -0,2
FR 1108 Melun 7,0 -0,2
FR 1109 Paris 6,6 -0,2
FR 1110 Provins 7,8 -0,1
FR 1111 Rambouillet 4,3 0,0
FR 1112 Roissy 8,9 -0,2
FR 1113 Saclay 5,4 -0,2
FR 1114 Seine-Yvelinoise 7,2 0,0
FR 1115 Versailles-Saint-Quentin 5,0 -0,2
FR 2701 Autun 7,5 0,0
FR 2702 Auxerre 6,6 0,0
FR 2703 Avallon 6,0 0,0
FR 2704 Beaune 4,2 -0,1
FR 2705 Belfort 7,8 -0,1
FR 2706 Besançon 5,7 -0,1
FR 2707 Chalon-sur-Saône 6,5 -0,1
FR 2708 Charolais 5,3 0,0
FR 2709 Châtillon-Montbard 5,6 0,0
FR 2710 Creusot-Montceau 7,9 -0,2
FR 2711 Dijon 5,8 -0,1
FR 2712 Dole 5,7 0,0
FR 2713 Lons-le-Saunier 4,9 0,0
FR 2714 Montbéliard 9,0 0,0
FR 2715 Pontarlier 4,4 0,0
FR 2716 Saint-Claude 5,9 0,1
FR 2717 Sens 7,0 -0,1
FR 2718 Vesoul 5,8 -0,2
FR 2756 Cosne-Cours-sur-Loire - partie Bourgogne Franche Comté 7,1 0,0
FR 2759 Mâcon - partie Bourgogne Franche Comté 5,6 -0,1
FR 2760 Nevers - partie Bourgogne Franche Comté 6,7 0,0
FR 3201 Abbeville 7,5 0,0
FR 3202 Amiens 8,7 0,0
FR 3203 Arras 5,5 -0,1
FR 3204 Berck 6,2 0,0
FR 3205 Béthune 8,3 0,1
FR 3206 Boulogne-sur-Mer 8,0 0,0
FR 3207 Calais 10,8 0,0
FR 3208 Cambrai 9,8 0,1
FR 3209 Château-Thierry 8,7 -0,1
FR 3210 Compiègne 7,3 0,0
FR 3211 Creil 7,2 0,0
FR 3212 Douai 10,8 0,0
FR 3213 Dunkerque 8,1 -0,1
FR 3214 Laon 9,7 0,3
FR 3215 Lens 9,8 0,0
FR 3216 Lille 6,7 0,1
FR 3217 Maubeuge 11,9 0,2
FR 3218 Roubaix-Tourcoing 11,3 0,2
FR 3219 Saint-Omer 7,6 0,2
FR 3220 Saint-Quentin 11,1 0,0
FR 3221 Soissons 8,1 0,0
FR 3222 Valenciennes 11,9 0,1
FR 3254 Beauvais - partie Hauts de France 7,4 -0,1
FR 3258 La Vallée de la Bresle - Vimeu - partie Hauts de France 7,8 0,0
FR 4401 Bar-le-Duc 6,6 -0,3
FR 4402 Châlons-en-Champagne 6,7 0,1
FR 4403 Charleville-Mézières 9,9 0,1
FR 4404 Chaumont 5,4 -0,1
FR 4405 Colmar 5,3 -0,1
FR 4406 Epernay 4,6 0,1
FR 4407 Epinal 7,1 -0,1
FR 4408 Forbach 10,2 -0,4
FR 4409 Haguenau 4,4 -0,1
FR 4410 Metz 6,9 -0,1
FR 4411 Mulhouse 7,7 -0,1
FR 4412 Nancy 6,8 0,1
FR 4413 Reims 8,0 -0,1
FR 4414 Remiremont 6,4 0,0
FR 4415 Romilly-sur-Seine 9,0 0,0
FR 4416 Saint-Avold 7,1 -0,1
FR 4417 Saint-Dié-des-Vosges 9,6 0,0
FR 4418 Saint-Louis 5,6 -0,1
FR 4419 Sarrebourg 5,0 -0,1
FR 4420 Sarreguemines 6,0 -0,2
FR 4421 Sedan 8,6 -0,2
FR 4422 Sélestat 4,8 -0,1
FR 4423 Strasbourg 6,8 -0,1
FR 4424 Thionville 6,4 -0,1
FR 4425 Troyes 9,1 0,0
FR 4426 Verdun 7,5 -0,1
FR 4427 Vitry-le-François Saint-Dizier 7,5 -0,2
  • * Zone d’emploi (FR), Région (BE), Land (DE), Pays (LU), Suisse du Nord-Ouest (CH).
  • Note : données provisoires pour le 1er trimestre 2023.
  • Pour l'Allemagne et la Suisse, les valeurs affichées ne le sont pas selon le concept BIT, mais selon des concepts nationaux.
  • Lecture : dans la zone d'emploi de Forbach, le taux de chômage au 1er trimestre 2023 atteint 10,2 %, en baisse de 0,4 point par rapport 4e trimestre 2022. Ce taux est 1,7 fois plus élevé que celui de la zone d'emploi de Sarreguemines, quasi-stable, qui atteint 6,0 % au 1er trimestre 2023. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d'emploi contiguës, à travers l'épaisseur de la frontière et l'orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
  • Sources : Insee, Statbel, Destatis, Statec, OFS.

figure 6Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 1er trimestre 2023

  • * Zone d’emploi (FR), Région (BE), Land (DE), Pays (LU), Suisse du Nord-Ouest (CH).
  • Note : données provisoires pour le 1er trimestre 2023.
  • Pour l'Allemagne et la Suisse, les valeurs affichées ne le sont pas selon le concept BIT, mais selon des concepts nationaux.
  • Lecture : dans la zone d'emploi de Forbach, le taux de chômage au 1er trimestre 2023 atteint 10,2 %, en baisse de 0,4 point par rapport 4e trimestre 2022. Ce taux est 1,7 fois plus élevé que celui de la zone d'emploi de Sarreguemines, quasi-stable, qui atteint 6,0 % au 1er trimestre 2023. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d'emploi contiguës, à travers l'épaisseur de la frontière et l'orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
  • Sources : Insee, Statbel, Destatis, Statec, OFS.

L’entrepreneuriat en perte de vitesse et les défaillances toujours plus nombreuses

Au 1er trimestre 2023, avec 15 990 nouvelles entreprises dans le Grand Est, les créations d’entreprises reculent de 2,3 % par rapport au trimestre précédent, mais restent à un niveau élevé. Bien que le nombre de micro-entreprises augmente et représente deux tiers des nouvelles immatriculations, cette hausse ne compense pas la baisse des créations d’entreprises classiques. Le repli est plus fort à l’échelle de la France (-5,0 %), où les micro-entreprises diminuent également.

Les immatriculations sont en perte de vitesse dans le secteur du commerce, transport, hébergement et restauration, ainsi que dans les services. À l’inverse, elles s’accroissent dans la construction.

Le cumul des créations brutes sur douze mois (avril 2022 à mars 2023) diminue par rapport à celui de l’année 2022 dans la moitié des départements, notamment en Haute-Marne.

Entre avril 2022 et mars 2023, 3 270 entreprises sont placées en redressement ou en liquidation judiciaire. Commencée il y a un an, la hausse des défaillances se poursuit : +9,4 % par rapport au cumul annuel 2022. L’augmentation est encore plus marquée au niveau national (+10,6 %).

Hormis dans l’agriculture, les défaillances augmentent dans tous les secteurs de l’économie (entre +7,0 % et +11,0 %). Au niveau départemental, les progressions sont les plus fortes dans l’Aube et la Haute-Marne (supérieures à 20,0 %), tandis qu’elles sont les plus faibles dans les Ardennes, la Meurthe-et-Moselle et les Vosges (inférieures à 5,0 %). Les défaillances ne baissent que dans le département de la Meuse, et ce depuis deux trimestres.

Figure 7Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Grand Est hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Grand Est y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 88,6 93,3 88,1 94,6
2ᵉ trim. 2015 91,6 93,3 88,2 94,1
3ᵉ trim. 2015 96,0 97,3 89,1 95,9
4ᵉ trim. 2015 105,4 100,5 94,4 98,7
1ᵉ trim. 2016 109,8 104,1 97,5 100,0
2ᵉ trim. 2016 106,7 108,0 97,7 104,7
3ᵉ trim. 2016 103,8 106,6 95,3 103,0
4ᵉ trim. 2016 107,1 110,3 95,0 104,4
1ᵉ trim. 2017 113,2 111,2 98,3 106,5
2ᵉ trim. 2017 117,9 112,0 100,4 107,4
3ᵉ trim. 2017 120,6 115,1 105,9 115,0
4ᵉ trim. 2017 121,7 117,6 108,9 118,4
1ᵉ trim. 2018 120,0 117,3 111,4 123,1
2ᵉ trim. 2018 124,1 118,6 116,0 127,1
3ᵉ trim. 2018 120,9 116,2 112,9 128,4
4ᵉ trim. 2018 123,3 119,4 118,0 133,7
1ᵉ trim. 2019 131,3 126,1 126,7 145,2
2ᵉ trim. 2019 124,9 124,9 125,4 145,7
3ᵉ trim. 2019 132,5 124,7 136,3 149,9
4ᵉ trim. 2019 125,5 120,4 141,2 152,5
1ᵉ trim. 2020 104,1 115,0 127,3 139,7
2ᵉ trim. 2020 91,3 86,7 109,1 114,4
3ᵉ trim. 2020 134,3 132,2 166,1 178,9
4ᵉ trim. 2020 131,3 133,7 165,0 178,0
1ᵉ trim. 2021 131,9 137,1 171,6 183,3
2ᵉ trim. 2021 130,9 140,5 171,5 179,6
3ᵉ trim. 2021 125,9 135,5 169,4 173,1
4ᵉ trim. 2021 127,2 135,4 170,9 175,1
1ᵉ trim. 2022 126,5 136,7 165,8 178,7
2ᵉ trim. 2022 122,8 137,9 170,4 172,7
3ᵉ trim. 2022 125,1 142,8 170,0 185,6
4ᵉ trim. 2022 126,9 139,8 174,7 185,8
1ᵉ trim. 2023 115,9 130,2 170,7 176,6
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 8Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2014)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2014))
Grand Est France entière
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 100,1 100,5
févr. 2015 100,0 100,3
mars 2015 100,6 102,1
avr. 2015 100,5 102,2
mai 2015 97,9 100,0
juin 2015 99,7 101,4
juil. 2015 99,1 101,0
août 2015 99,1 100,6
sept. 2015 97,5 100,7
oct. 2015 95,6 99,4
nov. 2015 96,1 99,6
déc. 2015 96,0 100,9
janv. 2016 95,6 99,7
févr. 2016 94,7 99,1
mars 2016 94,3 97,8
avr. 2016 94,6 96,8
mai 2016 98,1 99,1
juin 2016 96,2 97,8
juil. 2016 94,5 96,4
août 2016 94,5 96,2
sept. 2016 93,9 95,2
oct. 2016 94,3 94,9
nov. 2016 92,9 94,5
déc. 2016 90,5 93,0
janv. 2017 90,8 92,7
févr. 2017 89,1 91,8
mars 2017 89,5 91,6
avr. 2017 88,0 90,4
mai 2017 87,9 90,4
juin 2017 86,2 89,3
juil. 2017 86,5 88,9
août 2017 86,6 89,0
sept. 2017 85,9 87,9
oct. 2017 86,2 87,6
nov. 2017 84,1 87,0
déc. 2017 84,6 87,2
janv. 2018 82,9 86,5
févr. 2018 81,9 86,0
mars 2018 80,4 84,9
avr. 2018 79,3 85,2
mai 2018 78,5 84,3
juin 2018 79,3 84,4
juil. 2018 80,7 84,8
août 2018 79,7 85,2
sept. 2018 81,3 85,5
oct. 2018 81,8 86,3
nov. 2018 83,7 86,3
déc. 2018 83,5 86,4
janv. 2019 84,8 87,0
févr. 2019 86,4 87,0
mars 2019 86,6 86,6
avr. 2019 86,7 86,8
mai 2019 85,7 86,6
juin 2019 85,3 85,8
juil. 2019 84,9 85,7
août 2019 85,0 84,7
sept. 2019 83,2 84,0
oct. 2019 81,4 83,0
nov. 2019 80,2 82,3
déc. 2019 79,6 81,7
janv. 2020 76,1 79,8
févr. 2020 73,6 78,6
mars 2020 69,6 75,4
avr. 2020 65,0 70,5
mai 2020 61,1 66,3
juin 2020 59,1 64,2
juil. 2020 56,5 61,6
août 2020 55,8 60,8
sept. 2020 53,4 58,4
oct. 2020 50,5 55,2
nov. 2020 48,1 52,6
déc. 2020 46,4 49,9
janv. 2021 45,2 47,7
févr. 2021 43,2 45,0
mars 2021 42,9 44,8
avr. 2021 44,2 45,9
mai 2021 44,9 46,9
juin 2021 43,6 46,2
juil. 2021 42,2 44,9
août 2021 41,7 44,8
sept. 2021 40,1 43,9
oct. 2021 39,6 43,5
nov. 2021 39,5 43,6
déc. 2021 39,5 44,1
janv. 2022 40,4 44,9
févr. 2022 41,1 46,5
mars 2022 43,5 48,4
avr. 2022 45,1 50,2
mai 2022 47,0 51,8
juin 2022 48,4 53,7
juil. 2022 50,3 55,9
août 2022 51,0 57,0
sept. 2022 53,4 59,8
oct. 2022 56,1 62,1
nov. 2022 58,5 64,4
déc. 2022 60,8 66,0
janv. 2023 62,7 68,7
févr. 2023 65,0 70,6
mars 2023 67,3 73,1
avr. 2023 68,8 74,6
  • Notes : données mensuelles brutes au 27 juin 2023, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 8Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 27 juin 2023, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.
Avertissement sur les créations d’entreprises

Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d’entreprises doivent obligatoirement s’effectuer sur le guichet électronique des formalités d’entreprises. Ce changement important fragilise temporairement le suivi mensuel des créations d’entreprises, en raison notamment d’une modification des délais d’enregistrement des déclarations dans le répertoire Sirene. Les évolutions des créations d’entreprises enregistrées sur les premiers mois de l’année 2023 doivent donc être interprétées avec une grande prudence et peuvent faire l’objet de révisions significatives.

Des informations complémentaires concernant ce changement sont disponibles dans l’onglet Documentation de la version web de la publication nationale.

Par ailleurs, par rapport à la note portant sur de quatrième trimestre 2022, les créations d’entreprises enregistrées en 2022 ont été révisées en retirant, en données brutes au niveau national, environ 10 000 créations qui avaient finalement été invalidées.

La fréquentation touristique augmente de 13,4 % sur un an

Avec 3,3 millions de nuitées au 1ᵉʳ trimestre 2023 dans le Grand Est, la fréquentation des hébergements collectifs touristiques hors campings est supérieure de 13,4 % à son niveau du 1ᵉʳ trimestre 2022 (+12,4 % en France métropolitaine). Début 2022, elle était particulièrement faible en raison de la recrudescence des cas de Covid-19.

La hausse des nuitées concerne surtout les hôtels (+18 %). Toutes les catégories bénéficient de cette embellie, de +14 % pour les hôtels classés 1 et 2 étoiles à +21 % pour les hôtels haut de gamme.

Par rapport au premier trimestre de l’année précédente, la croissance est portée à la fois par la clientèle non résidente (+48 %) et par les touristes résidents (+10 %). Ces derniers restent plus nombreux et représentent toujours près de sept nuitées sur dix dans la région.

La clientèle européenne contribue fortement à ce dynamisme puisque, parmi les non-résidents, elle est à l’origine de neuf nuitées sur dix. Les touristes en provenance des pays asiatiques sont de retour.

Comparé au 1er trimestre 2022, le nombre de nuitées hôtelières est en hausse dans tous les départements sauf dans les Vosges, de près de 2 % pour la Haute-Marne à +31 % pour le Bas-Rhin. La fréquentation des non-résidents augmente fortement dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin (respectivement +72 % et +55 %). Les deux départements alsaciens concentrent près de 60 % des nuitées non résidentes de la région. La fréquentation hôtelière baisse de 6 % dans les Vosges, en raison d’un enneigement sur le massif plus faible cet hiver.

Dans les AHCT de la région, le nombre de nuitées dépasse très légèrement celui du 1ᵉʳ trimestre 2022 (+0,5 % sur un an). Les touristes résidents qui représentent près de huit nuitées sur dix sont venus moins nombreux (-8 %), contrairement aux non-résidents (+48 %). À l’échelle nationale, la fréquentation des AHCT dépasse également son niveau d’il y a un an (+1,5 %).

figure 9Évolution de la fréquentation dans les hôtels

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Grand Est France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,2 100,3
2ᵉ trim. 2015 100,3 100,5
3ᵉ trim. 2015 100,2 101,0
4ᵉ trim. 2015 99,5 100,3
1ᵉ trim. 2016 100,4 100,7
2ᵉ trim. 2016 100,2 99,7
3ᵉ trim. 2016 100,1 98,5
4ᵉ trim. 2016 101,5 99,5
1ᵉ trim. 2017 101,6 100,1
2ᵉ trim. 2017 103,1 101,8
3ᵉ trim. 2017 104,8 103,5
4ᵉ trim. 2017 105,8 104,6
1ᵉ trim. 2018 106,8 105,5
2ᵉ trim. 2018 107,0 105,8
3ᵉ trim. 2018 107,0 106,5
4ᵉ trim. 2018 106,8 106,8
1ᵉ trim. 2019 106,6 106,6
2ᵉ trim. 2019 107,2 107,3
3ᵉ trim. 2019 107,7 107,4
4ᵉ trim. 2019 108,3 107,7
1ᵉ trim. 2020 103,8 86,7
2ᵉ trim. 2020 80,0 61,6
3ᵉ trim. 2020 69,2 50,0
4ᵉ trim. 2020 51,5 35,1
1ᵉ trim. 2021 44,1 42,8
2ᵉ trim. 2021 49,8 50,1
3ᵉ trim. 2021 54,0 55,6
4ᵉ trim. 2021 68,4 67,5
1ᵉ trim. 2022 76,8 77,4
2ᵉ trim. 2022 93,2 94,2
3ᵉ trim. 2022 100,0 100,8
4ᵉ trim. 2022 103,7 104,0
1ᵉ trim. 2023 106,6 107,4
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

figure 9Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Encadré 1 - Contexte international - L’économie mondiale entre normalisation des chaînes d’approvisionnement et resserrements monétaires

En 2023, l’économie mondiale apparaît moins contrainte qu’en 2022 en raison du recul des cours de l’énergie, de la levée des restrictions sanitaires en Chine et de l’amélioration des chaînes d’approvisionnement. Cependant, d’autres facteurs de ralentissement se manifestent, notamment le durcissement des conditions monétaires et financières, qui pèse, entre autres, sur les marchés immobiliers. Les prix à la consommation demeurent quant à eux élevés même s’ils progressent moins vite qu’en 2022. Au premier trimestre, le PIB a ainsi augmenté modérément dans les économies occidentales, et même reculé en Allemagne. Cette faible croissance de l’économie mondiale se poursuivrait courant 2023.

Encadré 2 - Contexte national - En France, la croissance a été modeste en début d’année et resterait hésitante

En France, l’activité a progressé modestement au premier trimestre 2023 (+0,2 %). Après son net repli fin 2022, la consommation des ménages est restée quasi-stable (+0,1 %), dans un contexte d’inflation élevée, notamment dans l’alimentation. L’investissement, quant à lui, a reculé, sur fond de remontée des taux d’intérêt, tandis que les échanges extérieurs ont soutenu l’activité, compte tenu notamment de la baisse des importations et du dynamisme des exportations d’énergie en lien avec la reprise de la production d’électricité. L’emploi est resté allant (+0,3 % entre fin décembre et fin mars), conduisant le taux de chômage à demeurer à un niveau historiquement bas (7,1 %). D’ici la fin de l’année, l’inflation pourrait refluer quelque peu mais l’activité serait peu dynamique, faute de moteur de la demande à court terme.

Publication rédigée par :Liliane Clément, François Couzinié-Devy, Yves Frydel, Karina Mom (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) « Au premier trimestre 2023, l’emploi salarié augmente dans quatre régions sur cinq et il est quasi stable dans les autres », Informations Rapides no 174, juillet 2023.

(2) « L’inflation reflue, la croissance hésite », Note de conjoncture, Insee, juin 2023.

(3) Tableau de bord Grand Est, juin 2023.

(4) « L’emploi et le chômage restent stables », Insee Conjoncture Grand Est no 36, avril 2023.