Au quatrième trimestre 2022, l’activité a été globalement peu dynamique dans les principales économies de la zone euro, dans un contexte d’inflation toujours élevée, s’agissant notamment de l’énergie, avec des conséquences à la fois sur la demande des ménages et la production manufacturière. En Allemagne et en Italie, l’activité a reculé (-0,4 % en Allemagne et -0,1 % en Italie après respectivement +0,5 % et +0,4 % au troisième trimestre), tandis qu’en Espagne et en France, le PIB a poursuivi sa croissance modeste (respectivement +0,2 % et +0,1 % après +0,2 % au troisième trimestre dans ces deux pays), soutenu par une industrie manufacturière moins pénalisée que chez leurs voisins. La demande intérieure s’est en revanche nettement repliée dans les quatre pays, conduisant à des variations de stocks positives (sauf en Italie où le déstockage a été important) et une contribution également positive des échanges extérieurs à l’évolution de l’activité...