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Insee Conjoncture Bretagne · Octobre 2021 · n° 36
Insee Conjoncture BretagneL’activité se redresse à la fin du 2ᵉ trimestre, l’emploi reste dynamique Note de conjoncture régionale - 2ᵉ trimestre 2021

Valérie Mariette, Agnès Palaric (Insee)

Le 2ᵉ trimestre 2021 reste marqué par les restrictions sanitaires. Pénalisée par le confinement d’avril, l’activité repart ensuite nettement et retrouve son niveau d’avant-crise en juin.

Entre fin mars et fin juin 2021, l’emploi salarié breton progresse de 1,1 %, soit 13 400 créations nettes d’emplois en trois mois. L’emploi augmente dans chaque grand secteur de l’économie bretonne. Depuis fin 2019, la croissance de l’emploi salarié est plus soutenue en Bretagne (+ 1,5 %) qu’au niveau national (+ 0,6 %). Seul l’intérim n’a pas retrouvé son niveau d’avant-crise et se redresse moins vite que dans l’ensemble de la France.

Au 2ᵉ trimestre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi baisse, plus fortement parmi les jeunes. Le taux de chômage reste le plus bas des régions françaises.

Dans la construction, les perspectives de constructions neuves et les mises en chantier restent orientées à la hausse ce trimestre. Dans l’hôtellerie et la restauration, l’activité redémarre progressivement. Le nombre de créations d’entreprises augmente fortement.

Insee Conjoncture Bretagne
No 36
Paru le :Paru le14/10/2021

L’activité dépasse son niveau d’avant-crise en juin 2021

Au 2ᵉ trimestre 2021, l’activité continue à fluctuer au gré des restrictions sanitaires. Mesurée par le nombre d’heures rémunérées par les employeurs (hors chômage partiel), elle diminue en avril, marqué par le troisième confinement (du 3 avril au 3 mai) (figure 1). Elle se situe environ 5 % en deçà de son niveau d’avril 2019 en Bretagne (– 8 % en France). Elle est particulièrement basse dans l’hébergement-restauration (– 64 %). Dans les autres secteurs, elle est similaire – voire supérieure – à son niveau d’avril 2019. À partir de mai, l’activité se redresse, en lien avec la réouverture des commerces « non-essentiels » et l’allègement progressif des restrictions dans les cafés et restaurants. En juin, elle dépasse de 3 % son niveau de 2019, stimulée par une nette reprise dans l’hébergement et la restauration, qui se prolonge en juillet.

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Bretagne

en %
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Bretagne (en %)
Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - Bretagne Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2020 0,5 2,8 5,5 2,3 1,2 2,0 1,9
févr. 2020 1,6 3,2 6,0 2,3 0,8 2,2 1,8
mars 2020 -7,5 -30,5 -37,3 -10,9 -5,5 -12,7 -13,3
avr. 2020 -22,3 -49,7 -82,0 -28,9 -16,2 -30,6 -33,2
mai 2020 -14,9 -15,3 -73,4 -17,4 -10,2 -18,8 -22,4
juin 2020 -6,6 -4,1 -31,8 -5,9 -3,4 -7,1 -10,3
juil. 2020 -4,4 -2,0 -13,8 -3,5 -1,5 -4,0 -6,8
août 2020 -1,9 -0,9 -10,4 -2,4 -0,8 -2,6 -4,5
sept. 2020 -3,0 -0,8 -9,6 -1,6 0,4 -2,0 -4,4
oct. 2020 -2,2 -1,9 -12,0 -1,2 0,0 -1,9 -4,8
nov. 2020 -2,4 -0,6 -60,8 -7,5 -0,7 -7,3 -9,8
déc. 2020 -1,8 -1,3 -59,9 -2,2 1,4 -4,3 -6,7
janv. 2021 -1,5 8,4 -46,1 0,0 2,5 -1,3 -5,2
févr. 2021 -0,3 3,2 -57,2 -0,2 3,5 -2,0 -5,4
mars 2021 1,0 4,2 -56,5 0,4 5,4 -1,2 -5,1
avr. 2021 -1,3 4,1 -63,6 -3,6 2,8 -4,7 -7,8
mai 2021 -1,7 1,3 -43,9 -1,2 3,8 -2,8 -5,7
juin 2021 1,2 5,3 -10,1 3,1 5,8 2,5 -0,5
juil. 2021 -0,8 1,7 1,5 1,7 3,3 1,3 -1,5
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Bretagne

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

La consommation des ménages varie au gré des restrictions

Depuis le début de la crise, l’effet des mesures sanitaires rythme les montants hebdomadaires des transactions par carte bancaire CB en face à face (figure 2). Au 2ᵉ trimestre, ils atteignent un pic en Bretagne juste avant le troisième confinement au moment du week-end de Pâques (+ 26 % par rapport à la même semaine en 2019 ; + 5 % en France). Ils reculent ensuite fortement, dans la région comme au niveau national, avant de rebondir à la réouverture des commerces « non-essentiels », cafés, restaurants et lieux de loisirs le 19 mai. En moyenne jusqu’à mi-juin, les montants des transactions effectuées en Bretagne dépassent de 21 % leur niveau de 2019 (+ 13 % en France). Au cours de l’été, les transactions restent plus soutenues qu’en 2019 et le sont davantage en Bretagne que dans l’ensemble du pays.

Figure 2Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019

en %
Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019 (en %)
année semaine premier jour de la semaine Bretagne France entière
2020 2 06/01/2020 4,5 3,3
2020 3 13/01/2020 5,9 4,1
2020 4 20/01/2020 8,6 6,9
2020 5 27/01/2020 5,9 4,5
2020 6 03/02/2020 5,8 2,8
2020 7 10/02/2020 7,5 2,3
2020 8 17/02/2020 7,1 4,0
2020 9 24/02/2020 2,1 0,0
2020 10 02/03/2020 4,2 4,1
2020 11 09/03/2020 10,8 8,3
2020 12 16/03/2020 -33,1 -40,5
2020 13 23/03/2020 -53,3 -57,9
2020 14 30/03/2020 -50,2 -54,4
2020 15 06/04/2020 -43,0 -46,6
2020 16 13/04/2020 -47,3 -48,4
2020 17 20/04/2020 -41,2 -41,5
2020 18 27/04/2020 -44,7 -44,9
2020 19 04/05/2020 -32,8 -34,4
2020 20 11/05/2020 11,6 3,9
2020 21 18/05/2020 5,6 -1,2
2020 22 25/05/2020 7,9 2,9
2020 23 01/06/2020 6,8 2,5
2020 24 08/06/2020 13,8 4,3
2020 25 15/06/2020 17,7 7,2
2020 26 22/06/2020 3,7 -4,2
2020 27 29/06/2020 2,8 -1,5
2020 28 06/07/2020 12,1 6,0
2020 29 13/07/2020 15,7 8,7
2020 30 20/07/2020 15,3 12,1
2020 31 27/07/2020 8,2 5,8
2020 32 03/08/2020 12,6 15,5
2020 33 10/08/2020 11,3 12,4
2020 34 17/08/2020 15,4 11,0
2020 35 24/08/2020 9,8 4,9
2020 36 31/08/2020 9,1 6,0
2020 37 07/09/2020 9,5 5,4
2020 38 14/09/2020 8,8 4,6
2020 39 21/09/2020 7,3 0,8
2020 40 28/09/2020 4,7 0,9
2020 41 05/10/2020 7,6 2,4
2020 42 12/10/2020 10,4 7,3
2020 43 19/10/2020 8,9 2,2
2020 44 26/10/2020 -1,2 -2,4
2020 45 02/11/2020 -32,5 -33,5
2020 46 09/11/2020 -27,0 -29,7
2020 47 16/11/2020 -25,4 -28,4
2020 48 23/11/2020 -24,5 -27,0
2020 49 30/11/2020 13,2 4,7
2020 50 07/12/2020 2,6 -1,7
2020 51 14/12/2020 -2,4 -7,7
2020 52 21/12/2020 -4,2 -1,7
2020 53 28/12/2020 1,5 -3,3
2021 1 04/01/2021 1,2 -5,5
2021 2 11/01/2021 2,9 -6,3
2021 3 18/01/2021 10,8 4,4
2021 4 25/01/2021 11,0 3,0
2021 5 01/02/2021 1,7 -7,2
2021 6 08/02/2021 -4,5 -6,3
2021 7 15/02/2021 7,5 -4,3
2021 8 22/02/2021 3,7 -6,6
2021 9 01/03/2021 7,7 0,1
2021 10 08/03/2021 8,4 -1,9
2021 11 15/03/2021 14,8 1,9
2021 12 22/03/2021 -8,1 -21,6
2021 13 29/03/2021 26,5 4,6
2021 14 05/04/2021 -19,6 -24,5
2021 15 12/04/2021 -11,2 -15,5
2021 16 19/04/2021 -8,1 -13,0
2021 17 26/04/2021 -21,4 -22,8
2021 18 03/05/2021 -3,1 -7,7
2021 19 10/05/2021 1,5 -10,2
2021 20 17/05/2021 22,5 11,5
2021 21 24/05/2021 13,8 12,0
2021 22 31/05/2021 14,6 9,4
2021 23 07/06/2021 27,5 17,4
2021 24 14/06/2021 25,2 14,5
2021 25 21/06/2021 2,8 -2,8
2021 26 28/06/2021 9,4 6,3
2021 27 05/07/2021 15,5 13,0
2021 28 12/07/2021 16,5 7,5
2021 29 19/07/2021 18,8 15,1
2021 30 26/07/2021 12,3 6,4
2021 31 02/08/2021 14,8 15,6
2021 32 09/08/2021 15,0 15,3
2021 33 16/08/2021 17,8 10,2
2021 34 23/08/2021 11,9 5,3
2021 35 30/08/2021 14,5 9,6
2021 36 06/09/2021 15,0 10,0
  • Sources : Cartes bancaires CB, Calculs Insee.

Figure 2Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019

  • Note : transactions par carte bancaire CB en face-à-face qui n'incluent pas la vente à distance (internet). Les traits pointillés permettent d'identifier les périodes pendant lesquelles les commerces « non-essentiels » étaient fermés sur l'ensemble du territoire métropolitain. Le trait vertical plein indique la dernière semaine de 2020.
  • Champ : France
  • Sources : Cartes bancaires CB, Calculs Insee.

L’emploi salarié progresse depuis quatre trimestres

Fin juin 2021, l’emploi salarié total en Bretagne progresse, comme en France hors Mayotte, de 1,1 % par rapport à fin mars (figure 3). En trois mois, 13 400 emplois sont créés dans la région. Pour près de 9 emplois sur 10, cette hausse provient de l’emploi privé, qui augmente de nouveau fortement : + 1,3 % après + 1,1 %. L’emploi salarié total augmente dans chaque département. La progression atteint 1,3 % dans le Morbihan (+ 3 200 emplois), 1,2 % en Ille-et-Vilaine (+ 5 300), 1,0 % dans les Côtes-d’Armor (+ 2 000) et 0,9 % dans le Finistère (+ 2 900).

Figure 3Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Bretagne Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Bretagne Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 100,6 100,2 100,7 100,3
2ᵉ trim. 2011 100,7 100,3 100,7 100,4
3ᵉ trim. 2011 100,4 100,2 100,4 100,4
4ᵉ trim. 2011 100,6 100,3 100,6 100,4
1ᵉ trim. 2012 100,6 100,3 100,6 100,4
2ᵉ trim. 2012 100,4 100,3 100,4 100,3
3ᵉ trim. 2012 100,3 100,1 100,0 100,1
4ᵉ trim. 2012 100,2 100,0 100,0 99,9
1ᵉ trim. 2013 100,1 100,0 99,7 99,9
2ᵉ trim. 2013 99,4 99,9 98,9 99,7
3ᵉ trim. 2013 100,2 100,1 99,4 99,8
4ᵉ trim. 2013 100,5 100,4 99,9 99,9
1ᵉ trim. 2014 100,7 100,4 99,9 99,9
2ᵉ trim. 2014 100,8 100,4 100,0 99,9
3ᵉ trim. 2014 100,6 100,3 99,8 99,8
4ᵉ trim. 2014 100,8 100,4 99,9 99,8
1ᵉ trim. 2015 100,9 100,4 100,2 99,8
2ᵉ trim. 2015 101,3 100,6 100,5 100,0
3ᵉ trim. 2015 101,5 100,7 100,8 100,1
4ᵉ trim. 2015 101,6 100,9 101,2 100,3
1ᵉ trim. 2016 102,0 101,1 101,6 100,5
2ᵉ trim. 2016 102,3 101,3 101,9 100,8
3ᵉ trim. 2016 102,5 101,6 102,2 101,1
4ᵉ trim. 2016 102,7 101,7 102,4 101,3
1ᵉ trim. 2017 103,2 102,1 103,1 101,8
2ᵉ trim. 2017 103,7 102,4 103,8 102,2
3ᵉ trim. 2017 103,9 102,7 104,1 102,6
4ᵉ trim. 2017 104,5 103,1 104,8 103,2
1ᵉ trim. 2018 104,6 103,2 105,0 103,3
2ᵉ trim. 2018 104,8 103,3 105,3 103,5
3ᵉ trim. 2018 105,0 103,4 105,6 103,7
4ᵉ trim. 2018 105,3 103,7 106,0 104,1
1ᵉ trim. 2019 105,7 104,1 106,6 104,6
2ᵉ trim. 2019 106,2 104,3 107,0 104,8
3ᵉ trim. 2019 106,5 104,5 107,3 105,1
4ᵉ trim. 2019 107,0 104,9 108,0 105,5
1ᵉ trim. 2020 104,9 102,9 105,3 102,9
2ᵉ trim. 2020 104,7 102,0 105,2 102,1
3ᵉ trim. 2020 106,5 103,8 107,1 103,9
4ᵉ trim. 2020 106,7 103,7 107,2 103,8
1ᵉ trim. 2021 107,4 104,3 108,4 104,6
2ᵉ trim. 2021 108,6 105,5 109,7 106,0
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Après la forte chute au premier semestre 2020 puis quatre trimestres consécutifs de hausse en Bretagne, l’emploi salarié est supérieur de 1,5 % à son niveau d’avant-crise de fin 2019 (+ 18 700 emplois). En France, la hausse est moins prononcée (+ 0,6 %). L’emploi dépasse son niveau d’avant-crise dans chaque département, à des degrés différents. Le Morbihan et les Côtes-d’Armor affichent les plus fortes hausses avec + 1,7 % depuis fin 2019 (respectivement + 4 300 et + 3 300 emplois). La progression s’établit à + 1,5 % en Ille-et-Vilaine (+ 6 800) et à + 1,3 % dans le Finistère (+ 4 300).

Nouvelle augmentation de l’emploi intérimaire

Après + 0,7 % au 1ᵉʳ trimestre 2021, l’emploi intérimaire croît de 1,1 % entre fin mars et fin juin 2021, soit + 500 emplois en Bretagne. En France, il progresse davantage (+ 2,4 %) (figure 4). Ventilée par secteur utilisateur, la dynamique de l’emploi intérimaire est variable. Dans le tertiaire marchand, le rebond s’élève à 5,7 %, après – 1,7 % au trimestre précédent. L’industrie progresse légèrement (+ 0,3 % après + 1,9 %). Au contraire, dans la construction, le nombre d’intérimaires diminue plus fortement qu’au trimestre précédent (– 4,4 %, après – 1,8 %).

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bretagne France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 99,8 101,1
2ᵉ trim. 2011 100,8 101,5
3ᵉ trim. 2011 97,7 100,1
4ᵉ trim. 2011 98,4 99,4
1ᵉ trim. 2012 95,1 95,0
2ᵉ trim. 2012 89,8 92,0
3ᵉ trim. 2012 86,3 88,0
4ᵉ trim. 2012 86,7 85,4
1ᵉ trim. 2013 88,2 88,2
2ᵉ trim. 2013 81,0 87,2
3ᵉ trim. 2013 88,8 89,8
4ᵉ trim. 2013 91,1 90,3
1ᵉ trim. 2014 89,1 89,3
2ᵉ trim. 2014 92,4 91,2
3ᵉ trim. 2014 90,4 88,9
4ᵉ trim. 2014 91,1 90,1
1ᵉ trim. 2015 90,7 89,7
2ᵉ trim. 2015 93,6 93,4
3ᵉ trim. 2015 94,1 97,0
4ᵉ trim. 2015 98,8 99,6
1ᵉ trim. 2016 97,0 99,3
2ᵉ trim. 2016 98,3 102,1
3ᵉ trim. 2016 106,2 105,5
4ᵉ trim. 2016 106,8 110,9
1ᵉ trim. 2017 112,6 115,4
2ᵉ trim. 2017 119,6 120,1
3ᵉ trim. 2017 120,2 124,4
4ᵉ trim. 2017 129,1 130,9
1ᵉ trim. 2018 124,9 129,6
2ᵉ trim. 2018 123,6 127,6
3ᵉ trim. 2018 122,5 127,8
4ᵉ trim. 2018 125,8 126,6
1ᵉ trim. 2019 126,4 127,5
2ᵉ trim. 2019 125,9 126,4
3ᵉ trim. 2019 127,0 126,6
4ᵉ trim. 2019 128,3 126,2
1ᵉ trim. 2020 82,1 75,3
2ᵉ trim. 2020 99,2 91,9
3ᵉ trim. 2020 122,0 113,6
4ᵉ trim. 2020 121,4 119,5
1ᵉ trim. 2021 122,2 119,7
2ᵉ trim. 2021 123,5 122,6
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi intérimaire demeure cependant en deçà de son niveau d’avant-crise dans la région comme au niveau national. Fin juin 2021, il reste inférieur de 3,7 % à son niveau de fin 2019 en Bretagne (soit – 1 700 emplois) et de 2,9 % en France.

Le recours à l’intérim dans la région ne rattrape son niveau de fin 2019 dans aucun grand secteur. C’est dans la construction qu’il s’en écarte le plus (– 6,3 %). Dans l’industrie, il est inférieur de 4,2 % au niveau de fin 2019 (– 900), du fait d’un recours à l’intérim particulièrement bas dans la fabrication de matériels de transport (– 55,8 % soit – 900 emplois), dont l’activité est fortement ralentie, voire à l’arrêt, dans un contexte de pénurie mondiale de semi-conducteurs. Dans le tertiaire marchand (– 3,7 %), la situation est contrastée. Le commerce (– 7,1 %) et les services aux entreprises (– 7,0 %) ont perdu chacun près de 300 emplois depuis fin 2019. En revanche, le transport a gagné 100 emplois intérimaires au cours de cette période (+ 3,5 %).

L’hébergement-restauration se redresse

Entre fin mars et fin juin 2021, l’emploi salarié dans le tertiaire marchand hors intérim progresse de 1,9 % (+ 9 600 emplois), après + 1,1 % au trimestre précédent (figure 5). En France, il progresse de 2,0 % ce trimestre. L’emploi bondit particulièrement dans l’hébergement-restauration : de 13,9 % en Bretagne (6 100 emplois) et de 11,7 % au niveau national.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bretagne

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bretagne (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 100,7 100,2 100,8 100,5
2ᵉ trim. 2011 100,0 100,2 100,8 100,5
3ᵉ trim. 2011 100,0 100,5 101,1 100,4
4ᵉ trim. 2011 99,8 100,6 101,3 100,4
1ᵉ trim. 2012 99,3 100,2 101,6 100,6
2ᵉ trim. 2012 98,8 100,1 101,5 100,7
3ᵉ trim. 2012 98,1 99,9 101,5 101,1
4ᵉ trim. 2012 97,9 99,5 101,4 100,7
1ᵉ trim. 2013 97,1 99,2 101,2 100,8
2ᵉ trim. 2013 96,3 98,4 100,7 100,8
3ᵉ trim. 2013 96,1 98,6 101,0 102,1
4ᵉ trim. 2013 95,1 98,3 101,2 102,2
1ᵉ trim. 2014 94,4 98,0 101,5 102,8
2ᵉ trim. 2014 93,6 98,1 101,6 102,8
3ᵉ trim. 2014 92,7 98,2 101,5 102,8
4ᵉ trim. 2014 91,9 98,2 101,8 103,1
1ᵉ trim. 2015 91,3 98,0 102,0 103,4
2ᵉ trim. 2015 90,7 98,0 102,4 103,7
3ᵉ trim. 2015 90,5 98,3 102,9 103,5
4ᵉ trim. 2015 90,7 98,2 103,2 103,4
1ᵉ trim. 2016 90,6 98,7 103,8 103,5
2ᵉ trim. 2016 90,6 98,7 104,2 103,7
3ᵉ trim. 2016 90,6 98,6 104,5 103,4
4ᵉ trim. 2016 90,5 98,6 104,9 103,5
1ᵉ trim. 2017 91,1 98,7 105,3 103,6
2ᵉ trim. 2017 91,7 99,2 106,0 103,5
3ᵉ trim. 2017 91,5 99,3 106,7 103,4
4ᵉ trim. 2017 92,5 99,3 107,1 103,5
1ᵉ trim. 2018 92,9 99,4 107,6 103,5
2ᵉ trim. 2018 93,1 99,0 108,6 103,2
3ᵉ trim. 2018 93,8 99,2 109,2 103,0
4ᵉ trim. 2018 94,3 99,6 109,5 103,0
1ᵉ trim. 2019 95,3 99,9 110,3 103,0
2ᵉ trim. 2019 95,7 100,0 111,1 103,0
3ᵉ trim. 2019 96,5 100,4 111,4 103,1
4ᵉ trim. 2019 97,2 100,5 112,4 103,1
1ᵉ trim. 2020 96,8 100,1 111,1 103,0
2ᵉ trim. 2020 97,2 99,5 109,7 102,5
3ᵉ trim. 2020 98,4 99,5 111,2 103,8
4ᵉ trim. 2020 99,3 99,6 111,0 104,4
1ᵉ trim. 2021 101,2 100,4 112,2 104,4
2ᵉ trim. 2021 101,9 100,8 114,4 104,9
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bretagne

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Depuis fin 2019, la hausse de l’emploi tertiaire marchand hors intérim atteint 1,7 % dans la région (+ 8 700). Elle est nettement plus élevée qu’au niveau national (+ 0,3 %). L’emploi progresse dans tous les sous-secteurs en Bretagne. En particulier, 2 900 emplois sont créés dans les services aux entreprises hors intérim (+ 2,8 %), 2 300 dans le commerce (+ 1,5 %) et 1 200 dans l’information et la communication (+ 3,7 %).

Au 2ᵉ trimestre 2021, l’emploi augmente de 0,4 % dans le secteur , en Bretagne (+ 1 800 emplois) comme au niveau national. Depuis fin 2019, 7 200 emplois ont été créés dans ce secteur, soit une progression de 1,7 % (+ 1,4 % en France), portée majoritairement par le sous-secteur de la santé (+ 4,5 % soit + 3 900 emplois en Bretagne depuis fin 2019).

L’emploi dans l’industrie et la construction ralentit

Au 2ᵉ trimestre 2021, l’emploi salarié dans l’industrie bretonne augmente de 0,4 % (+ 800), après + 0,8 % au trimestre précédent. Seul le sous-secteur de la fabrication de matériels de transport se contracte légèrement (– 0,2 %). En France, l’emploi industriel est de nouveau quasiment stable ce trimestre (+ 0,1 %).

L’industrie bretonne dépasse désormais le niveau atteint fin 2019 de 0,3 % (+ 500 emplois), tandis qu’au niveau national, l’emploi est inférieur de 1,5 % à son niveau d’avant-crise. Cependant, la situation est très hétérogène selon les sous-secteurs dans la région. L’emploi industriel est encore très éloigné de son niveau d’avant-crise dans la fabrication de matériels de transport (– 4,6 % soit – 500) et la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines (– 1,9 % soit – 400), dans un contexte très contraint par les difficultés d’approvisionnement. Il le dépasse dans l’industrie agroalimentaire, très présente en Bretagne, avec 700 emplois créés depuis le début de la crise (+ 0,9 %).

Dans la construction, l’emploi ralentit en Bretagne au 2ᵉ trimestre : + 0,7 % après +1,9 % au trimestre précédent (soit + 500 après + 1 400). Néanmoins, il demeure nettement au-dessus de son niveau d’avant-crise (+ 4,9 % soit + 3 600). La hausse dans ce secteur est moins marquée au niveau national (+ 0,2 % ce trimestre et + 4,5 % par rapport à fin 2019).

Dans l’agriculture, l’emploi rebondit de 1,2 % au 2ᵉ trimestre, soit 300 emplois de plus en trois mois. Il devient supérieur de 0,9 % à son niveau de fin décembre 2019 (+ 200 emplois). En France, l’emploi se redresse de 0,7 % en trois mois et progresse de 1,3 % par rapport à fin 2019.

Le taux de chômage se maintient

En Bretagne, le taux de chômage s’établit à 6,5 % de la population active au 2ᵉ trimestre 2021 (figure 6). Il augmente légèrement ce trimestre (+ 0,1 point) mais demeure le plus faible taux régional, inférieur de 0,2 point à celui de la Bourgogne-Franche-Comté et des Pays de la Loire. En France hors Mayotte, le taux de chômage est quasi stable à 8,0 % de la population active (cf. Avertissement sur le marché du travail). Au 2ᵉ trimestre 2021, en Ille-et-Vilaine, il passe sous la barre des 6 % (5,8 %). Il s’établit à 6,7 % dans le Morbihan, à 6,8 % dans le Finistère et à 7,0 % dans les Côtes-d'Armor.

Figure 6Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Bretagne France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 7,5 9,2
1ᵉ trim. 2011 7,4 9,2
2ᵉ trim. 2011 7,3 9,1
3ᵉ trim. 2011 7,5 9,2
4ᵉ trim. 2011 7,6 9,3
1ᵉ trim. 2012 7,8 9,5
2ᵉ trim. 2012 8,1 9,7
3ᵉ trim. 2012 8,2 9,8
4ᵉ trim. 2012 8,6 10,2
1ᵉ trim. 2013 8,7 10,3
2ᵉ trim. 2013 8,9 10,5
3ᵉ trim. 2013 8,8 10,3
4ᵉ trim. 2013 8,6 10,1
1ᵉ trim. 2014 8,7 10,1
2ᵉ trim. 2014 8,6 10,2
3ᵉ trim. 2014 8,8 10,3
4ᵉ trim. 2014 9,0 10,5
1ᵉ trim. 2015 8,8 10,3
2ᵉ trim. 2015 9,0 10,5
3ᵉ trim. 2015 8,9 10,4
4ᵉ trim. 2015 8,8 10,2
1ᵉ trim. 2016 8,8 10,2
2ᵉ trim. 2016 8,6 10,0
3ᵉ trim. 2016 8,4 9,9
4ᵉ trim. 2016 8,6 10,0
1ᵉ trim. 2017 8,1 9,6
2ᵉ trim. 2017 8,0 9,5
3ᵉ trim. 2017 8,0 9,5
4ᵉ trim. 2017 7,5 9,0
1ᵉ trim. 2018 7,7 9,3
2ᵉ trim. 2018 7,6 9,1
3ᵉ trim. 2018 7,5 9,0
4ᵉ trim. 2018 7,2 8,7
1ᵉ trim. 2019 7,2 8,7
2ᵉ trim. 2019 7,0 8,4
3ᵉ trim. 2019 7,0 8,5
4ᵉ trim. 2019 6,7 8,1
1ᵉ trim. 2020 6,5 7,8
2ᵉ trim. 2020 6,4 7,2
3ᵉ trim. 2020 7,7 9,1
4ᵉ trim. 2020 6,5 8,0
1ᵉ trim. 2021 6,6 8,1
2ᵉ trim. 2021 6,5 8,0
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisé.

Figure 6Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisé.

Baisse du nombre total de demandeurs d’emploi

En Bretagne, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) diminue de 2,1 % en moyenne au 2ᵉ trimestre 2021 dans la région. Cette baisse est plus prononcée qu’au niveau national (– 1,3 %).

En intégrant les demandeurs d’emploi exerçant une activité réduite (catégories B et C), dont le nombre augmente de 1,0 % sur trois mois, le nombre d’inscrits en catégorie A, B ou C à Pôle emploi au 2ᵉ trimestre 2021 baisse de 0,7 % (– 0,5 % au niveau national). Tous les départements sont concernés par cette baisse, particulièrement le Morbihan (– 1,4 %).

Par classe d’âge, le nombre d’inscrits en catégorie A, B ou C diminue parmi les jeunes de moins de 25 ans au 2ᵉ trimestre 2021 (– 2,4 %), après + 0,6 % au trimestre précédent. La demande d’emploi baisse également pour les 25 à 49 ans (– 0,9 %) tandis qu’elle augmente de 0,8 % chez les 50 ans ou plus. En parallèle, le nombre d’inscrits depuis plus d’un an, qui représentent près de la moitié des inscrits, diminue ce trimestre (– 1,7 %) après quatre trimestres de hausse.

Depuis le 4ᵉ trimestre 2019, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A augmente de 4,3 % en Bretagne, un peu moins qu’en France hors Mayotte (+ 5,7 %). En intégrant les catégories B et C, la demande d’emploi progresse de 3,0 %, à un rythme inférieur au niveau national (+ 4,1 %). Elle est plus prononcée en Ille-et-Vilaine (+ 4,6 %) qu’ailleurs : + 2,6 % dans le Finistère, + 2,5 % les Côtes-d'Armor et + 1,8 % dans le Morbihan.

Depuis le début de la crise sanitaire, la hausse du nombre d’inscrits à Pôle Emploi est plus marquée parmi les seniors (+ 5,1 %) que les autres tranches d’âge (+ 3,8 % pour les jeunes, + 2,0 % pour les 25 à 49 ans). Le nombre d’inscrits en catégorie A, B ou C depuis plus d’un an augmente de 7,8 %.

Construction neuve : des perspectives toujours favorables

En Bretagne, 30 800 logements ont été autorisés à la construction entre juillet 2020 et juin 2021. Ce cumul sur douze mois augmente de 15,5 % par rapport à celui du trimestre précédent (d’avril 2020 à mars 2021) (figure 7). En France hors Mayotte, la tendance est également à la hausse (+ 12,2 %). Sur un an, 5 900 permis de construire de plus ont été délivrés en Bretagne par rapport au cumul de juillet 2019 à juin 2020. Les autorisations de construction progressent largement dans la région (+ 23,8 %) par rapport au niveau national (+ 5,9 %), particulièrement dans le Morbihan (+ 31,7 %) et le Finistère (+ 31,2 %) .

Figure 7Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (indice base 100 en décembre 2010)
Bretagne France hors Mayotte
déc. 2010 100,0 100,0
janv. 2011 101,9 101,6
févr. 2011 101,9 101,8
mars 2011 100,0 101,2
avr. 2011 101,5 101,0
mai 2011 102,3 102,6
juin 2011 101,9 102,9
juil. 2011 104,6 103,1
août 2011 106,8 104,3
sept. 2011 108,4 105,8
oct. 2011 110,3 106,5
nov. 2011 110,3 107,5
déc. 2011 110,6 108,6
janv. 2012 111,4 108,4
févr. 2012 112,9 108,6
mars 2012 114,1 108,5
avr. 2012 112,5 109,0
mai 2012 110,3 107,7
juin 2012 108,4 107,2
juil. 2012 104,6 106,4
août 2012 102,7 106,7
sept. 2012 101,5 104,5
oct. 2012 99,2 104,0
nov. 2012 98,5 102,9
déc. 2012 101,1 101,1
janv. 2013 101,1 101,3
févr. 2013 101,9 102,8
mars 2013 102,7 103,1
avr. 2013 102,3 101,4
mai 2013 100,8 99,4
juin 2013 100,4 97,7
juil. 2013 99,6 95,7
août 2013 97,3 92,5
sept. 2013 94,7 91,0
oct. 2013 93,9 90,4
nov. 2013 91,6 89,6
déc. 2013 85,9 88,7
janv. 2014 82,1 86,6
févr. 2014 77,6 83,5
mars 2014 73,0 82,6
avr. 2014 72,2 81,4
mai 2014 71,9 81,4
juin 2014 70,7 81,4
juil. 2014 69,6 81,8
août 2014 69,6 81,6
sept. 2014 69,2 81,8
oct. 2014 66,5 80,9
nov. 2014 66,5 80,0
déc. 2014 66,9 79,9
janv. 2015 66,5 79,6
févr. 2015 65,8 79,2
mars 2015 66,5 78,3
avr. 2015 67,3 79,2
mai 2015 68,4 78,6
juin 2015 70,3 79,5
juil. 2015 70,3 79,4
août 2015 72,6 80,3
sept. 2015 73,0 81,1
oct. 2015 73,8 81,7
nov. 2015 74,5 83,7
déc. 2015 75,3 84,9
janv. 2016 77,6 85,2
févr. 2016 82,1 86,7
mars 2016 84,4 87,0
avr. 2016 86,3 88,0
mai 2016 87,5 90,0
juin 2016 86,3 90,4
juil. 2016 87,8 91,4
août 2016 87,8 92,5
sept. 2016 90,5 94,6
oct. 2016 93,2 95,3
nov. 2016 94,7 96,2
déc. 2016 95,8 97,3
janv. 2017 95,8 98,0
févr. 2017 93,5 98,2
mars 2017 95,4 100,3
avr. 2017 93,9 100,2
mai 2017 94,3 101,0
juin 2017 96,6 102,1
juil. 2017 97,7 103,4
août 2017 100,4 103,8
sept. 2017 100,8 104,1
oct. 2017 101,5 104,5
nov. 2017 102,3 103,6
déc. 2017 101,9 103,3
janv. 2018 103,4 103,5
févr. 2018 103,4 104,0
mars 2018 102,7 102,7
avr. 2018 103,0 102,8
mai 2018 104,2 102,5
juin 2018 103,8 101,1
juil. 2018 103,8 99,8
août 2018 99,6 99,4
sept. 2018 100,0 98,5
oct. 2018 98,9 98,3
nov. 2018 97,7 98,1
déc. 2018 97,7 96,7
janv. 2019 95,8 96,4
févr. 2019 96,6 94,9
mars 2019 94,7 94,2
avr. 2019 93,5 94,5
mai 2019 92,4 93,8
juin 2019 90,9 93,7
juil. 2019 92,4 94,2
août 2019 93,9 93,2
sept. 2019 91,6 92,0
oct. 2019 94,7 92,6
nov. 2019 95,1 92,6
déc. 2019 97,0 94,2
janv. 2020 99,2 94,8
févr. 2020 99,2 95,8
mars 2020 100,4 95,5
avr. 2020 98,5 90,9
mai 2020 95,8 87,6
juin 2020 94,7 86,5
juil. 2020 93,9 84,3
août 2020 93,2 83,7
sept. 2020 97,7 83,9
oct. 2020 97,0 82,6
nov. 2020 98,9 82,8
déc. 2020 99,2 81,7
janv. 2021 98,1 80,9
févr. 2021 98,9 80,7
mars 2021 101,5 81,7
avr. 2021 106,8 86,1
mai 2021 111,8 89,8
juin 2021 117,1 91,6
juil. 2021 120,9 94,2
août 2021 124,3 95,0
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 7Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

La hausse de l’activité de mise en chantier de logements neufs, observée depuis quatre trimestres, se poursuit. De juillet 2020 à juin 2021, 26 300 logements ont été mis en chantier en Bretagne. Ce cumul sur douze mois augmente de 11,1 % par rapport au cumul d’avril 2020 à mars 2021 (+ 7,3 % au niveau national). Sur un an, les mises en chantier de logements augmentent davantage en Bretagne (+ 27,5 % par rapport au cumul de juillet 2019 à juin 2020) qu’en France hors Mayotte (+ 8,8 %). Le Morbihan (+ 52,1 %) et les Côtes-d’Armor (+ 35,4 %) contribuent à la hausse de l’activité.

L’activité touristique reprend des couleurs

En avril 2021, les hôtels bretons enregistrent un nombre de nuitées inférieur de 76 % à celui d’avril 2019 (80 % en France). À la levée du confinement, le déficit de fréquentation se réduit progressivement. Il passe de 42 % en mai à 26 % en juin en Bretagne. Au niveau national, il demeure nettement plus prononcé (– 59 % en mai et – 47 % en juin). Dans le sillage de la fréquentation, le chiffre d’affaires de l’hôtellerie bretonne rebondit plus qu’au niveau national (figure 8). En juin, il remonte à 16 % sous son niveau d’avant-crise en Bretagne (– 47 % en France).

Figure 8Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

en %
Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration (en %)
Hôtellerie - Bretagne Restauration - Bretagne Hôtellerie - France entière Restauration - France entière
janv. 2019 3,3 2,7 4,5 5,4
févr. 2019 4,2 5,5 5,3 11,4
mars 2019 6,0 8,4 2,8 7,5
avr. 2019 10,6 5,1 6,3 7,0
mai 2019 -3,1 2,0 -1,4 5,8
juin 2019 7,6 7,7 10,5 8,4
juil. 2019 8,0 -0,7 2,3 5,4
août 2019 3,4 7,6 4,8 9,1
sept. 2019 0,4 1,0 3,5 4,4
oct. 2019 0,2 3,5 0,2 6,5
nov. 2019 -0,6 4,4 0,8 8,7
déc. 2019 3,5 1,5 5,1 4,9
janv. 2020 4,6 4,8 7,9 8,6
févr. 2020 3,9 3,1 3,9 3,4
mars 2020 -64,3 -57,5 -59,0 -54,7
avr. 2020 -92,6 -93,3 -89,2 -90,0
mai 2020 -90,8 -75,6 -88,7 -72,9
juin 2020 -54,9 -23,2 -72,1 -28,8
juil. 2020 -12,1 3,9 -44,5 -8,0
août 2020 -3,7 -3,5 -25,2 -5,8
sept. 2020 -12,3 -3,1 -44,6 -8,8
oct. 2020 -15,1 -9,0 -50,9 -18,7
nov. 2020 -77,7 -67,6 -77,6 -63,3
déc. 2020 -65,0 -59,4 -69,2 -54,9
janv. 2021 -57,9 -60,3 -67,8 -55,9
févr. 2021 -56,1 -62,5 -65,8 -57,8
mars 2021 -57,8 -66,0 -69,1 -58,9
avr. 2021 -76,9 -67,6 -76,6 -60,4
mai 2021 -47,3 -49,9 -62,6 -40,9
juin 2021 -15,8 -11,2 -46,8 -7,4
  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Figure 8Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Dans les restaurants, sous l’effet de la réouverture progressive à partir du 19 mai, le chiffre d’affaires s’envole encore plus vivement que dans les hôtels. En juin, il demeure néanmoins sous son niveau d’avant-crise (– 11 % en Bretagne ; – 7 % en France).

Forte hausse des créations d’entreprises

Au 2ᵉ trimestre 2021, 9 300 entreprises ont été créées en Bretagne (figure 9). Ce nombre est en forte hausse dans la région (+ 9,1 %) tandis qu’il diminue en France (– 1,3 %). Les immatriculations de micro-entrepreneurs y représentent 6 créations sur 10.

Figure 9Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bretagne hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Bretagne y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 94,8 98,9 92,0 91,9
2ᵉ trim. 2011 96,1 98,7 92,3 92,4
3ᵉ trim. 2011 99,0 99,6 97,0 92,9
4ᵉ trim. 2011 95,2 99,2 95,5 93,3
1ᵉ trim. 2012 97,3 95,4 98,3 94,6
2ᵉ trim. 2012 89,7 92,3 92,3 93,5
3ᵉ trim. 2012 89,6 92,6 92,1 93,4
4ᵉ trim. 2012 90,8 92,6 90,2 90,5
1ᵉ trim. 2013 98,2 100,1 94,2 90,9
2ᵉ trim. 2013 99,1 101,7 92,3 91,6
3ᵉ trim. 2013 101,0 101,9 90,8 90,4
4ᵉ trim. 2013 96,3 103,4 90,4 92,3
1ᵉ trim. 2014 99,3 103,3 91,8 92,6
2ᵉ trim. 2014 101,5 104,4 95,6 92,8
3ᵉ trim. 2014 98,5 103,1 96,7 94,5
4ᵉ trim. 2014 98,3 102,2 95,9 93,8
1ᵉ trim. 2015 92,3 93,6 88,6 88,0
2ᵉ trim. 2015 93,0 94,3 89,5 88,5
3ᵉ trim. 2015 97,4 97,4 90,5 89,2
4ᵉ trim. 2015 102,2 97,6 92,0 90,0
1ᵉ trim. 2016 101,6 102,1 92,1 92,3
2ᵉ trim. 2016 101,2 103,6 92,8 95,2
3ᵉ trim. 2016 102,9 102,5 90,5 93,5
4ᵉ trim. 2016 103,9 104,1 90,3 92,6
1ᵉ trim. 2017 100,6 104,5 91,9 95,2
2ᵉ trim. 2017 102,3 104,8 93,2 96,2
3ᵉ trim. 2017 104,2 107,0 94,5 101,5
4ᵉ trim. 2017 108,6 111,5 100,3 108,0
1ᵉ trim. 2018 109,0 111,8 104,9 112,1
2ᵉ trim. 2018 111,8 113,4 111,1 116,9
3ᵉ trim. 2018 110,0 111,6 114,9 117,6
4ᵉ trim. 2018 108,6 112,7 116,9 121,9
1ᵉ trim. 2019 119,4 121,5 127,0 133,9
2ᵉ trim. 2019 118,6 120,1 126,2 134,6
3ᵉ trim. 2019 120,7 120,8 135,0 138,8
4ᵉ trim. 2019 126,5 121,8 145,4 146,7
1ᵉ trim. 2020 126,5 115,3 125,6 130,0
2ᵉ trim. 2020 94,1 84,6 103,3 110,1
3ᵉ trim. 2020 143,5 131,5 158,4 167,4
4ᵉ trim. 2020 143,5 131,6 163,3 169,1
1ᵉ trim. 2021 145,5 135,3 164,4 172,0
2ᵉ trim. 2021 159,8 140,4 179,2 169,9
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Depuis le 4ᵉ trimestre 2019, le nombre d’entreprises créées en Bretagne est en forte hausse (+ 23,3 %). En France, l’augmentation est un peu moins élevée (+ 15,8 %).

Dans la région, le nombre de nouveaux micro-entrepreneurs (+ 21,3 %) progresse moins que celui des autres entreprises nouvellement créées (+ 26,3 %). Au niveau national, l’évolution est peu contrastée (+ 16,1 % pour les micro-entrepreneurs, + 15,3 % pour les autres statuts).

Le nombre de défaillances d’entreprises enregistré entre juillet 2020 et juin 2021 en Bretagne recule de 4,9 % par rapport au cumul observé au trimestre précédent (d’avril 2020 à mars 2021), alors qu’il augmente légèrement en France (+ 2,7 %). Sur un an, il baisse plus dans la région qu’au niveau national (– 35,8 % contre – 27,9 %).

Avertissement sur le marché du travail

La situation des personnes sur le marché du travail a été fortement affectée depuis le début de la crise sanitaire (secteur d’activité à l’arrêt, contrainte de garde d’enfant par exemple). Pour être considéré comme chômeur, il faut être sans emploi, disponible pour travailler et avoir fait des démarches actives de recherche d’emploi.

L'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge du dispositif.

Encadré 1 - Contexte international - Au printemps 2021, l’activité économique s’est redressée dans les pays occidentaux

Au deuxième trimestre 2021, l’activité économique a progressé dans les principales économies occidentales. Cette croissance a principalement été portée par la consommation des ménages, stimulée par l’allègement des restrictions sanitaires, ainsi que par les soutiens budgétaires, notamment aux États-Unis. La reprise se poursuivrait au second semestre, malgré des tensions inflationnistes et des perturbations dans certaines chaînes d’approvisionnement mondiales. En Chine, l’activité a nettement progressé au premier semestre 2021, mais s’essoufflerait d’ici la fin de l’année.

Encadré 2 - Contexte national - En France, l’activité a rebondi au deuxième trimestre 2021, à la faveur de la levée des restrictions sanitaires

Après une stabilité au premier trimestre, le PIB français a progressé au deuxième trimestre 2021 (+ 1,1 %), l’activité ayant rebondi en mai et en juin après le confinement d’avril. Ce rebond a été notamment tiré par celui de la consommation, avec l’allègement progressif des restrictions sanitaires, mais aussi par l’investissement, qui a dépassé son niveau d’avant-crise. L’emploi salarié, de son côté, a progressé fortement, dépassant fin juin son niveau de la fin 2019. Dans le même temps, l’inflation a nettement augmenté et les entreprises sont nombreuses à se déclarer contraintes par des difficultés d’approvisionnement. Malgré ce contexte, la reprise se poursuivrait au second semestre, l’activité rejoignant à la fin de l’année son niveau d’avant-crise. Au total, le PIB augmenterait de 6 ¼ % en 2021, après sa chute de 8,0 % en 2020.

Publication rédigée par :Valérie Mariette, Agnès Palaric (Insee)

Ce secteur comprend l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale.

Pour en savoir plus

Données complémentaires sur insee.fr dans le « Tableau de bord Conjoncture : Bretagne », Chiffres-clés

Insee, « Après l’épreuve, une reprise rapide mais déjà sous tensions », Note de conjoncture (2021, oct.)

Insee, « Au deuxième trimestre 2021, l’emploi salarié augmente de 1,1 % et dépasse légèrement son niveau d’avant-crise », Informations rapides, n° 2021-231 (2021, sept.)

Insee, « Au deuxième trimestre 2021, le taux de chômage est quasi stable à 8,0 % », Informations rapides, n° 2021-207 (2021, août)