Insee Analyses GuadeloupeEn 2019, la moitié des Guadeloupéens âgés de 15 à 64 ans sont en emploi

Nora Eliot (Insee)

En 2019, la population active recule en Guadeloupe et s’établit à 150 600 personnes. Le chômage, élevé structurellement, concerne 21 % de la population active. Le taux d’emploi des femmes jusqu’à 10 ans après la sortie des études est supérieur à celui des hommes. Le halo autour du chômage touche 11 % des Guadeloupéens âgés de 15 à 64 ans. Une personne en emploi sur dix est en sous-emploi.

Insee Analyses Guadeloupe
No 42
Paru le :Paru le21/04/2020
Nora Eliot (Insee)
Insee Analyses Guadeloupe No 42- Avril 2020

En Guadeloupe, la population active au sens du Bureau international du travail (BIT) est estimée à 150 600 personnes âgées de 15 ans ou plus (figure 1). Elle regroupe 119 700 actifs ayant un emploi et 30 900 personnes au chômage.

Depuis 2017, la population active ne cesse de diminuer et cette baisse affecte principalement les femmes.

Le reste de la population de 15 ans ou plus constitue la population inactive et s’établit à 159 000 personnes. Parmi elles, 27 400 sont des étudiants, élèves stagiaires en formation et 60 500 sont des retraités.

En 2019, le des 15-64 ans atteint 63 % en Guadeloupe. Il reste inférieur à celui de France métropolitaine (72 %). Ces taux diffèrent selon la tranche d’âge. En effet, entre 15 et 29 ans, 39 % des jeunes sont actifs (en emploi ou au chômage) en Guadeloupe, bien moins qu’en France métropolitaine (53 %). Parmi les inactifs, beaucoup sont scolarisés ou étudiants. D’autres rencontrent des difficultés d’insertion sur le marché du travail, qui est dominé en Guadeloupe par les 30-49 ans. En effet, leur taux d’activité est de 79 %, même si c’est dix points de moins qu’en France métropolitaine. Enfin, 63 % des 50-64 ans sont actifs, soit moins qu’en France métropolitaine (67 %).

Les hommes de 15 à 64 ans occupent plus souvent un emploi que les femmes (respectivement 54 % et 46 %), des taux toujours moins importants qu’en France métropolitaine (69 % et 63 %).

En Martinique, la population active est stable en 2019 et regroupe 153 600 personnes âgées de 15 ans ou plus. Le taux d’activité des 15-64 ans se stabilise autour de 68 %.

Figure 1150 600 Guadeloupéens sont actifsPopulation en âge de travailler selon le statut d’activité en 2019

nombre et %
150 600 Guadeloupéens sont actifs (nombre et %) - Lecture : en Guadeloupe, en 2019, la population active âgée de 15 ans ou plus s’établit à 150 600 personnes dont 147 900 individus âgés de 15 à 64 ans. Chez les femmes âgées de 15 à 64 ans, 59 % sont actives, dont 46 % en emploi et 13 % au chômage.
15 ans ou plus 15-64 ans
Statut d’activité Effectifs Effectifs (en %) Sexe (en %) Âge (en %)
Femmes Hommes 15-29 ans 30-49 ans 50-64 ans
Actifs 150 600 147 900 63 59 67 39 79 63
Ayant un emploi 119 700 117 100 50 46 54 23 64 54
Chômeurs 30 900 30 800 13 13 13 16 15 9
Inactifs 159 000 87 600 37 41 33 61 21 37
Dont élèves, étudiants 27 400
Dont retraités 60 500
Total 309 600 235 500 100 130 100 105 400 59 500 88 200 87 800
  • Lecture : en Guadeloupe, en 2019, la population active âgée de 15 ans ou plus s’établit à 150 600 personnes dont 147 900 individus âgés de 15 à 64 ans. Chez les femmes âgées de 15 à 64 ans, 59 % sont actives, dont 46 % en emploi et 13 % au chômage.
  • Champ : population des ménages, personnes âgées de 15 ans ou plus, vivant en Guadeloupe.
  • Source : Insee, Enquête Emploi en Continu 2019.

Le chômage se stabilise

En 2019, 30 900 personnes sont au chômage au sens du BIT, soit 21 % de la population active. Le taux de chômage se stabilise, mais reste très important en Guadeloupe, où il est 2,6 fois plus élevé qu’en France métropolitaine (8 %) et de six points supérieur à celui de Martinique.

L’activité économique guadeloupéenne bénéficie surtout de la création de petites entreprises et de nouveaux chantiers importants. De nouveaux dispositifs, tels que le Parcours Emploi Compétences (PEC), le dispositif des emplois-francs et le contrat d’accès à l’entreprise, étendus à la Guadeloupe en 2018 et 2019, pourraient contribuer à cette stabilisation (encadré).

En Guadeloupe, comme dans les autres DOM, le chômage est d’abord structurel. Il résulte de l’étroitesse du marché du travail insulaire, mais également de l’inadéquation entre l’offre et la demande de main-d’œuvre. Certains métiers, pour lesquels les offres augmentent (médecins, infirmiers, ouvriers qualifiés de la maintenance) sont difficilement pourvus, en raison d’un manque de qualification des chômeurs. L’éloignement géographique du bassin d’emploi, concentré dans le centre de l’île, peut renforcer les difficultés d’insertion professionnelle.

Le chômage touche particulièrement les jeunes, notamment ceux sans diplôme. À cela s’ajoute le départ des plus diplômés qui quittent la Guadeloupe, ainsi que de ceux à la recherche d’un emploi correspondant à leur qualification. Ainsi, les jeunes de 15 à 29 ans sont les plus touchés par le chômage (41 %). C’est également le cas en Martinique où le taux de chômage des 15-29 ans est de 36 %. Les personnes disposant d’une expérience professionnelle et d’une qualification supérieure accèdent prioritairement à l’emploi. Les jeunes, notamment ceux qui sont sortis précocement du circuit scolaire, sont ainsi plus exposés que leurs aînés au chômage.

Figure 2En 2019, le taux de chômage est stable en GuadeloupeRépartition du taux de chômage au sens du BIT

En 2019, le taux de chômage est stable en Guadeloupe - Lecture : en 2019, parmi les personnes actives âgées de 15 à 29 ans, 9 400 sont au chômage, soit un taux de chômage de 41 %.
2019 2018 2017
Taux de chômage (en %) Chômeurs Population active Taux de chômage (en %)
Selon le sexe
Femmes 22 17 400 78 300 24 23
Hommes 19 13 500 72 300 21 21
Selon l’âge
15-29 ans 41 9 400 23 000 46 43
30-49 ans 19 13 100 69 500 21 22
50 ans et plus 14 8 400 58 100 14 13
Selon l’ancienneté
Chômeurs depuis moins d’un an 7 900
Chômeurs depuis un an ou plus 23 000
Ensemble 21 30 900 150 600 22 22
  • Lecture : en 2019, parmi les personnes actives âgées de 15 à 29 ans, 9 400 sont au chômage, soit un taux de chômage de 41 %.
  • Champ : population des ménages, personnes actives âgées de 15 ans ou plus, vivant en Guadeloupe.
  • Source : Insee, Enquête Emploi en Continu 2019.

Avertissement

Les données de l’Enquête Emploi ont fait l’objet de révision des pondérations pour les années 2015-2018 afin de mieux tenir compte des dernières estimations de population. Cette révision a eu un impact sur le niveau du chômage de 2016 et de 2018 qui diminue d’un point par rapport aux taux précédemment diffusés. Ainsi, en Guadeloupe, en 2018, la population active s’élève à 152 500 dont 34 100 chômeurs. Le taux de chômage en 2018 est désormais de 22 % au lieu de 23 % publié en 2019.

Les femmes sont plus souvent en emploi que les hommes en début de vie active

En Guadeloupe, en début de vie active, les femmes sont plus souvent en emploi que les hommes. Moins de cinq ans après la fin de leurs études, 40 % d’entre elles travaillent. C’est le cas de 35 % des hommes. Cet écart persiste quand cinq à dix ans se sont écoulés depuis la fin des études, puisqu’elles sont 60 % dans cette situation, les hommes 54 %. C’est au-delà de dix ans d’ancienneté professionnelle, que le taux d’emploi des hommes (65 %) dépasse celui des femmes qui plafonne à 53 %. Selon l'Enquête Emploi en Continu, 10 ans après la sortie des études, les problèmes de santé deviennent la principale raison pour laquelle les hommes et les femmes ne souhaitent pas travailler (respectivement 47 % et 28 %). La garde d’enfants ou de personnes dépendantes est aussi une deuxième raison pour laquelle les femmes ne souhaitent pas travailler (14 %), ce qui ne concerne que 3 % des hommes.

En début de carrière (moins de cinq ans après la fin de leurs études initiales), les hommes sont plus présents sur le marché du travail que les femmes (respectivement 66 % et 61 %). Entre cinq et dix ans après la fin des études initiales, le taux d’activité (en emploi ou au chômage) des hommes atteint 84 % et 78 % pour les femmes. Au-delà de dix ans, l’écart entre les hommes et les femmes s’accentue (respectivement 76 % et 66 %) (figure 3). La faible présence sur le marché du travail des femmes sans diplôme explique en partie leur faible taux d’activité.

Sur le marché du travail, les hommes et les femmes s’orientent vers des carrières différentes. Les femmes privilégient le secteur tertiaire et le statut de salarié : 51 % des femmes travaillent dans l’administration publique, l’enseignement, la santé humaine et l’action sociale, 24 % chez les hommes. Les femmes exercent principalement des fonctions d’employées (44 %, 18 % pour les hommes). Elles occupent, également et plus fréquemment que les hommes, des professions intermédiaires, même si l’écart est moindre (respectivement 32 % et 22 %). En revanche, les hommes sont surreprésentés dans la catégorie socio-professionnelle d’ouvrier (29 %) par rapport aux femmes (6 %).

En début de vie active, les femmes sont moins exposées au chômage que les hommes. En 2019, 47 % des hommes actifs débutant sur le marché du travail sont au chômage alors qu’il ne concerne que 35 % des femmes. L’écart face au risque de chômage en début de vie active s’explique par le fait que les jeunes femmes ont un niveau de qualification plus élevé que celui des hommes du même âge. Le taux de chômage baisse ensuite fortement avec l’ancienneté professionnelle (36 % pour les hommes et 23 % pour les femmes). Après dix ans d’ancienneté professionnelle, l’écart de taux de chômage entre les femmes et les hommes s’inverse. Le taux de chômage féminin est supérieur à celui des hommes (respectivement 20 % et 14 %).

Figure 3A l’entrée de la vie active, les femmes sont plus souvent en emploi que les hommesTaux d’activité, d'emploi et de chômage en 2019 selon le sexe et la durée depuis la sortie de formation initiale

en %
A l’entrée de la vie active, les femmes sont plus souvent en emploi que les hommes (en %) - Lecture : chez les femmes sorties depuis moins de 5 ans de leur formation initiale, 61 % sont actives, 40% sont en emploi, 35 % sont au chômage.
Taux d’activité Taux d’emploi Taux de chômage
Sortis depuis moins de 5 ans Femme 61 40 35
Homme 66 35 47
Ensemble 63 38 40
Sortis depuis 5 à 10 ans Femme 78 60 23
Homme 84 54 36
Ensemble 81 58 29
Sortis depuis 11 ans ou plus Femme 66 53 20
Homme 76 65 14
Ensemble 71 59 17
  • Lecture : chez les femmes sorties depuis moins de 5 ans de leur formation initiale, 61 % sont actives, 40% sont en emploi, 35 % sont au chômage.
  • Champ : population des ménages, personnes âgées de 15 à 64 ans vivant en Guadeloupe sorties depuis 1 an ou plus de formation initiale.
  • Source : Insee, Enquête Emploi en Continu 2019.

Aux frontières du chômage : le halo autour du chômage et le sous-emploi

Certaines personnes sont considérées inactives ou en emploi alors que leurs situations s’approchent de celle des chômeurs. Le et le sont deux indicateurs permettant de compléter l’analyse du marché du travail.

En moyenne sur la période 2017-2019, le halo autour du chômage concerne 25 200 Guadeloupéens âgés de 15 à 64 ans. Parmi ces 25 200 personnes, 14 800 personnes souhaitant un emploi, n’en recherchent pas mais seraient disponibles (composante 2 du halo). D’autres inactifs souhaitent un emploi même si elles ne sont ni en recherche active d’emploi, ni disponibles, soit 8 000 personnes (composante 3). Le reste du halo regroupe les personnes qui sont en recherche active d’emploi mais qui ne sont pas disponibles pour travailler dans les deux semaines, soit 2 400 personnes (composante 1). Ainsi, 11 % des Guadeloupéens âgés de 15 à 64 ans se retrouvent dans le halo autour du chômage. Le poids du halo est de niveau comparable en Martinique (10 %).

En 2019, à la frontière de l’emploi et du chômage, 14 100 personnes sont en sous-emploi en Guadeloupe, soit 12 % des actifs occupés âgés de 15 à 64 ans, (14 % en 2018) (figure 4). Il touche particulièrement les femmes (14 %) et moins les hommes (9 %). Cette situation de sous-emploi en Guadeloupe est plus fréquente que celle de Martinique (10 %) mais bien plus importante qu’en France métropolitaine où elle ne concerne que 5 % des actifs en emploi.

L’activité salariée et le secteur tertiaire regroupent la majorité des emplois, notamment chez les femmes. Celles-ci ainsi que les jeunes actifs et les personnes peu diplômées sont plus exposés à des situations précaires aux frontières du chômage.

Figure 411 % des Guadeloupéens âgés de 15 à 64 ans forment le halo autour du chômageSchéma simplifié des concepts d’activité au sens du BIT, en moyenne sur la période 2017-2019

11 % des Guadeloupéens âgés de 15 à 64 ans forment le halo autour du chômage - Lecture : en moyenne sur les années 2017 à 2019, en Guadeloupe,14 100 personnes âgées de 15 à 64 ans sont en situation de sous-emploi.
Effectifs
Emploi hors sous emploi 104 400
Sous emploi 14 100
Chômage au sens BIT 33 300
Halo autour du chômage 25 200
Inactivité hors halo 62 100
  • Lecture : en moyenne sur les années 2017 à 2019, en Guadeloupe,14 100 personnes âgées de 15 à 64 ans sont en situation de sous-emploi.
  • Champ : population des ménages, personnes de 15 ans ou plus, vivant en Guadeloupe.
  • Source : Insee, Enquête Emploi en Continu cumulée 2017-2019.

Figure 411 % des Guadeloupéens âgés de 15 à 64 ans forment le halo autour du chômageSchéma simplifié des concepts d’activité au sens du BIT, en moyenne sur la période 2017-2019

  • Lecture : en moyenne sur les années 2017 à 2019, en Guadeloupe,14 100 personnes âgées de 15 à 64 ans sont en situation de sous-emploi.
  • Champ : population des ménages, personnes de 15 ans ou plus, vivant en Guadeloupe.
  • Source : Insee, Enquête Emploi en Continu cumulée 2017-2019.

Encadré – Les dispositifs d’accompagnement pour l’emploi (2019)

Divers dispositifs ont été mis en place en 2019 mais la mesure de leur impact est difficile en Guadeloupe.

Le dispositif des emplois-francs est étendu à la Guadeloupe en 2019. Ce dispositif permet à un employeur de bénéficier d’une aide lorsqu’il embauche un habitant résidant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV). En Guadeloupe aujourd’hui, 15 % de la population vit dans un quartier prioritaire de la politique de la ville.

Le contrat d’accès à l’entreprise a pour ambition de favoriser l’insertion professionnelle des personnes sans emploi et rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, par la mise en place d’un parcours d’insertion professionnelle.

Pour en savoir plus : L. Le Corre, « Un besoin de professionnels de la santé face aux évolutions démographiques », extrait de l’Insee Dossier n°15, décembre 2017.

Sources

L’enquête Emploi est la seule source fournissant une mesure des concepts d’activité, chômage, emploi et inactivité tels qu’ils sont définis par le Bureau International du Travail (BIT). Elle a lieu en continu toutes les semaines de l’année en France métropolitaine, mais également depuis le 1er janvier 2014, dans les départements d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion), à l’exception de Mayotte.

La mesure de la précision des statistiques issues de cette enquête constitue un enjeu majeur, afin de permettre une interprétation juste et complète des différents résultats de l'EEC. Dans les régions d’outre-mer, le taux de chômage annuel au sens du BIT est calculé avec une précision à 95 % de ± 1,5 point.

Définitions

Taux d’activité

Le taux d’activité est le rapport entre le nombre d’actifs (actifs occupés et chômeurs) et l’ensemble de la population correspondante.

Halo autour du chômage (BIT)

La définition et la mesure du chômage est complexe et extrêmement sensible aux critères retenus. En effet, les frontières entre emploi, chômage et inactivité ne sont pas toujours faciles à établir (exemple d’un étudiant qui travaille quelques heures par semaine…).

Le Bureau international du travail (BIT) a cependant fourni une définition stricte du chômage, mais qui ignore certaines interactions qu’il peut y avoir avec l’emploi (travail occasionnel, sous-emploi), ou avec l’inactivité : en effet, certaines personnes souhaitent travailler mais sont « classées » comme inactives, soit parce qu’elles ne sont pas disponibles rapidement pour travailler (deux semaines) (composante 1), soit parce qu’elles ne recherchent pas activement un emploi (composante 2), soit elles ne sont pas disponibles et ne recherchent pas activement (composante 3).

Ces personnes forment ce qu’on appelle un « halo » autour du chômage.

Sous-emploi

Le sous-emploi comprend les personnes actives occupées au sens du BIT qui remplissent l’une des conditions suivantes :

  • elles travaillent à temps partiel, souhaitent travailler davantage et sont disponibles pour le faire, qu’elles recherchent activement un emploi ou non ;
  • elles travaillent à temps partiel (et sont dans une situation autre que celle décrite ci-dessus) ou à temps complet, mais ont travaillé moins que d’habitude pendant une semaine de référence en raison de chômage partiel (chômage technique) ou mauvais temps.

Population active

La population active regroupe la population active occupée (les actifs en emploi) et la population active inoccupée (les actifs au chômage).

Taux d’emploi

Le taux d’emploi d’une classe d’individus est calculé en rapportant le nombre d’individus de la classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans la classe. Il peut être calculé sur l’ensemble de la population d’un pays, mais on se limite le plus souvent à la population en âge de travailler (généralement définie, en comparaison internationale, comme les personnes âgées de 15 à 64 ans), ou à une sous-catégorie de la population en âge de travailler (femmes de 25 à 29 ans par exemple).

Taux de chômage

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

Chômeur (BIT)

En application de la définition internationale adoptée en 1982 par le Bureau international du travail (BIT), un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois conditions :

  • être sans emploi, c’est-à-dire ne pas avoir travaillé au moins une heure durant une semaine de référence ;
  • être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;
  • avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois.

Pour en savoir plus

Celeste B., Cratère F., Lauvaux M., « Une conjoncture économique favorable », Insee Conjoncture Guadeloupe n°8, janvier 2020

Cratère F., « La population active continue de baisser en Guadeloupe », Insee Analyses Guadeloupe n°36, avril 2019

Le Corre L. « Métiers en tension en Guadeloupe : Un marché de l’emploi dominé par les seniors », Insee Dossier Guadeloupe n°15, décembre 2017

Bernard J. « Femmes et hommes sur le marché du travail : des écarts moins marqués en début de vie active », Insee Focus n°168, novembre 2019.

Benoît Ourliac, « Chômage : les Français mentent-ils aux Français ? », blog de l’Insee, février 2020.