Les hypermarchés n° 1 des ventes de produits alimentaires
En 2018, 65 % des produits alimentaires sont commercialisés par les grandes surfaces d’alimentation générale. Depuis 2010, leur part de marché baisse cependant au profit de la vente à distance.
Les produits non alimentaires sont majoritairement vendus par les magasins spécialisés. Les hypermarchés perdent du terrain sur ce segment, au profit des supermarchés et de la vente à distance. Depuis 2010, les ventes d’habillement des hypermarchés reculent, tandis que le dynamisme des magasins spécialisés ne se dément pas.
- Les grandes surfaces d’alimentation générale et les magasins non alimentaires spécialisés dominent le marché
- Produits alimentaires : les grandes surfaces perdent des parts de marché, au profit de leurs drives
- Les magasins spécialisés restent leaders des ventes de produits non alimentaires
- Le magasin spécialisé est toujours le champion de l’habillement
- La vente à distance des produits commercialisables bondit de 67,7 % entre 2010 et 2018 et se diversifie
- Les hypermarchés : acteurs incontournables mais en perte de terrain sur le non alimentaire
Les grandes surfaces d’alimentation générale et les magasins non alimentaires spécialisés dominent le marché
En 2018, les ventes au détail de produits commercialisables – hors automobiles – s’élèvent à 572 milliards d’euros. Il s’agit majoritairement de produits non alimentaires (66 %) (figure 1), une part en baisse (67 % en 2010). La forme de vente de ces produits peut être un commerce physique, qu’il s’agisse de grandes enseignes ou bien d’une boulangerie ou d’une bijouterie de quartier, ou un site de e-commerce.
En 2018, l’ensemble du commerce de détail et de l’artisanat commercial assure la majeure partie des ventes des produits commercialisables, soit 88 %, que se partagent deux acteurs principaux : les magasins non alimentaires spécialisés (37 %) et les grandes surfaces d’alimentation générale (32 %). Les points de vente du commerce et de la réparation automobile (équipements automobiles essentiellement) assurent 7 % des ventes de produits commercialisables. Les autres formes de vente (grossistes, producteurs, prestataires de services) réalisent le complément, soit 5 % du total des ventes de marchandises, lors de ventes directes aux particuliers.
tableauFigure 1 - Répartition des ventes au détail par produit
2010 | 2018 | |
---|---|---|
Produits alimentaires non frais (épicerie, boissons…) | 16,6 | 17,6 |
Produits alimentaires frais | 16,1 | 16,8 |
Équipement de la personne (habillement, chaussures, parfumerie…) | 16,4 | 15,3 |
Produits liés à l’automobile* | 13,5 | 14,5 |
Équipement du foyer | 13,9 | 12,7 |
Produits pharmaceutiques, médicaux, orthopédiques | 7,9 | 8,2 |
Aménagement de l’habitat ; charbon, combustibles | 8,1 | 8,1 |
Culture, loisirs, sport | 5,7 | 5,1 |
Autres produits non alimentaires | 1,8 | 1,7 |
Total | 100,0 | 100,0 |
- * Pneus, pièces détachées.
- Lecture : en 2018, les ventes de produits alimentaires frais représentent 16,8 % des ventes au détail de produits commercialisables, hors automobiles.
- Champ : ensemble des ventes au détail de produits commercialisables, hors tabac et hors automobiles.
- Source : Insee, Comptes du commerce.
graphiqueFigure 1 - Répartition des ventes au détail par produit
Produits alimentaires : les grandes surfaces perdent des parts de marché, au profit de leurs drives
En 2018, les grandes surfaces d’alimentation générale commercialisent 64,5 % des produits alimentaires (hors tabac). Leur part de marché recule de 3,4 points par rapport à 2010 (figure 2a) en raison du repli marqué des supermarchés. Sur cette période, la vente à distance réalise une percée réelle (+ 2,8 points), mais sa part de marché reste marginale (4,2 % en 2018). Les sites de e-commerce (drives, livraison à domicile, etc.) se développent, qu’ils soient concurrents ou intégrés par les acteurs classiques. Les commerces d’alimentation spécialisés, y compris l’artisanat commercial, maintiennent globalement leur position avec 18,5 % du marché en 2018, contre 18,1 % en 2010, grâce aux primeurs, poissonniers, débits de boissons et magasins bio. Au contraire, les boucheries traditionnelles sont confrontées à des difficultés : leurs ventes de viande ont reculé de 7 % en huit ans, en partie en raison de la concurrence de la grande distribution. Pour l’achat de pain et pâtisserie, les consommateurs sont aussi fidèles en 2018 qu’en 2010 aux boulangeries-pâtisseries alors qu’ils se détournent des hypermarchés. En 2018, les petites surfaces d’alimentation générale et les magasins de produits surgelés, qui détiennent ensemble 6,5 % du marché des produits alimentaires, ont perdu 0,7 point de parts de marché depuis 2010, en raison du recul des supérettes.
tableauFigure 2a - Part de marché des produits alimentaires par forme de vente
2010 | 2018 | |
---|---|---|
Grandes surfaces d'alimentation générale | 67,9 | 64,5 |
dont : hypermarchés | 36,5 | 35,3 |
supermarchés | 30,8 | 28,3 |
Alimentation spécialisée et artisanat commercial | 18,1 | 18,5 |
Commerce hors magasin* | 4,8 | 7,5 |
dont : vente à distance | 1,4 | 4,2 |
Petites surfaces d'alimentation générale et produits surgelés | 7,2 | 6,5 |
Autres ventes au détail | 1,1 | 1,7 |
Magasins non alimentaires spécialisés | 0,7 | 1,0 |
Grands magasins et bazars | 0,1 | 0,3 |
Total | 100,0 | 100,0 |
- * Vente à distance, y compris sur Internet, vente sur éventaires et marchés.
- Lecture : en 2018, les hypermarchés détiennent 35,3 % du marché des produits alimentaires.
- Champ : ensemble des ventes au détail de produits alimentaires, hors tabac, de tous les secteurs de l’économie.
- Source : Insee, Comptes du commerce.
graphiqueFigure 2a - Part de marché des produits alimentaires par forme de vente
Les magasins spécialisés restent leaders des ventes de produits non alimentaires
En 2018, le commerce non alimentaire spécialisé détient 56,4 % du marché des produits non alimentaires (figure 2b), soit une légère baisse de 0,7 point depuis 2010. Les principales formes de vente sur ce marché sont les pharmacies (10,1 %), les boutiques d’habillement (8,4 %) et les stations service (4,6 %). Cependant, la part des pharmacies s’est érodée de 1,5 point depuis 2010, en lien avec une baisse des prix des médicaments. De plus, sur la parfumerie et les produits d'hygiène, les pharmacies sont de plus en plus concurrencées par les supermarchés et la vente en ligne.
Les grandes surfaces d’alimentation générale détiennent 14,5 % du marché des produits non alimentaires, en baisse de 1,8 point par rapport à 2010 ; le recul est particulièrement marqué pour les hypermarchés (– 2,7 points).
La part de marché de la vente à distance sur les produits non alimentaires reste modeste (5,6 % en 2018) malgré une augmentation de 1,2 point par rapport à 2010.
Le magasin spécialisé est toujours le champion de l’habillement
Entre 2010 et 2018, les ventes d’habillement baissent en valeur de 1,2 %, pour s’établir à 41 milliards d’euros. Ce recul est attribuable aux hypermarchés (– 47,5 % des ventes entre 2010 et 2018), tandis que les ventes se maintiennent dans les magasins spécialisés (+ 7,5 %). En définitive, les magasins spécialisés dominent toujours le marché (66,9 % en 2018, 61,5 % en 2010, figure 3), face à la vente à distance qui gagne du terrain et notamment devance les grands magasins (respectivement 9,0 % et 7,7 % en 2018). La vente à distance demeure, comme en 2010, le deuxième acteur du marché de la distribution de vêtements. Grâce au développement du style sportswear, les magasins d’articles de sport grignotent des parts de marché (3,8 % en 2018, après 3,2 % en 2010).
tableauFigure 3 - Répartition des ventes d’habillement par forme de vente
2010 | 2018 | |
---|---|---|
Commerce de détail d’habillement en magasins spécialisés | 61,5 | 66,9 |
Vente à distance | 8,7 | 9,0 |
Grands magasins | 7,1 | 7,7 |
Autres* | 8,8 | 5,8 |
Commerce de détail d’articles de sport en magasins spécialisés | 3,2 | 3,8 |
Hypermarchés | 6,7 | 3,6 |
Grossistes et intermédiaires du commerce | 2,8 | 1,7 |
Supermarchés | 1,2 | 1,4 |
Total | 100,0 | 100,0 |
- * Autres commerces de détail spécialisés, autres commerces de détail en magasin non spécialisé, secteurs de production, services, commerce de détail sur éventaires et marchés, vente à domicile et par automates.
- Lecture : en 2018, la vente à distance représente 9,0 % des ventes du commerce de détail de l’habillement.
- Champ : ensemble des ventes au détail d’habillement de tous les secteurs de l’économie.
- Source : Insee, Comptes du commerce.
graphiqueFigure 3 - Répartition des ventes d’habillement par forme de vente
La vente à distance des produits commercialisables bondit de 67,7 % entre 2010 et 2018 et se diversifie
En 2018, la vente à distance a généré près de 30 milliards d’euros de ventes, soit une part de marché faible (5,0 %). Cependant, entre 2010 et 2018, les ventes de ce canal ont bondi de 67,7 %. La hausse est nettement plus marquée pour les produits alimentaires : leurs ventes sont multipliées par 3,5, contre seulement 1,4 pour les produits non alimentaires.
La vente à distance concerne avant tout les produits non alimentaires : ils en génèrent les trois-quarts du chiffre d’affaires. L’habillement est la première catégorie de produits non alimentaires commandée à distance (12,4 % des ventes à distance), devant les produits micro-informatiques et téléphoniques (9,6 %), les meubles et la literie (6,6 %), l’électroménager (6,2 %), la parfumerie et les produits d’hygiène (5,4 %) (figure 4).
Trois ventes à distance sur dix concernent un achat alimentaire, avec une prépondérance pour l’épicerie (16,8 % des ventes à distance, contre 8,8 % en 2010).
tableauFigure 4a - Part des produits non alimentaires dans les ventes à distance
2010 | 2018 | |
---|---|---|
Habillement | 20,2 | 12,4 |
Autres produits non alimentaires | 11,4 | 11,1 |
Micro-informatique et téléphones | 9,6 | 9,6 |
Meubles, literie | 6,4 | 6,6 |
Électroménager | 6,3 | 6,2 |
Parfumerie et produits d'hygiène | 5,0 | 5,4 |
Textiles d'ameublement, linge de maison | 4,4 | 3,6 |
Chaussures | 4,3 | 3,2 |
Équipement du foyer | 3,6 | 3,1 |
Sports et loisirs | 4,4 | 2,9 |
Produits bruns* | 6,1 | 2,8 |
Livres, journaux, papeterie | 2,5 | 2,7 |
Jeux et jouets | 2,3 | 2,1 |
- * Téléviseurs, hi-fi, lecteurs DVD.
- Lecture : en 2018, les ventes d’habillement représentent 12,4 % de l’ensemble des ventes effectuées par le canal de la vente à distance.
- Champ : ensemble des ventes au détail de produits, hors commerce et réparation de véhicules automobiles, de tous les secteurs de l’économie.
- Source : Insee, Comptes du commerce.
graphiqueFigure 4a - Part des produits non alimentaires dans les ventes à distance
Les hypermarchés : acteurs incontournables mais en perte de terrain sur le non alimentaire
En 2018, les ventes des hypermarchés s’élèvent à 100 milliards d’euros, soit + 0,4 % par rapport à 2010. L’augmentation des produits alimentaires (+ 11,9 % sur la période) est compensée par un recul des produits non alimentaires (– 18,7 %). En 2018, avec 16,8 % de parts de marché, les hypermarchés restent, malgré un recul depuis 2010, le lieu principal d’achat des consommateurs, en particulier pour les produits alimentaires. Ce canal en commercialise ainsi le tiers.
Les produits alimentaires concentrent 69,4 % du chiffre d’affaires des hypermarchés (figure 5). Deux produits sur dix vendus en hypermarché sont de l’épicerie. Parmi les produits frais, la viande et ses produits dérivés arrivent en tête de ventes (16,5 %), suivis par les fruits et légumes (9,1 %).
En revanche, les hypermarchés ont perdu des parts de marché sur les produits non alimentaires dont les achats ont été déportés vers l'e-commerce et les supermarchés.
En 2010 et 2018, les ventes de carburants représentent le dixième des ventes des hypermarchés. De nombreux points de vente disposant d'une station-service accolée au magasin, les hypermarchés absorbent le cinquième des ventes de carburants du commerce de détail.
Les ventes du rayon parfumerie, produits de beauté et d’hygiène des hypermarchés arrivent en deuxième position du non alimentaire (5,2 %). Cependant, elles reculent depuis 2010 (– 7,4 %), en raison de la concurrence des supermarchés et de la vente à distance.
tableauFigure 5a - Part de chaque type de produits dans les ventes des hypermarchés en 2010 et 2018
2010 | 2018 | |
---|---|---|
Produits alimentaires | 62,3 | 69,4 |
Poisson | 3,7 | 4,0 |
Pain, pâtisseries, chocolats | 5,3 | 6,2 |
Fruits et légumes | 8,1 | 9,1 |
Boissons | 12,9 | 14,3 |
Viande | 14,6 | 16,5 |
Épicerie | 17,7 | 19,3 |
Produits non alimentaires | 37,7 | 30,6 |
Autres produits non alimentaires | 0,5 | 0,5 |
Aménagement de l’habitat ; charbon, combustibles | 3,1 | 2,7 |
Culture, loisirs, sport | 3,8 | 2,9 |
Équipement du foyer | 9,8 | 7,2 |
Équipement de la personne | 9,8 | 7,4 |
Carburants | 10,7 | 9,9 |
- Lecture : en 2018, les ventes d’épicerie représentent 19,3 % de l’ensemble des ventes réalisées dans les hypermarchés contre 17,7 % en 2010.
- Champ : ensemble des ventes au détail de produits commercialisables, hors tabac et hors commerce et réparation de véhicules automobiles, de tous les secteurs de l’économie.
- Source : Insee, Comptes du commerce.
graphiqueFigure 5a - Part de chaque type de produits dans les ventes des hypermarchés en 2010 et 2018
Sources
Ces données sont issues de l’exploitation des ventilations de chiffre d’affaires par produit de l’Enquête sectorielle annuelle (ESA) sur le champ du commerce.
L’étude porte sur les ventes au détail (figure) en valeur TTC des sociétés implantées en France de l’ensemble des secteurs de l’économie. Les produits commercialisables ne comprennent pas le tabac, les véhicules, caravanes, remorques, neufs ou d'occasion, l’entretien et la réparation de véhicules. En revanche, sont compris les produits liés à l'automobile : les pièces détachées et les pneumatiques même dans le cas où ils sont montés par les réparateurs, ainsi que les carburants et lubrifiants.
tableauEnsemble des formes de ventes du champ : regroupements utilisés et codes de la NAF correspondants
Formes de ventes du champ | Activité principale exercée (APE) : code(s) NAF |
---|---|
Ensemble du commerce en magasin | 1071B, 1071C, 1071D, 1013B, et groupes 47.1 à 47.7 |
Commerce alimentaire en magasin | |
Alimentation spécialisée et artisanat commercial | 1071B, 1071C, 1071D, 1013B, et groupe 47.2 |
Boulangeries-pâtisseries | 1071B, 1071C, 1071D |
Boucheries-charcuteries | 1013B, 4722Z |
Autres magasins d'alimentation spécialisée | 4721Z, 4723Z, 4724Z, 4725Z, 4726Z, 4729Z |
Petites surfaces d'alimentation générale et magasins de produits surgelés | 4711A, 4711B, 4711C |
Grandes surfaces d'alimentation générale | 4711D, 4711E, 4711F |
Supermarchés | 4711D |
Magasins multi-commerces | 4711E |
Hypermarchés | 4711F |
Commerce non alimentaire en magasin | |
Grands magasins et autres magasins non alimentaires non spécialisés | 4719A, 4719B |
Magasins non alimentaires spécialisés | Groupes 47.3, 47.4, 47.5, 47.6, et 47.7 |
Carburants | 4730Z |
Technologies de l'information et de la communication | 4741Z, 4742Z, 4743Z |
Équipement du foyer | 4751Z, 4752A, 4752B, 4753Z, 4754Z, 4759A, 4759B |
Culture, loisirs | 4761Z, 4762Z, 4763Z, 4764Z, 4765Z |
Autres commerces de détail en magasin spécialisé | Groupe 47.7 |
Habillement-chaussures | 4771Z, 4772A |
Autres équipements de la personne | 4772B, 4775Z, 4777Z, 4778A |
Pharmacies, articles médicaux et orthopédiques | 4773Z, 4774Z |
Autres magasins spécialisés | 4776Z, 4778B, 4778C, 4779Z |
Ensemble du commerce hors magasin | Groupes 47.8 et 47.9 |
Commerce sur éventaire ou marché | 4781Z, 4782Z, 4789Z |
Ventes à distance et autres formes de commerce | 4791A,4791B, 4799A, 4799B |
Ensemble du commerce de détail et de l'artisanat commercial | 1013B, 1071B, 1071C, 1071D et division 47 |
Ventes au détail du commerce automobile | 4511Z, 4519Z, 4520A, 4520B, 4531Z, 4532Z, 4540Z |
Autres ventes au détail | Ventes au détail du commerce de gros, de divers prestataires de services et ventes directes des producteurs |
Définitions
Forme de vente : une même société peut posséder des formes de vente différentes selon la nature de ses points de vente : en magasin (distingués selon leur surface commerciale, par exemple supérette et supermarché) ou hors magasin (vente par correspondance, Internet, etc.).
Grandes surfaces d’alimentation générale :
- Supermarché : un supermarché est un établissement de vente au détail en libre-service réalisant plus des deux tiers de son chiffre d'affaires en alimentation et dont la surface de vente est comprise entre 400 et 2 500 m².
- Magasin multi-commerces : commerce de détail non spécialisé à prédominance alimentaire, réalisant un chiffre d’affaires alimentaire inférieur à 65 % des ventes, en magasin d’une surface de vente comprise entre 400 et 2 500 m².
- Hypermarché : un hypermarché est un établissement de vente au détail en libre-service qui réalise plus du tiers de ses ventes en alimentation et dont la surface de vente est supérieure ou égale à 2 500 m².
- Vente à distance : commerce de détail où l’acheteur fait son choix à l’aide de publicités, de catalogues ou sur un site web et effectue sa commande par courrier, téléphone ou Internet.
Petites surfaces d’alimentation générale :
- Commerce d’alimentation générale : commerce de détail non spécialisé à prédominance alimentaire en magasin d’une surface de vente inférieure à 120 m².
- Supérette : établissement de vente au détail en libre-service réalisant plus des deux tiers de son chiffre d'affaires en alimentation et dont la surface de vente est comprise entre 120 et 400 m².
- Grand magasin et bazar : un grand magasin est un établissement de vente au détail qui réalise moins du tiers de ses ventes en alimentation et dont la surface de vente est supérieure ou égale à 2 500 m².
- Autres commerces de détail en magasin non spécialisé : commerce de détail non spécialisé sans prédominance alimentaire en magasin d’une surface de vente inférieure à 2 500 m².
Pour en savoir plus
Cohen C., « Les points de vente du commerce de détail », Insee Focus n° 188, avril 2020.
Lalande É., Le Chapelain M., Leseurre S., Perrin-Haynes J., Pottier P., Rousset A.,« La situation du commerce, Tendances 2019 », Documents de travail n° E2019/05, Insee, décembre 2019.
Les entreprises en France, coll. « Insee Références », édition 2019.
Laïb N., « Les magasins bio : des magasins presque comme les autres », Insee Première n° 1779, octobre 2019.
« Ouvrir dans un nouvel ongletLes dépenses de santé en 2017 - Résultats des comptes de la santé - Édition 2018 », fiche « Les médicaments en ville », Panoramas de la Drees, septembre 2018.