L'essentiel sur… la Guyane

L’essentiel sur … la Guyane dresse un portrait de la région via des indicateurs et des figures sur l’économie, le marché du travail (emploi et chômage), la démographie et les conditions de vie de la population (éducation, niveau de vie et pauvreté). Ces informations sont complétées par un jeu de questions-réponses pour éclairer plus spécifiquement certains sujets et donner accès à des analyses plus approfondies. En Guyane, un accent particulier est donné à la question : « Quel est l'impact du spatial sur l'économie de la région ? ».

Chiffres-clés
Paru le :Paru le29/02/2024
 No 01- Février 2024

Démographie

Au 1er janvier 2021, 286 600 personnes habitent en Guyane .C’est la région de France hors Mayotte où la croissance démographique est la plus forte : la population s’accroît en moyenne par an de 1,6 % entre 2015 et 2021. La vigueur démographique en Guyane est exclusivement portée par le solde naturel. En Guyane, la moitié de la population a moins de 25 ans. Cette jeunesse s’explique par une fécondité élevée (3,38 enfants par femme contre 1,76 au niveau national) et un nombre important de femmes en âge de procréer.

26 600 résidents supplémentaires en six ansÉvolution annuelle moyenne de population entre 2015 et 2021

26 600 résidents supplémentaires en six ans
Zonage Population 2021 Évolution annuelle moyenne de la population entre 2015 et 2021 (en %)
France * 67 408 052 0,3
Martinique 360 749 -0,9
Guadeloupe 384 315 -0,6
Bourgogne-Franche-Comté 2 800 194 -0,1
Normandie 3 327 966 -0,1
Centre-Val de Loire 2 573 303 0,0
Hauts-de-France 5 995 292 0,0
Grand Est 5 561 287 0,0
Île-de-France 12 317 279 0,3
La Réunion 871 157 0,4
Nouvelle-Aquitaine 6 069 352 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5 127 840 0,4
Bretagne 3 394 567 0,5
Auvergne-Rhône-Alpes 8 114 361 0,5
Pays de la Loire 3 853 999 0,6
Occitanie 6 022 176 0,7
Corse 347 597 1,0
Guyane 286 618 1,6
Mayotte** 256 618 3,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • ** Mayotte : données 2017 et évolution 2012-2017
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  • Source : Insee, recensements de la population, exploitation principale.

26 600 résidents supplémentaires en six ansÉvolution annuelle moyenne de population entre 2015 et 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • ** Mayotte : données 2017 et évolution 2012-2017
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  • Source : Insee, recensements de la population, exploitation principale.

Niveau de vie médian et pauvreté

En 2017, en Guyane, une personne sur deux vit sous le seuil de pauvreté et les inégalités sont plus fortes qu’ailleurs. La pauvreté touche particulièrement les personnes sans emploi, les peu ou pas diplômées ainsi que celles nées à l’étranger. Les familles monoparentales et les ménages jeunes cumulent ces difficultés et sont davantage pauvres. Les prestations sociales restent la principale composante du revenu disponible des ménages les plus modestes.

Après Mayotte, la Guyane est la région française où le niveau de vie de la population est le plus faibleNiveau de vie annuel médian en 2020

(en euros)
Après Mayotte, la Guyane est la région française où le niveau de vie de la population est le plus faible ((en euros))
Zonage Revenu médian
France* 22 320
Île-de-France 24 490
Auvergne-Rhône-Alpes 23 110
Bretagne 22 400
Pays de la Loire 22 350
Grand Est 22 300
Centre-Val de Loire 22 160
Bourgogne-Franche-Comté 22 110
Provence-Alpes-Côte d'Azur 22 070
Nouvelle-Aquitaine 22 030
Occitanie 22 030
Normandie 21 820
Corse 21 500
Hauts-de-France 20 820
Martinique 19 200
La Réunion 16 520
Guadeloupe** 15 770
Guyane** 10 990
Mayotte** 3 140
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017
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  • Définition :
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Après Mayotte, la Guyane est la région française où le niveau de vie de la population est le plus faibleNiveau de vie annuel médian en 2020

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017
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  • Définition :
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Produit intérieur brut

Le produit intérieur brut (PIB) de la Guyane s’établit en 2021 à 4,6 milliards d’euros courants. Il augmente de 3,5 % en volume par rapport à 2020 après une baisse de 2,2 % l’année précédente. Le PIB par habitant, s’élève à 15 611 euros en 2021. Il s’établit à 23 449 euros en Guadeloupe, 25 604 euros en Martinique et de 36 897 euros pour la France entière. Le PIB par emploi s’élève à 61 921 euros, très inférieur à celui de la France (83 687 euros) mais proche des autres DOM (hors Mayotte).

La Guyane a le PIB le plus faible des régions françaises (hors Mayotte)Produit intérieur brut en 2021

(en millions d’euros)
La Guyane a le PIB le plus faible des régions françaises (hors Mayotte) ((en millions d’euros))
Zonage PIB
Île-de-France 764 800
Auvergne-Rhône-Alpes 290 900
Nouvelle-Aquitaine 189 300
Occitanie 181 300
Provence-Alpes-Côte d'Azur 181 100
Hauts-de-France 174 300
Grand Est 166 900
Pays de la Loire 127 200
Bretagne 108 300
Normandie 99 300
Bourgogne-Franche-Comté 81 700
Centre-Val de Loire 78 300
La Réunion 20 300
Corse 10 100
Martinique 9 100
Guadeloupe 8 900
Guyane 4 600
Mayotte 2 900
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  • Définition :
  • Source : Insee, comptes régionaux (données semi-définitives).

La Guyane a le PIB le plus faible des régions françaises (hors Mayotte)Produit intérieur brut en 2021

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  • Définition :
  • Source : Insee, comptes régionaux (données semi-définitives).

Niveau d'éducation

En Guyane, la moitié des personnes n’ont pas ou peu de diplôme. Après Mayotte, c’est la région où les non diplômés sont les plus représentés. Cette situation s’explique par des contraintes de mobilité ou une offre insuffisante de formation sur le territoire. De plus la grande précarité d’une partie de la population ne facilite pas la poursuite d’études. Le départ vers la France hexagonale des néo-bacheliers conduit à des niveaux de diplômes plus faibles. Pour ceux qui ont un diplôme de l’enseignement supérieur, l’accès au marché du travail est largement facilité.

Une population peu diplôméeDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2020

(en %)
Une population peu diplômée ((en %))
Zonage Enseignement supérieur Bac CAP ou BEP Pas ou peu diplômés*
Île-de-France 44,3 16,3 16,2 23,1
Auvergne-Rhône-Alpes 33,0 17,4 24,9 24,8
Provence-Alpes-Côte d'Azur 32,0 18,3 22,9 26,8
Occitanie 31,9 18,4 23,9 25,8
Bretagne 31,2 18,8 26,8 23,1
Pays de la Loire 29,0 17,5 28,3 25,2
Nouvelle-Aquitaine 28,6 18,0 27,5 25,8
Grand Est 27,2 16,9 28,9 27,2
Corse 26,8 22,6 20,9 29,7
Centre-Val de Loire 26,1 16,9 28,4 28,5
Hauts-de-France 26,0 17,3 26,0 30,8
Bourgogne-Franche-Comté 25,5 17,1 29,0 28,5
Normandie 24,9 16,8 28,5 29,8
Martinique 23,9 17,8 20,6 37,6
Guadeloupe 22,5 17,7 20,7 39,1
La Réunion 21,0 16,7 20,3 42,0
Guyane 18,9 14,4 16,5 50,2
Mayotte*** 12,3 10,2 8,4 68,5
France** 31,5 17,4 24,4 26,5
  • * sans diplôme ou détenant au plus le brevet des collèges
  • ** Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • *** Pour Mayotte, données du Recensement de la Population de 2017
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  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus.
  • Source : Insee, recensement de la population.

Une population peu diplôméeDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2020

  • * sans diplôme ou détenant au plus le brevet des collèges
  • ** Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • *** Pour Mayotte, données du Recensement de la Population de 2017
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  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus.
  • Source : Insee, recensement de la population.

Marché du travail

Emploi total

Avec 74 000 emplois fin 2021, la Guyane demeure la plus petite région de France (hors Mayotte), en matière d’emploi. La hausse entre 2020 et 2021 est de 3,5 %. Près d’un emploi sur deux relève du secteur tertiaire non marchand. La Guyane est la région française (hors Mayotte) où la part de ce secteur dans l’emploi est la plus élevée.

L’emploi en croissance de 3,5 % entre 2020 et 2021Emploi total en 2021 et évolution entre 2020 et 2021

L’emploi en croissance de 3,5 % entre 2020 et 2021
Zonage Emploi total en 2021 (en milliers) Évolution entre 2020 et 2021 (en %)
France* 29 865,6 3,9
Île-de-France 6 752,8 3,6
Auvergne-Rhône-Alpes 3 649,3 4,6
Nouvelle-Aquitaine 2 599,5 4,3
Occitanie 2 497,3 4,5
Hauts-de-France 2 345,1 3,5
Provence-Alpes-Côte d'Azur 2 275,0 4,9
Grand Est 2 215,0 3,2
Pays de la Loire 1 725,3 4,1
Bretagne 1 457,6 4,0
Normandie 1 362,3 3,1
Bourgogne-Franche-Comté 1 115,5 2,1
Centre-Val de Loire 1 042,5 2,8
La Réunion 325,2 5,5
Martinique 144,3 2,8
Guadeloupe 142,8 2,4
Corse 142,0 4,0
Guyane 74,0 3,5
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

L’emploi en croissance de 3,5 % entre 2020 et 2021Emploi total en 2021 et évolution entre 2020 et 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Activité et chômage

En 2020 un peu plus de quatre Guyanais sur dix âgés de 15 à 64 ans sont en emploi contre près de deux sur trois au niveau national. Le faible taux d’activité de la population en âge de travailler s’explique par la moindre participation des femmes au marché du travail ainsi que par la jeunesse de la population avec des difficultés d’insertion professionnelle. En 2022, le chômage au sens du Bureau International du Travail s’établit à 13,1 %.

Moins d’un guyanais sur deux est en emploiPopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2020

(en %)
Moins d’un guyanais sur deux est en emploi ((en %))
Zonage Personnes en emploi Chômeurs au sens du recensement Retraités Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés Autres inactifs
Guyane 43,8 20,8 1,4 13,0 20,9
France* 65,0 9,5 6,2 10,6 8,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Moins d’un guyanais sur deux est en emploiPopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2020

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Solde naturel / Accroissement naturel / Excédent naturel de population :

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période.

On parle d'accroissement naturel ou d'excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.

Solde apparent des entrées sorties / Solde migratoire apparent :

Le solde apparent des entrées sorties approche la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Il est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et le solde naturel.

Indicateur conjoncturel de fécondité / Somme des naissances réduites :

L'indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Remarque :

Il ne faut pas perdre de vue que les taux utilisés dans le calcul sont ceux observés au cours d'une année donnée dans l'ensemble de la population féminine (composée de plusieurs générations) et ne représentent donc pas les taux d'une génération réelle de femmes. Il est probable qu'aucune génération réelle n'aura à chaque âge les taux observés. L'indicateur conjoncturel de fécondité sert donc uniquement à caractériser d'une façon synthétique la situation démographique au cours d'une année donnée, sans qu'on puisse en tirer des conclusions certaines sur l'avenir de la population.

L'indice de vieillissement de la population est le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans. Il permet de mesurer le degré de vieillissement de la population. Plus l'indice est élevé, plus le vieillissement est important.

Niveau de vie :

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.

Le niveau de vie correspond à ce qu’Eurostat nomme « revenu disponible équivalent ».

Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

Médiane :

Si on ordonne une distribution, la médiane partage cette distribution en deux parties d’effectifs égaux.

Ainsi, pour une distribution de salaires, 50 % des salaires se situent sous la médiane et 50 % au-dessus.

Remarque :

De nombreuses grandeurs économiques sont limitées vers le bas et non vers le haut. Par exemple, le salaire horaire est limité vers le bas par le SMIC alors que certains salaires peuvent être très élevés. La moyenne est tirée vers le haut par les salaires élevés, même s'ils sont peu nombreux, et elle est pour cette raison généralement supérieure à la médiane.

Par ailleurs, l'incertitude qui affecte les valeurs extrêmes, en particulier les valeurs élevées, se reporte sur la moyenne mais n'affecte pas la médiane. Celle-ci est de ce point de vue un indicateur plus fiable.

Pauvreté monétaire / Seuil de pauvreté :

Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure en effet la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.

Dans l'approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d'autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.

Produit intérieur brut aux prix du marché / PIB :

Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il repré­sente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes.

Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de trois façons :

  • selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les acti­vités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les subventions sur les produits ;
  • selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales (consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les exportations moins les importations de biens et services ;
  • selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut d’exploitation et revenu mixte) et en y ajou­tant les impôts sur la production et les importa­tions moins les subventions.

Le PIB par habitant est calculé en rapportant le PIB de la région à la population résidant dans la région. Les différences régionales de PIB par habitant peuvent s’éclairer en prenant en compte deux indicateurs, le PIB par emploi et le taux d’emploi. En effet : PIB/habitant = PIB/emploi * Taux d’emploi

Le taux d’emploi est défini comme le rapport du nombre d’emplois de la région rapporté à la population. Ce taux d’emploi dépend de plusieurs paramètres : le poids des jeunes et des retraités, le chômage et le taux d’activité féminin, le poids relatif des personnes résidentes allant travailler dans une autre région et des personnes venant travailler d’une autre région.

Le PIB par emploi est calculé en rapportant le PIB de la région à l’emploi régional défini par l’ensemble des actifs travaillant dans la région qu’ils y résident ou non. Cet indicateur est aussi appelé productivité apparente du travail.

Niveau de diplôme (recensement de la population) :

Le niveau de diplôme fait référence au diplôme le plus élevé déclaré par l'individu. Les catégories de diplôme utilisées sont les suivantes :

  • aucun diplôme dont :
    • pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l'école primaire ;
    • scolarité suivie jusqu'à la fin de l'école primaire ou achevée avant la fin du collège ;
    • scolarité jusqu'à la fin du collège ou au-delà ;
  • certificat d'études primaires (CEP) ;
  • BEPC, brevet élémentaire, brevet des collèges, DNB ;
  • CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent ;
  • baccalauréat, brevet professionnel dont :
    • baccalauréat général ou technologique, brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU ;
    • baccalauréat professionnel, brevet professionnel, de technicien ou d'enseignement, diplôme équivalent ;
  • BTS, DUT, Deug, Deust, diplôme de la santé ou du social de niveau bac+2, diplôme équivalent ;
  • licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac+3 ou bac+4 ;
  • Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac+5, doctorat de santé ;
  • Doctorat de recherche (hors santé).
Population active :

La population active regroupe les personnes en emploi et les personnes au chômage.

Remarque :

La mesure de la population active diffère selon l'observation statistique qui en est faite. On peut actuellement distinguer trois approches principales : au sens du BIT, au sens du recensement de la population, au sens de la Comptabilité nationale.

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Comment est répartie la population de la région ?
Comment est répartie la population de la région ?

Au 1er janvier 2020, 285 133 personnes résident en Guyane. Avec 151 887 résidents, la Communauté d’Agglomération du Centre Littoral (CACL) est la plus peuplée. Le dynamisme démographique de l’agglomération se confirme. La commune de Macouria illustre cette tendance : le rythme de croissance de sa population augmente entre 2014 et 2020 (+9,3 % annuel). Montsinéry-Tonnegrande est aussi une commune dynamique avec une augmentation annuelle moyenne de 4,0 % entre 2014 et 2020. Le dynamisme de ces communes reflète l’étalement urbain autour de l’île de Cayenne. Dans la commune de Cayenne, la population croît de nouveau (+2,8 % par an en moyenne) entre 2014 et 2020.
La Communauté des Communes de l’Ouest guyanais (CCOG) compte 96 306 habitants. La hausse de sa population est de 1,5 % en moyenne par an entre 2014 et 2020. En particulier, Grand-Santi et Apatou cumulent excédent naturel et migratoire. À Mana, le dynamisme est équivalent (+2,7 % par an) entre 2014 et 2020. À Saint-Laurent-du-Maroni, commune la plus peuplée de l’agglomération avec 49 173 habitants en 2020, la croissance de la population est soutenue (+1,8 % par an entre 2014 et 2020). La population de la Communauté des Communes des Savanes continue de diminuer. Cette décroissance s’explique par un solde migratoire déficitaire non compensé par l’excédent naturel pourtant élevé. La Communauté des Communes de l’Est guyanais reste de loin la moins peuplée, sa croissance démographique est de +1,1 % en moyenne par an entre 2014 et 2020.

Pour en savoir plus : 285 133 habitants en Guyane au 1ᵉʳ janvier 2020.

Population municipale légale et taux d’accroissement annuel entre 2009, 2014 et 2020

Population municipale légale et taux d’accroissement annuel entre 2009, 2014 et 2020
Zonage Population légale au 1er janvier 2020 Évolution 2014-2020 (en nombre d’habitants) Taux d’évolution annuel moyen 2014-2020 (en %) Taux d’évolution annuel moyen 2009-2014 (en %)
Guyane 285 133 32 795 2,1 2,4
CC des Savanes 29 633 -1 269 -0,7 -0,2
Iracoubo 1 729 -202 -1,8 -0,8
Kourou 24 805 -1 063 -0,7 0,3
Sinnamary 2 855 -129 -0,7 -1,4
Saint-Elie 244 125 12,7 -25,4
CC de l'Ouest Guyanais 96 306 8 457 1,5 4,5
Mana 11 605 1 689 2,7 2,4
Saint-Laurent-du-Maroni 49 173 5 004 1,8 3,3
Saül 153 5 0,6 -1,3
Maripasoula 9 768 -1 216 -1,9 7,7
Grand-Santi 8 859 2 203 4,9 8,1
Apatou 9 582 1 542 3,0 4,1
Awala-Yalimapo 1 482 118 1,4 0,9
Papaichton 5 684 -888 -2,4 10,6
CA du Centre Littoral 151 887 25 126 3,1 1,8
Cayenne 65 956 10 139 2,8 -0,4
Macouria 19 087 7 878 9,3 4,3
Matoury 34 474 2 540 1,3 3,9
Remire-Montjoly 25 793 4 006 2,9 2,9
Roura 3 436 -101 -0,5 6,4
Montsinéry-Tonnegrande 3 141 664 4,0 3,1
CC de l'Est Guyanais 7 307 481 1,1 0,5
Régina 844 -124 -2,3 2,8
Saint-Georges 4 303 343 1,4 -0,8
Ouanary 266 119 10,4 12,4
Camopi 1 894 143 1,3 1,8
  • Source : Insee, recensements de la population 2009, 2014 et 2020.
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?

La Guyane se caractérise par une grande diversité linguistique : au-delà du français, une quarantaine de langues sont parlées sur le territoire. Plusieurs créoles cohabitent en Guyane mais les deux formes majoritaires sont le créole guyanais et le créole haïtien, lié à l’immigration récente. Un Guyanais sur cinq parle le créole guyanais dans la vie quotidienne, que ce soit au travail, en famille ou entre amis et un Guyanais sur dix le créole haïtien. Le portugais est parlé au quotidien par 10 % des Guyanais. Langue officielle du Brésil, près de la moitié des Guyanais nés au Brésil y ont recours. Mais il est aussi utilisé par 8 % des personnes nées en France. Le Bas-Maroni, situé dans le nord-ouest guyanais (Saint-Laurent-du-Maroni, Mana et Apatou), abrite aussi une famille de langues partagées entre le Suriname et la région du Maroni : il s’agit des créoles à base lexicale anglaise, hollandaise et portugaise, dont les plus répandus sont le Sranan-tongo (19 % des Guyanais du Bas-Maroni le parlent dans la vie quotidienne), le Saramaka (9 %), l’Aluku (6 %) et le Ndyuka (5 %).

Pour en savoir plus : Le logement devient le premier poste de dépenses des ménages.

Les langues utilisées dans la vie quotidienne en Guyane

en %
Les langues utilisées dans la vie quotidienne en Guyane (en %)
Zonage Créole guyanais Créole haïtien Langues bushinengé Portugais Anglais Néerlandais
Parlent dans la vie sociale 20 11 8 10 3 2
...s’informer 3 7 2 9 8 1
...regarder des chaînes de télévision 1 4 2 10 7 0
...lire des livres 2 3 0 4 3 0
  • Note de lecture : 10 % des Guyanais regardent des chaînes de télévision en portugais.
  • Source : Enquête sur les pratiques culturelles, DEPS, Ministère de la Culture, 2018.

Les langues utilisées dans la vie quotidienne en Guyane

  • Note de lecture : 10 % des Guyanais regardent des chaînes de télévision en portugais.
  • Source : Enquête sur les pratiques culturelles, DEPS, Ministère de la Culture, 2018.
Comment évolue la population de la région ?
Comment évolue la population de la région ?

En 2021, la croissance démographique de la Guyane se poursuit. Les naissances se font plus nombreuses et la fécondité guyanaise reste bien supérieure à celles des Antilles et de la France métropolitaine. En lien avec la pandémie de Covid-19, les décès augmentent et font reculer l’espérance de vie. Au 1er janvier 2022, la population guyanaise est estimée à 296 058 habitants, soit une hausse de 1,8 % en un an. En dix ans, la population a gagné 56 400 habitants, soit une hausse annuelle moyenne de 2,1 %. En 2021, la croissance de la population guyanaise reste fondée sur un solde naturel très excédentaire (+6 762). En effet, les naissances sont bien plus nombreuses que les décès . La jeunesse de la population soutient à la fois un fort taux de natalité et un faible taux de mortalité. En revanche le solde migratoire, c’est-à-dire la différence entre le nombre d’arrivées et le nombre de départs du territoire, est négatif (-1 418). Il contribue à contenir le dynamisme démographique guyanais. D’un côté, le territoire reste attractif en particulier vis-à-vis des populations jeunes des pays voisins. Mais, d’un autre côté, de nombreux jeunes Guyanais quittent la région à la recherche d’un premier emploi ou pour poursuivre des études.

Pour en savoir plus : En 2021, la population continue d’augmenter en Guyane avec plus de naissances et de décès.

Evolution des naissances, des décès et du solde naturel en Guyane entre 1994 et 2021

Evolution des naissances, des décès et du solde naturel en Guyane entre 1994 et 2021
Zonage Naissances Décès
1994 4 188 618
1995 4 211 540
1996 4 331 556
1997 4 426 598
1998 4 696 607
1999 4 907 648
2000 5 149 635
2001 5 140 660
2002 5 276 669
2003 5 553 721
2004 5 312 719
2005 5 998 705
2006 6 276 711
2007 6 386 690
2008 6 247 762
2009 6 171 699
2010 6 082 773
2011 6 259 714
2012 6 609 789
2013 6 474 767
2014 6 591 786
2015 6 806 834
2016 7 270 901
2017 8 057 964
2018 7 995 899
2019 8 104 1 020
2020 7 992 990
2021 8 127 1 365
  • Sources : Insee, statistiques de l’état civil.

Evolution des naissances, des décès et du solde naturel en Guyane entre 1994 et 2021

  • Sources : Insee, statistiques de l’état civil.
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?

En 2019, quatre Guyanais sur dix âgés de 15 à 64 ans sont en emploi et un sur dix est au chômage. Le reste de la population est composé de personnes inactives telles que les étudiants, les retraités ou celles sans activité professionnelle. Le taux d’activité n’est que de 54 %. En Guyane, en 2017, la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté monétaire national, ce qui correspond à 122 600 personnes pauvres. À titre de comparaison, le taux de pauvreté est plus faible en Guadeloupe (34 %) et en France métropolitaine (14 %). Une des explications est la taille des ménages plus élevée qu’ailleurs ce qui entraîne un besoin plus important de ressources. Les jeunes sont particulièrement touchés par la pauvreté ; l’âge précoce du premier enfant complique leur insertion sur le marché du travail.
Les écarts de niveaux de vie sont très élevés en Guyane. Les 10 % des plus modestes ont un niveau de vie mensuel inférieur à 360 euros par mois. Les 10 % de personnes les plus riches ont un niveau de vie supérieur à 2 810 euros par mois, soit 7,8 fois plus que le 1er décile (3,3 fois en France métropolitaine). Par ailleurs, 29 % de la population est en situation de très grande pauvreté en 2018 : elle cumule pauvreté monétaire et précarité matérielle et sociale. C’est quatorze fois plus qu’en France métropolitaine (2,1 %). Les Guyanais en situation de grande pauvreté le ressentent fortement sur le plan financier : 90 % d’entre eux jugent leur situation financière difficile, voire ont besoin de s’endetter, pour finir les fins de mois.

Pour en savoir plus : Niveaux de vie et pauvreté en Guyane en 2017 : la moitié des Guyanais vivent sous le seuil de pauvreté.

16 % des Guyanais ne subissent aucune privationRépartition de la population selon le nombre de difficultés matérielles et sociales en 2018, par géographie (en%)

16 % des Guyanais ne subissent aucune privation
Zonage Aucune privation De 1 à 4 privations En privation (au moins 5 privations) En privations sévère (au moins 7 privations)
Guyane 16 33 13 38
Guadeloupe 17 42 19 22
Martinique 17 45 17 21
La Réunion 19 41 17 23
France métropolitaine 57 30 6 7
  • Note de lecture : En 2018,  38% de la population guyanaise est en privation matérielle et sociale sévère.
  • Champ : Ensemble de la population
  • Source : Insee, SRCV 2018

16 % des Guyanais ne subissent aucune privationRépartition de la population selon le nombre de difficultés matérielles et sociales en 2018, par géographie (en%)

  • Note de lecture : En 2018,  38% de la population guyanaise est en privation matérielle et sociale sévère.
  • Champ : Ensemble de la population
  • Source : Insee, SRCV 2018
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?

En 2020, le climat des affaires en Guyane se maintient avec une hausse du chiffre d’affaires de 0,6 %. La crise sanitaire dégrade les performances financières des unités légales du territoire, notamment dans les secteurs de l’hébergement, la restauration et les transports. Leur capacité à générer de la valeur ajoutée baisse légèrement mais le partage de la richesse reste en faveur des entrepreneurs. Facilité par les mesures d’aides de l’État, les entrepreneurs prennent des mesures financières pour atténuer les effets du confinement de la population sur leur activité en augmentant leur trésorerie. Ces aides permettent également de limiter les mises en liquidation judiciaire en 2020. Le partage de la valeur ajoutée est favorable aux entrepreneurs et s’explique principalement par la forte progression de l’excédent brut d’exploitation (EBE) et la baisse des charges de personnel en 2020 (respectivement +8,4 % et -3,1 %). La maîtrise des charges de personnel dépend de l’action du chef d’entreprise mais également de la politique d’aides aux entreprises du Gouvernement. Ainsi, en 2020, les unités légales bénéficient d’aides spécifiques telle que les exonérations de cotisations et contributions sociales ou de l’allocation d’activité partielle. La capacité des unités légales à générer de l’excédent brut d’exploitation par rapport au chiffre d’affaires s’accroît en 2020 (+8,4 %), avec une progression bien plus forte que celle de la valeur ajoutée aux coûts des facteurs (VACF) (+0,6 %).

Pour en savoir plus : En 2020, l’activité des entreprises se maintient en Guyane malgré la crise sanitaire.

Répartition du nombre et du chiffre d’affaires des unités légales

Répartition du nombre et du chiffre d’affaires des unités légales - Lecture : en 2020, l’industrie compte 763 unités légales soit 11,0 % du total. Elles génèrent 702 millions d’euros de chiffres d’affaires, en hausse de de 1,7 %. Elles comptent pour 14,6 % du chiffre d’affaires total.
Secteur Unités légales Chiffre d’affaires
Nombre Part (%) En valeur 2020 (millions d’euros) Part (%) Évolution (%)
Industrie 763 11,0 702 14,6 1,7
Construction 1 277 18,3 756 15,8 2,1
Commerce 1 436 20,6 2 180 45,5 3,9
Transports et entreposage 398 5,7 256 5,3 -20,5
Hébergement et restauration 516 7,4 125 2,6 -24,1
Information et communication 132 1,9 32 0,7 -9,2
Activités immobilières 448 6,4 234 4,9 23,5
Autres services principalement marchands 1 995 28,7 510 10,6 -2,6
Ensemble 6 965 100,0 4 795 100,0 0,6
  • Lecture : en 2020, l’industrie compte 763 unités légales soit 11,0 % du total. Elles génèrent 702 millions d’euros de chiffres d’affaires, en hausse de de 1,7 %. Elles comptent pour 14,6 % du chiffre d’affaires total.
  • Source : Insee, Fichier FARE DIRAG 2020 et 2019.
Quel est l'impact du spatial sur l'économie de la région ?
Quel est l'impact du spatial sur l'économie de la région ?

En 2019, la place du spatial dans l’économie guyanaise reste importante en contribuant à 12,6 % de la valeur ajoutée produite sur le territoire. Cette création de richesse provient des 43 entreprises du Centre Spatial Guyanais (CSG) (8 %), des sous-traitants non spécialistes du spatial (1,9 %) et de la consommation des ménages induite par cette activité (2,7 %). Ce secteur reste un important pourvoyeur d’emplois, avec 8,1 % des effectifs salariés liés à la présence du CSG soit un sixième des emplois salariés privés. En 2019, le secteur spatial a un impact très important sur l’investissement du fait de la construction du nouvel ensemble de lancement pour Ariane 6 entre 2018 et 2020, avec plus d’un quart du total de l’investissement guyanais impulsé par le CSG (11 % en 2014). L’activité spatiale a un impact majeur sur le commerce extérieur avec 40 % du total des importations guyanaises et 83 % des exportations, tous effets confondus, et engendre 20 % de l’octroi de mer perçu sur le territoire. Elle se répercute également sur la consommation des ménages dont 7,9 % sont liés à l’activité spatiale sur le territoire. Avec la tertiarisation de l’économie et la croissance démographique soutenue, la part du spatial dans l’économie de la région s’est nettement réduite depuis les années 1990, diminuant de moitié entre 1990 et 2019.

Pour en savoir plus : L’impact de l’activité spatiale dans l’économie guyanaise en 2019.

Les principales sources pour analyser les territoires

Les Zonage pour les études territoriales

Les Zonage d’études s’appuient sur des méthodologies harmonisées au niveau européen, facilitant ainsi les comparaisons.

L'Insee présent dans les territoires

Les directions régionales de l’Insee réalisent des études pour éclairer les enjeux et spécificités locales. Souvent menées en partenariat avec les acteurs publics locaux, ces études sont diffusées sur insee.fr. Par ailleurs, l’Insee accompagne les acteurs locaux pour qu’ils puissent utiliser et interpréter les données.