Au 1^er janvier 2017, 1 468 000 habitants dans le Pas-de-Calais Les populations au 1ᵉʳ janvier 2017 des Hauts-de-France

Avec 1 468 018 habitants au 1^er janvier 2017, le Pas-de-Calais demeure le deuxième département le plus peuplé des Hauts-de-France (25 % de la population régionale) et le huitième à l’échelle nationale (figure 1 et 2). Entre 2007 et 2017, la population du département augmente de 0,1 % en moyenne par an, un rythme moins soutenu qu’au niveau régional. L’excédent de naissances sur les décès (+ 0,3 % par an) y compense le déficit migratoire (– 0,2 % par an).

Le Pas-de-Calais compte 890 communes, dont près de neuf sur dix ont moins de 3 500 habitants (figure 3). En 2017, ces communes regroupent 35 % de la population départementale. La croissance démographique y est nettement plus marquée que dans le département. Au total, elles gagnent 23 800 habitants en dix ans, soit une augmentation de 0,4 % par an, traduisant la périurbanisation des grands pôles urbains présents dans le Pas-de-Calais.

À l’inverse, les 24 communes de plus de 10 000 habitants perdent 19 000 habitants entre 2007 et 2017 (– 0,4 % par an). L’excédent naturel (+ 0,4 % par an) ne compense pas le déficit migratoire (– 0,8 %). Les dix communes les plus peuplées du département (figure 4) ont toutes vu leur population baisser sur la décennie (– 4 600 habitants à Lens, – 3 000 à Boulogne-sur-Mer, – 1 400 à Calais notamment).

En 2017, quatre arrondissements du Pas-de-Calais comptent plus d’habitants qu’en 2007 (figure 5) : Saint-Omer (+ 6 500 habitants), Arras (+ 5 900), Béthune (+ 5 100) et Calais (+ 4 200). La hausse y est exclusivement le fait de l’excédent naturel, sauf dans l’arrondissement de Saint-Omer, le seul du département où le solde migratoire est positif.

À l’opposé, les arrondissements littoraux de Boulogne-sur-Mer et de Montreuil perdent des habitants, (respectivement – 5 100 et – 600 habitants). Le déficit migratoire est plus marqué (– 0,5 %) dans l’arrondissement de Boulogne-sur-Mer. Dans celui de Lens, les départs sont nombreux et cet arrondissement perd ainsi 2 800 habitants en dix ans, en dépit d’un solde naturel supérieur à la moyenne départementale.