24 juillet 2019

2019- n° 190

En juillet 2019, le climat conjoncturel se détériore dans le commerce de gros Enquête bimestrielle de conjoncture dans le commerce de gros - juillet 2019

Selon les chefs d’entreprise interrogés en juillet 2019, le climat des affaires se détériore dans le commerce de gros, mais reste à un niveau élevé. L’indicateur qui le synthétise perd deux points et s’établit à 105, largement au-dessus de sa moyenne de longue période (100). L’indicateur du climat des affaires de mai 2019 a été révisé à la hausse d’un point du fait de l’intégration de réponses tardives d’entreprises et de la révision des coefficients saisonniers.

En juillet 2019, les grossistes sont moins nombreux qu’en mai à déclarer que leurs ventes totales et leurs livraisons reçues au cours des deux derniers mois sont supérieures à la normale. En particulier, le solde d’opinion sur les livraisons reçues de l’étranger diminue nettement. À l’inverse, celui sur les ventes à l’étranger augmente. Ces quatre soldes sur l’activité passée restent au-dessus de leur moyenne de long terme.

En juillet, le solde d’opinion des grossistes sur les perspectives générales d’activité du secteur est quasi stable, tout comme les soldes relatifs aux commandes à livrer à l’étranger et aux intentions de commandes globales. Ces soldes se situent nettement au-dessus de leur moyenne de long terme. Cependant, le solde d’opinion sur les intentions de commandes passées à l’étranger se détériore nettement et, bien qu’au-dessus de sa moyenne de longue période, atteint son plus bas niveau depuis début 2016.

Le solde d’opinion concernant les effectifs passés est quasi stable ; celui relatif aux effectifs prévus s’améliore. Ces deux soldes se situent au-dessus de leur moyenne de longue période.

En juillet, les soldes d’opinion sur les prix de ventes passés et prévus poursuivent leur repli. Les deux soldes d’opinion correspondants se situent bien au-dessous de leur moyenne de longue période.

Les grossistes sont quasiment aussi nombreux qu’en mai à considérer que leur situation de trésorerie est aisée. Le solde associé se situe légèrement au-dessus de sa moyenne de longue période.

L’indicateur de retournement passe dans la zone d’incertitude conjoncturelle.

L’opinion des chefs d’entreprise s’améliore dans le secteur du commerce de gros de produits agricoles. Le solde relatif au volume des ventes se redresse vivement. Il atteint un plus haut depuis l’été 2015. Les soldes relatifs aux ventes à l’étranger, aux intentions de commande et aux stocks s’améliorent également. Chacun de ces soldes excède sa moyenne de longue période. Le solde d’opinion relatif aux livraisons reçues de l’étranger augmente et rejoint sa moyenne de long terme.

Dans le commerce de gros alimentaire, le solde d’opinion sur le volume des ventes diminue fortement, malgré la légère hausse de celui sur les ventes à l’étranger. Par ailleurs, l’opinion des chefs d’entreprises sur leurs livraisons reçues de l’étranger se détériore nettement. Le solde correspondant retrouve un niveau proche de celui enregistré en mars, repassant ainsi au-dessous de sa moyenne longue période. Celui relatif aux intentions d’achat est stable, au-dessus de sa moyenne.

Dans le commerce de gros de biens domestiques, les soldes d’opinion sur les ventes sont stables ou quasiment. L’opinion des chefs d’entreprise sur les livraisons reçues de l’étranger se détériore nettement. Le solde correspondant repasse au-dessous de sa moyenne de longue période. À l’inverse, les chefs d’entreprise sont plus optimistes qu’en mai sur leurs intentions de commandes. Ce dernier solde se situe largement au-dessus de sa moyenne de long terme.

Dans le commerce de gros de ce type de biens d’équipement, l’opinion des chefs d’entreprise se détériore de nouveau nettement en juillet. Les soldes relatifs aux ventes et aux achats diminuent fortement : ceux sur le volume des ventes et sur les intentions de commandes repassent nettement au-dessous de leur moyenne de long terme. Celui sur les intentions de commandes atteint en particulier un plus bas depuis septembre 2014. Au contraire, le solde sur les stocks progresse fortement, bien au-dessus de sa moyenne.

Dans ce type de commerce de gros, les soldes relatifs au volume des ventes et aux livraisons reçues de l’étranger se replient, mais restent au-dessus de leur moyenne de longue période. À l’inverse, ceux relatifs aux ventes à l’étranger et aux intentions de commandes augmentent.

Dans ce secteur, les chefs d’entreprise sont plus nombreux qu’en mai à constater une hausse de leurs ventes et des livraisons reçues de l’étranger. Le solde d’opinion sur les intentions de commande se replie. Tous les soldes sur les ventes et les achats se situent nettement au-dessus de leur moyenne respective.