Insee Analyses Hauts-de-France29 000 personnes occupent un emploi numérique dans la région

Yohan Baillieul, Virginie Gamblin, Insee

Dans les Hauts-de-France, 29 000 personnes exercent une profession numérique en 2015. Ces métiers représentent 1,4 % des emplois de la région. Près de la moitié de ces emplois sont exercés dans les entreprises du secteur du numérique, en particulier celles de l’information et de la communication. En dehors de ce secteur, les métiers numériques sont surtout présents dans le commerce. Entre 2010 et 2015, le nombre de professions numériques a augmenté moins rapidement que dans les régions où la part des métiers numériques dans l’emploi est plus importante, et les créations se sont concentrées dans le secteur numérique. Les zones de Lille, Roubaix et Tourcoing concentrent six emplois numériques sur dix. Ces emplois sont majoritairement exercés par des actifs qualifiés et des hommes.

Yohan Baillieul, Virginie Gamblin, Insee
Insee Analyses Hauts-de-France No 93- Mars 2019

Une approche du numérique par les métiers

Le recours au numérique se développe dans l’ensemble de l’économie. Ce phénomène croissant de digitalisation a pour conséquence une présence accrue des dans les entreprises. Parmi ces métiers figurent par exemple les data scientists, les responsables de cybersécurité, les ingénieurs commerciaux ou les webdesigners. Ces professions, bien qu’exercées majoritairement dans le , le sont également en dehors (figure 1). Ainsi, certaines entreprises font le choix de développer des compétences numériques en interne plutôt que de les externaliser.

Figure 1Près d’une personne sur deux exerce une activité numérique en dehors du secteur numériquePart des professions numériques exercées dans et en dehors du secteur numérique

En %
Près d’une personne sur deux exerce une activité numérique en dehors du secteur numérique (En %)
Région Part des professions numériques dans le secteur numérique Part des professions numériques hors secteur numérique
Bourgogne-Franche-Comté 42,5 57,5
Normandie 43,0 57,0
Grand Est 48,9 51,1
Centre-Val de Loire 48,9 51,1
Hauts-de-France 52,6 47,4
Nouvelle-Aquitaine 52,7 47,3
Corse 53,0 47,0
Province 56,6 43,4
Île-de-France 59,0 41,0
Pays de la Loire 59,4 40,6
Auvergne-Rhône-Alpes 59,6 40,4
Occitanie 61,9 38,1
Provence-Alpes-Côte d'Azur 62,0 38,0
Bretagne 63,6 36,4
  • Source : Insee, recensement de la population 2015.

Figure 1Près d’une personne sur deux exerce une activité numérique en dehors du secteur numériquePart des professions numériques exercées dans et en dehors du secteur numérique

  • Source : Insee, recensement de la population 2015.

En 2015, environ 29 000 actifs occupent un métier numérique dans les Hauts-de-France (figure 2). La région se classe quatrième au niveau national en termes de nombre d’emplois numériques, derrière l’Île-de-France (240 000 emplois, soit 44,4 % des emplois de France métropolitaine), l’Auvergne-Rhône-Alpes (60 600 emplois) et l’Occitanie (41 600 emplois). La région concentre 5,4 % des professions numériques exercées en France, une proportion moindre que son poids dans l’emploi total (8 %). Ces métiers représentent 1,4 % des emplois de la région, une proportion positionnant les Hauts-de-France au 6rang des régions de France de province.

Figure 2Une digitalisation proche de celle des autres régions de provinceNombre de professions numériques pour 1 000 emplois du secteur

Une digitalisation proche de celle des autres régions de province
Nombre de professions numériques Nombre de professions numériques pour 1 000 emplois du secteur
Hauts-de-France Hauts-de-France Province
Secteur du numérique
Information communication 14 200 400 400
Programmation, conseil et autres activités informatiques 9 900 540 550
Télécommunications 1 700 260 300
Traitement, hébergement 1 300 400 370
Édition de logiciels 1 100 520 560
Fabrication des TIC et autres technologies numériques 300 80 70
Réparation d’ordinateurs et outils de télécommunication 300 220 250
Vente des TIC 250 100 140
Publicité – communication 250 30 20
Total au sein du secteur du numérique 15 300 280 270
Hors du secteur du numérique
Commerce, transport, hébergement, restauration 3 750 10 10
Activités scientifiques, techniques, administratives 3 150 10 20
Industrie manufacturière 2 620 10 10
Finance, assurances 1 600 30 20
Administration, santé, social, enseignement 1 440 0 0
Agriculture, construction, immobilier, autres services 1 190 0 0
Total hors du secteur du numérique 13 750 10 10
Ensemble des professions numériques 29 050 10 10
  • Note de lecture : en 2015, dans les Hauts-de-France, 14 200 personnes exercent une profession numérique dans le secteur de l’information et de la communication, ce qui représente 400 emplois pour 1 000 emplois.
  • Source : Insee, recensement de la population 2015.

Une profession numérique sur deux exercée dans le secteur du numérique

Ce positionnement médian dans l’ensemble des régions de province est en partie lié aux spécificités du tissu économique régional. Les activités du secteur du numérique y sont en effet moins présentes. Ce secteur emploie 15 300 actifs, soit un peu plus de la moitié des personnes exerçant un métier numérique dans les Hauts-de-France (figure 1). Parmi elles, la quasi-totalité travaille dans les activités de l’information et de la communication. Le secteur du numérique est de loin le secteur le plus digitalisé : 28 % des actifs y exercent un métier numérique, un niveau équivalent à celui de France de province (encadré).

Des métiers présents dans tous les secteurs, en particulier le commerce

Dans la région, 47 % des emplois numériques sont exercés en dehors du secteur du numérique, dans des entreprises dont le cœur de métier est éloigné des activités digitales. Cette proportion est inférieure de 10 points à celle observée en Bourgogne-Franche-Comté et en Normandie et supérieure de 10 points à celle de Bretagne, une des régions les plus dynamiques en matière de digitalisation. Les métiers numériques correspondent alors à des activités transversales au sein de l’entreprise qui choisit de les internaliser plutôt que d’avoir recours à de la sous-traitance.

Dans la région, 13 750 actifs exercent ainsi un métier numérique en dehors du secteur du numérique. Ils travaillent principalement dans trois secteurs d’activités : le commerce-transport-hébergement-restauration (27,3 %) ; les activités scientifiques et techniques (22,8 %) et l’industrie manufacturière (19,0 %). Ces secteurs restent peu digitalisés. La finance-assurances est de loin le plus digitalisé, avec 30 emplois numériques pour 1 000 emplois. Cette proportion est supérieure à celle observée en moyenne en France de province. Ce constat se vérifie également dans le commerce et s’explique en partie par la présence de sièges sociaux dans la Métropole européenne de Lille (Cofidis, Leroy-Merlin, La Redoute, AG2R La Mondiale).

La présence plus marquée des activités du commerce et dans une moindre mesure celles des transports, de la finance et des assurances dans la région a un effet positif sur la présence d’emplois numériques. La surreprésentation de ces secteurs ne contrebalance toutefois pas le moindre poids du secteur du numérique dans la région, qui concentre l’essentiel de la croissance des emplois liée à la digitalisation de l’économie.

Une hausse modérée de l’emploi principalement portée par le secteur numérique

Entre 2010 et 2015, les emplois numériques ont progressé de 5,3 % dans la région, soit un gain de 1 450 emplois (figure 4). Cette progression est toutefois inférieure de 2,7 points à celle observée en France de province. L’écart s’explique en partie par la trajectoire plus défavorable de l’emploi dans la région. Alors que le nombre d’emplois total a reculé de 2 % au cours de la période dans les Hauts-de-France, il s’est maintenu en moyenne en province. Les régions dans lesquelles les métiers numériques sont les plus présents en 2015 (Bretagne, Pays de la Loire, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes) sont également celles où ils ont le plus progressé entre 2010 et 2015.

Figure 4Une progression moins rapide que dans les régions les plus numériséesNombre et part des professions numériques en 2015 par région et évolution 2010-2015

Une progression moins rapide que dans les régions les plus numérisées
Région Part des professions numériques dans l‘emploi total (en %) Évolution des professions numériques entre 2010-2015 (en %) Nombre de professions numériques en 2015
Hauts-de-France 1,4 5,3 29 046
Auvergne-Rhône-Alpes 1,9 12,6 60 590
Bourgogne-Franche-Comté 0,8 -4,0 9 060
Bretagne 1,7 11,5 22 449
Centre-Val de Loire 1,3 0,2 12 692
Corse 0,5 0,9 677
Grand Est 1,1 -0,2 22 756
Normandie 0,9 -2,2 11 506
Nouvelle-Aquitaine 1,2 7,6 27 806
Occitanie 1,9 13,2 41 584
Pays de la Loire 1,8 14,3 27 353
Provence-Alpes-Côte d'Azur 1,6 6,9 30 084
  • Source : Insee, recensements de la population 2010 et 2015.

Figure 4Une progression moins rapide que dans les régions les plus numériséesNombre et part des professions numériques en 2015 par région et évolution 2010-2015

  • Source : Insee, recensements de la population 2010 et 2015.

Le mouvement de concentration des emplois numériques au sein du secteur du numérique s’est accéléré depuis 2010, comme dans les autres régions. Dans la région, le nombre d’emplois dans le secteur du numérique (figure 5) a ainsi augmenté de 1 350 entre 2010 et 2015 (+ 9,7 %), soit 90 % des créations d’emplois numériques. Ces emplois concernent essentiellement les domaines de la programmation, du conseil et des autres activités informatiques (+ 1 100 emplois). En dehors du secteur du numérique, le nombre d’emplois numériques a quasi stagné au cours des cinq dernières années (+ 0,8 %). Il a même baissé dans l’industrie (– 12 %).

Figure 5Une dynamique de l’emploi portée par le secteur numériqueÉvolution entre 2010 et 2015 du nombre d’emplois dans les professions numériques

En %
Une dynamique de l’emploi portée par le secteur numérique (En %)
Ensemble Secteur numérique Hors secteur numérique
Hauts-de-France 5,3 9,7 0,8
Province 8,0 12,5 2,8
  • Source : Insee, recensements de la population 2010 et 2015.

Figure 5Une dynamique de l’emploi portée par le secteur numériqueÉvolution entre 2010 et 2015 du nombre d’emplois dans les professions numériques

  • Source : Insee, recensements de la population 2010 et 2015.

La progression des emplois numériques a été plus faible dans les Hauts-de-France qu’en moyenne dans les autres régions de province. Elle a été ainsi inférieure de 3 points dans le secteur du numérique et de 2 points en dehors. Il n’y a donc pas eu de phénomène de rattrapage entre 2010 et 2015 par rapport aux autres régions. L’écart s’est même creusé. La part des professions numériques dans le secteur du numérique dans la région (52,7 %) reste ainsi inférieure de 4 points à celle observée en moyenne en France de province.

Six professions numériques sur dix exercées à Lille, Roubaix et Tourcoing

Les emplois numériques se répartissent de façon assez hétérogène dans la région. Les zones d’emploi de Lille (14 100 emplois) et de Roubaix-Tourcoing (3 800 emplois) concentrent ainsi 62 % des effectifs. Viennent ensuite la zone d’Amiens (1 400 emplois) puis celles de Valenciennes, Roissy-Sud Picardie (partie Hauts-de-France) et Beauvais avec 1 000 emplois chacune. Ces zones, où se concentre la très grande majorité des emplois numériques dans la région, sont aussi celles où la part des emplois de cadres des fonctions métropolitaines est la plus élevée. Ces cadres, dont certains travaillent dans les domaines de la conception-recherche ou des prestations intellectuelles, ont en effet des compétences particulièrement recherchées par les entreprises du secteur du numérique.

À Lille, Roubaix et Tourcoing, 63 % des professions numériques sont exercées dans le secteur du numérique. Des établissements importants y sont implantés, spécialisés dans les technologies de l’information et de la communication (TIC), notamment dans le traitement et l’hébergement de données, la programmation ou encore l’édition de logiciels : Wordline, du groupe Atos, pour les transactions en ligne, et Capgemini (respectivement 1 300 et 740 salariés) sur Lille, ou encore OVH, centre d’hébergement de serveurs (450 salariés) sur Roubaix-Tourcoing. À Lille, Euratechnologies a été créé en 2006 ; ce pôle d’excellence économique dédié aux TIC regroupe en 2018 300 entreprises. Dans les autres zones d’emploi, les métiers numériques sont souvent liés à la présence d’un établissement. Ainsi, dans la zone de Beauvais, l’entreprise Isagri, spécialisée dans l’édition de logiciels à destination du monde agricole (700 salariés), est le principal employeur. Sur le littoral, les professions numériques se déploient davantage vers des secteurs économiques diversifiés, en particulier dans l’industrie, malgré la présence d’entreprises numériques comme SBE France (réparation de téléphones portables) à proximité de Boulogne et Alcatel-Lucent à Calais.

Entre 2010 et 2015, le nombre d’emplois numériques a fortement augmenté dans les zones de Lille et de Roubaix-Tourcoing (+ 12,6 %). Dans le reste de la région, leur nombre a diminué (– 7,3 %). La hausse constatée dans la métropole de Lille est supérieure à celle observée dans la plupart des autres grandes métropoles de province, hormis celles de Nantes (+ 21 %) et de Lyon (+ 14,1 %).

Des métiers qualifiés pour des actifs diplômés

Les professions du numérique font appel à des personnes de plus en plus qualifiées. En 2015, 52,7 % des actifs exerçant une profession numérique sont cadres, soit 2,8 points de plus qu’en 2010. Cette élévation du niveau de qualification est portée en grande partie par une augmentation du nombre d’emplois d’ingénieurs (+ 12,1 % en cinq ans). La part des cadres exerçant un métier numérique demeure toutefois plus faible dans la région qu’en moyenne en France de province (56,5 %).

Le niveau de qualification des emplois étant de plus en plus élevé dans la région, les personnes exerçant un métier numérique sont de fait de plus en plus diplômées. Les trois quarts d’entre eux sont titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur, contre un sur trois pour l’ensemble des actifs. Cette proportion reste légèrement inférieure à celle observée en France de province (1,7 point de moins). L’écart diminue depuis 2015 : les moins de 30 ans exerçant aujourd’hui une profession numérique sont plus souvent diplômés du supérieur qu’en province.

Toutes voies confondues (initiale et continue), plus de 10 000 personnes sont formées aux différents métiers du numérique chaque année dans les Hauts-de-France. Ces formations vont du hardware (infrastructures, réseaux, fibre optique, électronique…) au software (informatique, maintenance, logiciels, webdesign…) en passant par les métiers des réseaux et du traitement des données. Près de la moitié des formés suivent des formations de niveau supérieur. L’apprentissage est choisi par un formé sur dix ; 70 % des apprentis suivent des formations de niveau supérieur.

Des professions moins féminisées, occupées par des actifs plus âgés

De manière plus marquée encore qu’en province, les métiers numériques sont majoritairement exercés par des hommes dans la région. Les femmes en occupent moins d’un sur cinq, contre près d’un sur deux pour l’ensemble des emplois de la région. Elles exercent plus souvent des métiers moins qualifiés : 53,7 % d’entre elles occupent des postes numériques de niveau intermédiaire ou employé, soit 10 points de plus qu’en province.

Dans une région caractérisée par la jeunesse de sa population, les personnes exerçant un métier numérique sont en moyenne un peu plus âgées. Ainsi, 19,5 % ont plus de 50 ans, soit 5 points de plus que pour l’ensemble des actifs de la région. Cette proportion est également supérieure de 0,5 point à celle observée en France de province.

15 300 professions numériques dans le secteur du numérique

En 2015, dans les Hauts-de-France, 15 300 actifs exercent une profession numérique au sein du secteur du numérique (figure 3), dont 15 000 dans l’économie de l’information, qui regroupe les activités de fabrication, de vente, de services des TIC et de contenus et supports. À ces actifs s’ajoutent 300 emplois exercés dans le domaine de la publicité, de la communication et des autres technologies du numérique. En plus de ces 15 300 actifs, les établissements du secteur du numérique emploient 38 400 personnes qui n’exercent pas de professions numériques. Au total, 53 700 personnes travaillent dans ce secteur au niveau régional.

Une étude de l’Insee parue en août 2017 et construite à partir des données 2014 de la source connaissance locale de l’appareil productif (Clap) avait pour champ l’économie de l’information. Dans la présente étude, les données proviennent du recensement de la population de 2015. Ainsi, le nombre de salariés exerçant dans l’économie de l’information en 2014 était estimé à 38 800 avec Clap, contre 42 200 avec le recensement 2015, soit des estimations du même ordre de grandeur.

Figure 353 700 personnes travaillent dans le secteur du numérique, dont 15 300 occupent une profession numériqueNombre d’emplois par secteur et par profession pour l’ensemble des activités et des métiers du numérique

53 700 personnes travaillent dans le secteur du numérique, dont 15 300 occupent une profession numérique
Établissements dans le secteur du numérique Établissements hors de l’économie du numérique
Ensemble dont
Économie de l’information Publicité, communication et autres technologies numériques
Professions numériques 15 300 15 000 300 13 800
Professions Non-numériques 38 400 27 200 11 200
Ensemble 53 700 42 200 11 500
  • Source : Insee, recensement de la population 2015.

Figure 353 700 personnes travaillent dans le secteur du numérique, dont 15 300 occupent une profession numériqueNombre d’emplois par secteur et par profession pour l’ensemble des activités et des métiers du numérique

  • Source : Insee, recensement de la population 2015.

Suivi partenarial

Cette étude est le fruit d’une collaboration entre l’Insee et le conseil régional (Direction de la prospective et des stratégies régionales, Direction de la formation professionnelle, Mission transition numérique, Direction de l’apprentissage, Direction des partenariats économiques, de l’artisanat et de la pêche, Direction de la recherche, de l'enseignement supérieur et des formations sanitaires et sociales), avec l’appui technique du Secrétariat général pour les affaires régionales (Sgar) et de la Direction des entreprises, de la concurrence, du travail et de l’emploi (Direccte). Elle est un élément constitutif du contrat de branche « Numérique-Industries de la communication–Cybersécurité » sur le volet besoins emploi‑formation.

Sources

La source utilisée est le recensement de la population 2015. Il permet de prendre en compte les salariés et les non-salariés.

Définitions

Les métiers ou professions numériques ont été définis suite aux travaux d’appariement entre les nomenclatures de métiers (ROME de Pôle emploi et familles professionnelles) et de professions et catégories socioprofessionnelles (PCS). Onze PCS sont retenues dans le champ strict des professions numériques :

  • 388A – Ingénieurs et cadres d’études, recherche et développement en informatique ;
  • 388B – Ingénieurs et cadres d’administration, maintenance, support et services aux utilisateurs en informatique ;
  • 388C – Chefs de projets informatiques, responsables informatiques ;
  • 388D – Ingénieurs et cadres technico-commerciaux en informatique et télécommunications ;
  • 388E – Ingénieurs et cadres spécialistes des télécommunications ;
  • 463A – Techniciens commerciaux et technico-commerciaux, représentants en informatique ;
  • 478A – Techniciens d’étude et de développement en informatique ;
  • 478B – Techniciens de production, d’exploitation en informatique ;
  • 478C – Techniciens d’installation, de maintenance, support et services aux utilisateurs en informatique ;
  • 478D – Techniciens des télécommunications et de l’informatique des réseaux ;
  • 544A – Employés et opérateurs d’exploitation en informatique.

Les PCS étudiées ne permettent pas d’appréhender la diffusion du numérique au sein des administrations publiques : les métiers numériques ne sont pas isolés en tant que tel pour ce secteur d’activité.

Des PCS qui comptent partiellement des activités en lien avec la digitalisation auraient pu être associées à ce champ. Il s’agit des PCS d’assistants de la publicité, des relations publiques (464A, 2 200 actifs dans la région) et de celles des concepteurs et assistants techniques des arts graphiques, de la mode et de la décoration (465A, 5 800 actifs). Il ne s’agit pas à proprement parler de métiers numériques, mais plutôt de métiers en voie de digitalisation.

Le secteur du numérique correspond au périmètre des activités liées au numérique. Elle rassemble les activités des technologies de l’information et de la communication (TIC), de création et de distribution de contenus, de publicité et de communication et de fabrication de matériel mettant en œuvre les mêmes processus de fabrication (conception et utilisation de circuits intégrés). Elle n’inclut pas le commerce de détail et de réparation ni les entreprises qui utilisent le numérique, comme pour les sites de vente en ligne par exemple.

Pour en savoir plus

Baron G., Mierlot J-M., «  Les emplois des activités numériques portés par la dynamique de la métropole lilloise », Insee Analyses Hauts-de-France, n° 56, août 2017

« Ouvrir dans un nouvel onglet Économie numérique et économie collaborative : un défi économique et sociétal pour les politiques publiques », Repères Hauts-de-France, Repère Ubérisation, n° 4, mars 2018

« Ouvrir dans un nouvel ongletVision prospective et partagée des emplois et des compétences – la filière numérique », Réseau Emplois Compétences – Céreq – France Stratégie, juin 2017