Insee Conjoncture Bretagne3e trimestre 2018 : l’emploi salarié privé repart à la hausse Note de conjoncture régionale - 3ᵉ trimestre 2018

Valérie Mariette, Insee

En Bretagne, l’emploi salarié total progresse légèrement au 3e trimestre, comme au niveau national. Dans la région, il est stimulé par le secteur privé, qui repart à la hausse après avoir marqué le pas au 2e trimestre. Les pertes d’emplois enregistrées dans l’intérim et le tertiaire non marchand sont en effet largement compensées par les hausses d’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim, la construction et l’industrie. La progression du 3e trimestre concerne principalement l’Ille-et-Vilaine. Sur un an, la croissance de l’emploi salarié total est plus soutenue en Bretagne qu’au niveau national.

Malgré une légère hausse au 3e trimestre, le taux de chômage recule de 0,5 point sur un an. La Bretagne présente le plus faible taux régional avec les Pays de la Loire. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, B ou C à Pôle emploi augmente.

Dans la construction de logements neufs, l’activité reste soutenue mais les perspectives sont moins favorables. Dans les hôtels bretons, les touristes résidant à l’étranger dynamisent de nouveau la fréquentation. Enfin, tandis que les créations d’entreprises continuent d’augmenter, les défaillances cessent de reculer.

Insee Conjoncture Bretagne
No 23
Paru le :Paru le11/01/2019
Valérie Mariette, Insee
Insee Conjoncture Bretagne No 23- Janvier 2019

L’emploi salarié privé augmente à nouveau

Au 3e trimestre 2018, l’emploi salarié total progresse légèrement en Bretagne (+ 0,1 % soit + 1 800 emplois), au même rythme qu’en France hors Mayotte (figure 1). Stable au trimestre précédent après trois ans et demi de hausse dans la région, l’emploi dans le secteur privé augmente de 0,2 % au 3e trimestre (+ 2 200 emplois). Cette évolution est similaire au niveau national. Dans la fonction publique, l’emploi se replie de 0,1 %, en Bretagne comme en France.

Sur un an, la croissance de l’emploi salarié total reste soutenue en Bretagne, avec 14 500 emplois supplémentaires depuis le 3e trimestre 2017. Le rythme de progression annuel (+ 1,2 %) demeure plus élevé qu’au niveau national (+ 0,7 %) et se situe au 5e rang des régions françaises. L’emploi salarié privé croît de 1,4 % sur un an dans la région (+ 1,0 % au niveau national). Dans la fonction publique, il progresse de 0,8 % (– 0,4 % en France).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
emploi salarié total - Bretagne emploi salarié total - France hors Mayotte emploi salarié privé - Bretagne emploi salarié privé - France hors Mayotte
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,58 100,21 100,61 100,27
T2 2011 100,65 100,3 100,64 100,39
T3 2011 100,37 100,24 100,43 100,42
T4 2011 100,52 100,3 100,57 100,42
T1 2012 100,54 100,31 100,54 100,39
T2 2012 100,44 100,29 100,41 100,33
T3 2012 100,35 100,19 100,13 100,14
T4 2012 100,19 100,03 99,99 99,94
T1 2013 99,95 99,96 99,54 99,83
T2 2013 99,4 99,86 98,82 99,59
T3 2013 100,11 100,02 99,36 99,75
T4 2013 100,41 100,34 99,78 99,91
T1 2014 100,61 100,39 99,76 99,87
T2 2014 100,81 100,42 100,02 99,93
T3 2014 100,55 100,3 99,74 99,74
T4 2014 100,71 100,4 99,85 99,79
T1 2015 100,85 100,35 100,08 99,73
T2 2015 101,29 100,6 100,52 99,98
T3 2015 101,36 100,64 100,74 100,08
T4 2015 101,56 100,86 101,13 100,33
T1 2016 101,93 101,05 101,46 100,55
T2 2016 102,24 101,33 101,81 100,88
T3 2016 102,46 101,63 102,12 101,26
T4 2016 102,62 101,79 102,19 101,42
T1 2017 103,29 102,19 103,01 101,92
T2 2017 103,93 102,56 103,81 102,38
T3 2017 104,08 102,74 103,93 102,63
T4 2017 104,73 103,13 104,59 103,17
T1 2018 105,12 103,33 105,06 103,43
T2 2018 105,18 103,4 105,08 103,56
T3 2018 105,34 103,46 105,34 103,68
  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Dynamisme du tertiaire marchand mais nouveau repli de l’emploi intérimaire

Dans le secteur tertiaire marchand, l’emploi salarié augmente au 3e trimestre (+ 0,2 % soit + 1 100 emplois), malgré un nouveau repli de sa composante intérimaire (– 2,1 % après – 1,0 %) qui fléchit plus qu’au niveau national (– 1,2 % après – 0,6 %) (figure 2). Hors intérim, l’emploi salarié dans le secteur tertiaire marchand est dynamique, en accélération par rapport au 2e trimestre (+ 2 000 soit + 0,4 %, après + 1 300 soit + 0,3 %) (figure 3). La hausse du 3e trimestre est supérieure à celle de la France hors Mayotte (+ 0,2 %). Sur un an, la progression de l’emploi salarié dans le secteur tertiaire marchand hors intérim s’établit à 1,7 % (+ 8 100 emplois), soit un rythme plus soutenu qu’au niveau national (+ 1,2 %).

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bretagne France hors Mayotte
T4 2010 100 100
T1 2011 100,47 101,43
T2 2011 99,37 100,58
T3 2011 98,19 100,37
T4 2011 98,34 99,36
T1 2012 95,76 95,28
T2 2012 91,06 92,59
T3 2012 86,57 88,23
T4 2012 87,02 85,38
T1 2013 88,7 88,52
T2 2013 82,75 87,8
T3 2013 89,27 90,01
T4 2013 91,34 90,35
T1 2014 89,69 89,75
T2 2014 94,13 91,98
T3 2014 91,02 89,12
T4 2014 91,24 90,17
T1 2015 91,43 90,22
T2 2015 95,62 94,37
T3 2015 94,8 97,2
T4 2015 98,66 99,59
T1 2016 97,91 99,9
T2 2016 98,39 102,06
T3 2016 107,06 105,79
T4 2016 106,17 110,53
T1 2017 114,25 116,23
T2 2017 121,46 121,96
T3 2017 121,17 124,7
T4 2017 127,98 130,24
T1 2018 127,26 130,56
T2 2018 126,03 129,81
T3 2018 123,44 128,27
  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur en Bretagne

Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur en Bretagne (Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,71 100,1 100,69 100,57
T2 2011 100,04 100,17 100,9 100,67
T3 2011 99,95 100,48 101,1 100,2
T4 2011 99,75 100,59 101,23 100,35
T1 2012 99,26 100,17 101,48 100,53
T2 2012 98,87 100,03 101,45 100,72
T3 2012 98,05 99,88 101,56 100,94
T4 2012 97,89 99,49 101,41 100,7
T1 2013 97,1 99,19 100,94 100,74
T2 2013 96,36 98,39 100,6 100,85
T3 2013 96,07 98,54 100,96 101,96
T4 2013 95,09 98,3 101,19 102,14
T1 2014 94,36 97,95 101,44 102,78
T2 2014 93,64 98,1 101,64 102,87
T3 2014 92,65 98,11 101,43 102,66
T4 2014 91,85 98,13 101,78 103,02
T1 2015 91,3 97,99 101,96 103,39
T2 2015 90,79 97,99 102,39 103,71
T3 2015 90,57 98,24 102,79 103,44
T4 2015 90,64 98,15 103,14 103,38
T1 2016 90,56 98,5 103,79 103,59
T2 2016 90,43 98,43 104,24 103,94
T3 2016 90,25 98,09 104,52 103,75
T4 2016 89,96 97,96 104,86 104,02
T1 2017 90,65 98,11 105,47 104,2
T2 2017 91,46 98,57 106,15 104,26
T3 2017 91,22 98,58 106,63 104,39
T4 2017 92,2 98,6 107,01 104,8
T1 2018 92,59 98,82 107,71 104,92
T2 2018 92,95 98,33 108 104,95
T3 2018 93,49 98,49 108,44 104,92
  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur en Bretagne

  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Ventilé par secteurs utilisateurs, l’emploi intérimaire diminue surtout dans l’industrie (– 4,1 % soit 900 emplois en moins au 3e trimestre). Tous les sous-secteurs industriels sont concernés, en particulier la fabrication de matériel de transport (– 16,9 %), l’agroalimentaire (– 2,0 %) et la fabrication d’autres produits industriels (– 3,1 %), qui perdent chacun environ 200 emplois intérimaires. Le tertiaire marchand s’inscrit également à la baisse ce trimestre (– 0,8 % soit – 100 emplois). Dans la construction, les effectifs intérimaires sont quasi stables. Sur un an, l’emploi intérimaire demeure dans son ensemble en hausse en Bretagne (+ 1,9 % soit + 800 emplois). Cette progression est toutefois plus faible que celle constatée au niveau national (+ 2,9 %).

Au 3e trimestre, les services aux entreprises hors intérim concentrent les deux tiers (63 %) de la hausse de l’emploi salarié dans le tertiaire marchand (+ 1 200 emplois soit + 1,3 %). Sur un an, l’emploi dans les services aux entreprises hors intérim progresse de 3,8 %, soit 3 500 emplois supplémentaires. Le commerce crée de nouveau des emplois au 3e trimestre (+ 700 emplois soit + 0,5 %), avec une progression soutenue sur un an (+ 2 800, soit + 1,8 %). L’emploi dans l’hébergement et la restauration accélère ce trimestre (+ 0,7 % après + 0,2 %) et progresse fortement sur un an (+ 3,7 %, soit 1 700 emplois supplémentaires). Dans l’information et la communication, l’emploi augmente de nouveau au 3e trimestre (+ 0,9 %) et croît de 2,4 % sur un an (+ 700). Dans les activités financières et d’assurance, l’emploi rebondit au 3e trimestre (+ 0,7 % après – 0,7 %). Il demeure toutefois en repli de 0,3 % sur un an (– 100). Dans les activités immobilières, il est quasi stable au 3e trimestre et progresse de 1,5 % en un an (+ 100). Dans le transport et l’entreposage, alors que l’emploi recule de 0,6 % au 3e trimestre (– 400), il est stable sur un an. Dans les services aux ménages, il diminue également au 3e trimestre (– 0,8 % soit – 400 emplois), mais aussi sur un an (– 1,1 % soit – 600 emplois).

Dans le tertiaire non marchand, l’emploi salarié est stable au 3e trimestre 2018. Il demeure en hausse sur un an (+ 0,5 % soit 2 100 emplois supplémentaires). Au niveau national, il recule de 0,1 % au 3e trimestre et de 0,3 % sur un an.

L’emploi salarié rebondit dans l’industrie et poursuit sa progression dans la construction

En Bretagne, après un recul de 0,5 % au 2e trimestre, l’emploi salarié dans les secteurs industriels progresse de 0,2 % au 3e trimestre 2018 (+ 300 emplois). Il reste cependant en léger repli sur un an (– 0,1 % soit – 150 emplois). Au niveau national, l’emploi industriel est stable au 3e trimestre et en légère hausse sur un an (+ 0,1 %).

L’emploi dans l’industrie agroalimentaire est quasi stable au 3e trimestre après un repli de 0,6 % au 2e trimestre. Il augmente de 0,3 % sur un an (+ 200 emplois). Dans la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines, l’emploi repart à la hausse au 3e trimestre (+ 0,6 % après – 0,2 %) et croît de 0,4 % sur un an (+ 100 emplois). Dans les secteurs de l’énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage, et de la fabrication d’autres produits industriels, l’emploi augmente de 0,3 % au 3e trimestre et est stable sur un an. À l’inverse, la contraction de l’emploi dans la fabrication de matériels de transport se poursuit au 3e trimestre (– 0,8 %) mais plus modérément qu’au trimestre précédent (– 2,1 %). En un an, le recul atteint 4,4 % (– 450 emplois).

L’emploi salarié dans la construction augmente de 400 au 3e trimestre (+ 0,6 %), soit une progression annuelle de 1 700 emplois (+ 2,5 %). Le rythme de progression en Bretagne est proche de celui de la France hors Mayotte : + 0,4 % sur le trimestre et + 2,2 % sur un an.

Plus forte progression de l’emploi salarié en Ille-et-Vilaine

Au 3e trimestre 2018, l’emploi salarié est stable dans le Finistère et le Morbihan et progresse faiblement dans les Côtes-d'Armor (+ 0,1 %). En Ille-et-Vilaine, il accélère (+ 0,4 % après + 0,1 % au 2e trimestre), soit 1 600 emplois de plus. Ce département compte 1 600 emplois supplémentaires dans le tertiaire marchand hors intérim (+ 0,8 %) et 500 emplois de plus dans le tertiaire non marchand (+ 0,3 %). Cependant, comme au niveau régional, l’emploi intérimaire y baisse fortement (– 800 emplois, soit – 4,6 %). Dans les Côtes-d'Armor, le Finistère et le Morbihan, l’emploi est freiné par le tertiaire non marchand, avec respectivement – 100, – 200 et – 300 emplois au 3e trimestre, et par un moindre dynamisme du tertiaire marchand hors intérim qu’en Ille-et-Vilaine.

Sur un an, l’emploi dans les Côtes-d’Armor progresse de 1,4 %, soit 2 600 emplois supplémentaires. Près d’un tiers d’entre eux (800) sont des emplois intérimaires (+ 11,2 %), 450 relèvent du tertiaire marchand hors intérim (+ 0,6 %) et 300 de la construction (+ 2,7 %).

Dans le Finistère, l’emploi augmente de 0,8 % (+ 2 600). Le tertiaire marchand hors intérim en rassemble près de 1 000 (+ 0,8 %), suivi par le tertiaire non marchand (+ 600, soit + 0,5 %) et la construction (+ 500, soit + 3,2 %). En revanche, dans l’intérim et l’industrie, l’emploi recule respectivement de 1,7 % et 0,3 %. Cela correspond à environ 150 emplois de moins dans chacun de ces secteurs.

En Ille-et-Vilaine, l’emploi progresse de 1,4 % sur un an (+ 6 200). Plus de 5 000 emplois relèvent du tertiaire marchand hors intérim (+ 2,7 %) et près de 900 du tertiaire non marchand (+ 0,6 %). L’emploi industriel est quasi stable. À l’inverse, il recule de 3,7 % dans l’intérim, soit 650 emplois en moins sur un an.

Dans le Morbihan, l’emploi augmente de 1,2 % sur un an (+ 3 100). La moitié de cette hausse correspond à des emplois du secteur tertiaire marchand hors intérim (+ 1,6 %). Viennent ensuite l’intérim (+ 800, soit + 9,9 %) et le tertiaire non marchand (+ 600, soit + 0,7 %). Dans la construction, l’emploi progresse de 1,9 % sur un an (+ 300). En revanche, il recule sur la même période de 0,7 % dans l’industrie (– 300).

Avertissement

Auparavant, les estimations trimestrielles d’emploi (ETE) publiées au niveau localisé (région et département) portaient seulement sur les salariés du secteur marchand - hors agriculture et activité des particuliers employeurs - en France métropolitaine. Depuis la publication de juin 2018, le champ des ETE localisé est étendu à l’ensemble de l’emploi salarié et aux départements d’outre-mer (hors Mayotte). Par rapport à la situation antérieure, sont donc ajoutés les salariés de la fonction publique, de l’agriculture et de l’ensemble des particuliers employeurs.

De plus, une distinction des emplois « privé » et « public », établie à partir de la catégorie juridique des employeurs, est disponible au niveau régional. Les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution (effets de composition liés aux écarts de niveaux).

Parallèlement, l’introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, en particulier durant la phase de montée en charge de la DSN.

Le taux de chômage augmente légèrement

En Bretagne, le taux de chômage s’établit à 7,6 % de la population active au 3e trimestre 2018 (figure 4). Il augmente de 0,1 point sur le trimestre et diminue de 0,5 point en un an. La Bretagne présente le plus faible taux régional avec celui des Pays de la Loire. En France hors Mayotte, le taux de chômage s’établit à 9,1 % de la population active au 3e trimestre. Stable sur 3 mois, il recule de 0,5 point sur un an.

Figure 4Taux de chômage

En %
Taux de chômage (En %)
Bretagne France hors Mayotte
T4 2010 7,5 9,2
T1 2011 7,4 9,1
T2 2011 7,3 9,1
T3 2011 7,5 9,2
T4 2011 7,6 9,3
T1 2012 7,8 9,5
T2 2012 8,1 9,7
T3 2012 8,2 9,8
T4 2012 8,6 10,1
T1 2013 8,7 10,3
T2 2013 8,9 10,5
T3 2013 8,8 10,3
T4 2013 8,6 10,1
T1 2014 8,6 10,2
T2 2014 8,7 10,2
T3 2014 8,8 10,3
T4 2014 8,9 10,4
T1 2015 8,8 10,3
T2 2015 9 10,5
T3 2015 8,9 10,4
T4 2015 8,8 10,2
T1 2016 8,8 10,2
T2 2016 8,6 10
T3 2016 8,5 10
T4 2016 8,6 10
T1 2017 8,1 9,6
T2 2017 8 9,4
T3 2017 8,1 9,6
T4 2017 7,4 8,9
T1 2018 7,6 9,2
T2 2018 7,5 9,1
T3 2018 7,6 9,1
  • Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Au 3e trimestre 2018, le taux de chômage augmente de 0,1 point dans chaque département breton. Sur un an, le recul est moins marqué en Ille-et-Vilaine (– 0,3 point) et légèrement plus dans le Morbihan (– 0,6 point). Au 3e trimestre 2018, le taux de chômage s’établit ainsi à 6,9 % en Ille-et-Vilaine, à 7,9 % dans le Finistère et à 8,1 % dans les Côtes-d'Armor et le Morbihan.

Hausse du nombre de demandeurs d’emploi

En Bretagne, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) augmente de 0,8 % en moyenne au 3e trimestre 2018, soit plus qu’en France (+ 0,5 %). Sur un an, il décroît néanmoins de 1,7 %, plus qu’au niveau national (– 1,2 %). En intégrant les demandeurs d’emploi exerçant une activité réduite (catégories B et C), en hausse de 0,5 %, le nombre total d’inscrits à Pôle emploi au 3e trimestre augmente de 0,6 % en Bretagne (+ 0,4 % en France). Sur un an, il augmente faiblement dans la région (+ 0,1 %), moins qu’en France (+ 0,7 %).

Le nombre d’inscrits en catégories A, B ou C âgés de moins de 25 ans croît de 0,2 % au 3e trimestre, plus modérément que parmi les 25 ans ou plus (+ 0,7 %). Sur un an, la demande d’emploi est stable pour les moins de 25 ans. L’évolution est plus contrastée pour les autres tranches d’âge, en baisse de 0,7 % pour les personnes de 25 à 49 ans et en hausse de 2,0 % pour celles de 50 ans ou plus. Les demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an sont de nouveau plus nombreux : + 1,2 % sur 3 mois et + 3,3 % sur un an. Ils représentent maintenant 46,0 % de l’ensemble des inscrits.

Parmi les départements bretons, l’augmentation de la demande d’emploi en catégories A, B ou C au 3e trimestre est la plus forte en Ille-et-Vilaine (+ 1,1 %). Sur un an, ce département est le seul à présenter une hausse (+ 0,9 %), alors que le nombre d’inscrits décroît de 0,2 % dans le Finistère et de 0,4 % dans les Côtes-d'Armor et le Morbihan.

Construction : activité soutenue, fléchissement des perspectives

L’activité de mise en chantier de logements neufs reste favorable au 3e trimestre en Bretagne. D’octobre 2017 à septembre 2018, 25 900 logements ont été commencés dans la région. Ce cumul annuel progresse de 1,5 % sur 3 mois, alors qu’il diminue de 1,1 % en France hors Mayotte. L’évolution plus favorable dans la région vaut également sur un an (+ 14,0 % en Bretagne ; + 3,3 % au niveau national).

La hausse observée au 3e trimestre dans la région ne concerne que le Finistère (+ 10,7 %). Dans les autres départements, les mises en chantier se replient : de – 0,4 % dans le Morbihan à – 2,8 % dans les Côtes-d'Armor. Avec une hausse de 41,5 % sur un an, le Finistère présente également une progression annuelle nettement plus soutenue que dans les autres départements bretons. Elle varie de + 1,8 % dans les Côtes-d'Armor à + 8,8 % dans le Morbihan.

Au 3e trimestre 2018, les perspectives de construction de logements neufs sont moins favorables qu’aux trimestres précédents. En cumul sur un an, d’octobre 2017 à septembre 2018, le nombre de permis de construire délivrés dans la région s’établit à 26 900 (figure 5). Il se replie de 3,2 % sur 3 mois, plus qu’au niveau national (– 2,5 %). Sur un an, il demeure en hausse de 0,6 %, alors qu’il diminue de 5,2 % en France hors Mayotte.

Les Côtes-d’Armor présentent de meilleures perspectives que les autres départements bretons. Le nombre de logements autorisés y progresse de 1,4 % au 3e trimestre et de 2,9 % sur un an. Dans le Finistère, il recule de 1,1 % sur 3 mois et de 1,4 % sur un an. Dans le Morbihan, il diminue de 1,3 % sur le trimestre mais demeure en légère hausse sur un an (+ 0,4 %). L’Ille-et-Vilaine présente le plus fort recul du nombre de permis délivrés au 3e trimestre (– 6,9 %) avec toutefois une hausse de 1,1 % sur un an.

D’octobre 2017 à septembre 2018, le cumul des surfaces de locaux autorisés s’établit à 2,8 millions de m² en Bretagne. Ce cumul annuel augmente de 2,7 % au 3e trimestre 2018 et de 3,3 % sur un an. Au niveau national, il décroît de 2,6 % sur le trimestre et augmente de 0,5 % sur un an.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en décembre 2010)
Bretagne France hors Mayotte
déc. 2010 100 100
janv. 2011 101,9 101,59
févr. 2011 101,9 101,8
mars 2011 100 101,22
avril 2011 101,52 101,05
mai 2011 102,28 102,64
juin 2011 101,9 102,92
juil. 2011 104,56 103,1
août 2011 106,84 104,28
sept. 2011 108,37 105,85
oct. 2011 110,27 106,54
nov. 2011 110,27 107,57
déc. 2011 110,65 108,66
janv. 2012 111,41 108,43
févr. 2012 112,93 108,64
mars 2012 114,07 108,6
avril 2012 112,55 109,06
mai 2012 110,27 107,66
juin 2012 108,37 107,15
juil. 2012 104,56 106,36
août 2012 102,66 106,54
sept. 2012 101,52 104,34
oct. 2012 99,24 103,84
nov. 2012 98,48 102,77
déc. 2012 101,14 100,96
janv. 2013 101,14 101,07
févr. 2013 101,52 102,54
mars 2013 102,66 102,85
avril 2013 101,9 101,17
mai 2013 100,38 99,22
juin 2013 100,38 97,5
juil. 2013 99,62 95,55
août 2013 97,34 92,43
sept. 2013 94,3 90,96
oct. 2013 93,92 90,35
nov. 2013 91,25 89,49
déc. 2013 85,55 88,57
janv. 2014 82,13 86,49
févr. 2014 77,57 83,47
mars 2014 72,62 82,55
avril 2014 72,24 81,29
mai 2014 71,86 81,29
juin 2014 70,72 81,35
juil. 2014 69,58 81,71
août 2014 69,58 81,5
sept. 2014 69,2 81,64
oct. 2014 66,54 80,74
nov. 2014 66,54 79,84
déc. 2014 67,3 79,76
janv. 2015 66,54 79,53
févr. 2015 66,16 78,98
mars 2015 66,54 78,12
avril 2015 67,68 79,09
mai 2015 68,44 78,58
juin 2015 70,34 79,46
juil. 2015 70,34 79,3
août 2015 72,62 80,22
sept. 2015 73 81,06
oct. 2015 73,76 81,69
nov. 2015 74,52 83,7
déc. 2015 75,29 84,92
janv. 2016 77,57 85,25
févr. 2016 82,13 86,7
mars 2016 84,41 86,95
avril 2016 86,31 87,87
mai 2016 87,45 89,8
juin 2016 86,31 90,16
juil. 2016 87,83 91,11
août 2016 87,83 92,2
sept. 2016 90,49 94,36
oct. 2016 93,16 95,07
nov. 2016 94,68 95,89
déc. 2016 95,82 97,21
janv. 2017 96,2 98,01
févr. 2017 93,92 98,24
mars 2017 95,82 100,48
avril 2017 94,3 100,5
mai 2017 94,68 101,45
juin 2017 97,34 102,62
juil. 2017 98,48 104,05
août 2017 101,52 104,53
sept. 2017 101,52 104,8
oct. 2017 102,66 105,37
nov. 2017 103,42 104,62
déc. 2017 103,42 104,22
janv. 2018 104,94 104,36
févr. 2018 104,94 104,99
mars 2018 103,8 103,55
avril 2018 104,56 103,57
mai 2018 106,08 103,38
juin 2018 105,7 101,97
juil. 2018 105,7 100,55
août 2018 101,9 100,19
sept. 2018 102,28 99,39
oct. 2018 101,14 99,18
nov. 2018 100,38 99,22
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Hausse de fréquentation dans les hôtels, portée par la clientèle non résidente

Au 3e trimestre 2018, les hôtels bretons enregistrent 2,9 millions de nuitées. La fréquentation augmente de 1,4 % par rapport au 3e trimestre 2017 (figure 6). Cette hausse est de nouveau portée par la clientèle non résidente. Pour cette dernière, le nombre de nuitées progresse de 7,4 %, alors qu’il faiblit légèrement (– 0,3 %) pour la clientèle résidente. Les touristes résidant à l’étranger étaient au rendez-vous dans les hôtels bretons tout au long du 3e trimestre. En revanche, les touristes résidant en France ont fait défaut au mois de juillet (– 5,2 %). Au final, juillet 2018 présente un repli global de 2,6 % par rapport à juillet 2017. En août 2018, la fréquentation augmente de nouveau (+ 1,9 % après + 5,8 % en août 2017). Le mois de septembre affiche la plus forte progression (+ 5,2 %), tirée à la fois par les touristes non résidents (+ 8,7 %) et résidents (+ 4,4 %). En France, la fréquentation hôtelière progresse de 2,2 % au 3e trimestre, portée par la clientèle non résidente (+ 7,1 %), alors que la fréquentation des touristes résidents diminue de 1,0 %.

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bretagne France entière
T4 2010 100 100
T1 2011 100,81 100,48
T2 2011 102,06 101,34
T3 2011 102,56 102,33
T4 2011 104,33 103,3
T1 2012 105,71 103,74
T2 2012 105,75 103,5
T3 2012 105,6 103,25
T4 2012 105,5 103,29
T1 2013 104,69 103,22
T2 2013 103,68 103,03
T3 2013 104,63 103,05
T4 2013 105,01 102,94
T1 2014 105,03 102,36
T2 2014 105,02 102,1
T3 2014 104,79 101,52
T4 2014 105 101,33
T1 2015 106,57 101,79
T2 2015 108 102,35
T3 2015 109,95 103,48
T4 2015 110,39 103,27
T1 2016 111,32 103,67
T2 2016 111,11 102,64
T3 2016 111,02 101,27
T4 2016 112,66 102,32
T1 2017 112,99 102,85
T2 2017 115,09 104,6
T3 2017 116,43 106,36
T4 2017 116,89 107,54
T1 2018 117 108,62
T2 2018 116,88 109,04
T3 2018 117,47 109,8
  • Note : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2010.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Note : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2010.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Nouvelle hausse des créations d’entreprises

Au 3e trimestre 2018, 6 000 entreprises ont été créées en Bretagne (figure 7). Ce nombre croît de 4,9 % par rapport au trimestre précédent et de 22,7 % sur un an. Les créations d’entreprises progressent ainsi plus dans la région qu’en France (+ 0,3 % au 3e trimestre ; + 16,8 % sur un an). En Bretagne, la hausse des créations d’entreprises est tirée en premier lieu par les micro-entrepreneurs, sur 3 mois (+ 9,7 %) comme sur un an (+ 34,2 %). Hors micro-entrepreneurs, la hausse est moins soutenue (+ 1,8 % au 3e trimestre ; + 15,6 % sur un an).

Figure 7Créations d'entreprises

Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bretagne hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Bretagne y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 94,82 99,21 89,4 91,3
T2 2011 95,12 98,3 91,8 91,71
T3 2011 98,5 99,06 96,23 91,64
T4 2011 95,46 99,04 94,86 92,67
T1 2012 95,63 94,75 94,88 93,94
T2 2012 88,3 91,7 90,23 91,88
T3 2012 89,42 92,25 91,88 91,37
T4 2012 91,17 93,16 89,25 89,76
T1 2013 97,69 100,22 92,51 90,63
T2 2013 97,43 101,27 91,65 90
T3 2013 101,33 101,66 90,11 89,06
T4 2013 96,83 104,08 90,46 91,42
T1 2014 99,14 103,73 90,71 92,07
T2 2014 99,83 103,23 94,25 91,47
T3 2014 98,46 101,92 96,03 92,85
T4 2014 99,06 103,46 94,54 93,2
T1 2015 108,83 111,02 87,93 87,49
T2 2015 115,85 115,51 88,6 87,1
T3 2015 117,65 118,18 89,14 87,74
T4 2015 123,05 120,42 91,57 89,28
T1 2016 121,21 122,69 89,6 90,9
T2 2016 122,19 128,03 91,89 95,01
T3 2016 126,22 129,95 89,37 91,84
T4 2016 123,05 126,88 89,35 91,83
T1 2017 124,81 130,16 91,34 95,39
T2 2017 125,75 130,88 91,91 94,87
T3 2017 129,31 135,36 93,27 99,13
T4 2017 136,42 142,1 99,31 106,94
T1 2018 140,45 143,99 104,08 111,9
T2 2018 146,87 149,16 109,04 115,46
T3 2018 149,49 148,13 114,41 115,77
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

En Bretagne, 2 100 défaillances d’entreprises ont été enregistrées d’octobre 2017 à septembre 2018. Ce cumul annuel augmente ce trimestre (+ 0,5 % par rapport au cumul observé de juillet 2017 à juin 2018) mais reste en recul sur un an (– 0,5 %). En France, les défaillances d’entreprises augmentent plus que dans la région au 3e trimestre (+ 1,1 %), mais le repli sur un an est plus prononcé (– 2,8 %).

En France, le soutien apporté au pouvoir d’achat des ménages limiterait le ralentissement de l’activité

Au troisième trimestre 2018, l’activité a progressé de 0,3 % en France après deux trimestres de croissance plus modérée (+ 0,2 % par trimestre). La reprise de la consommation des ménages est principalement à l’origine de ce rebond.

Le contexte international, mais également le mouvement des gilets jaunes, pèserait sur la croissance française en fin d’année 2018. L’activité économique ne progresserait que de + 0,2 % au quatrième trimestre avant de se redresser au premier semestre 2019 (+ 0,4 % puis + 0,3 % par trimestre). Les gains de pouvoir d’achat des ménages prévus fin 2018 et début 2019 soutiendraient la consommation au premier semestre 2019.

En moyenne annuelle, l’acquis de croissance pour la France en 2019 serait de + 1,0 % à mi-année (après + 1,5 % prévu pour l’ensemble de l’année 2018). L’acquis de croissance du pouvoir d’achat (mesuré au niveau global) serait de + 2,0 % à la mi-2019 (après + 1,4 % sur l’ensemble de l’année 2018).

La croissance européenne s’essouffle un peu

Les climats des affaires sont globalement en baisse à l’automne 2018, suggérant un ralentissement économique, dans un contexte de tensions commerciales. L’activité des États-Unis résisterait un peu grâce à des dépenses publiques vigoureuses, mais ralentirait tout de même à l’horizon de la prévision (mi-2019). La Chine, comme d’autres pays émergents, présenterait des signes d’essoufflement. Les économies de la zone euro, soumises à des incertitudes persistantes (modalités du Brexit, situation budgétaire italienne, tensions sociales en France) ralentiraient même si les stimuli budgétaires programmés en 2019 soutiendraient la consommation des ménages.

Pour en savoir plus

Données complémentaires dans le Tableau de bord Conjoncture : Bretagne / Insee.fr - Chiffres Clés

Note de conjoncture : Du pouvoir d'achat, dans un contexte de ralentissement européen / Insee Conjoncture (2018, décembre).

Au troisième trimestre 2018, l'emploi salarié continue de croître modérément / Insee - Dans : Informations rapides – Principaux indicateurs ; n° 322 (2018, décembre) - 2 p.

2e trimestre 2018 : l’emploi salarié marque le pas / Valérie Mariette ; Insee Bretagne - Dans : Insee Conjoncture Bretagne ; n° 22 (2018, octobre) - 4 p.

Emploi, chômage, revenus du travail - Édition 2018 / Insee Références (2018, juillet) - Encadré 2 : « Comparaison sur la période récente entre l’évolution du chômage au sens du BIT et celle du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois inscrits à Pôle emploi » pages 20 à 22.