Au 1ᵉʳ janvier 2016, 1 470 700 habitants dans le Pas-de-Calais Les populations au 1ᵉʳ janvier 2016 des Hauts-de-France

Deuxième département le plus peuplé des Hauts-de-France, le Pas-de-Calais compte 1 470 725 habitants au 1^er janvier 2016, soit 24,5 % de la population régionale (figure 1 et figure 2). Entre 2011 et 2016, la hausse annuelle moyenne de la population dans le département est en léger recul par rapport à la période 2010-2015, mais reste positive à + 0,1 % par an, contre + 0,2 % dans la région. Le gain de 7 918 habitants s’explique par l’excès des naissances sur les décès (+ 0,3 % par an) qui compense le déficit migratoire (– 0,2 % par an).

Sur les 891 communes du département, 9 sur 10 ont moins de 3 500 habitants. Elles regroupent plus d’un tiers de la population (figure 3). Dans ces communes, le nombre d’habitants croît en moyenne de + 0,4 % par an, soit un gain de 10 302 habitants entre 2011 et 2016.

En revanche, la population des 25 communes de plus de 10 000 habitants baisse de – 0,3 % par an. Le solde naturel pourtant positif (+ 0,4 % par an) ne compense pas l’important déficit migratoire (– 0,7 % par an). Parmi les 10 communes les plus peuplées du département (figure 4), seules les communes de Calais et de Carvin voient leur population augmenter au cours des 5 dernières années (respectivement + 0,6 % et + 0,1 % par an). Les autres, dont la plupart sont situées dans le bassin minier, perdent des habitants.

Les arrondissements de Calais et Saint‑Omer, où l’accroissement naturel reste élevé (respectivement + 0,6 % et + 0,5 % par an) et le solde migratoire quasi nul, ont gagné respectivement + 4 343 et + 3 118 habitants entre 2011 et 2016 (figure 5). Dans les arrondissements d’Arras et de Béthune, la population a également augmenté avec respectivement + 2 410 et + 920 habitants. Dans l’arrondissement de Lens, l’excédent naturel (+ 0,4 % par an) permet de compenser le déficit migratoire (– 0,4 % par an).

À l’inverse, deux arrondissements situés sur le littoral perdent des habitants. C’est dans l’arrondissement de Boulogne‑sur‑Mer que la baisse est la plus prononcée (– 1 907 habitants), en raison du déficit migratoire (– 0,5 % par an). Dans l’arrondissement de Montreuil, le nombre d’habitants diminue, mais dans une moindre mesure (– 384 habitants).