Les données d’emploi diffusées dans les résultats d’Esane 2016 se limitent aux seuls effectifs salariés en équivalent temps-plein et effectifs salariés au 31 décembre. En outre, ces deux variables ont fait l’objet de traitements statistiques ad hoc, destinés à pallier l’absence temporaire de certains traitements précédemment effectués au sein du système d’élaboration des statistiques d’emploi de l’Insee.

En effet, avec le passage progressif de la Déclaration annuelle de données sociales (DADS) à la Déclaration sociale nominative (DSN), des évolutions majeures sont en cours dans le système d’élaboration des statistiques d’emploi à l’Insee. Tant que ces évolutions ne sont pas finalisées, les données d’emploi entreprise par entreprise ne bénéficient pas du même niveau d’expertise que les années précédentes.

En conséquence, les statistiques relatives aux deux variables d’emploi susmentionnées diffusées par le dispositif Esane – que ce soit dans cet Insee Résultats ou via la base de statistiques structurelles d’entreprises Alisse – pour l’année 2016 sont à interpréter avec précaution, surtout celles relatives aux effectifs salariés au 31 décembre qui ont fait l’objet de retraitements statistiques plus frustes que pour les effectifs salariés en équivalent temps-plein.

Il en va de même, mais dans une moindre mesure, pour les agrégats ventilés selon des variables dépendantes des effectifs telles que les tranches d’effectifs ou la catégorie d’entreprise, puisque ces variables sont définies à partir des effectifs salariés en équivalent temps-plein.

Ces réserves sur la qualité des variables d’emploi par entreprise concernent les données diffusées dans les résultats d’Esane et la base Alisse. Elles ne s’appliquent pas aux estimations trimestrielles d’emploi diffusées par ailleurs.

À partir du millésime 2013, Esane entame une évolution progressive en s'adaptant à la notion d'entreprise telle que définie par le décret 2008-1354 pris en application de la loi de modernisation de l'économie (LME) qui repose sur la notion de groupe de sociétés (plutôt que d'unité légale), et permet de mieux prendre en compte les nouvelles réalités économiques provoquées par la mondialisation. Ainsi, pour les statistiques de 2012 et de 2013, seuls les très grands groupes sont pris en compte (les 43 plus grands, décomposés en 105 entreprises).

L'ensemble des autres groupes (de taille petite, moyenne ou grande) sont progressivement pris en compte dans la statistique d'entreprise.