Le Pôle métropolitain de la côte d’Opale face à son défi démographique
Le Pôle métropolitain de la Côte d’Opale (PMCO) rassemble 786 000 habitants en 2014,
soit 13 %
de la population des Hauts-de-France. Il regroupe six territoires de SCoT (Schéma
de cohérence territoriale),
abritant une activité économique diversifiée, avec notamment trois ports de 1er plan
au niveau national (Boulogne-sur-Mer,
Calais et Dunkerque) et plusieurs grands sites industriels (sidérurgiques, verriers
et chimiques). Situé sur une large bande
côtière, il est relié aux aires métropolitaines régionales par le réseau autoroutier.
Après des décennies de dynamisme économique et démographique, cet espace est désormais
confronté à un déficit migratoire qui se
traduit par une stagnation du nombre d’habitants. À l’horizon 2030, si les tendances
récentes se poursuivaient, la population du
PMCO diminuerait de 2 % et la population active de 7,5 %. La stabilisation de ce mouvement
de repli démographique supposerait une
inversion importante du comportement migratoire des jeunes aux âges d’entrée en activité.
La diminution du nombre de résidents
actifs serait alors presque deux fois moindre. Quand bien même les taux d’activité
féminins s’aligneraient sur les taux régionaux,
elle n’en serait alors réduite que d’un quart. L’offre d’emplois sur le territoire
méritera alors d’être ajustée à cette diminution
attendue du nombre d’actifs. Les mécanismes d’ajustement sont toutefois complexes,
car mettant en jeu des facteurs comportementaux,
économiques ou encore des ressorts relevant des politiques publiques.
Partie 3 Un défi démographique et un enjeu pour l’emploi à l’horizon 2030 et annexes
Rédaction : Laure Leroy, Élisabeth Vilain, Insee ; Traitement statistique : Mickaël Bréfort, Insee
À l’horizon 2030, si les tendances récentes se poursuivaient, le nombre d’habitants du PMCO diminuerait de 2 % et celui des actifs de 7,5 %. La stabilisation du repli démographique supposerait une inversion importante du comportement migratoire des jeunes aux âges d’entrée en activité. La diminution du nombre de résidents actifs serait alors presque deux fois moindre. Quand bien même les taux d’activité féminins s’aligneraient sur les taux régionaux, cette baisse n’en serait qu'à peine réduite. Dans ces conditions, l’offre d’emplois sur le territoire mériterait d’être ajustée à cette diminution attendue du nombre d’actifs. Les mécanismes d’ajustement sont toutefois complexes, car mettant en jeu des facteurs comportementaux, économiques ou encore des ressorts relevant des politiques publiques.
Insee Dossier Hauts-de-France
Paru le :23/04/2018