327 000 habitants en Corse au 1^er janvier 2015

Au 1^erjanvier 2015, 327 283 habitants résident en Corse. Avec 17 590 personnes en plus depuis 2010, la population de l'île croît de 5,7 % sur cinq ans, ce qui représente une croissance annuelle moyenne de 1,1 %. Cette hausse est nettement supérieure à la croissance de la population de la France métropolitaine (2,4 % soit une évolution annuelle moyenne de 0,5 %).

Le département de la Haute-Corse est le plus peuplé des deux départements insulaires, avec une population de 174 553 habitants au 1^er janvier 2015 contre 152 730 habitants en Corse-du-Sud. La croissance démographique est toutefois plus élevée en Corse-du-Sud, avec une hausse annuelle moyenne de 1,2 % entre 2010 et 2015 contre 1,0 % pour la Haute-Corse (figure 1).

Certains départements du continent enregistrent des évolutions de population supérieures sur cinq ans. Cette année encore, la Haute-Savoie et L’Hérault se maintiennent en tête des 96 départements métropolitains. La Corse-du-Sud se place à la sixième place et la Haute-Corse à la onzième place.

Les deux grandes agglomérations de l’île ont une croissance démographique proche. Le pôle urbain d’Ajaccio, composé de la seule commune ajaccienne, passe de 65 550 à 68 500 habitants entre 2010 et 2015, soit une hausse de 0,9 % par an. Il se positionne ainsi en dessous de la moyenne corse tout comme le pôle urbain de Bastia qui avec 67 700 habitants en 2015, enregistre une progression annuelle de 0,8 %.

Au sein du pôle urbain de Bastia, les communes du sud, Biguglia et Furiani, ont les évolutions de population les plus importantes, respectivement 2,4 % et 1,7 % de croissance annuelle moyenne. Bastia et les communes plus au nord enregistrent des hausses inférieures, voire des baisses de population pour Ville-di-Pietrabugno et Santa-Maria-di-Lota (- 0,4 % et - 2,4 % par an) (figure 2).

En 2015, les couronnes de ces deux grands pôles urbains comptent 6 000 personnes de plus qu'en 2010, soit une croissance annuelle moyenne de 1,9 %, nettement supérieure à la hausse régionale. Ces communes en périphérie des villes sont attractives pour les personnes qui travaillent dans les pôles urbains et qui quittent les centres-villes pour des logements plus grands. Certaines bénéficient également d’un solde naturel positif (encadré).

Les aires urbaines de Propriano, Penta-di-Casinca, Ghisonaccia et Porto-Vecchio sont aussi des territoires attractifs. Depuis 2010, ils enregistrent une augmentation importante de population, de l’ordre de 2 650 personnes, soit + 1,8 % par an. Les aires urbaines de Calvi, Corte et l’Île-Rousse sont moins dynamiques avec une hausse de population moyenne de 0,6 % par an, soit une croissance démographique inférieure au taux régional (1,1 %).

Au-delà des couronnes des grands pôles d’Ajaccio et de Bastia, la plus forte variation de population concerne les communes de plus de 1 000 habitants localisées hors influence d’un pôle urbain. Ces 18 communes affichent une croissance globale de 1,5 % par an, soit 2 430 habitants supplémentaires sur cinq ans. Parmi les petites communes hors aire urbaine, celles entre 250 et 1 000 habitants enregistrent une croissance démographique de 0,5 % en moyenne annuelle, avec 480 habitants de plus.

En revanche, les communes de moins de 250 habitants continuent à perdre de la population, en baisse annuelle moyenne de 0,3 %, soit une perte globale de 200 habitants entre 2010 et 2015.