Le logement en Guadeloupe - Un parc renouvelé mais peu de propriétaires accédants
Consommation, patrimoine, vie familiale, relations de voisinage et de quartier : le logement est au centre de la vie de chacun. Riche dans sa description des ménages et de leurs logements, principale enquête de l’Insee par son ancienneté et la taille de son échantillon, l’enquête Logement constitue depuis 60 ans la source statistique majeure pour décrire le parc de logements et les conditions d’occupation par les ménages de leur résidence principale. Elle permet également de mesurer le coût du logement que supportent les différents types de ménages. C’est cette richesse d’informations, avec le souci de sa mise en cohérence, que ce dossier « Enquête Nationale Logement en Guadeloupe » restitue.
La Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, le Département de Guadeloupe et l’Institut national de la statistique et des études économiques s’associent pour réaliser et analyser cette importante source d’informations sur les conditions de logement des ménages et sur leurs dépenses en logement à l’échelle du territoire de la Guadeloupe.
Coût et financement du logement - Le logement impacte fortement les ménages les plus modestes
Audrey Naulin, Nicolas Kempf, Xavier Baert
En 2013, les ménages guadeloupéens dépensent moins que les ménages métropolitains pour se loger. Comme les Martiniquais, ils déboursent en moyenne 480 € par mois en loyer, remboursement de prêts, charges, eau, énergie et taxes. Leur « reste à vivre » (définitions) est inférieur à la moyenne métropolitaine, notamment chez les propriétaires non-accédants. Quelque soit le statut d’occupation, il est toutefois inférieur à la moyenne martiniquaise. Les accédants à la propriété disposent d’un « reste à vivre » important, malgré des remboursements de prêt élevés. Dans le parc locatif, les niveaux de loyer sont plus élevés qu’en Martinique dans le parc , mais sont moins onéreux dans le secteur à loyer libre. Les ménages locataires, les jeunes et les familles monoparentales sont les plus impactés par les dépenses de logement, cumulant taux d’effort (définitions) élevé et faible « reste à vivre ».
Insee Dossier Guadeloupe
Paru le :10/05/2017