Les ménages guyanais sont plus souvent insatisfaits de leur logement que les ménages guadeloupéens et à fortiori métropolitains. Un ménage sur cinq juge ses conditions de logement insuffisantes et seulement un sur deux les estime satisfaisantes. Les Guyanais ont également une moins bonne opinion que les Guadeloupéens concernant l’environnement de leur logement, notamment de la présence et la qualité des espaces verts, de l’accessibilité du logement en voiture particulière, de la sécurité dans le quartier ou encore de l’entretien des rues et des espaces publics. Le niveau de peuplement et les défauts des logements jouent un rôle-clé dans la satisfaction ou l’insatisfaction des ménages. En particulier, l’état dégradé de l’immeuble est un déterminant principal de l’insatisfaction. La chance relative d’être satisfait est accentuée chez les ménages en sous-peuplement et réduite chez les locataires. A contrario, le type d’habitat, la présence de climatisation, l’accessibilité en transports en commun ou encore l’entretien des rues et des espaces publics influent peu sur la satisfaction. La moindre satisfaction des ménages influe sur leur désir de mobilité, plus élevé en Guyane que dans les territoires de comparaison. La mobilité est importante, portée également par la jeunesse de la population guyanaise. Néanmoins, les ménages les plus pauvres, souvent insatisfaits de leur logement et avec un fort désir de mobilité, ne semblent pas pouvoir accéder à la mobilité.