Insee Analyses Ile-de-France520 000 Franciliens touchés par le « sous-emploi » ou le « halo autour du chômage » - Un phénomène presque aussi important que le chômage

Ludovic Bourlès, Insee Ile-de-France

En moyenne sur la période 2012, 2013 et 2014, 260 000 Franciliens inactifs de 15 à 64 ans déclarent souhaiter travailler mais ne sont pas comptés comme chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT), soit parce qu’ils ne recherchent pas activement d’emploi, soit parce qu’ils ne sont pas disponibles rapidement pour travailler. Ils forment le « halo autour du chômage ». Sur la même période, un peu moins de 260 000 Franciliens ayant un emploi travaillent à temps partiel et souhaitent travailler davantage : ils sont en situation de « sous-emploi ». Ces deux situations aux frontières du chômage regroupent 520 000 personnes, soit presque autant que les 544 000 chômeurs franciliens comptabilisés en moyenne au sens du BIT sur la même période. Ce constat est toutefois plus favorable qu’en province. Le « sous-emploi » et le « halo autour du chômage » sont plus fréquents parmi les moins diplômés. Les femmes sont moins touchées par le chômage au sens du BIT ; pour autant elles sont plus souvent concernées par le halo et le sous-emploi.

Insee Analyses Ile-de-France
No 36
Paru le :Paru le16/06/2016
Ludovic Bourlès, Insee Ile-de-France
Insee Analyses Ile-de-France No 36- Juin 2016

En moyenne sur la période 2012, 2013 et 2014, parmi les 7,8 millions de Franciliens âgés de 15 à 64 ans, 5,2 millions ont un emploi (tous secteurs confondus y compris non marchand et agriculture). Ces actifs représentent 66 % de la population en âge de travailler (Sources). Les autres sont inactifs (27 %) ou au chômage (7 %) au sens du Bureau international du travail (BIT) (figure 1).

Le chômage au sens du BIT permet de réaliser des comparaisons internationales et temporelles. Il ne suffit cependant pas à décrire les situations multiples au regard de l’emploi, du chômage et de l’inactivité, car il est défini de façon assez restrictive. En effet, est considérée comme chômeur une personne « n’ayant pas travaillé pendant la semaine de référence, disponible pour prendre un emploi dans les deux semaines et en recherche active d’un emploi ». Les personnes sans emploi qui ne satisfont pas simultanément aux deux derniers critères sont classées comme inactives, même si elles souhaitent travailler.

Pour mieux appréhender la diversité des situations au regard de l'emploi, l’Organisation internationale du travail préconise de compléter les statistiques de l’emploi, du chômage et de l’inactivité par des « statistiques du sous-emploi ». En outre, depuis 2008, le Conseil national de l’information statistique (Cnis) propose de mesurer le « halo autour du chômage ».

Figure 1Deux approches différentes pour définir la situation vis-à-vis de l'emploi

  • Champ : Franciliens de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, enquêtes emploi 2012 à 2014

Sous-emploi et halo du chômage : deux concepts permettant de mieux prendre en compte la réalité au regard de l’emploi

Les personnes en « sous-emploi » font partie de la population active occupée au sens du BIT. Il s’agit très majoritairement de personnes travaillant à temps partiel, souhaitant travailler davantage (temps partiel subi) et disponibles pour le faire, qu’elles recherchent activement un emploi ou non. Enfin, dans environ 10 % des cas, le « sous-emploi » concerne des personnes qui sont en situation de chômage technique ou partiel sur des postes le plus souvent à temps complet.

Le « halo autour du chômage » est, quant à lui, formé de personnes inactives au sens du BIT. Le plus souvent, elles se déclarent disponibles pour un emploi mais n’en recherchent pas activement. Quelquefois, elles attendent le résultat de démarches antérieures ; d’autres recherchent un emploi mais ne sont pas disponibles immédiatement, généralement parce qu’elles poursuivent des études ou suivent une formation, ou encore parce qu’elles gardent leurs enfants. Leurs caractéristiques socio-démographiques diffèrent assez significativement de celles des chômeurs au sens du BIT. Ces personnes sont en effet plus jeunes et plus diplômées. Il peut s’agir également de personnes qui souhaitent travailler, sont disponibles pour le faire mais déclarent ne plus rechercher d’emploi parce que la probabilité d’y parvenir leur paraît trop faible : ce sont les « chômeurs découragés ».

Les Franciliens sont autant concernés par le halo du chômage et le sous-emploi que par le chômage

Tandis que le « halo autour du chômage » est intermédiaire entre inactivité et chômage, le « sous-emploi » se situe à la frontière entre activité et chômage. Ces deux situations regroupent chacune 260 000 Franciliens, soit 520 000 personnes au total (6,4 % des Franciliens de 15 à 64 ans). C’est presque autant que les 544 000 chômeurs franciliens au sens du BIT comptabilisés en moyenne sur la période étudiée, mais cette situation est légèrement plus favorable qu’en province.

Les actifs occupés franciliens en situation de sous-emploi ont des conditions d’emploi plus précaires que les autres actifs occupés de la région. Ils sont deux fois plus souvent en intérim et quatre fois plus souvent en contrat à durée déterminée (public ou privé), stagiaires ou encore en emploi aidé.

Les Franciliennes moins souvent au chômage que les Franciliens, mais davantage dans le halo autour du chômage et en sous-emploi

En Ile-de-France, les femmes sont moins touchées que les hommes par le chômage au sens du BIT : 6,1 % contre 7,9 % (figure 2). En revanche, elles sont plus souvent dans le halo autour du chômage (3,8 % contre 2,8 %), car elles sont moins disponibles pour travailler, en lien avec une implication des femmes plus fréquente et plus élevée dans la garde et l'éducation des enfants. Elles sont également deux fois plus souvent en situation de sous-emploi que les hommes (4,4 % contre 2,1 %). Cet écart s’explique essentiellement par la proportion plus élevée de Franciliennes travaillant à temps partiel (22 % contre 6 % pour les hommes). Les femmes représentent en effet 78 % des personnes exerçant une activité à temps partiel en Ile-de-France.

Au total, les femmes sont plus fréquemment concernées par les trois situations cumulées de halo autour du chômage, de sous-emploi ou de chômage au sens du BIT (14,3 %) que les hommes (12,9 %).

Ces différences d’activité entre hommes et femmes se confirment « toutes choses égales par ailleurs », c’est-à-dire en tenant compte des écarts de structure en termes de niveau de diplôme (en deux classes), de tranches d’âge et de lieu de résidence (habitant en zone urbaine sensible - ZUS - ou non) (Modèle « toutes choses égales par ailleurs »).

Figure 2En Ile-de-France, le « sous-emploi » est plus fréquent chez les femmes (Répartition des Franciliens de 15 à 64 ans selon leur situation au regard de l'activité (en %))

En Ile-de-France, le « sous-emploi » est plus fréquent chez les femmes (Répartition des Franciliens de 15 à 64 ans selon leur situation au regard de l'activité (en %))
Inactifs hors "halo autour du chômage" Halo autour du chômage Chômage au sens du BIT Sous-emploi Actifs occupés (hors sous-emploi)
Ensemble 23,6 3,3 7,0 3,3 62,8
Sexe
Homme 20,1 2,8 7,9 2,1 67,1
Femme 27,0 3,8 6,1 4,4 58,7
Âge courant
15 à 24 ans 64,8 3,7 6,5 2,4 22,6
25 à 49 ans 7,8 3,7 8,1 3,8 76,6
50 à 64 ans 26,5 2,4 5,0 2,9 63,2
Niveau de formation
Bac ou moins 31,7 3,8 7,6 3,7 53,2
Post-bac 10,6 2,6 5,8 2,7 78,3
Lieu d'habitation
Hors ZUS 23,2 3,2 6,4 3,2 64,0
En ZUS 29,0 5,0 12,8 4,8 48,4
  • Source : Insee, enquêtes emploi 2012 à 2014

Un niveau de formation élevé protège les Franciliens du chômage, du sous-emploi et du halo autour du chômage

Les Franciliens diplômés de l’enseignement supérieur sont moins fréquemment au chômage (5,8 %) que les autres Franciliens moins diplômés (7,6 %).

Le niveau de formation apparaît comme un rempart contre le sous-emploi et le halo autour du chômage. Les Franciliens les plus diplômés sont ainsi plus rarement en situation de sous-emploi (2,7 % contre 3,7 %) ou dans le halo autour du chômage (2,6 % contre 3,8 %) que ceux ayant au plus le niveau bac. Ce diagnostic est confirmé quand on raisonne « toutes choses égales par ailleurs », c’est-à-dire en prenant en compte la structure par âge, sexe et l’habitat en ZUS.

L’âge et l’habitat en ZUS, facteurs d’inégalités sur le marché du travail francilien

Les Franciliens âgés de 25 à 49 ans appartiennent à la tranche d’âge la plus concernée par le halo autour du chômage, le sous-emploi et le chômage au sens du BIT : c’est le cas pour 16 % d’entre eux contre 10 % des « 50 à 64 ans » et 13 % des « 15 à 24 ans ». Ce résultat s'explique par le fait que la tranche d’âge de 25 à 49 ans correspond à la période de la vie où l’on est le plus souvent en emploi. A contrario, les plus âgés (50 à 64 ans) sont plus souvent en retraite et les plus jeunes (15 à 24 ans) suivent encore majoritairement des études.

En Ile-de-France, la proportion de personnes au chômage au sens du BIT est deux fois plus élevée en ZUS (12,8 % contre 6,4 % en dehors des ZUS). De même, le halo autour du chômage et le sous-emploi concernent plus fréquemment les habitants de ces quartiers. Les différences de structures entre populations franciliennes vivant en ZUS et celles vivant hors ZUS n’expliquent qu’en partie ces résultats. L’essentiel des différences vis-à-vis de l’emploi persistent en effet « toutes choses égales par ailleurs », ce qui tend à confirmer qu'habiter en ZUS est un facteur aggravant.

Les Franciliens sont moins souvent dans le halo autour du chômage et en sous-emploi que les habitants des autres régions

En Ile-de-France, le sous-emploi est moins fréquent qu’en province (3,3 % contre 4,9 %) (figure 3). De même, les Franciliens sont moins concernés par le halo autour du chômage, même si la différence est plus ténue (3,3 % contre 3,9 %). En Ile-de-France, le nombre total de personnes comptabilisées dans ces deux situations aux marges de l’emploi reste proche, mais est légèrement inférieur à celui des chômeurs au sens du BIT (respectivement 6,6 % et 7,0 % de la population de 15 à 64 ans). En province au contraire, la part de personnes en situation de sous-emploi ou dans le halo autour du chômage dépasse significativement celle des chômeurs au sens du BIT (respectivement 8,7 % et 7,1 %).

Également moins touchée par le chômage au sens du BIT, l’Ile-de-France apparaît mieux lotie que la province concernant les situations aux frontières de l’emploi. Cela s’explique en partie par la structure de sa population, plus jeune et plus diplômée. Ainsi, la moindre fréquence du « halo autour du chômage » est à rapprocher de la forte proportion de diplômés de l’enseignement supérieur en lien avec la forte attractivité du marché du travail francilien pour les diplômés du supérieur. D’autres facteurs socio-démographiques peuvent jouer en sens inverse, comme une proportion plus élevée d’habitants en ZUS.

Figure 3Les Franciliens sont plus proches de l'emploi que les provinciaux (répartition des Franciliens et des provinciaux de 15 à 64 ans selon leur situation au regard de l'activité (en %))

Les Franciliens sont plus proches de l'emploi que les provinciaux (répartition des Franciliens et des provinciaux de 15 à 64 ans selon leur situation au regard de l'activité (en %))
Ile-de-France Province
Inactifs hors halo 23,7 25,5
Halo autour du chômage 3,2 3,9
Chômage au sens du BIT 7,0 7,1
Sous-emploi 3,2 4,9
Actifs occupés hors sous-emploi 63,0 58,7
  • Source : Insee, enquêtes emploi 2012 à 2014

Figure 3Les Franciliens sont plus proches de l'emploi que les provinciaux (répartition des Franciliens et des provinciaux de 15 à 64 ans selon leur situation au regard de l'activité (en %))

  • Source : Insee, enquêtes emploi 2012 à 2014

Chômeurs au sens du BIT et demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM)

Le chômage au sens du BIT, le halo autour du chômage, le sous-emploi sont des notions issues de normes du Bureau international du travail et de travaux du Cnis. Elles sont quantifiées à l’aide de l’enquête emploi et sont donc susceptibles, pour tout ou partie de ces situations, d’être comparées entre pays.

Par ailleurs, Pôle emploi a en charge la gestion de l’indemnisation des demandeurs d’emploi, ainsi que la mise en regard de l’offre et de la demande de travail. Il publie chaque mois, selon des règles de gestion spécifiques, le nombre de demandeurs d’emploi classés par catégories. Ces données ne peuvent donc pas faire l’objet de comparaisons internationales directes.

D’après l’enquête emploi, en Ile-de-France, plus de 800 000 personnes ont déclaré être inscrites à Pôle emploi en moyenne de 2012 à 2014. Ce niveau est probablement sous-estimé, car il est inférieur au nombre total de demandeurs d’emploi comptabilisés dans les fichiers de Pôle emploi. Parmi les inscrits à Pôle emploi en Ile-de-France, un peu plus de la moitié sont chômeurs au sens du BIT. Par ailleurs, 20 % environ des chômeurs franciliens au sens du BIT ne sont pas inscrits à Pôle emploi. Les jeunes sont surreprésentés au sein de cette sous-population.

Parmi les inscrits franciliens à Pôle emploi, un quart occupe un emploi (ce sont plus souvent des personnes exerçant à temps partiel), 13 % sont dans le « halo autour du chômage » et enfin 7 % sont des inactifs ne souhaitant pas travailler.

Un peu moins de 30 % des personnes en situation de sous-emploi se déclarent inscrites auprès de Pôle emploi et c’est aussi le cas de 40 % des personnes dans le « halo autour du chômage ».

Figure E2-

  • Sources : Insee, enquêtes emploi 2012 à 2014 ; Pôle emploi, DEFM 2012 à 2014

Modèle « toutes choses égales par ailleurs »

Les caractéristiques des personnes (sexe, âge, lieu d’habitation...) ont une influence sur leur probabilité d’être dans telle ou telle situation au regard du marché du travail : emploi, halo autour du chômage, inactivité... Ce modèle permet de dégager l’effet propre de chacune des variables retenues ci-dessous comme variables explicatives.

Figure E1Écart de probabilité à la personne de référence (en points)

Écart de probabilité à la personne de référence (en points)
Inactivité hors "halo autour du chômage" Halo autour du chômage Chômage au sens du BIT Sous-emploi
Personne de référence (en %) 5,7 3,2 5,7 3,9
Sexe
Homme -2,4 -0,9 1,6 -2,0
Femme Réf. Réf. Réf. Réf.
Âge courant
15 à 24 ans 47,2 -0,3 -1,6 -1,7
25 à 49 ans Réf. Réf. Réf. Réf.
50 à 64 ans 13,3 -1,2 -2,3 -1,2
Niveau de formation
Bac ou moins 7,7 1,6 1,9 2,1
Post-bac Réf. Réf. Réf. Réf.
Lieu d'habitation
Hors ZUS Réf. Réf. Réf. Réf.
En ZUS 0,6 1,4 5,2 1,5
  • Champ : Franciliens de 15 à 64 ans.
  • La personne de référence est une femme âgée de 25 à 49 ans habitant en dehors d'une zone urbaine sensible (ZUS) dont le niveau de formation est supérieur au bac.
  • Lecture : une personne du groupe de référence a une probabilité de 3,2 % d'être dans le halo autour du chômage. Un homme âgé de 25 à 49 ans habitant en dehors d'une ZUS dont le niveau de formation est supérieur au bac a une probabilité d'être dans le halo autour du chômage plus faible de 0,9 point que la personne de référence.
  • Chacun des quatre modèles est significatif. Les variables retenues dans les modèles sont toutes significatives au seuil de 1 %.
  • Source : Insee, enquêtes emploi 2012 à 2014

Sources

Les résultats présentés sont issus de la concaténation des enquêtes emploi de 2012, 2013 et 2014. Cet « empilement » de trois années d’enquêtes permet d’obtenir des résultats plus robustes au niveau régional.

L’enquête emploi est collectée en continu toutes les semaines de l’année. Elle est réalisée auprès de ménages ordinaires, c’est-à-dire auprès des habitants de logements hors communautés (foyers, hôpitaux, prisons...). Chaque trimestre, environ 13 000 Franciliens de 15 ans ou plus répondent à cette enquête. Les questions portent principalement sur leur situation vis-à-vis du marché du travail : recherche d’emploi, emploi, chômage... ou dans une situation intermédiaire. Une révision du questionnaire de l’enquête emploi 2013 (révision rétropolée ici sur 2012) a conduit à rénover et enrichir la mesure du « halo autour du chômage » et du « sous-emploi » par rapport aux travaux antérieurs.

Définitions

Un chômeur au sens du BIT est une personne de 15 ans ou plus qui est sans emploi, disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours et qui a cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en a trouvé un qui commence dans moins de trois mois.

Les chômeurs découragés sont les personnes qui souhaitent travailler et sont disponibles pour le faire mais qui déclarent ne plus rechercher d’emploi parce que la perspective d’y parvenir leur paraît trop faible.

Un individu appartient au « halo autour du chômage » s’il valide un des trois critères suivants :

- recherche un emploi mais n’est pas disponible ;

- est disponible pour prendre un emploi mais n’en recherche pas ;

- souhaite travailler mais ne recherche pas d’emploi et n’est pas disponible.

Un individu est en sous-emploi au sens du BIT s’il valide l’un des trois critères suivants :

- en temps partiel, souhaite travailler plus, disponible pour le faire et à la recherche d’un nouvel emploi ;

- en temps partiel, souhaite travailler plus, disponible pour le faire mais ne recherche pas de nouvel emploi ;

- en période de chômage technique ou partiel la semaine de référence, quelle que soit la quotité de travail (temps complet ou temps partiel).

Le taux de chômage au sens du BIT est la proportion de chômeurs au sens du BIT dans la population active occupée.

Un temps partiel est un temps de travail inférieur à la durée légale du travail ou à la durée conventionnelle si celle-ci est inférieure. Il doit obligatoirement faire l’objet d’un contrat de travail écrit. Le travail à temps partiel peut être mis en place sur l’initiative de l’employeur ou du salarié.

Le temps partiel peut être qualifié de « subi » si la durée hebdomadaire de travail est inférieure au temps de travail souhaité.

Pour en savoir plus

Guggemos F., Vidalenc J., « Une photographie du marché du travail en 2014 », Insee Première n° 1569, octobre 2015.

Coudin É., Thélot H., « Le “halo” du chômage : entre chômage BIT et inactivité », Insee Première n° 1260, octobre 2009.

Thélot H., « Aux frontières de l’emploi, du chômage et de l’inactivité », Insee Première n° 1207, août 2008.