Les immigrés en Bretagne

En 2011, la Bretagne compte 93 300 immigrés représentant 2,9 % de sa population. Cette proportion, la plus faible de toutes les régions après la Basse-Normandie, reste très en-deçà de la moyenne nationale (8,7 %). Toutefois, en Bretagne, le nombre d'immigrés a doublé en douze ans. Cette évolution s'est traduite par une forte diversification de leur profil, que ce soit en termes d'origine géographique, de localisation, de conditions de logement ou d'accès à l'emploi. Ainsi, les Britanniques constituent désormais la première nationalité d'origine des immigrés en Bretagne, alors que les ressortissants de l'est de l'Europe, d'Asie et d'Afrique subsaharienne sont en forte augmentation. Ensuite, à chacune des deux extrémités de l'échelle des diplômes, les immigrés sont davantage représentés que les non-immigrés. Enfin, Britanniques exceptés, les immigrés sont davantage implantés dans les villes et leurs parcours résidentiels sont essentiellement urbains. Ce dossier a été réalisé dans le cadre d'une convention partenariale liant l'Insee et la DRJSCS Bretagne.

Insee Dossier Bretagne
Paru le :Paru le12/05/2015
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Insee Dossier Bretagne- Mai 2015
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Mobilités résidentielles : les immigrés n'arrivent pas tous directement de l'étranger

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Chaque année, deux tiers des immigrés en Bretagne arrivent directement de l'étranger. Pour le tiers restant, les mobilités interrégionales se font essentiellement avec l'ïle-de-France et les Pays de la Loire, à l'instar de ce que l'on observe pour l'ensemble de la population. À l'exception des Britanniques, les parcours résidentiels des immigrés s'effectuent de façon privilégiée au sein d'un espace urbain ou entre espaces urbains. Ces mobilités se distinguent donc de celles de l'ensemble de la population où le phénomène de périurbanisation prédomine.

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Paru le :12/05/2015