France, portrait social Édition 2010

Insee Références
Paru le :Paru le17/11/2010
Valérie Albouy, Michel Amar, Vincent Bonnefoy, Marie-Cécile Cazenave, Pauline Charnoz, Mathilde Clément, Alexis Eidelman, Philippe Lombardo, Bertrand Marc, Nathalie Missègue, Tiaray Razafindranovona, Magda Tomasini
France, portrait social- Novembre 2010
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Vue d’ensemble - Salaires et niveaux de vie - France, portrait social - Édition 2010

Valérie Albouy, Michel Amar, Vincent Bonnefoy, Marie-Cécile Cazenave, Pauline Charnoz, Mathilde Clément, Alexis Eidelman, Philippe Lombardo, Bertrand Marc, Nathalie Missègue, Tiaray Razafindranovona, Magda Tomasini

Trois angles d’étude des revenus : les inégalités salariales, la construction des niveaux de vie, la redistribution. /// La disparité des temps annuels de travail amplifie les inégalités salariales : les inégalités de revenu salarial (c’est-à-dire l’ensemble des salaires perçus par le salarié sur une année) combinent inégalités de niveau de salaire et inégalités de temps travaillé dans l’année. Les écarts de revenu salarial sont nettement plus marqués que les écarts de niveau de salaire. En 2007, 19 % des salariés ont perçu d’autres revenus individuels qu’un revenu salarial au cours de l’année 2007 : ils peuvent avoir occupé une activité indépendante, être partis en retraite dans l’année ou avoir été au chômage une période de l’année et avoir perçu des allocations chômage par exemple. /// Niveaux de vie et activité : le niveau de vie d’une personne dépend de ses ressources individuelles mais aussi de celles de leur entourage. Ainsi, les personnes en emploi ont un niveau de vie plus élevé que la moyenne, parce qu’elles touchent un revenu de leur travail, mais aussi parce qu’elles ont plus souvent un conjoint (7 fois sur 10), souvent en emploi (8 fois sur 10). /// La redistribution en 2009 : les transferts monétaires réduisent les écarts initiaux de niveau de vie via les prélèvements sociaux et fiscaux directs et les prestations sociales versées aux ménages. Les prestations sociales réduisent deux fois plus les inégalités que la fiscalité directe. Les administrations publiques redistribuent aussi une partie des recettes sous forme de prestations « en nature ». Les deux principales, en termes de budget, sont les dépenses d’éducation et les dépenses de santé. Ces deux services publics réalisent ainsi la moitié de la réduction totale des inégalités.

Insee Références

Paru le :17/11/2010