Séries longues sur les salaires (1950-2010) Déclaration annuelle de données sociales (DADS) et Législation sociale - Insee Résultats

Chiffres détaillés
Insee Résultats– No 143
Paru le :Paru le13/06/2013
Guillaume Bichler et Roselyne Kerjosse, département de l’Emploi et des revenus d’activité, Insee
Insee Résultats No 143- Juin 2013

En 2010, les salaires ralentissent en euros constants Secteur privé et entreprises publiques

Guillaume Bichler et Roselyne Kerjosse, département de l’Emploi et des revenus d’activité, Insee

En 2010, le salaire en équivalent temps plein (EQTP) d’une personne travaillant dans le privé ou une entreprise publique est en moyenne de 2 764 euros bruts par mois et 2 082 euros nets de tous prélèvements à la source. Le salaire net moyen a augmenté de 2 % en euros courants par rapport à 2009. Compte tenu de la reprise de l’inflation (+ 1,5 % en 2010), le salaire net moyen en euros constants progresse moins vite en 2010 qu’en 2009 (+ 0,5 % contre + 1,2 %).

L’amélioration de la conjoncture de l’emploi profite plus aux cadres et moins aux salariés à bas salaires, et davantage aux femmes qu’aux hommes. L’écart salarial entre hommes et femmes poursuit la légère baisse entamée en 2008 mais demeure proche de 20 %.

Dans le secteur privé, le salaire brut moyen en EQTP est de 2 764 euros par mois

En 2010, en France (métropole et DOM), un salarié du secteur privé ou d‘une entreprise publique perçoit en moyenne en 2 764 euros par mois en et 2 082 euros de tous prélèvements à la source. Privilégier le salaire en EQTP plutôt qu’en temps complet permet de prendre en compte les postes à temps partiel qui représentent environ 14 % du volume de travail en 2010.

En euros courants, le salaire net moyen progresse plus en 2010 qu’en 2009 (+ 2,0 % contre + 1,3 %). Cette hausse des salaires intervient dans un contexte de reprise de l’inflation (+ 1,5 % en moyenne en 2010), après une année 2009 de quasi-stabilité des prix (+ 0,1 %). De ce fait, le salaire net moyen n’a progressé que de 0,5 % en , après + 1,2 % en 2009 et + 0,4 % en 2008.

L’amélioration de l’emploi amorcée fin 2009 s’est poursuivie tout au long de 2010. Globalement, les changements de structure des qualifications entre 2009 et 2010 expliquent 0,4 point, soit la quasi-totalité, de l’augmentation du salaire moyen (tableau 1). À », la hausse du salaire réel serait de 0,1 %.

Tableau 1Évolutions annuelles, en euros constants, des salaires moyens

en %
Évolutions annuelles, en euros constants, des salaires moyens (en % )
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Salaire brut moyen 0,6 0,6 0,5 1,2 1,2 1,7 0,3 0,9 0,6
Salaire moyen net de prélèvements 0,3 0,0 0,1 1,0 0,4 1,7 0,4 1,2 0,5
Salaire moyen net de prélèvements à structure constante 1,5 1,0 0,8 1,9 1,4 1,4 1,4 1,2 0,1
Incidence des effets de structure sur le salaire net1 − 1,2 − 1,0 − 0,7 − 0,9 − 1,0 0,3 − 1,0 0,0 0,4
Pour mémoire : indice des prix à la consommation 1,9 2,1 2,1 1,8 1,6 1,5 2,8 0,1 1,5
  • 1. Voir Définitions.
  • Champ : salariés en EQTP du privé et des entreprises publiques, France.
  • Source : Insee, DADS fichier semi-définitif.

L’amélioration de la conjoncture de l’emploi…

Fin 2010, un peu plus de la moitié des emplois perdus pendant la crise ont été regagnés. Les facteurs qui avaient pesé sur le salaire moyen en 2009 (moindres heures supplémentaires, surcroît de chômage partiel, baisse des primes) jouent en 2010 en sens inverse et contribuent à la hausse du salaire moyen. Le chômage partiel qui avait fortement augmenté en 2009, diminue en 2010, mais reste toutefois supérieur à son niveau d’avant la crise. Le volume des heures supplémentaires augmente en 2010 par rapport à 2009 et dépasse le niveau atteint en 2008. Après avoir été le principal vecteur de l’ajustement du marché du travail au repli de l’activité économique en 2008 et surtout en 2009, l’intérim est le levier principal des créations d’emploi en 2010 : la moitié des créations nettes d’emploi ont reposé sur le dynamisme de ce secteur.

… ne profite pas aux salaires des ouvriers

Cette reprise de l’intérim profite à l’emploi ouvrier puisque les trois quarts des emplois intérimaires sont des emplois d’ouvriers non qualifiés. Mais ces embauches de personnes aux salaires globalement plus faibles entraînent mécaniquement une baisse du salaire moyen des ouvriers. Ainsi, tous secteurs d’activité confondus, le salaire net moyen des ouvriers diminue de 0,2 % en 2010 en euros constants (tableau 2) : pour les ouvriers intérimaires, cette baisse est de 1,9 % alors que le salaire moyen des ouvriers non intérimaires augmente de 0,1 %.

La revalorisation du Smic horaire brut, intervenue au 1er janvier 2010 suite à la modification du calendrier de revalorisation, a été limitée à 0,5 % du fait de la très faible inflation en 2009 (après une hausse de 1,3 % au 1er juillet 2009). Ainsi, en moyenne annuelle sur 2010, le Smic horaire augmente de 1 % en euros courants et baisse de 0,5 % en euros constants. La proportion de salariés concernés par la revalorisation du Smic diminue légèrement : 9,8 % au 1er janvier 2010 (1,5 million de salariés) contre 10,6 % au 1er juillet 2009 (1,6 million de salariés).

Parmi les secteurs ayant le plus grand nombre de salariés, seul celui des services aux entreprises, dont relève l’intérim, enregistre une baisse du salaire moyen toutes catégories confondues. Dans l’industrie, où l’emploi décline depuis le début des années 2000, y compris lors des périodes de reprise de l’activité, les salaires nets augmentent de 0,9 %. Dans la construction, où les effets de la contraction de l’activité se sont fait sentir plus tardivement et où la perte d’emplois s’est poursuivie jusqu’à la fin 2010 (hors intérim), les salaires progressent de 0,4 %. Les pertes d’emplois dans ces deux secteurs concernent surtout des salariés peu qualifiés et faiblement rémunérés. Cela conduit mécaniquement à une hausse du salaire moyen des personnes ayant conservé leur emploi. Dans le secteur de la restauration, à l’inverse, l’augmentation du salaire net moyen (+ 1 %) se conjugue avec une augmentation des effectifs : cette évolution s’observe dans la restauration traditionnelle, qui a bénéficié de la baisse de la TVA intervenue le 1er juillet 2009, comme dans la restauration rapide qui n’en a pas bénéficié.

Tableau 2Salaires mensuels moyens et répartition des effectifs en EQTP

Salaires mensuels moyens et répartition des effectifs en EQTP
Salaires bruts Salaires nets de tous prélèvements Répartition des effectifs ( %)
Euros courants Euros constants Euros courants Euros constants 2009 2010
2009 2010 Évolution ( %) 2009 2010 Évolution ( %)
Ensemble 2 708 2 764 0,6 2 041 2 082 0,5 100,0 100,0
Cadres1 5 187 5 331 1,3 3 851 3 950 1,0 17,1 17,1
Prof. interm. 2 799 2 855 0,5 2 104 2 143 0,4 20,5 20,8
Employés 1 946 1 975 0,0 1 481 1 507 0,2 29,4 29,8
Ouvriers 2 042 2 070 − 0,1 1 563 1 583 − 0,2 32,9 32,3
Hommes 2 937 2 997 0,5 2 220 2 263 0,4 59,6 59,3
Femmes 2 369 2 425 0,8 1 777 1 817 0,7 40,4 40,7
  • 1. Y compris chefs d’entreprise salariés.
  • Champ : salariés en EQTP du privé et des entreprises publiques, France.
  • Source : Insee, DADS fichier semi-définitif.

Une année un peu plus favorable aux cadres

Après deux années de crise durant lesquelles leur rémunération moyenne a baissé (− 0,5 % en 2008 puis − 1,6 % en 2009), la situation des cadres s’améliore : leur salaire moyen augmente de 1 % en euros constants.

C’est dans le secteur des activités financières, secteur qui emploie beaucoup de cadres (38 %) et où la part de primes est particulièrement forte, que les salaires ont augmenté le plus en 2010 (+ 2,1 %) après deux années de forte baisse (− 5,2 % en 2009 et − 4,1 % en 2008). Dans la finance, le salaire moyen des cadres augmente ainsi que les effectifs, ce qui est le signe d’une réelle amélioration de ce secteur en 2010. Dans l’industrie, autre secteur ayant une forte proportion de cadres (16 % des effectifs), la hausse moyenne des salaires (+ 1,1 %) s’accompagne en revanche d’une baisse du nombre de cadres.

Les bas salaires diminuent en euros constants

Le salaire net médian en EQTP, qui partage les salariés en deux groupes d’effectifs égaux, est de 1 675 euros par mois (tableau 3). Il reste de 20 % inférieur au salaire net moyen et augmente un peu moins vite (+ 0,3 % en euros constants).

En 2010, les 10 % de salariés les moins bien payés (1er décile ou D1) ont un salaire net mensuel en EQTP inférieur à 1 142 euros. Ce salaire est en baisse de 0,1 % en euros constants par rapport à 2009, et c’est le seul décile pour lequel il diminue. Cette évolution s’explique par la baisse des salaires pour les moins bien rémunérés des ouvriers et des employés, qui constituent 93 % des salariés du 1er décile. Ces deux catégories de salariés sont par ailleurs dans une situation défavorable : l’évolution de leurs salaires pour les différents seuils de déciles est comprise entre − 0,5 % et + 0,1 %.

En haut de l’échelle, les 10 % de salariés les mieux payés (9e décile ou D9) disposent de plus de 3 317 euros et les 1 % les mieux rémunérés (ou 99e centile) bénéficient de plus de 7 654 euros. Bien que l’année 2010 soit plus favorable aux cadres (pour eux, les évolutions sont positives sur l’ensemble de la hiérarchie salariale), l’évolution du 9e décile reste modeste : + 0,4 % en 2010 en euros constants contre + 1,5 % en 2009.

Tous ces mouvements relatifs demeurent d’ampleur limitée : le rapport entre les salaires des 1er et 9e déciles, indicateur qui fournit une mesure de leur dispersion, est stable à 2,9 depuis 2004.

Tableau 3Distribution des salaires mensuels nets en 2010 et évolution entre 2009 et 2010 en euros constants

Distribution des salaires mensuels nets en 2010 et évolution entre 2009 et 2010 en euros constants - Lecture : en 2010, 10 % des salariés gagnent un salaire mensuel net inférieur à 1 142 euros (1er décile ou D1).
Déciles Ensemble Hommes Femmes
  2010 Évolution 2010 Évolution 2010 Évolution
D1 1 142 − 0,1 1 197 − 0,2 1 096 0,0
D2 1 275 0,1 1 348 0,1 1 202 0,0
D3 1 396 0,2 1 482 0,3 1 300 0,3
D4 1 525 0,3 1 622 0,3 1 403 0,4
D5 ou Médiane 1 675 0,3 1 782 0,3 1 527 0,4
D6 1 862 0,3 1 984 0,3 1 686 0,4
D7 2 111 0,2 2 266 0,2 1 903 0,4
D8 2 510 0,3 2 734 0,3 2 212 0,5
D9 3 317 0,4 3 663 0,4 2 812 0,8
D95 4 286 0,5 4 797 0,2 3 489 1,0
D99 7 654 0,6 8 798 0,5 5 635 1,5
Moyenne 2 082 0,5 2 263 0,4 1 817 0,7
  • Lecture : en 2010, 10 % des salariés gagnent un salaire mensuel net inférieur à 1 142 euros (1er décile ou D1).
  • Champ : salariés en EQTP du privé et des entreprises publiques, France.
  • Source : Insee, DADS fichier semi-définitif.

Écart salarial entre hommes et femmes : 19,7 % en moyenne, et 10,7 % hors effet de structure

Si l’amélioration de la conjoncture de l’emploi a bénéficié aux hommes - les hommes sont en effet plus présents dans les secteurs qui avaient été les plus touchés par la crise et qui se redressent en 2010 - en revanche, le salaire moyen des femmes progresse plus que celui des hommes entre 2009 et 2010 : + 0,7 % en euros constants contre + 0,4 %. Ce constat se vérifie, globalement, sur l’ensemble de la hiérarchie salariale. L’écart est encore plus grand pour le 99e centile. C’est surtout parmi les cadres que se fait la différence : le salaire moyen des femmes cadres augmente de 1,9 % contre 0,5 % pour les hommes cadres entre 2009 et 2010. Le salaire moyen des cadres féminins augmente même de 2,1 % dans le secteur des activités financières et celui des services aux entreprises, deux des secteurs employant le plus de cadres féminins (environ 14 %). Si le premier secteur est également favorable (+ 1,2 %) aux salaires des cadres masculins (10 % des cadres masculins), ce n’est pas le cas du second où leur salaire baisse de 1,5 % (18 % des cadres masculins). Dans l’ensemble, l’écart salarial moyen entre hommes et femmes se réduit de nouveau légèrement entre 2009 et 2010, mais il demeure significatif (graphique). En 2010, une salariée gagne en moyenne en EQTP 19,7 % de moins que son homologue masculin (de − 8,5 % pour le 1er décile à − 23,2 % pour le 9e décile et − 36 % pour le 99e centile). En corrigeant les effets de structure, l’écart de salaire entre hommes et femmes est encore de 10,7 %.

GraphiqueÉcart entre le salaire moyen des hommes et celui des femmes (en EQTP)

  • Champ : salariés du privé et des entreprises publiques, France.
  • Source : Insee, DADS fichier semi-définitif.

Temps partiel : hausse du salaire horaire des cadres et de la durée de travail

En moyenne, le salaire horaire net des postes à temps partiel est plus faible que celui des postes à temps complet (tableau 4). Cet écart de 17 % s’explique à la fois par une moindre part de personnel « très qualifié » et par des salaires horaires inférieurs à ceux des personnes à temps complet pour une même qualification. En 2010, le salaire horaire des temps non complets augmente légèrement plus que celui des temps complets.

Entre 2009 et 2010, le volume horaire de travail total, tous salariés et tous secteurs confondus, est quasiment stable. Le nombre d’heures rémunérées diminue légèrement pour les personnes à temps complet mais augmente pour celles à temps partiel, surtout pour les hommes. En effet, la part des hommes travaillant à temps partiel a continué de progresser en particulier pour les cadres (+ 0,5 %). Ce sont eux qui portent toute la hausse du salaire horaire des hommes travaillant à temps partiel.

Tableau 4Salaires horaires moyens et répartition des effectifs*

Salaires horaires moyens et répartition des effectifs*
  Salaires bruts Salaires nets de tous prélèvements Répartition des effectifs ( %)
  Euros courants Euros constants Euros courants Euros constants 2009 2010
  2009 2010 Évolution ( %) 2009 2010 Évolution ( %)
Salariés à temps complet
Hommes 19,13 19,47 0,3 14,45 14,70 0,2 64,9 64,6
Femmes 16,10 16,48 0,9 12,06 12,34 0,8 35,1 35,4
Ensemble 18,06 18,41 0,4 13,61 13,86 0,3 100,0 100,0
Cadres1 33,63 34,54 1,2 24,97 25,61 1,1 18,1 18,1
Prof. interm. 18,35 18,65 0,1 13,79 13,99 0,0 21,2 21,6
Employés 13,05 13,24 0,0 9,94 10,11 0,3 26,0 26,2
Ouvriers 13,49 13,63 − 0,4 10,31 10,42 − 0,5 34,7 34,1
Salariés à temps non complet
Hommes 17,01 17,52 1,4 12,99 13,30 0,8 29,7 30,4
Femmes 13,97 14,24 0,4 10,52 10,70 0,2 70,3 69,6
Ensemble 14,87 15,24 0,9 11,25 11,49 0,6 100,0 100,0
Cadres1 29,84 30,97 2,3 22,15 22,79 1,4 12,6 12,9
Prof. interm. 17,24 17,54 0,2 13,00 13,18 − 0,1 16,1 15,8
Employés 11,70 11,87 − 0,1 8,90 9,02 − 0,1 50,1 50,4
Ouvriers 11,87 12,02 − 0,2 9,16 9,26 − 0,3 21,3 20,9
Smic 8,77 8,86 − 0,5 6,88 6,96 − 0,3 - -
  • 1. Y compris chefs d’entreprise salariés.
  • * Effectifs en nombre d’heures travaillées.
  • Champ : salariés du privé et des entreprises publiques, France.
  • Source : Insee, DADS fichier semi-définitif.

Heures supplémentaires : en hausse pour toutes les catégories et dans tous les secteurs

Le volume d’heures supplémentaires déclaré progresse de plus de  6 % entre 2009 et 2010 (après − 3,4 % entre 2008 et 2009). Cette progression concerne toutes les catégories, dans une fourchette de + 6 % pour les ouvriers et les employés à près de + 8 % pour les professions intermédiaires. Ce sont les ouvriers qui réalisent le plus d’heures supplémentaires : plus de la moitié du volume total déclaré en 2010 alors qu’ils ne réalisent qu’un tiers du volume horaire de travail total ; à l’inverse, les cadres ne réalisent que 5 % du volume total déclaré.

Toutes catégories confondues, le secteur des transports et de l’entreposage est le plus dynamique, avec un bond de 12 % du volume d’heures supplémentaires déclarées. L’industrie, et particulièrement le domaine de la fabrication manufacturée, les services aux entreprises et le secteur de l’information et de la communication connaissent également une forte hausse (de l’ordre de 10 %). En revanche, dans la construction, qui figure avec l’automobile parmi les secteurs les plus consommateurs d’heures supplémentaires déclarées, la progression est quasiment nulle.

Tous secteurs confondus, les femmes sont moins concernées par les heures supplémentaires : elles sont environ deux fois moins nombreuses à en effectuer pour un volume d’heures représentant un tiers de celui des hommes.

La rémunération des heures supplémentaires représente en moyenne par EQTP 8,4 % du salaire net pour les 38 % de salariés qui en font. Cette proportion atteint 9 % pour les cadres et les ouvriers. Malgré le fort recours à ce dispositif en 2010, les heures supplémentaires ne représentent que 2,4 % du volume horaire total de travail. 

Salariés présents en 2009 et 2010 : hausse plus favorable aux jeunes et dans la restauration

Compte tenu de l’importance des mouvements de main-d’œuvre dans le secteur privé, les » ne représentent que 55 % des postes en EQTP. Le salaire net moyen en EQTP des « permanents » augmente de 1,9 % en euros constants, soit davantage que pour l’ensemble des salariés (+ 0,5 %). L’inflation ayant été plus forte en 2010 qu’en 2009, la proportion de permanents ayant eu une augmentation de salaire supérieure à l’inflation diminue : 58 % en 2010 contre 68 % en 2009. En 2010, la proportion de personnes en place dont le salaire a progressé plus vite que l’inflation est la plus importante dans la restauration, plus précisément dans la restauration traditionnelle et les cafétérias. Comme les autres années, c’est également pour les moins de 30 ans que les progressions salariales sont les plus fortes, mais sur des salaires plus faibles en début de carrière. Les progressions salariales ont été de même ampleur pour les hommes et les femmes, ainsi que pour les personnes travaillant à temps complet ou à temps partiel.

Sources

Les salaires annuels et les effectifs sont connus grâce aux DADS (Déclarations Annuelles de Données Sociales) que les entreprises adressent à l’administration. L’exploitation des DADS ayant permis de donner les informations présentées ici exclut cependant les salariés du secteur agricole, les agents du secteur public, ainsi que les apprentis, les stagiaires, les titulaires d’emplois aidés et les salariés des particuliers employeurs.

Les résultats sont issus de l’exploitation soit du fichier exhaustif, soit du sondage au 1/12, la profession et catégorie socioprofessionnelle faisant l’objet d’un codage plus approfondi dans le sondage au 1/12.

Définitions

Le salaire en équivalent temps plein (EQTP) est calculé en prenant en compte tous les postes de travail des salariés (y compris les postes à temps partiel). Chaque poste est pris en compte au prorata de son volume horaire de travail rapporté à celui d’un poste à temps complet. Par exemple, un salarié ayant occupé un poste donné durant six mois à 80 % et ayant perçu 10 000 euros compte pour 0,4 (=0,5*0,8) en EQTP rémunéré 25 000 euros par an.

Le salaire brut correspond à l’intégralité des sommes perçues par le salarié au titre de son contrat de travail, avant toute déduction de cotisations obligatoires. Il intègre les sommes versées au titre de la participation et l’intéressement.

Le salaire net de tous prélèvements à la source est calculé à partir du salaire net fiscal disponible dans la DADS. Il est net de toutes cotisations sociales, y compris CSG (contribution sociale généralisée) et CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale). Il ne comprend pas la participation et l’intéressement placé sur un plan d’épargne entreprise (qui ne sont pas imposables).

Les évolutions en euros constants sont calculées en tenant compte de la progression de l’indice des prix à la consommation (y compris tabac) de l’ensemble des ménages.

L’évolution du salaire moyen peut être décomposée en un effet de structure et une évolution à structure constante. L’évolution à structure constante est obtenue en calculant l’évolution du salaire moyen sans modification des effectifs des groupes homogènes qui ont été distingués selon le sexe, l’âge, la catégorie socioprofessionnelle, le secteur d’activité et les conditions d’emploi (temps complet ou temps partiel).

L’effet de structure est lui-même la résultante de deux facteurs : les changements de groupe des personnes présentes les deux années (le plus souvent suite à des promotions) et les mouvements d’entrées et de sorties (embauches ou départs).

Les permanents sont définis ici comme les salariés présents sur l’ensemble des deux années consécutives (24 mois) dans le même établissement et ayant la même quotité de travail les deux années.

Avertissement

Homogénéité des séries issues des déclarations annuelles de salaires

Cette publication s'efforce d'établir des séries les plus homogènes possibles. Toutefois, l'ensemble des modifications intervenues, au fil des ans, dans les déclarations annuelles de données sociales ou dans leur traitement rend parfois délicates les comparaisons d'une période à l'autre. C'est en effet la raison d'une amélioration continue de la qualité d'une source statistique que de rendre difficile la constitution de séries rigoureusement comparables sur le long terme.

De plus, certaines années posent problème : par exemple l'exploitation de 1953 a été limitée par l'exclusion de son champ, pour des raisons matérielles, des déclarations des employeurs de la région parisienne (ce qui implique que le tiers le mieux payé des salariés n'a pas été pris en compte, cette année-là) ; en 1963, une erreur dans le traitement informatique, corrigée dans les tableaux de la publication annuelle des DADS, n'a pu être effacée dans un certain nombre de tableaux utilisés pour constituer les séries longues, etc.

Pour toutes ces raisons, il n'est pas possible de faire débuter toutes les séries à partir d'une seule date-origine qui serait 1950. Les statistiques portant sur les salariés à temps complet existent de 1950 à 1954 puis à partir de 1962. Mais les résultats de l'année 1963 étant parfois entachés d'erreur et ceux de 1950 à 1954 ne se prêtant pas à la construction de tous les tableaux, certaines séries de salaires à temps complet ne peuvent être présentées qu'à partir de 1964.

Néanmoins, afin de présenter des séries complètes de salaire moyen, de salaire moyen par sexe et de salaire moyen par catégorie socioprofessionnelle, il a été procédé à des estimations pour les années manquantes. Ces estimations portent sur l'année 1953 (à partir de statistiques sur les gains bruts du Ministère du Travail) et sur les années 1955 à 1961 en appliquant un coefficient correcteur aux séries disponibles concernant les seuls salariés permanents.

Par ailleurs, les DADS de 1981, 1983 et 1990 n'ont pas été exploitées à cause de la réalisation concomitante des recensements de la population. Ces années ont été systématiquement estimées à partir des évolutions de gains bruts ou des salaires de base bruts fournies par le Ministère du Travail.

Les évolutions de 1990 à 1992 doivent être prises avec précaution (cf. historique des changements), les niveaux de 1993 ne sont pas comparables avec ceux de 1992 et 1994, ce dernier assurant une homogénéité avec 1995 (cf. historique des changements).

Les séries sur les salaires en équivalent-temps plein (EQTP) ont pu être calculées à partir de l'année 1994 du fait de l'ajout des heures rémunérées dans les déclarations annuelles de salaires à partir de cette année-là. Toutefois, certaines évolutions entre 1994 et 1995 ne pouvant être confirmées, la publication des séries sur les salaires en EQTP ne démarre qu'en 1995.

Les séries sur les temps complets sont disponibles depuis 1950. Toutefois, elles ont été recalculées depuis 1994 pour cette publication sur le même champ que les séries en EQTP, dans un souci de cohérence.

Ainsi, les séries de salaire à temps complet à partir de l'année 1994 et celles en équivalent-temps complet à partir de l'année 1995 présentées dans cette publication portent sur le même champ : secteur privé et entreprises publiques hors agriculture.

  • de 1994 à 1999 sur la France métropolitaine ;
  • depuis 2000 sur la France entière (métropole + DOM).

Sources

Cette publication regroupe un ensemble de données historiques, qui rendent compte de l'évolution des salaires et de leur dispersion, ainsi que des prélèvements sociaux, depuis 1950. Ces séries proviennent de l'exploitation exhaustive des déclarations annuelles de données sociales (DADS) et de la législation sociale.

Une présentation générale des DADS (Déclarations annuelles des données sociales) est disponible dans la rubrique "Définitions, méthodes et qualité" du site insee.fr.

Historique des changements intervenus dans les déclarations annuelles de données sociales

Les déclarations annuelles de salaires, remplies par les employeurs à l'intention des services sociaux et fiscaux, sont une des sources statistiques principales sur les salaires. Anciennement Déclarations Annuelles de Salaires (D.A.S.), elles s'appellent désormais Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS).

A partir de l'année 1950, les déclarations annuelles de salaires ont été exploitées régulièrement. Elles donnent lieu à la diffusion, chaque année, de statistiques détaillées formant un ensemble relativement homogène et continu et dont l'essentiel est repris dans la présente publication. Toutefois, les statistiques ne portent que sur les employeurs qui remplissent une telle déclaration. Par ailleurs, depuis 1950, certaines modifications ont été apportées dans la nature des documents traités ainsi que dans leur traitement.

1950-1961 :

Période de mise en place dominée par des difficultés de collecte et des restrictions du champ couvert en raison de la lourdeur de l'opération : région parisienne exclue en 1953, prise en compte de 1955 à 1961 des seuls salariés permanents du secteur privé, etc.

1962-1967 :

Le champ est élargi à l'ensemble des salariés à temps complet (contre les seuls permanents auparavant) ; l'exploitation est étendue aux services publics industriels et aux industries para-agricoles. C'est en 1962 qu'est réalisée la première étude des salaires par âge, qui sera reprise ensuite chaque année. Les tableaux par régions métropolitaines hors Corse sont réalisés à partir de 1966.

À partir de 1967 :

On passe d'une statistique de "bulletins de salaires" à une statistique de salaire correspondant à des "emplois" (un salarié dans une entreprise) ; les années 1967 et 1968 ont été traitées dans les deux systèmes afin d'évaluer la légère distorsion induite par cette modification.

À partir de 1976 :

La Corse est incluse dans les tableaux régionaux diffusés par l'unité en charge des DADS.

Jusqu'en 1992, les secteurs d'activité sont présentés en nomenclature NAP (nomenclature d'activités et de produits).

Depuis 1984 :

La profession est codifiée de manière automatique grâce à un dictionnaire d'apprentissage. Le passage de l'ancienne nomenclature CS à la nouvelle nomenclature des professions PCS (sur 2 positions), dont la logique est nettement différente, conduit à une rupture de série en 1984.

La fonction publique hospitalière est incluse.

De 1990 à 1992 :

Les évolutions doivent être prises avec précaution car elles correspondent à des exploitations menées parallèlement à la refonte complète des traitements, mise progressivement en œuvre à partir de 1993. Par ailleurs, l'exploitation des DADS de 1993 a eu un caractère expérimental, ce qui rend les niveaux non comparables avec ceux de 1992 et 1994 et affecte les évolutions.

À partir de 1993 :

L'Insee traite l'ensemble des déclarations individuelles (désormais dénommées « postes » et non plus « emplois »), soit plus de 30 millions de postes. L'Insee dispose ainsi d'une sorte de recensement permanent des salariés.

Jusqu'en 2007, la classification par activité économique des établissements s'appuie sur la Nomenclature d'Activités Française (NAF). Les travaux présentés par activités utilisent les regroupements de la Nomenclature Economique de Synthèse (NES), généralement utilisée dans les statistiques françaises.

Le champ inclut les personnels non fonctionnaires de la Poste et de France Télécom.

Pour 1994, deux exploitations ont été réalisées, la première permettant d'obtenir des évolutions par rapport à 1993, à traitements statistiques comparables, la seconde dont les résultats sont présentés ici assurant l'homogénéité des niveaux entre 1994 et 1995, année où a été mise en place une amélioration de ces traitements statistiques en s'appuyant sur de nouvelles variables disponibles.

À partir de 2000 :

Les DOM sont inclus dans les tableaux régionaux diffusés par l'unité en charge des DADS.

En 2002, un changement de chaîne d'exploitation des DADS améliore un certain nombre de traitements, notamment celui du codage des catégories socioprofessionnelles pour les "cadres supérieurs" et les "chefs d'entreprise salariés". Les données ne sont pas directement comparables à celles des années précédentes, à l'exception de l'année 2001, quand les données de cette année-là sont exploitées à partir du fichier de l'année 2002*.

Depuis 2008, les secteurs d'activités sont présentés selon l'agrégat A17 de la NAF rév.2 (nomenclature d'activités et de produits française révision 2).

En 2009 a eu lieu une refonte de la méthode de codage de la profession du salarié et le passage de la PCS sur 2 positions à la PCS sur 4 positions. La précision du codage est améliorée mais cette évolution génère une rupture de séries.

* : Le fichier des DADS de l'année n contient, en fait, les données de l'année n et de l'année n-1

Définitions

Déciles :

Si on ordonne une distribution de salaires, de revenus, de chiffres d'affaires, etc., les déciles sont les valeurs qui partagent cette distribution en dix parties d’effectifs égaux.

Ainsi, pour une distribution de salaires :

  • le premier décile (noté généralement D1) est le salaire au-dessous duquel se situent 10 % des salaires ;
  • le neuvième décile (noté généralement D9) est le salaire au-dessous duquel se situent 90 % des salaires.

Le premier décile est, de manière équivalente, le salaire au-dessus duquel se situent 90 % des salaires ; le neuvième décile est le salaire au-dessus duquel se situent 10 % des salaires.

Poste de travail :

Dans les statistiques d'emploi et de salaire, un poste de travail (ou poste) correspond à la relation entre un salarié et un établissement pendant une période donnée. Ainsi, un salarié qui travaille dans deux établissements (à une date donnée ou sur une certaine période, par exemple une année) occupe deux postes. Inversement, plusieurs contrats de travail entre le salarié et le même établissement (à une date donnée ou successivement sur une certaine période) ne constituent qu'un seul poste.

Le concept de poste principal permet de ne compter qu'un seul poste par salarié. Le poste principal d'un salarié est le poste le plus rémunérateur. Le concept de poste « annexe » permet d’écarter de certaines statistiques les postes dont le volume de travail et le niveau de rémunération associés sont faibles.

Dans le cas général, on considère qu’un poste est « non annexe » si la rémunération est supérieure à 3 SMIC mensuels ou si la durée d'emploi dépasse 30 jours et 120 heures et que le rapport nombre d'heures/durée est supérieur à 1,5.

Remarque :

Le poste de travail est l’unité statistique de base pour les résultats issus des fichiers « Tous salariés », DADS (déclarations annuelles de données sociales), Siasp (système d'information des agents du secteur public), Clap (connaissance locale de l'appareil productif) et Flores (fichier localisé des rémunérations et de l’emploi salarié), qui succède à Clap à partir de 2017.

Rapports interdéciles / Rapport D5/D1 / Rapport D9/D1 / Rapport D9/D5 :

Les rapports interdéciles permettent de mesurer les inégalités d’une distribution :

  • le rapport des déciles D9/D1 met en évidence l'écart entre le haut (9e décile) et le bas de la distribution (1er décile) ;
  • le rapport D9/D5 compare le haut de la distribution à la valeur médiane ;
  • le rapport D5/D1 compare la médiane au bas de la distribution.
Salaire minimum de croissance / Smic :

Le Smic est le salaire minimum légal en France. Il se réfère à l’heure de travail. Il a été institué par une loi du 2 janvier 1970.

Depuis 2010, le Smic est revalorisé chaque année en janvier par décret en Conseil des ministres, pris après avis de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC), qui s’appuie notamment sur l’analyse du Smic et de son évolution réalisée par le groupe d’experts indépendants conformément à la loi du 3 décembre 2008. Son mode de calcul est développé par l’article L. 3231 du Code du travail. Depuis la promulgation du décret 2013 123 du 7 février 2013 relatif aux modalités de revalorisation du Smic, la nouvelle règle stipule que l’accroissement annuel du pouvoir d’achat du Smic ne peut, en aucun cas, être inférieur à « la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire moyen des ouvriers et des employés » (SHBOE) mesurée par l’enquête trimestrielle sur l’activité et les conditions d’emploi de la main d’œuvre (Acemo) du ministère du Travail.

La garantie du pouvoir d’achat des salariés rémunérés au Smic est assurée par l’indexation du Smic horaire sur l’évolution des prix à la consommation hors tabac des ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie. Lorsque cet indice atteint un niveau supérieur d’au moins 2 % à l’indice constaté lors de l’établissement de la valeur immédiatement antérieure, le Smic est réévalué dans la même proportion à compter du premier jour du mois qui suit la publication de l’indice donnant lieu au relèvement. Ainsi, le taux horaire du Smic a été réévalué plusieurs fois pour cette raison depuis octobre 2021. Enfin, le Gouvernement peut porter le Smic à une valeur supérieure à celle qui résulterait de la seule mise en œuvre des mécanismes précités, soit en cours d’année, soit à l’occasion de la revalorisation au 1er janvier. Il s’agit alors d’un « coup de pouce ». Ainsi, le taux horaire du Smic a été réévalué de 2,0 % au 1er juillet 2012, dont +0,6 point au titre d’un « coup de pouce ».

Remarque :

Le Smic est revalorisé au 1er juillet de chaque année jusqu'en 2009, puis au 1er janvier de chaque année à partir de 2010.

Depuis 2013 (décret n°2013-123 du 7 février 2013), le Smic est revalorisé :

  • chaque 1er janvier, en tenant compte de l'évolution de l'indice mensuel des prix à la consommation hors tabac des ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie, augmentée de la moitié du gain de pouvoir d'achat du salaire horaire moyen des ouvriers et des employés (avec possibilité pour le gouvernement de décider d'une revalorisation supplémentaire) ;
  • en cours d'année lorsque cet indice des prix à la consommation atteint un niveau correspondant à une hausse d'au moins 2 % par rapport à l'indice constaté lors de l'établissement du SMIC immédiatement antérieur. Par exemple, le salaire SMIC (Smic) horaire brut a été revalorisé trois fois au cours de l’année 2022, de 0,9 % au 1er janvier puis, en application du mécanisme d’indexation anticipée en cas de forte inflation, de 2,6 % au 1er mai et de 2,0 % au 1er août. La hausse cumulée atteint +5,6 %, portant le Smic horaire de 10,48 euros en décembre 2021 à 11,07 euros en août 2022.

Champ

Cette publication porte sur le champ des salariés du secteur privé et des entreprises publiques. Elle est issue d'une exploitation des fichiers postes des DADS exhaustifs et définitifs. Elle exclut les salariés des particuliers employeurs et les postes annexes.

Nomenclatures

Nomenclatures utilisées dans le produit

Nomenclature agrégée : NA (niveaux 17, 38 et 88)

Nomenclature d'activités française : NAF rév.2

Nomenclature d'activités française - NAF rév. 1, 2003. La nomenclature est téléchargeable ci-dessous.

Nomenclature d'activités française 1993. La nomenclature est téléchargeable ci-dessous.

Nomenclature économique de synthèse - NES, 1994-2007. La nomenclature est téléchargeable ci-dessous.

Nomenclature géographique (régions, départements) :

Régions, départements

Nomenclature des catégories socioprofessionnelles (CS) :

Les catégories socioprofessionnelles (CS)

Nomenclature des Professions et Catégories Socioprofessionnelles des Emplois Salariés d'Entreprise : PCS-ESE (version 2003, niveau 3, 412 postes). La nomenclature est téléchargeable ci-dessous.

Précisions sur certaines variables utilisées dans les tableaux :

  • Activité économique détaillée en 16 postes de 1976 à 1992, 13 postes de 1993 à 2007 et 16 postes depuis 2008. De plus, l'activité économique a été regroupée en 5 postes : industrie, construction, transports, commerce et services.
  • Catégories socioprofessionnelles :
    • De 1950 à 1983 : cadres supérieurs, cadres moyens, employés, ouvriers, dont contremaîtres, personnel de service
    • Depuis 1984 : chefs d'entreprise, cadres et professions intellectuelles supérieures, professions intermédiaires, employés, ouvriers, apprentis et stagiaires

Documentation

La nomenclature d'activités française - NAF rév. 1, 2003
(xls, 61 Ko)
La nomenclature économique de synthèse - NES, 1994-2007
(xls, 70 Ko)
La nomenclature d'activités française 1993
(xls, 79 Ko)
La nomenclature des Professions et Catégories Socioprofessionnelles des Emplois Salariés d'Entreprise / PCS-ESE
(xls, 45 Ko)

Pour en savoir plus

« Les salaires dans le secteur privé et les entreprises publiques en 2010 », Insee Résultats série Société, n° 141 - février 2013.

Emploi et salaires, Insee Références, Édition 2013.