Type de source : Enquête statistique, sauf pour certaines activités qui font l'objet de collectes spécifiques (exemple : données relatives à l'énergie).

Échantillon pour l'industrie hors fabrication de produits alimentaires et de boissons : environ 4800 entreprises ; l'échantillon est sélectionné dans les presque 30000 entreprises de l'Enquête Annuelle de Production (avec les seuils de 20 salariés et 5 millions d'euros de chiffre d'affaires) ; en moyenne, l'échantillon couvre 70% de la valeur ajoutée de la strate.

Échantillon pour la fabrication de produits alimentaires et de boissons : plus de 7000 entreprises. L'enquête est réalisée par le SSP (Service de la Statistique et de la Prospective), le service statistique du Ministère de l'Agriculture.

Mensuelle

Questionnaires utilisés dans l'enquête : Enquêtes de branche.

Changements prévus dans les questionnaires nationaux : tous les ans.

Moyens de collecte des données : principalement (95 %) par voie électronique (questionnaire Web).

Les données relatives à l'énergie et aux industries agro-alimentaires proviennent de partenaires institutionnels.

Certaines données sont également obtenues auprès d'organismes professionnels.

L'essentiel des données d'un mois M sont collectées durant le mois M+1. Néanmoins, la collecte est poursuivie durant quatre mois afin de collecter les réponses retardataires.

Par Internet

Unité légale

Le plan de sondage combine méthodes de type cut-off et méthodes aléatoires, selon les caratéristiques des produits. Chaque produit fait l'objet d'un tirage spécifique.

4800 (industrie hors activités agro-alimentaires); 7000 sur le champ des industries agro-alimentaires.

Les données sont validées avant d'être envoyées à Eurostat. Cette validation se fait en deux étapes : le contrôle (et si nécessaire la correction) des données individuelles et ensuite le contrôle des indices agrégés. Ce second contrôle peut conduire à des corrections supplémentaires des données individuelles. Nous utilisons des méthodes de selective editing.

Les données individuelles font l'objet d'un apurement à l'aide de méthodes de selective editing.

Estimations pour la non-réponse sur les données individuelles : données de la période précédente multipliées par les taux de variation moyens des unités répondantes.

Type d'indice : indices de Laspeyres annuels chaînés avec 2015 comme année de référence.

Méthode de pondération et de chaînage : les pondérations des branches sont basées sur la valeur ajoutée brute aux prix de base et sont mises à jour annuellement (indice chaîné). Au sein de chaque branche, l'indice est basé sur un échantillon représentatif d'activités pondérées par les poids d'échantillonnage. Les indices ont une moyenne de 100 en 2015.

Changements prévus dans les méthodes de production : des travaux réguliers sont menés pour améliorer la construction de l'échantillon et donc la robustesse et la précision des estimations. En particulier, des travaux sont menés sur le choix optimal, en fonction des activités, entre les méthodes de cut-off et l'échantillonnage stratifié.

Actions pour accélérer ou augmenter le taux de réponse : rappel par téléphone ou par courrier, (rarement) pénalités et utilisation accrue d'Internet pour la collecte de données.

Les indices font l'objet d'une correction des variations saisonnières et des jours ouvrables.

Les indices bruts sont corrigés des jours ouvrables et des variations saisonnières à l'aide du programme X13 ARIMA disponible dans JDemetra+. L'ajustement est effectué au niveau classe de la NACE Rev. 2. Les niveaux supérieurs sont obtenus par agrégation des séries au niveau de la classe (méthode indirecte), comme pour les séries brutes.

L'ajustement calendaire Reg ARIMA est utilisé en construisant des régresseurs de jours ouvrables basés sur le calendrier national français (qui prend en compte les jours ouvrables et les jours de bourse spécifiques à la France).

Les points atypiques (valeurs aberrantes ponctuelles -- additive outliers, changements temporaires, changements de niveau, changements de saisonnalité) sont fixés sur le passé et ils font l'objet d'une détection automatique sur les 12 derniers mois. La valeur critique pour la détection des aberrations, la longueur du filtre et la sélection du modèle/filtre dépendent de la série ; il est parfois nécessaire de les modifier manuellement pour améliorer la qualité de la correction saisonnière. Par ailleurs, des points atypiques peuvent être ajoutés ou modifiés manuellement : cela a notamment été le cas pour neutraliser certains points particuliers associés à la crise sanitaire de 2020-2021 (confinements par exemple), qui auraient induit une déformation injustifiée des coefficients saisonniers sur le passé. L'ajustement saisonnier peut utiliser une décomposition additive ou multiplicative selon les cas. Les modèles de désaisonnalisation sont réexaminés chaque année (en surpondérant la stabilité) et les paramètres sont réestimés chaque mois.

Chaque mois, les données désaisonnalisées sont révisées à partir de 2012. Pour la désaisonnalisation des indices sur le passé récent, les modèles sont désormais estimés sur une sous-période réduite (à partir de 2005), conformément aux recommandations d'Eurostat, et afin de renforcer la robustesse de l'ajustement saisonnier. Les données avant 2012 sont fixées en évolution, conformément aux règlementations d'Eurostat visant à ne pas réviser les CVS-CJO sur trop longue période.