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Insee Analyses Grand Est · Avril 2024 · n° 178
Insee Analyses Grand EstBilan démographique Grand Est 2023 : des naissances en berne

Corinne Paulus, Sophie Villaume (Insee)

En 2023, dans le Grand Est, le nombre de décès est supérieur à celui des naissances. Ce déficit naturel se creuse et dépasse son niveau de 2020.

Les naissances ont fortement diminué en 2023 (-7,4 %). La chute de la fécondité explique cette évolution, tandis que le nombre de femmes de 20 à 40 ans reste stable.

Les décès ont quant à eux été moins nombreux qu’au cours des trois années précédentes, en raison de conditions sanitaires plus favorables. Toutefois, du fait du vieillissement de la population, leur nombre s’inscrit dans la tendance à la hausse des décès des années 2010.

L’espérance de vie à la naissance retrouve un niveau proche de celui de 2019.

Insee Analyses Grand Est
No 178
Paru le :Paru le11/04/2024
Bilan démographique 2023 dans le Grand Est
Publication rédigée par :Corinne Paulus, Sophie Villaume (Insee)

Plus de 5,5 millions d’habitants au 1er janvier 2024

Le Grand Est compte près de 5 570 000 habitants au 1er janvier 2024. Avec le Centre-Val-de-Loire, les Hauts-de-France, la Normandie et la Bourgogne-Franche-Comté, il fait partie des régions de métropole où le nombre d’habitants stagne ou diminue légèrement ces trois dernières années. La démographie y est ainsi moins dynamique que dans les régions de l’ouest et du sud de la France. Dans l’ensemble du pays, la population augmente de 0,3 % par an entre 2021 et 2024.

Au sein de la région, le Bas-Rhin gagne des habitants (+0,5 % par an entre 2021 et 2024). Dans une moindre mesure, c’est aussi le cas de la Moselle, de l’Aube et du Haut-Rhin (+0,1 % à +0,2 % par an). À l’inverse, la population baisse dans les départements les moins peuplés, comme la Meuse, la Haute-Marne, les Vosges et les Ardennes (entre -0,6 % et ‑0,4 % par an).

Un solde naturel déficitaire, proche de celui de 2020

En 2023, dans le Grand Est, le nombre de décès est supérieur à celui des naissances (55 400 décès pour 47 600 naissances). Ainsi, la différence entre les naissances et les décès s’établit à -7 800, et le déficit dépasse son niveau de 2020 creusé par la crise sanitaire (-7 500, figure 1). Sans la compensation des migrations (plus d’arrivées dans la région que de départs), ce déficit naturel ferait baisser la population du Grand Est de 0,1 % (figure 2). Le est négatif dans neuf des dix départements du Grand Est. Le Bas-Rhin est le seul à compter plus de naissances que de décès (figure 3).

Figure 1Nombre de naissances, de décès et solde naturel dans le Grand Est

Nombre de naissances, de décès et solde naturel dans le Grand Est - Lecture : En 2023, 47 600 naissances sont domiciliées dans le Grand Est, pour 55 400 décès. Le déficit naturel est donc de 7 800 personnes.
Année Naissances Décès Solde naturel
2010 65 229 48 016 17 213
2011 63 690 47 637 16 053
2012 62 954 49 668 13 286
2013 62 620 50 217 12 403
2014 62 326 48 965 13 361
2015 59 895 52 206 7 689
2016 58 477 51 865 6 612
2017 56 766 52 853 3 913
2018 55 580 53 645 1 935
2019 54 843 53 323 1 520
2020 53 129 60 673 -7 544
2021 53 113 57 397 -4 284
2022 51 414 58 518 -7 104
2023 (p) 47 600 55 400 -7 800
  • (p) : Données arrêtées fin janvier 2024, arrondies à la centaine.
  • Lecture : En 2023, 47 600 naissances sont domiciliées dans le Grand Est, pour 55 400 décès. Le déficit naturel est donc de 7 800 personnes.
  • Source : Insee, statistiques de l’état civil.

Figure 1Nombre de naissances, de décès et solde naturel dans le Grand Est

  • (p) : Données arrêtées fin janvier 2024, arrondies à la centaine.
  • Lecture : En 2023, 47 600 naissances sont domiciliées dans le Grand Est, pour 55 400 décès. Le déficit naturel est donc de 7 800 personnes.
  • Source : Insee, statistiques de l’état civil.

Figure 2Évolution de la population entre 2010 et 2023 dans le Grand Est

(en %)
Évolution de la population entre 2010 et 2023 dans le Grand Est ((en %)) - Lecture : En 2023, la population du Grand Est reste quasiment stable (+0,06 %). Le déficit naturel la fait diminuer de 0,14 %, tandis que le solde migratoire apparent la fait progresser de 0,20 %.
Année Contribution du solde naturel Contribution du solde migratoire apparent Taux d‘évolution de la population
2010 0,31 -0,19 0,12
2011 0,29 -0,11 0,18
2012 0,24 -0,18 0,06
2013 0,22 -0,18 0,04
2014 0,24 -0,16 0,08
2015 0,14 -0,21 -0,07
2016 0,12 -0,22 -0,10
2017 0,07 -0,06 0,01
2018 0,03 0,07 0,11
2019 0,03 0,09 0,12
2020 -0,14 0,11 -0,02
2021 (p) -0,08 0,12 0,05
2022 (p) -0,13 0,15 0,03
2023 (p) -0,14 0,20 0,06
  • (p) : Données provisoires
  • Lecture : En 2023, la population du Grand Est reste quasiment stable (+0,06 %). Le déficit naturel la fait diminuer de 0,14 %, tandis que le solde migratoire apparent la fait progresser de 0,20 %.
  • Source : Insee, statistiques de l’état civil et estimations de population.

Figure 2Évolution de la population entre 2010 et 2023 dans le Grand Est

  • (p) : Données provisoires
  • Lecture : En 2023, la population du Grand Est reste quasiment stable (+0,06 %). Le déficit naturel la fait diminuer de 0,14 %, tandis que le solde migratoire apparent la fait progresser de 0,20 %.
  • Source : Insee, statistiques de l’état civil et estimations de population.

Figure 3Population, naissances et décès par département en 2023

Population, naissances et décès par département en 2023
Département Estimations de population au 1er janvier 2024 Variation relative annuelle 2021-2024 (en %) Naissances domiciliées Décès domiciliés
Totale Due au solde naturel Due au solde migratoire apparent 2023 (p) Évolution 2023/2022 (en %) 2023 (p) Évolution 2023/2022 (en %)
Ardennes 265 700 -0,4 -0,3 -0,1 2 200 -9,2 2 900 -5,3
Aube 312 700 0,1 -0,1 0,2 2 800 -6,8 3 400 -0,6
Marne 562 900 -0,1 0,0 -0,1 5 200 -10,7 5 400 -6,4
Haute-Marne 168 200 -0,6 -0,5 -0,1 1 400 1,0 2 200 -4,5
Meurthe-et-Moselle 730 300 -0,1 -0,1 0,0 5 900 -9,9 7 100 -4,1
Meuse 178 600 -0,6 -0,4 -0,2 1 400 -5,8 2 200 -5,2
Moselle 1 055 300 0,2 -0,2 0,4 8 700 -7,4 10 500 -6,0
Bas-Rhin 1 170 600 0,5 0,1 0,4 10 700 -5,3 10 200 -5,7
Haut-Rhin 769 000 0,1 0,0 0,1 6 700 -6,9 7 300 -4,4
Vosges 355 400 -0,5 -0,5 0,0 2 700 -8,7 4 300 -8,1
Grand Est 5 568 700 0,0 -0,1 0,1 47 600 -7,4 55 400 -5,3
France 68 373 400 0,3 0,1 0,2 678 000 -6,6 631 000 -6,5
  • Note : Pour les naissances et décès domiciliés, les données ont été arrêtées fin janvier 2024 (sauf niveau France : données provisoires estimées fin 2023).
  • Source : Insee, estimations de population et statistiques de l’état civil, données provisoires.

Le nombre de naissances est au plus bas en 2023

En 2023, 47 600 enfants sont nés dans le Grand Est, soit 3 800 naissances de moins qu’en 2022 (-7,4 %). Le nombre de naissances diminue depuis 2006 mais la baisse observée en 2023 est particulièrement forte. Elle est un peu plus prononcée dans la région qu’à l’échelle nationale (-6,6 %). Tous les départements sont concernés, sauf la Haute-Marne. En France, le nombre de naissances n’avait pas été aussi bas depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le nombre de naissances dépend du nombre de femmes en âge de procréer et de leur fécondité. Au cours des dernières années, le nombre de femmes de 20 à 40 ans, âges de plus grande fécondité, est quasiment stable (figure 4). Le recul des naissances est donc surtout lié à la baisse de la fécondité des femmes. Dans la région, l’ s’établirait à 1,49 enfant par femme en 2023 (chiffre provisoire), un niveau encore plus faible que le précédent point bas en 1994 (1,61 enfant par femme).

Le Grand Est s’avère la région la moins féconde derrière la Corse (1,28 enfant par femme). À l’échelle départementale, la fécondité est la plus faible en Meurthe-et-Moselle, en Moselle et dans le Bas-Rhin (respectivement 1,31, 1,42 et 1,45 enfant par femme, figure 5). La part des femmes de moins de 25 ans y est en effet plus importante, or la fécondité est moindre à cette période de la vie qu’entre 25 et 40 ans.

Les femmes du Grand Est ont en moyenne 30,8 ans lorsqu’elles donnent naissance à un enfant, soit un peu moins qu’à l’échelle nationale (31,0 ans). Cet âge varie de 29,7 ans dans les Ardennes à 31,4 ans dans le Bas-Rhin.

Figure 4Évolution de l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) et du nombre de femmes de 20 à 40 ans

Évolution de l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) et du nombre de femmes de 20 à 40 ans
Année ICF – France ICF -Grand Est Nombre de femmes de 20 à 40 ans – Grand Est (base 100 en 1994) Nombre de femmes de 20 à 40 ans – France (base 100 en 1994)
1994 1,68 1,61 100,0 100,0
1995 1,73 1,67 99,4 99,7
1996 1,75 1,68 98,4 99,1
1997 1,75 1,68 97,2 98,3
1998 1,78 1,72 96,0 97,7
1999 1,81 1,73 94,9 97,0
2000 1,89 1,81 93,9 96,7
2001 1,90 1,80 93,1 96,5
2002 1,88 1,77 92,5 96,5
2003 1,89 1,78 91,9 96,4
2004 1,92 1,81 91,0 96,1
2005 1,94 1,83 90,1 95,8
2006 2,00 1,88 89,3 95,5
2007 1,98 1,85 88,7 95,2
2008 2,01 1,87 88,0 94,8
2009 2,00 1,87 87,5 94,6
2010 2,03 1,89 86,6 94,2
2011 2,01 1,85 85,8 93,8
2012 2,01 1,84 84,9 93,4
2013 1,99 1,85 83,9 92,8
2014 2,00 1,85 82,7 92,4
2015 1,96 1,79 81,8 91,7
2016 1,92 1,76 81,0 91,3
2017 1,89 1,72 80,5 91,1
2018 1,87 1,69 80,3 91,2
2019 1,86 1,68 80,3 91,2
2020 1,82 1,63 80,3 91,3
2021 1,83 1,64 80,4 91,8
2022 (p) 1,79 1,59 80,1 91,6
2023 (p) 1,68 1,49 79,6 91,6
  • Champ : France hors Mayotte jusqu’en 2013 et France à partir de 2014.
  • Source : Insee, estimations de population et statistiques de l’état civil (données provisoires pour les années 2022 et 2023).

Figure 4Évolution de l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) et du nombre de femmes de 20 à 40 ans

  • Champ : France hors Mayotte jusqu’en 2013 et France à partir de 2014.
  • Source : Insee, estimations de population et statistiques de l’état civil (données provisoires pour les années 2022 et 2023).

Figure 5Principaux indicateurs démographiques par département en 2023 (provisoires)

Principaux indicateurs démographiques par département en 2023 (provisoires)
Département Indicateur conjoncturel de fécondité Âge moyen des mères à l'accouchement Espérance de vie à la naissance – Hommes Espérance de vie à la naissance – Femmes
Ardennes 1,63 29,7 78,8 84,4
Aube 1,70 30,2 78,8 84,9
Marne 1,53 30,5 79,0 85,1
Haute-Marne 1,79 30,0 78,1 84,9
Meurthe-et-Moselle 1,31 30,9 78,3 84,6
Meuse 1,68 29,8 77,9 84,0
Moselle 1,42 30,9 79,7 84,1
Bas-Rhin 1,45 31,4 80,3 85,2
Haut-Rhin 1,62 31,0 80,3 85,0
Vosges 1,59 30,0 79,4 84,8
Grand Est 1,49 30,8 79,4 84,8
France 1,68 31,0 80,0 85,7
  • Source : Insee, estimations de population et statistiques de l’état civil, données provisoires.

Des décès encore nombreux, mais moins qu’en 2022

En 2023, 55 400 personnes domiciliées dans la région sont décédées, en nette baisse par rapport à 2022 (-5,3 %). Après les pics de mortalité liés à la pandémie de Covid-19, l’année 2022 avait été marquée par deux épisodes de grippe, dont un particulièrement meurtrier en décembre, et plusieurs vagues de fortes chaleurs pendant l’été. En 2023, l’épidémie de grippe s’est poursuivie en janvier, mais les conditions sanitaires ont été plus favorables que l’année précédente. Chaque mois, le nombre de décès a ainsi été inférieur à celui de 2022.

Cette baisse des décès en 2023 est un peu moins forte dans le Grand Est qu’à l’échelle nationale (-6,5 %). Les décès ont nettement diminué dans les Vosges, tandis qu’ils sont restés quasiment stables dans l’Aube.

Malgré ce recul, le nombre de décès a tendance à augmenter depuis le début des années 2010, en lien avec le vieillissement de la population. La part des personnes de 65 ans ou plus sur l’ensemble de la population de la région est passée de 15,0 % en 2000 à 21,7 % en 2023, proportion proche de celle observée à l’échelle nationale (21,2 %).

En 2023, l’espérance de vie retrouve un niveau proche de 2019

L' rend compte des conditions de mortalité une année donnée. Dans le Grand Est, elle atteindrait 84,8 ans pour les femmes et 79,4 ans pour les hommes en 2023 (chiffres provisoires). Ces niveaux sont légèrement inférieurs à ceux observés à l’échelle nationale (85,7 et 80,0). En raison de la crise sanitaire, elle avait fortement baissé en 2020 (-0,9 an par rapport à 2019 dans la région, pour les femmes comme pour les hommes). En 2023, elle retrouve son niveau de 2019, voire le dépasse légèrement pour les hommes.

L’espérance de vie de ces derniers franchirait la barre des 80 ans pour la première fois dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin. Dans ces deux départements et dans la Marne, elle dépasserait désormais 85 ans chez les femmes.

Encadré - Un rattrapage des mariages en 2022

En 2022, 20 000 mariages ont été célébrés dans le Grand Est, soit 13 % de plus qu’en 2021. Avant la crise sanitaire, le nombre de mariages avait tendance à diminuer chaque année. Il a chuté en 2020, avec un tiers de mariages en moins par rapport à 2019. La pandémie et les restrictions sanitaires ont en effet empêché les célébrations ou incité les couples à les repousser. Le nombre de mariages a rebondi en 2021, malgré le maintien de certaines mesures sanitaires. Les incertitudes sur l’évolution de l’épidémie ont pu conduire certains couples à reporter leur mariage. Une partie de la hausse observée en 2022 pourrait donc encore correspondre à un effet de rattrapage.

Figure 6Nombre de mariages domiciliés dans le Grand Est depuis 2000

Nombre de mariages domiciliés dans le Grand Est depuis 2000
Année Valeur
2000 28 860
2001 25 845
2002 24 804
2003 24 064
2004 23 746
2005 23 891
2006 22 936
2007 23 015
2008 22 263
2009 20 805
2010 20 851
2011 19 888
2012 20 660
2013 19 360
2014 19 697
2015 19 636
2016 18 856
2017 18 827
2018 19 059
2019 18 536
2020 12 508
2021 17 643
2022 20 024
  • Source : Insee, statistiques de l’état civil.

Figure 6Nombre de mariages domiciliés dans le Grand Est depuis 2000

  • Source : Insee, statistiques de l’état civil.
Publication rédigée par :Corinne Paulus, Sophie Villaume (Insee)
Publication rédigée par :Corinne Paulus, Sophie Villaume (Insee)

Sources

Les statistiques d’état civil sur les naissances et les décès sont issues d’une exploitation des informations transmises par les mairies à l’Insee. Les naissances et décès sont comptabilisés respectivement au lieu de domicile de la mère et du défunt (évènements dits domiciliés). Pour l’année 2023, les données sont provisoires.

Le recensement de la population sert de base aux estimations annuelles de population. Il en fixe les niveaux de référence pour les années où il est disponible. Pour les années 2022 et suivantes, les estimations de population sont provisoires : la population du recensement 2021 est actualisée au moyen d’estimations du solde naturel et du solde migratoire apparent ainsi que d’un ajustement. Cet ajustement a été introduit pour tenir compte de la rénovation du questionnaire de l’enquête annuelle de recensement en 2018. Une explication détaillée est disponible en téléchargement sur la page « Conseils pour l’utilisation des résultats statistiques ».

Définitions

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d’une période.

L’espérance de vie à la naissance est égale à la durée de vie moyenne d’une génération fictive qui connaîtrait tout au long de son existence les conditions de mortalité par âge de l’année considérée. C’est un indicateur synthétique des taux de mortalité par âge de l’année considérée.

L’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) est la somme des taux de fécondité par âge observés une année donnée. Il peut être interprété comme le nombre moyen d’enfants qu’aurait une génération fictive de femmes qui connaîtrait, tout au long de leur vie féconde, les taux de fécondité par âge observés cette année-là. Il est exprimé en nombre d’enfants par femme. C’est un indicateur synthétique des taux de fécondité par âge de l’année considérée.

Pour en savoir plus

(1) Papon S., « Bilan démographique 2023 - En 2023, la fécondité chute, l’espérance de vie se redresse », Insee Première no 1978, janvier 2024.

(2) Papon S., « En 2022, des naissances au plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale », Insee Focus no 307, septembre 2023.

(3) Blanpain N., « 53 800 décès de plus qu'attendus en 2022 : une surmortalité plus élevée qu'en 2020 et 2021 », Insee Première no 1951, juin 2023.

(4) Souilhé É., Villaume S., « Le Grand Est en 2020 : l’épidémie de Covid-19 amplifie la baisse du nombre d’habitants », Insee Analyses Grand Est no 135, septembre 2021.