Insee Focus ·
Novembre 2025 · n° 368
L’emploi en France sous contrôle étranger en 2023 La moitié des emplois sous contrôle étranger dépendent d’entreprises de pays de l’Union
européenne
En 2023, 19 100 entreprises sous contrôle étranger emploient 2,3 millions de personnes en France. Cela représente 1 % des entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers, et 13 % des effectifs. 58 % des emplois sous contrôle étranger se situent dans les secteurs de l’industrie et du commerce. Les groupes étrangers sont très présents aux zones frontalières du nord-est de la France et en Île‑de‑France. Par ailleurs, 17 % de la valeur ajoutée produite en France est réalisée par les multinationales étrangères, contre 40 % par les multinationales françaises. Enfin, elles représentent 16 % des investissements corporels réalisés en France. La moitié des emplois et 58 % des investissements sous contrôle étranger en France sont le fait de firmes multinationales d’autres pays de l’Union européenne.
- 13 % des emplois en France sont sous contrôle étranger
- 21 % des emplois sont sous contrôle étranger aux frontières du Grand Est
- L’industrie et le commerce représentent 58 % des emplois sous contrôle étranger
- 17 % de la valeur ajoutée produite en France est générée par des multinationales étrangères
- 58 % des investissements réalisés par des entreprises étrangères proviennent de pays de l’UE
13 % des emplois en France sont sous contrôle étranger
En 2023, 19 100 entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers sont sous contrôle étranger en France. Si elles représentent moins de 1 % des entreprises présentes en France, leur poids dans l’emploi de ces secteurs atteint 13 % (figure 1). Fin 2023, elles emploient en France 2,3 millions de personnes (salariées et non salariées).
tableauFigure 1 – Contribution aux grands agrégats selon le type de contrôle des entreprises en 2023
| Agrégat | Entreprises sous contrôle étranger | Firmes multinationales françaises | Autres entreprises françaises | Ensemble |
|---|---|---|---|---|
| Nombre d'entreprises | 0,5 | 0,3 | 99,2 | 100,0 |
| Effectifs employés | 12,7 | 29,5 | 57,8 | 100,0 |
| Investissement | 15,8 | 42,9 | 41,4 | 100,0 |
| Valeur ajoutée | 16,9 | 39,7 | 43,4 | 100,0 |
| Coûts salariaux | 17,6 | 37,8 | 44,5 | 100,0 |
| Chiffre d'affaires | 21,1 | 39,9 | 39,0 | 100,0 |
- Lecture : En 2023, les entreprises sous contrôle étranger réalisent 21,1 % du chiffre d'affaires total en France.
- Champ : France, entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers ; effectifs employés y compris non-salariés et intérimaires.
- Source : Insee, Ésane, Lifi 2023.
graphiqueFigure 1 – Contribution aux grands agrégats selon le type de contrôle des entreprises en 2023

- Lecture : En 2023, les entreprises sous contrôle étranger réalisent 21,1 % du chiffre d'affaires total en France.
- Champ : France, entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers ; effectifs employés y compris non-salariés et intérimaires.
- Source : Insee, Ésane, Lifi 2023.
Parmi les entreprises sous contrôle étranger, les entreprises états-uniennes sont les premières employeuses avec 523 400 emplois, suivies des allemandes (333 500), suisses (263 400), et néerlandaises (222 000) (figure 2). Les entreprises de quatre autres pays – le Royaume-Uni, la Belgique, le Luxembourg et le Japon – emploient, pour chacun d'entre eux, plus de 100 000 personnes. Au total, les entreprises contrôlées par les 15 premiers pays sur 112 concentrent 96 % de l’emploi en France sous contrôle étranger. Celles des trois premiers pays en comptent près de la moitié (48 %). Par ailleurs, celles issues de l’Union européenne (UE) concentrent la moitié (1 146 500) des emplois sous contrôle étranger en France.
tableauFigure 2 – Emploi sous contrôle étranger, par pays d'origine en 2023
| Pays | Nombre d'emplois |
|---|---|
| États-Unis | 523 391 |
| Allemagne | 333 504 |
| Suisse | 263 442 |
| Pays-Bas | 222 024 |
| Royaume-Uni | 168 304 |
| Belgique | 130 393 |
| Luxembourg | 129 168 |
| Japon | 106 180 |
| Italie | 79 472 |
| Suède | 69 483 |
| Espagne | 64 795 |
| Irlande | 38 022 |
| Danemark | 37 017 |
| Chine1 | 32 781 |
| Canada | 26 906 |
- 1. Y compris Hong Kong et Macao.
- Note : Seuls les 15 pays dont les firmes emploient le plus sont représentés sur ce graphique.
- Lecture : En 2023, 523 391 emplois en France sont dans une entreprise contrôlée par une firme multinationale ou une unité indépendante états-unienne.
- Champ : France, entreprises sous contrôle étranger des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers ; effectifs employés y compris non-salariés et intérimaires.
- Source : Insee, Ésane, Lifi 2023.
graphiqueFigure 2 – Emploi sous contrôle étranger, par pays d'origine en 2023

- 1. Y compris Hong Kong et Macao.
- Note : Seuls les 15 pays dont les firmes emploient le plus sont représentés sur ce graphique.
- Lecture : En 2023, 523 391 emplois en France sont dans une entreprise contrôlée par une firme multinationale ou une unité indépendante états-unienne.
- Champ : France, entreprises sous contrôle étranger des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers ; effectifs employés y compris non-salariés et intérimaires.
- Source : Insee, Ésane, Lifi 2023.
Les emplois en France sous contrôle étranger se trouvent à 40 % dans des grandes entreprises, à 55 % dans les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et à 15 % dans les petites et moyennes entreprises (PME) (les catégories sont fondées sur la taille des filiales françaises). À titre de comparaison, les firmes multinationales françaises comptent 64 % de leurs emplois en France dans des grandes entreprises, 30 % dans des ETI et 6 % dans des PME.
21 % des emplois sont sous contrôle étranger aux frontières du Grand Est
Les firmes multinationales étrangères sont très présentes dans le Grand Est et les Hauts-de-France. La bande frontalière des douze zones d’emploi de la région Grand Est est celle où le poids des firmes étrangères est le plus fort : 21 % d’emplois sous contrôle étranger (figure 3). Cette part élevée est liée à l’histoire économique du territoire. Parmi elles, dans les zones d’emploi de Haguenau, Sarreguemines et Forbach, les multinationales allemandes représentent près de la moitié de l’emploi sous contrôle étranger. Les multinationales suisses sont quant à elles fortement représentées dans les zones d’emploi de Colmar (un tiers de l'emploi sous contrôle étranger) et de Saint-Louis (la moitié). D’autres zones d’emploi du Grand Est (Sarrebourg et Bar-le-Duc) et des Hauts-de-France (Dunkerque et Valenciennes), mais également d'Île‑de‑France (Marne-la-Vallée), et de Bourgogne-Franche-Comté (Montbéliard et Dole) dépassent également 21 % d’emplois sous contrôle étranger. Les multinationales étrangères sont davantage implantées en Île‑de‑France (15 % des emplois salariés de la région), à l’inverse de la Corse ou des DROM (moins de 5 %). L’Île‑de‑France totalise près d’un tiers des emplois sous contrôle étranger, au sein duquel plus d’un quart est sous contrôle états-unien.
tableauFigure 3 – Part des firmes multinationales étrangères dans l'emploi salarié en 2023
| Les données de cette carte sont disponibles dans le fichier en téléchargement. |
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graphiqueFigure 3 – Part des firmes multinationales étrangères dans l'emploi salarié en 2023

- Lecture : En 2023, 8,7 % des emplois marchands non agricoles de la zone d'emploi de Menton dépendent de firmes multinationales étrangères.
- Champ : France hors Mayotte, salariés des firmes multinationales des secteurs marchands non agricoles, effectifs au 31 décembre.
- Source : Insee, Lifi, Flores 2023.
L’industrie et le commerce représentent 58 % des emplois sous contrôle étranger
Dans les entreprises sous contrôle étranger, 33 % des emplois (775 000) relèvent de l’industrie (figure 4). Ces emplois industriels se concentrent en quasi-totalité (98 %) dans l’industrie manufacturière. Plus de la moitié des emplois de la métallurgie, de la fabrication de machines, de l’industrie du papier et du carton et de l’industrie automobile dépendent d’entreprises sous contrôle étranger.
tableauFigure 4a – Emploi par secteur, selon le type de contrôle des entreprises en 2023
| Secteur | Entreprises sous contrôle étranger | Firmes multinationales françaises | Autres entreprises françaises |
|---|---|---|---|
| Industrie | 775 | 1 696 | 1 260 |
| Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles | 576 | 817 | 2 362 |
| Services administratifs et de soutien | 444 | 626 | 1 172 |
| Information et communication | 140 | 547 | 403 |
| Transports et entreposage | 119 | 741 | 624 |
| Hébergement et restauration | 79 | 180 | 1 151 |
| Construction | 49 | 395 | 1 613 |
| Autres | 159 | 412 | 2 026 |
| Ensemble | 2 340 | 5 414 | 10 610 |
- Notes : L'industrie regroupe ici les secteurs B à E et non la seule industrie manufacturière (secteur C). La catégorie « Autres » regroupe les secteurs L, M et S95. Les effectifs intérimaires sont regroupés dans les sociétés d’intérim, dans le secteur services administratifs et de soutien.
- Lecture : En France, en 2023, les entreprises sous contrôle étranger emploient 775 000 personnes dans l'industrie.
- Champ : France, entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers ; effectifs employés y compris non-salariés et intérimaires.
- Source : Insee, Ésane, Lifi 2023.
graphiqueFigure 4a – Emploi par secteur, selon le type de contrôle des entreprises en 2023

- Notes : L'industrie regroupe ici les secteurs B à E et non la seule industrie manufacturière (secteur C). La catégorie « Autres » regroupe les secteurs L, M et S95. Les effectifs intérimaires sont regroupés dans les sociétés d’intérim, dans le secteur services administratifs et de soutien.
- Lecture : En France, en 2023, les entreprises sous contrôle étranger emploient 775 000 personnes dans l'industrie.
- Champ : France, entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers ; effectifs employés y compris non-salariés et intérimaires.
- Source : Insee, Ésane, Lifi 2023.
La concentration des emplois dans le secteur de l’industrie varie fortement selon le pays d’origine. Parmi les pays dont les entreprises contrôlent plus de 50 000 emplois en France tous secteurs confondus, les Pays‑Bas, l’Italie, l’Allemagne et le Japon concentrent de 36 % à 47 % de leurs emplois dans l’industrie, contre 21 % pour le Royaume-Uni, 26 % pour la Suisse et 29 % pour les États-Unis.
Le commerce regroupe 25 % des emplois en France dépendant de pays étrangers, contre 15 % des emplois des multinationales françaises et 22 % des emplois des autres entreprises françaises. Le commerce concentre une grande partie des emplois des entreprises multinationales belges (41 %), allemandes (40 %) et du Royaume-Uni (38 %), contrairement à celles sous contrôle suisse (14 %), états-unien (16 %), suédois (17 %), ou japonais (18 %).
Avec 19 % des effectifs, les activités de services administratifs et de soutien forment le troisième secteur le plus employeur pour les entreprises sous contrôle étranger. La part de l’intérim y est prépondérante, car les trois principales agences présentes en France (Adecco, Manpower et Randstad) sont étrangères. Ainsi, 15 % de l’ensemble des emplois sous contrôle étranger s’exercent dans le secteur de l’intérim. Vient ensuite le secteur de l’information et des communications qui comptabilise 6 % des emplois sous contrôle étranger ; le secteur de la construction en compte quant à lui 2 %. Ainsi, l’entreposage et les services auxiliaires des transports, ainsi que la recherche et développement scientifique se démarquent avec respectivement 36 % et 28 % des emplois en France sous contrôle étranger, pour moitié états-uniens.
17 % de la valeur ajoutée produite en France est générée par des multinationales étrangères
Les entreprises sous contrôle étranger réalisent 219 milliards d’euros de valeur ajoutée au coût des facteurs en France, soit 17 % de la valeur ajoutée de l’ensemble des entreprises marchandes non agricoles et non financières en France. Cette part est de 23 % dans l’industrie et dans les services administratifs et de soutien, de 21 % dans le commerce mais de seulement 3 % dans la construction. En regard, les firmes multinationales françaises réalisent 513 milliards d’euros, soit 40 % de la valeur ajoutée totale.
Le taux de valeur ajoutée des entreprises sous contrôle étranger en France est de 23 %. Il est globalement inférieur à celui des entreprises appartenant à des firmes multinationales françaises (27 %) à l’exception du secteur des services administratifs et de soutien (58 % contre 56 %) et des activités spécialisées, scientifiques et techniques (44 % contre 40 %). L’écart est plus élevé dans l’industrie extractive (31 % contre 46 %) et dans les arts, spectacles et activités récréatives (40 % contre 55 %).
58 % des investissements réalisés par des entreprises étrangères proviennent de pays de l’UE
Les entreprises sous contrôle étranger réalisent près de trois fois moins d’investissements corporels sur le sol français que les entreprises appartenant à des multinationales françaises ou que les autres entreprises françaises. Leur investissement global est de 45 milliards d'euros, soit 16 % de l'ensemble des investissements réalisés par les entreprises en France. Rapporté à leur valeur ajoutée hors taxes en France (taux d’investissement), leur investissement reste inférieur : 19 % pour les entreprises sous contrôle étranger, contre 20 % pour les autres entreprises françaises et 23 % pour les multinationales françaises. Cet écart avec les multinationales françaises s’explique notamment par un investissement en net retrait dans le secteur des activités de services administratifs et de soutien (19 % contre 44 %), pourtant troisième secteur le plus générateur de valeur ajoutée pour les entreprises sous contrôle étranger (10 %). Dans ce secteur, 80 % de l’investissement est réalisé par cinq entreprises de location et location‑bail de véhicules. Avec un taux d’investissement de 172 %, cette activité se caractérise naturellement par des investissements corporels élevés liés à l’acquisition de son parc de véhicules, mais elle est sous‑représentée parmi les entreprises sous contrôle étranger (0,7 % de leur valeur ajoutée générée en France, contre 1,4 % de celle des multinationales françaises).
Dans les secteurs de l’industrie manufacturière et du commerce, qui génèrent à eux seuls 62 % de la valeur ajoutée des firmes multinationales sous contrôle étranger sur le territoire, le taux d’investissement des entreprises sous contrôle étranger est supérieur à celui des multinationales françaises de respectivement 4 points (20 % contre 16 %) et 3 points (12 % contre 9 %).
Les entreprises de l’UE concentrent 58 % des investissements réalisés sur le sol français par des entreprises sous contrôle étranger. Celles sous contrôle allemand réalisent 19 % de tous les investissements étrangers en France. Hors UE, les entreprises états-uniennes concentrent 21 % des investissements étrangers en France. Par ailleurs, les entreprises sous contrôle d’un pays de l’UE consacrent 24 % de leur valeur ajoutée aux investissements, davantage que celles sous contrôle d’un pays en dehors de l’UE (15 %).
Sources
Les résultats de cette étude sont issus de la réponse « Inward » au règlement européen Ouvrir dans un nouvel onglet Foreign AffiliaTes Statistics (FATS). Cette étude porte sur l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger appartenant aux secteurs d’activité principalement marchands non agricoles et non financiers.
L’emploi total est la somme des effectifs salariés moyens dans l’année et du nombre de non-salariés présents au 31 décembre. Le décompte des effectifs salariés moyens se base sur la durée de présence dans l’année. Ainsi, un salarié ayant travaillé du 15 février au 15 octobre sera comptabilisé pour 8/12e. La quotité de travail (c’est-à-dire le pourcentage de temps de travail d’un salarié à temps partiel) n’est pas prise en compte dans le calcul. Les travailleurs intérimaires sont comptabilisés au sein des entreprises du secteur de l’intérim. Toutefois, au niveau des zones d’emploi, le concept d’emploi utilisé est l’emploi salarié au 31 décembre 2023.
Pour les multinationales (françaises et étrangères), la catégorie d’entreprises (définie par le décret n° 2008-1354 : grande entreprise, établissement de taille intermédiaire, petite et moyenne entreprise ou microentreprise) est calculée sur leur partie présente en France.
Le dispositif Élaboration des statistiques annuelles d'entreprises (Ésane) permet de produire des statistiques structurelles d’entreprises, c’est-à-dire une photographie annuelle de la population des entreprises appartenant au système productif et de leurs principales caractéristiques. Ce dispositif n’est cependant pas conçu pour calculer directement des comparaisons dans le temps. En outre la localisation du centre de décision, qui définit la nationalité d’un groupe, peut être modifiée à la suite d’informations complémentaires, sans que cela corresponde à un changement économique.
Le système d’information Liaisons financières (Lifi) décrit les liaisons financières entre sociétés. Il permet d’identifier et de caractériser les groupes de sociétés opérant en France et de déterminer leur contour sur le territoire national.
Le Fichier localisé des rémunérations et de l’emploi salarié (Flores) décrit l’emploi salarié et les rémunérations au niveau des établissements localisés à la commune.
Définitions
L’entreprise est la plus petite combinaison d’unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d’une certaine autonomie de décision, notamment pour l'affectation de ses ressources courantes. Les entreprises étudiées appartiennent aux secteurs principalement marchands, non agricoles et non financiers.
Le chiffre d'affaires représente le montant des affaires (hors taxes) réalisées par une unité statistique (entreprise, unité légale) avec les tiers dans l'exercice de son activité professionnelle normale et courante.
Les entreprises sous contrôle étranger comprennent principalement les entreprises sous contrôle de firmes multinationales
étrangères (91 %), mais aussi les unités indépendantes de nationalité étrangère (9 %).
Ces dernières regroupent à la fois des unités locales dont le siège est à l’étranger
et qui ont une succursale en France et des unités étrangères ayant une activité en
France, mais sans qu’un établissement soit localisé en France. Elles représentent
0,4 % de la valeur ajoutée au coût des facteurs des entreprises présentes en France.
La nationalité est déterminée par la localisation du centre de décision du groupe.
Une grande entreprise est une entreprise qui vérifie au moins une des deux conditions suivantes :
• avoir au moins 5 000 salariés ;
• avoir plus de 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires et plus de 2 milliards
d'euros de total de bilan.
Une entreprise de taille intermédiaire (ETI) est une entreprise qui a entre 250 et 4 999 salariés, et soit un chiffre d'affaires n'excédant pas 1,5 milliard d'euros, soit un total de bilan n'excédant pas 2 milliards d'euros.
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont celles qui, d’une part, occupent moins de 250 personnes, d’autre part, ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros. Elles incluent la catégorie des microentreprises (MIC) qui occupent moins de 10 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel ou un total de bilan n’excédant pas 2 millions d’euros.
Une firme multinationale française est un groupe de sociétés dont le centre de décision est situé en France et qui contrôle au moins une filiale à l'étranger.
Une firme multinationale étrangère est un groupe de sociétés dont le centre de décision est situé à l'étranger et qui contrôle au moins une filiale en France.
Une zone d'emploi est un espace géographique à l'intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent, et dans lequel les établissements peuvent trouver l'essentiel de la main d'œuvre nécessaire pour occuper les emplois offerts. Le découpage actualisé se fonde sur les flux de déplacement domicile‑travail des actifs observés lors du recensement de 2016.
La valeur ajoutée brute au coût des facteurs s’obtient en déduisant de la valeur ajoutée brute aux prix de base les autres impôts (moins les subventions) sur la production.
Le taux de valeur ajoutée (au sens de la statistique d’entreprise) est le rapport de la valeur ajoutée au chiffre d’affaires.
Les investissements corporels sont les investissements en actifs physiques destinés à être utilisés durablement par l'entreprise comme moyens de production (constructions, installations techniques, matériel et outillage industriels, etc.).
Le taux d’investissement (statistique d’entreprise) est le rapport des investissements corporels bruts hors apport à la valeur ajoutée hors taxes.
Pour en savoir plus
Dauré N., « Les firmes multinationales françaises en 2023 – 55 200 filiales à l’étranger », Insee Focus no 367, novembre 2025.
Laurent J., Bordet C., « L’emploi en France sous contrôle étranger en 2022 – 13 % des emplois du secteur marchand sous contrôle étranger », Insee Focus no 342, novembre 2024.
Balmand S., Borey G., Lefèvre L., Martini T., Razafindramanana O., Samyn S., « Les emplois contrôlés par des firmes étrangères se concentrent au Nord-Est et dans les métropoles », Insee Première no 1877, octobre 2021.