Insee Flash Normandie · Mars 2025 · n° 149

À 7,0 % fin 2024, le taux de chômage normand de nouveau en dessous du niveau national

Le taux de chômage diminue en Normandie au 4^e trimestre 2024 (-0,2 point) et s’établit à 7,0 % de la population active (figure 1). Il repasse sous le niveau observé en France métropolitaine (7,1 % ; -0,1 point), comme c’était le cas depuis le 4^e trimestre 2020, à l’exception du trimestre précédent où les deux taux étaient identiques. Les régions métropolitaines les plus touchées par le chômage bénéficient d’une baisse de même ampleur, sauf les Hauts-de-France qui connaissent un recul plus marqué (-0,4 point) et l’Île-de-France où le chômage se stabilise. La Normandie demeure ainsi la cinquième région la plus touchée par le chômage. Le taux de chômage normand rejoint celui de l’Île-de-France (7,0 %), mais reste supérieur à celui du Centre-Val de Loire (6,8 %). Il est toujours inférieur à celui que l’on observe en Occitanie et dans les Hauts-de-France (8,7 %), les deux régions les plus touchées.

Sur un an, au 4^e trimestre 2024, le taux de chômage est quasi stable en Normandie (-0,1 point), alors qu’il est en baisse au niveau national (-0,2 point ; figure 2) et dans la majorité des régions métropolitaines. Tous les départements normands suivent la tendance régionale, excepté l’Eure qui bénéficie d’une baisse significative du chômage (-0,3 point). Avec un taux de 5,3 %, la Manche reste le territoire de Normandie le plus épargné par le chômage. Il se classe au sixième rang des départements de France métropolitaine les moins touchés au 4^e trimestre 2024, avec la Vendée. Le Calvados (6,6 %) se positionne au 39^e rang, devant l’Orne (6,8 %, 47^e rang) et le département de l’Eure (6,9 %, 51^e rang). La Seine-Maritime demeure le département normand dont la part de la population active touchée par le chômage est la plus élevée (7,9 %, 77^e rang national).

Les zones d’emploi de la Manche présentent toujours les taux de chômage les plus bas de la région (de 4,8 % à Avranches et Saint-Lô à 5,3 % à Cherbourg-en-Cotentin et Coutances ; figure 3). Seule la zone d’emploi de Granville fait de nouveau exception avec un taux de chômage de 6,5 %. Au centre de la Normandie, les zones d’emploi de Lisieux et d’Honfleur Pont-Audemer (5,9 %) restent également peu touchées. À l’inverse, les zones d’emploi les plus affectées se trouvent toujours à l’est de la région, en particulier autour des grandes villes comme Évreux (7,5 %) ou Rouen (8,0 %). La zone d’emploi du Havre affiche une nouvelle fois le taux de chômage le plus élevé de Normandie (8,8 %).

Sur un an, le taux de chômage est stable ou presque dans la majorité des zones d’emploi de la région (figure 4). C’est en particulier le cas dans la Manche, dont les zones d’emploi sont déjà les moins touchées par le chômage, mais aussi dans des territoires moins épargnés, comme Rouen ou le Havre (-0,2 point). Excepté Avranches (-0,3 point), le taux de chômage recule uniquement dans des zones d’emploi situées à l’est de la région, notamment celle de Vernon – Gisors (-0,4 point). À l’inverse, il est en hausse dans une seule zone d’emploi, celle d’Argentan (+0,3 point).