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Insee Conjoncture Grand Est · Mars 2025 · n° 46
Insee Conjoncture Grand EstRecul de l’emploi salarié dans le Grand Est Note de conjoncture régionale - 4e trimestre 2024

Sklaërenn Marry (Insee)

Au 4e trimestre 2024, le Grand Est perd près de 10 000 emplois salariés (-0,5 %). Cette baisse concerne à la fois l’emploi public et privé. Le nombre de salariés recule dans tous les secteurs d’activités et dans tous les départements de la région.

Cependant, le chômage diminue également et s’établit à 7,1 % de la population active. Ce taux est inférieur de 0,2 point à celui du niveau national. Le chômage décroît dans la plupart des zones d’emploi de la région.

Ce trimestre, près de 16 500 nouvelles entreprises sont créées, soit une progression de 1 % par rapport au 3e trimestre 2024, similaire à la moyenne nationale. En 2024, le nombre de défaillances d’entreprises croît légèrement avec 4 400 redressements ou liquidations judiciaires.

Dans le Grand Est, les nuitées touristiques sont en hausse de 2,6 % par rapport au 4e trimestre 2023. La fréquentation de la clientèle étrangère augmente davantage que celle de la clientèle résidente.

Insee Conjoncture Grand Est
No 46
Paru le :Paru le27/03/2025

Un repli de l’emploi salarié au 4e trimestre 2024

Dans le Grand Est, l’emploi salarié diminue de 0,5 % au 4e trimestre 2024 (soit une perte de près de 10 000 emplois pour un total de 2 millions). Le nombre de salariés recule à la fois dans le privé et dans le public (respectivement -0,5 % et -0,4 %). Au niveau national (France hors Mayotte), l’emploi baisse de 0,3 %.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Emploi salarié total - Grand Est Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Grand Est Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 99,9 100,2 99,9 100,3
2ᵉ trim. 2018 99,7 100,2 99,8 100,4
3ᵉ trim. 2018 99,6 100,3 99,7 100,6
4ᵉ trim. 2018 99,6 100,6 99,7 100,9
1ᵉ trim. 2019 100,0 101,2 100,2 101,7
2ᵉ trim. 2019 100,0 101,4 100,2 101,9
3ᵉ trim. 2019 100,1 101,7 100,2 102,2
4ᵉ trim. 2019 100,1 102,1 100,3 102,7
1ᵉ trim. 2020 98,2 100,2 97,8 100,2
2ᵉ trim. 2020 97,7 99,6 97,4 99,9
3ᵉ trim. 2020 99,5 101,7 99,5 102,1
4ᵉ trim. 2020 99,6 101,8 99,7 102,2
1ᵉ trim. 2021 100,2 102,5 100,4 103,1
2ᵉ trim. 2021 101,1 103,6 101,4 104,4
3ᵉ trim. 2021 101,7 104,5 102,1 105,5
4ᵉ trim. 2021 102,2 105,1 103,0 106,3
1ᵉ trim. 2022 102,4 105,5 103,2 106,8
2ᵉ trim. 2022 102,3 105,7 103,1 107,0
3ᵉ trim. 2022 102,3 106,0 103,2 107,4
4ᵉ trim. 2022 102,7 106,4 103,6 107,9
1ᵉ trim. 2023 102,8 106,6 103,5 108,0
2ᵉ trim. 2023 102,7 106,8 103,5 108,3
3ᵉ trim. 2023 102,6 106,9 103,4 108,3
4ᵉ trim. 2023 102,8 107,1 103,4 108,4
1ᵉ trim. 2024 102,9 107,3 103,4 108,7
2ᵉ trim. 2024 102,7 107,3 103,2 108,6
3ᵉ trim. 2024 102,7 107,4 103,2 108,6
4ᵉ trim. 2024 102,3 107,1 102,6 108,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Baisse de l’emploi salarié dans l’ensemble des grands secteurs

La construction perd des emplois depuis près de trois ans. Ce trimestre, la diminution du nombre de salariés est la plus marquée, relativement aux autres secteurs, avec une baisse de 0,6 %, soit 700 emplois en moins.

L’emploi industriel hors intérim recule également entre le 3e et le 4e trimestre 2024 (-0,4 %, soit une perte de plus de 1 000 emplois). Cette réduction concerne surtout la fabrication de matériels de transport et la fabrication des autres produits industriels (respectivement -1,2 % et -0,6 %) et dans une moindre mesure la fabrication des équipements électriques (-0,4 %). A contrario, le nombre de salariés croît de 0,3 % dans la fabrication d’aliments et dans l’extraction d’énergie.

Le secteur tertiaire perd au total 4 700 emplois salariés. Le nombre d’emplois se replie de 0,4 % dans le non-marchand et de 0,3 % dans le marchand. Les activités immobilières sont particulièrement touchées avec une réduction de 1,1 % du nombre de salariés. Cette baisse est un peu moins prononcée dans l’information-communication et les activités spécialisées (-0,7 % et -0,8 %).

L’emploi recule dans tous les départements du Grand Est. Les Ardennes, l’Aube et la Marne sont ceux où la diminution de l’emploi salarié est la plus forte (entre -0,8 % et -0,9 %). La Moselle et le Haut-Rhin sont les départements où la baisse est la moins importante (-0,2 % et -0,3 %).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Grand Est

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Grand Est ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,1 99,9
2ᵉ trim. 2018 100,3 99,7 100,2 99,5
3ᵉ trim. 2018 100,7 99,4 100,0 99,4
4ᵉ trim. 2018 100,9 99,4 100,2 99,4
1ᵉ trim. 2019 102,0 99,4 100,7 99,5
2ᵉ trim. 2019 102,8 99,4 100,6 99,4
3ᵉ trim. 2019 103,6 99,3 100,9 99,6
4ᵉ trim. 2019 104,4 99,2 101,5 99,6
1ᵉ trim. 2020 104,3 98,6 100,6 99,4
2ᵉ trim. 2020 104,7 98,0 99,0 98,5
3ᵉ trim. 2020 106,3 97,7 101,0 99,8
4ᵉ trim. 2020 107,2 97,2 100,5 99,9
1ᵉ trim. 2021 108,3 97,5 101,2 100,2
2ᵉ trim. 2021 109,0 97,6 102,4 100,6
3ᵉ trim. 2021 109,6 97,7 103,7 100,8
4ᵉ trim. 2021 110,0 97,9 104,6 100,6
1ᵉ trim. 2022 110,0 97,9 105,1 100,6
2ᵉ trim. 2022 109,8 98,1 105,3 100,7
3ᵉ trim. 2022 109,6 98,2 105,5 100,5
4ᵉ trim. 2022 109,4 98,2 106,1 100,7
1ᵉ trim. 2023 108,8 98,1 106,4 100,9
2ᵉ trim. 2023 108,3 98,0 106,5 101,0
3ᵉ trim. 2023 108,0 98,0 106,6 100,8
4ᵉ trim. 2023 107,5 97,9 106,8 101,2
1ᵉ trim. 2024 106,8 97,7 107,0 101,6
2ᵉ trim. 2024 106,2 97,4 106,8 101,7
3ᵉ trim. 2024 105,8 97,1 107,0 101,8
4ᵉ trim. 2024 105,1 96,8 106,7 101,4
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Grand Est

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié total par département

(en % par rapport au trimestre précédent)
Évolution de l'emploi salarié total par département ((en % par rapport au trimestre précédent))
Zonage 3ᵉ trim. 2024 4ᵉ trim. 2024
Ardennes 0,0 -0,9
Aube -0,2 -0,8
Marne 0,8 -0,8
Haute-Marne -0,3 -0,7
Meurthe-et-Moselle 0,0 -0,4
Meuse 0,3 -0,6
Moselle -0,5 -0,2
Bas-Rhin 0,0 -0,5
Haut-Rhin 0,0 -0,3
Vosges 0,5 -0,4
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi intérimaire poursuit sa baisse

Le nombre d’intérimaires décroît de 2,1 % par rapport au trimestre précédent. Cela représente une perte de près de 1 200 emplois. Au niveau national, la baisse est un peu plus marquée (-2,3 %).

L’emploi intérimaire diminue surtout dans les services marchands (-4,7 %) et dans une moindre proportion, dans l’industrie (-1,9 %). La construction est le seul secteur où le nombre d’intérimaires s’accroît avec près de 400 emplois supplémentaires, soit +4 %.

Dans la Marne, l’emploi intérimaire augmente de 0,3 % alors qu’il diminue dans les autres départements de la région. La réduction est particulièrement forte dans l’Aube avec une perte de près de 200 intérimaires (-6,9 %).

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Grand Est France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 98,2 100,9
2ᵉ trim. 2018 98,4 99,7
3ᵉ trim. 2018 96,8 99,7
4ᵉ trim. 2018 91,9 96,4
1ᵉ trim. 2019 95,5 100,1
2ᵉ trim. 2019 93,8 99,7
3ᵉ trim. 2019 92,3 99,2
4ᵉ trim. 2019 86,7 96,5
1ᵉ trim. 2020 50,4 59,6
2ᵉ trim. 2020 64,9 72,9
3ᵉ trim. 2020 79,8 88,7
4ᵉ trim. 2020 83,2 91,1
1ᵉ trim. 2021 87,0 93,7
2ᵉ trim. 2021 88,0 97,0
3ᵉ trim. 2021 90,4 98,0
4ᵉ trim. 2021 97,3 102,1
1ᵉ trim. 2022 95,1 100,9
2ᵉ trim. 2022 92,9 99,2
3ᵉ trim. 2022 94,6 100,7
4ᵉ trim. 2022 93,7 100,9
1ᵉ trim. 2023 92,8 98,6
2ᵉ trim. 2023 89,6 97,7
3ᵉ trim. 2023 87,6 95,6
4ᵉ trim. 2023 86,9 94,2
1ᵉ trim. 2024 83,9 93,9
2ᵉ trim. 2024 82,6 91,4
3ᵉ trim. 2024 81,4 90,7
4ᵉ trim. 2024 79,7 88,6
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Recul du chômage

Dans le Grand Est, le taux de chômage s’établit à 7,1 % de la population active au 4e trimestre 2024. Il diminue de 0,2 point par rapport au trimestre précédent. Au niveau national (France hors Mayotte), ce taux est légèrement supérieur (7,3 %) et quasi stable sur le trimestre. La population active (en emploi et au chômage) baisse de façon plus marquée dans le Grand Est qu’au niveau national.

Le taux de chômage recule dans l’ensemble des départements du Grand Est avec des baisses comprises entre 0,2 et 0,3 point. Les Ardennes et l’Aube demeurent des territoires où le chômage se maintient à un niveau élevé (9,7 % et 9,4 %). Dans les Vosges, la part de la population active au chômage est également supérieure à celle de la région (7,5 %). Dans les départements du Bas-Rhin et de la Haute-Marne, le taux de chômage est le plus bas (respectivement 6,3 % et 6,5 %).

Dans la majorité des zones d’emploi du Grand Est, le chômage diminue. La baisse peut atteindre -0,4 point comme dans les territoires de Nancy ou Saint-Dié-des-Vosges notamment. Dans les zones de Chaumont, Haguenau, Sélestat, Épinal et Forbach, le chômage reste quasi stable. La proportion d’actifs au chômage est supérieure à 10 % dans les zones de Charleville-Mézières et Forbach, tandis qu’elle est inférieure à 5 %, dans celles d’Épernay, Haguenau et Sélestat.

Figure 5Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Période Grand Est France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 8,7 9,0
1ᵉ trim. 2018 8,9 9,3
2ᵉ trim. 2018 8,7 9,1
3ᵉ trim. 2018 8,5 8,9
4ᵉ trim. 2018 8,4 8,8
1ᵉ trim. 2019 8,4 8,8
2ᵉ trim. 2019 8,1 8,4
3ᵉ trim. 2019 8,1 8,3
4ᵉ trim. 2019 7,9 8,2
1ᵉ trim. 2020 7,7 7,9
2ᵉ trim. 2020 7,0 7,1
3ᵉ trim. 2020 8,7 9,0
4ᵉ trim. 2020 7,8 8,1
1ᵉ trim. 2021 7,9 8,2
2ᵉ trim. 2021 7,7 7,9
3ᵉ trim. 2021 7,7 7,9
4ᵉ trim. 2021 7,3 7,4
1ᵉ trim. 2022 7,2 7,4
2ᵉ trim. 2022 7,2 7,4
3ᵉ trim. 2022 7,0 7,2
4ᵉ trim. 2022 7,0 7,1
1ᵉ trim. 2023 6,9 7,1
2ᵉ trim. 2023 7,1 7,2
3ᵉ trim. 2023 7,3 7,4
4ᵉ trim. 2023 7,4 7,5
1ᵉ trim. 2024 7,4 7,5
2ᵉ trim. 2024 7,3 7,3
3ᵉ trim. 2024 7,3 7,4
4ᵉ trim. 2024 7,1 7,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 6Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 4e trimestre 2024

Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 4e trimestre 2024 - Lecture : Dans la zone d’emploi de Reims, le taux de chômage au 4e trimestre 2024 atteint 8,2 % ; il diminue de 0,3 point par rapport au 3e trimestre 2024.
Code zone d’emploi Libellé zone d’emploi Taux de chômage (en %) Évolution trimestrielle (en points)
4401 Bar-le-Duc 7,2 -0,4
4402 Châlons-en-Champagne 7,0 -0,3
4403 Charleville-Mézières 10,3 -0,3
4404 Chaumont 5,6 -0,1
4405 Colmar 5,4 -0,2
4406 Epernay 4,2 -0,4
4407 Epinal 7,4 -0,1
4408 Forbach 11,5 -0,1
4409 Haguenau 4,7 -0,1
4410 Metz 6,9 -0,3
4411 Mulhouse 8,3 -0,3
4412 Nancy 6,6 -0,4
4413 Reims 8,2 -0,3
4414 Remiremont 6,2 -0,2
4415 Romilly-sur-Seine 8,5 -0,3
4416 Saint-Avold 7,5 -0,3
4417 Saint-Dié-des-Vosges 9,5 -0,4
4418 Saint-Louis 5,6 -0,3
4419 Sarrebourg 5,3 -0,2
4420 Sarreguemines 6,8 -0,3
4421 Sedan 8,8 -0,4
4422 Sélestat 4,7 -0,1
4423 Strasbourg 7,2 -0,2
4424 Thionville 6,2 -0,3
4425 Troyes 9,3 -0,3
4426 Verdun 7,6 -0,2
4427 Vitry-le-François Saint-Dizier 7,8 -0,3
0054 Beauvais 7,6 -0,2
0056 Cosne-Cours-sur-Loire 6,3 -0,2
0060 Nevers 6,9 -0,1
1101 Cergy-Vexin 7,0 -0,1
1102 Coulommiers 5,8 -0,1
1103 Etampes 5,3 -0,1
1104 Evry 7,2 0,0
1105 Fontainebleau-Nemours 6,8 -0,2
1106 Marne-la-Vallée 6,5 0,0
1107 Meaux 7,1 -0,2
1108 Melun 7,6 -0,1
1109 Paris 6,9 -0,1
1110 Provins 7,6 -0,5
1111 Rambouillet 4,6 0,0
1112 Roissy 9,0 -0,2
1113 Saclay 5,8 0,0
1114 Seine-Yvelinoise 7,5 -0,1
1115 Versailles-Saint-Quentin 5,5 0,0
2701 Autun 6,9 -0,2
2702 Auxerre 7,3 -0,2
2703 Avallon 6,3 -0,1
2704 Beaune 4,3 0,0
2705 Belfort 8,6 -0,2
2706 Besançon 6,0 -0,1
2707 Chalon-sur-Saône 6,6 -0,2
2708 Charolais 5,2 -0,1
2709 Châtillon-Montbard 5,2 -0,2
2710 Creusot-Montceau 8,4 -0,3
2711 Dijon 6,1 -0,1
2712 Dole 5,8 -0,2
2713 Lons-le-Saunier 4,7 -0,2
2714 Montbéliard 10,1 -0,2
2715 Pontarlier 5,2 0,1
2716 Saint-Claude 6,3 -0,2
2717 Sens 7,3 -0,2
2718 Vesoul 6,3 -0,1
2756 Cosne-Cours-sur-Loire - partie Bourgogne Franche Comté 6,9 -0,3
2759 Mâcon - partie Bourgogne Franche Comté 5,6 -0,3
2760 Nevers - partie Bourgogne Franche Comté 6,8 -0,2
3201 Abbeville 7,1 -0,3
3202 Amiens 8,4 -0,4
3203 Arras 5,8 -0,1
3204 Berck 5,8 -0,3
3205 Béthune 8,4 -0,5
3206 Boulogne-sur-Mer 7,5 -0,4
3207 Calais 11,0 -0,6
3208 Cambrai 9,7 -0,4
3209 Château-Thierry 8,5 -0,3
3210 Compiègne 7,4 -0,2
3211 Creil 7,4 -0,1
3212 Douai 10,9 -0,6
3213 Dunkerque 8,2 -0,3
3214 Laon 9,0 -0,5
3215 Lens 10,2 -0,4
3216 Lille 7,1 -0,1
3217 Maubeuge 11,7 -0,5
3218 Roubaix-Tourcoing 11,6 -0,3
3219 Saint-Omer 7,4 -0,3
3220 Saint-Quentin 11,1 -0,3
3221 Soissons 7,8 -0,4
3222 Valenciennes 11,6 -0,4
3254 Beauvais - partie Hauts de France 7,6 -0,2
3258 La Vallée de la Bresle - Vimeu - partie Hauts de France 7,1 -0,5
  • Note : Données provisoires pour le 4e trimestre 2024.
  • Lecture : Dans la zone d’emploi de Reims, le taux de chômage au 4e trimestre 2024 atteint 8,2 % ; il diminue de 0,3 point par rapport au 3e trimestre 2024.
  • Source : Insee.

Figure 6Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 4e trimestre 2024

  • Note : Données provisoires pour le 4e trimestre 2024.
  • Lecture : Dans la zone d’emploi de Reims, le taux de chômage au 4e trimestre 2024 atteint 8,2 % ; il diminue de 0,3 point par rapport au 3e trimestre 2024.
  • Source : Insee.

Léger rebond des créations d’entreprises ce trimestre

Au 4e trimestre 2024, près de 16 500 nouvelles entreprises ont été immatriculées dans la région, en hausse de 1,0 % par rapport au trimestre précédent. Sur un an, les créations sont stables. À l’échelon national, l’évolution est de même ampleur sur le trimestre, mais sur l’année, les créations progressent légèrement.

Cette modeste reprise des créations concerne aussi bien les sociétés et entreprises individuelles que les microentrepreneurs. Alors que le secteur du commerce, transport, hébergement et restauration, ainsi que celui des services alimentent la hausse, les créations baissent à nouveau dans la construction.

Figure 7Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Grand Est hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Grand Est y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,0 99,2 102,4 103,7
2ᵉ trim. 2018 103,8 100,9 107,5 107,5
3ᵉ trim. 2018 100,4 99,0 105,0 107,8
4ᵉ trim. 2018 101,1 100,3 107,7 111,3
1ᵉ trim. 2019 110,4 106,9 117,2 122,2
2ᵉ trim. 2019 107,7 104,3 117,7 121,7
3ᵉ trim. 2019 109,2 104,7 126,0 124,5
4ᵉ trim. 2019 100,7 102,3 128,0 128,1
1ᵉ trim. 2020 89,3 97,1 119,6 120,0
2ᵉ trim. 2020 73,4 75,9 101,2 98,6
3ᵉ trim. 2020 107,9 114,8 155,1 152,3
4ᵉ trim. 2020 105,7 114,6 148,6 150,4
1ᵉ trim. 2021 108,8 116,4 159,1 152,8
2ᵉ trim. 2021 108,5 122,5 162,4 155,4
3ᵉ trim. 2021 104,4 115,3 154,8 145,1
4ᵉ trim. 2021 103,6 114,4 156,4 146,9
1ᵉ trim. 2022 103,6 117,5 153,6 151,8
2ᵉ trim. 2022 103,4 117,0 156,6 147,7
3ᵉ trim. 2022 104,0 119,7 157,2 153,3
4ᵉ trim. 2022 101,5 118,4 157,2 155,7
1ᵉ trim. 2023 90,5 105,8 147,4 143,5
2ᵉ trim. 2023 88,5 106,9 148,1 147,0
3ᵉ trim. 2023 92,0 111,3 160,3 156,4
4ᵉ trim. 2023 94,2 114,2 162,8 157,2
1ᵉ trim. 2024 104,3 118,4 174,5 165,9
2ᵉ trim. 2024 94,7 113,7 168,7 162,1
3ᵉ trim. 2024 89,1 109,9 160,5 156,7
4ᵉ trim. 2024 90,5 110,7 162,0 158,0
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Les défaillances d’entreprises stagnent ce trimestre

Entre janvier 2024 et décembre 2024, le nombre de défaillances d’entreprises est proche de 4 400 dans le Grand Est, soit une augmentation très faible par rapport à la période octobre 2023 - septembre 2024 (+0,4 %). La hausse se poursuit plus vigoureusement au niveau national (+2,7 %), situant la région parmi les territoires qui résistent bien à la dégradation du tissu productif.

Sur le plan sectoriel, les situations sont très contrastées. Alors que les redressements et liquidations judiciaires s’accroissent encore dans le transport-entreposage ou les activités financières et d’assurance (+12 % et +7 %), ils reculent dans le domaine de l’information-communication ou l’hébergement-restauration (-10 % et -5 %).

Des différences majeures subsistent d’un département à un autre. Les défaillances diminuent dans certains, comme l’Aube et la Haute-Marne (-10 % et -8 %) ; à l’inverse, elles croissent en Meurthe-et-Moselle ou dans les Vosges (+14 % et +12 %).

Figure 8Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2017)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2017))
Période Grand Est France
déc. 2017 100,0 100,0
janv. 2018 98,1 99,1
févr. 2018 96,9 98,6
mars 2018 95,0 97,4
avril 2018 93,8 97,6
mai 2018 92,8 96,7
juin 2018 93,8 96,7
juil. 2018 95,4 97,2
août 2018 94,2 97,7
sept. 2018 96,1 98,0
oct. 2018 96,7 99,0
nov. 2018 99,0 98,9
déc. 2018 98,7 99,0
janv. 2019 100,3 99,8
févr. 2019 102,1 99,7
mars 2019 102,4 99,3
avril 2019 102,5 99,5
mai 2019 101,3 99,3
juin 2019 100,9 98,3
juil. 2019 100,4 98,3
août 2019 100,5 97,1
sept. 2019 98,4 96,3
oct. 2019 96,3 95,2
nov. 2019 94,9 94,3
déc. 2019 94,2 93,7
janv. 2020 90,0 91,5
févr. 2020 87,0 90,1
mars 2020 82,3 86,4
avril 2020 76,8 80,8
mai 2020 72,2 76,0
juin 2020 69,9 73,5
juil. 2020 66,8 70,6
août 2020 66,0 69,7
sept. 2020 63,1 66,9
oct. 2020 59,7 63,3
nov. 2020 56,9 60,3
déc. 2020 54,8 57,2
janv. 2021 53,5 54,7
févr. 2021 51,0 51,6
mars 2021 50,7 51,4
avril 2021 52,2 52,7
mai 2021 53,1 53,8
juin 2021 51,5 52,9
juil. 2021 49,9 51,5
août 2021 49,3 51,3
sept. 2021 47,3 50,4
oct. 2021 46,7 49,9
nov. 2021 46,6 49,9
déc. 2021 46,7 50,5
janv. 2022 47,9 51,5
févr. 2022 48,6 53,2
mars 2022 51,4 55,4
avril 2022 53,2 57,5
mai 2022 55,5 59,3
juin 2022 57,1 61,4
juil. 2022 59,3 64,0
août 2022 60,2 65,2
sept. 2022 63,1 68,4
oct. 2022 66,2 71,1
nov. 2022 69,0 73,8
déc. 2022 71,8 75,6
janv. 2023 74,0 78,7
févr. 2023 76,9 81,0
mars 2023 79,6 83,9
avril 2023 82,0 85,8
mai 2023 83,8 88,3
juin 2023 86,2 90,5
juil. 2023 87,0 92,3
août 2023 88,5 93,1
sept. 2023 92,1 94,8
oct. 2023 94,6 97,9
nov. 2023 96,2 100,7
déc. 2023 97,5 103,2
janv. 2024 99,2 105,1
févr. 2024 100,6 107,7
mars 2024 100,3 108,8
avril 2024 101,8 110,9
mai 2024 102,1 112,5
juin 2024 102,4 114,0
juil. 2024 105,1 116,7
août 2024 104,0 116,3
sept. 2024 104,3 118,0
oct. 2024 105,1 119,5
nov. 2024 104,8 119,8
déc. 2024 104,8 121,2
  • Notes : Données mensuelles brutes au 24 févr. 2025, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 8Défaillances d'entreprises

  • Notes : Données mensuelles brutes au 24 févr. 2025, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Augmentation de la fréquentation touristique

Au 4e trimestre 2024, dans le Grand Est, les hébergements collectifs touristiques hors camping enregistrent 4,8 millions de nuitées, soit 2,6 % de plus qu’au 4e trimestre 2023. Cette hausse concerne aussi bien la clientèle résidente qu’étrangère (respectivement +1,2 % et +5,5 %). Au niveau de la France métropolitaine, l’augmentation du nombre de nuitées est plus marquée (+3,2 %).

La fréquentation hôtelière s’accroît de 2,7 % sur un an pour atteindre 3,7 millions de nuitées au 4e trimestre 2024. Cette progression est de 1,2 % pour les touristes résidents et de 5,8 % pour les non-résidents.

Pour les non-résidents, les nuitées des touristes en provenance d’Italie bondissent de 31 %. Il en est de même pour ceux en provenance d’Amérique et d’Asie-Océanie (+48 % et +22 %). Cette hausse est plus modérée pour les touristes suisses et néerlandais (+5 % et +10 %).

Les touristes allemands réalisent quant à eux 260 000 nuitées, soit un cinquième des nuitées non résidentes. Cette clientèle est plus présente cet automne (+6,6 % comparé au 4e trimestre 2023). À l’inverse, le nombre de nuitées des touristes belges et britanniques recule fortement par rapport à 2023 (-9 % et -27 %).

Sur un an, le nombre de nuitées dans les hôtels est en hausse dans la moitié des départements de la région. La hausse de fréquentation est supérieure à +4 % en Meurthe-et-Moselle, ainsi que dans les départements alsaciens. En décembre 2024, période des marchés de Noël, les nuitées augmentent de 6 % par rapport à décembre 2023, dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin. Les touristes non résidents contribuent de façon très importante à ces augmentations. A contrario, les nuitées diminuent dans le reste des départements avec une plus forte baisse dans l’Aube (-6,1 %).

Le nombre de nuitées au sein des hôtels 3 étoiles progresse de 8,4 % en un an. Cette catégorie d’hôtels regroupe 40 % de la fréquentation hôtelière des touristes résidents et non résidents. Les nuitées augmentent de façon similaire dans les hôtels 4 et 5 étoiles (+7,8 %) et stagnent dans les hôtels 1 et 2 étoiles.

Avec 1,1 million de nuitées, la fréquentation dans les autres hébergements collectifs de tourisme (ACHT) s’accroît de 2,0 % par rapport à 2023. Le nombre de nuitées de la clientèle étrangère augmente de 4,3 %. Cette hausse est moins prononcée pour la clientèle résidente (+1,1 %) qui représente toutefois 70 % des nuitées en AHCT.

Figure 9Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

(en %)
Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente ((en %))
Période Grand Est France
janv. 2023 31,8 42,0
févr. 2023 15,9 16,4
mars 2023 10,8 6,9
avril 2023 10,1 8,3
mai 2023 11,3 5,5
juin 2023 4,4 1,4
juil. 2023 -3,2 -5,4
août 2023 -5,5 -5,5
sept. 2023 4,6 1,7
oct. 2023 -2,8 -3,6
nov. 2023 -0,5 -2,8
déc. 2023 -2,5 -3,3
janv. 2024 -3,5 -2,5
févr. 2024 -3,3 -1,7
mars 2024 8,8 6,9
avril 2024 -11,2 -8,9
mai 2024 -2,4 -0,5
juin 2024 -4,0 -4,7
juil. 2024 -2,8 -6,1
août 2024 2,2 0,7
sept. 2024 -7,3 -2,8
oct. 2024 0,5 1,3
nov. 2024 3,8 4,1
déc. 2024 3,9 2,1
janv. 2025 4,3 2,7
  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Source : Insee, enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Figure 9Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Source : Insee, enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Encadré 1 - Contexte international - Désordre mondial

Fin 2024, l’activité aux États-Unis est restée soutenue (+0,6 % au quatrième trimestre) portant la croissance annuelle à +2,8 %, tandis qu’elle est restée médiocre dans la zone euro (+0,2 %), confirmant l’absence de réelle reprise sur l’année (+0,8 % au total en 2024, après +0,5 % en 2023). Depuis début 2025, la nouvelle orientation de l’administration américaine et les perspectives de guerre commerciale qu’elle entraîne hypothèquent un peu plus l’éventualité d’un redémarrage européen à court terme. L’instauration de droits de douane aux États-Unis mettrait un coup de frein au commerce mondial et frapperait les économies européennes dépendantes de la demande américaine, en particulier l’Allemagne et l’Italie.

Encadré 2 - Contexte national - Croissance en berne

En France, la croissance a plutôt bien résisté sur l’ensemble de l’année 2024 (+1,1 %). Le retournement de l’investissement a été compensé par l’accélération des dépenses publiques, mais ce facteur de soutien s’inverserait en 2025, la France prévoyant un effort significatif de réduction du déficit public. Dans un contexte international dégradé, l'économie française tournerait au ralenti au premier semestre 2025 (+0,1 % au premier trimestre puis +0,2 % au deuxième) et l’acquis de croissance pour 2025 atteindrait seulement +0,4 % à mi-année.

Sur le marché du travail, l’emploi salarié s’est nettement retourné en fin d’année, l’économie française détruisant 90 000 postes sur les trois derniers mois de 2024. En prévision, les entreprises continueraient de réduire leurs effectifs de 50 000 postes salariés au premier semestre, en partie compensés par des créations d’emplois non-salariés. Cette baisse de l’emploi pousserait le taux de chômage à la hausse à 7,6 % mi-2025.

Publication rédigée par :Sklaërenn Marry (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) Retrouvez davantage de données associées à cette publication en téléchargement.

(2) Insee, « Au quatrième trimestre 2024, l’emploi salarié recule dans presque toutes les régions », Informations Rapides no 78, mars 2025.

(3) « Désordre mondial, croissance en berne », Note de conjoncture, Insee, mars 2025.

(4) Tableau de bord Grand Est, mars 2025.

(5) Ouvrir dans un nouvel ongletHabitat, logement, construction, Dreal Grand Est, février 2025.

(6) « L’emploi est toujours au point mort, mais le chômage se maintient - Note de conjoncture régionale - 3ᵉ trimestre 2024 », Insee Conjoncture Grand Est no 45, janvier 2025.