Insee Flash Ile-de-France ·
Novembre 2024 · n° 96En Île-de-France, la colocation des jeunes se développe fortement depuis 30 ans
En 2020, en Île-de-France, 954 000 personnes, soit 8 % de la population francilienne, vivent dans 271 700 ménages dits « complexes » car non « traditionnels ». Ces ménages représentent 5 % de l’ensemble des ménages franciliens. Ils sont proportionnellement plus nombreux en grande couronne et au nord de Paris.
Plus de la moitié des ménages complexes sont constitués de couples, avec ou sans enfant(s), ou de familles monoparentales qui cohabitent chacune avec au moins une autre personne. Ils sont dits « avec noyau familial ». Dans l’autre moitié des ménages, dits « sans noyau familial », vivent des personnes sans lien parent-enfant, ni lien conjugal.
En 30 ans, le nombre de ménages complexes sans noyau familial a fortement augmenté, la colocation entre jeunes, étudiants ou actifs, s’étant développée. À l’inverse, le nombre de ménages complexes avec noyau familial a diminué.
- Près d’un million de personnes vivent dans un ménage complexe en Île-de-France
- À Paris, seul un ménage complexe sur trois comprend un noyau familial
- Depuis 30 ans, le nombre de ménages complexes augmente et leur profil évolue
- Ménages complexes avec noyau familial : trois catégories aux profils très proches
- Les ménages complexes sans noyau familial : 30 % de jeunes en colocation
Près d’un million de personnes vivent dans un ménage complexe en Île-de-France
En 2020, en Île-de-France, 12 millions de personnes résident dans 5,3 millions de logements, formant autant de ménages. Habiter ensemble dans un logement recouvre de multiples situations comme vivre en couple sans enfant, en famille, avec un parent éloigné, chez un ami, en colocation… Certaines d’entre elles sont moins fréquentes que d’autres. Ainsi, environ 8 % de la population francilienne, soit 954 000 personnes, vivent dans 271 700 ménages dits complexes. Il s’agit de ménages d’au moins deux personnes qui ne sont pas constitués uniquement d’une famille (un couple, avec ou sans enfant, ou une famille monoparentale). En moyenne, ils comprennent donc 3,5 personnes, soit davantage que pour l’ensemble des ménages composés d’au moins deux personnes (3,1). Ces ménages complexes sont plus fréquents en Île-de-France, où ils représentent 5,1 % de l’ensemble des ménages, qu’en France métropolitaine (3,6 %). La région se situe ainsi à la deuxième place en France métropolitaine derrière la Corse. Cette part élevée peut s’expliquer notamment par les caractéristiques du parc de logements dans la région capitale, avec davantage de petits logements, des prix élevés du foncier et des loyers, qui contraignent des personnes à partager un même logement en adoptant une forme de cohabitation moins traditionnelle.
Comme au niveau national, les ménages complexes de la région se décomposent en deux grandes catégories. Plus de la moitié d’entre eux (54 %) sont dits « avec noyau familial », c’est-à-dire composés d’une famille vivant avec une ou plusieurs personnes qui sont soit « isolées » soit constitutives d’une seconde famille au sein du ménage complexe (figure 1). Parmi ces ménages avec noyau familial, 41 % sont des ménages constitués d’un couple avec au moins une personne isolée, 29 % sont des familles monoparentales vivant avec au moins une personne isolée et, enfin, 30 % sont des ménages composés de deux familles avec ou sans personne isolée additionnelle. L’ensemble de ces ménages « avec noyau familial » regroupent 665 000 personnes et sont composés en moyenne de 4,6 personnes par ménage. Ce sont par exemple des familles recomposées, un oncle vivant avec son neveu, trois générations qui vivent sous le même toit…
Dans un peu moins de la moitié des ménages complexes (46 %), il s’agit uniquement de personnes qui n’ont entre elles ni lien parent-enfant ni lien conjugal (une fratrie, une grand-mère et sa petite-fille, des étudiants…). Ces ménages sont alors dits « sans noyau familial ». Ils comprennent 289 000 personnes, soit 2,3 personnes par ménage.
tableauFigure 1 – Répartition des ménages complexes par catégorie en Île-de-France et en France métropolitaine en 2020
Type de ménage complexe | Paris | Petite couronne | Grande couronne | Île-de-France | France métropolitaine |
---|---|---|---|---|---|
Nombre de ménages complexes | 59 300 | 115 400 | 97 000 | 271 700 | 1 116 200 |
Ménages avec noyau familial | 32 | 55 | 65 | 54 | 51 |
Dont Couples* avec personne(s) isolée(s) | 13 | 22 | 28 | 22 | 23 |
Famille monoparentale avec personne(s) isolée(s) | 11 | 16 | 17 | 16 | 14 |
Deux familles avec ou sans personne(s) isolée(s) | 8 | 17 | 20 | 16 | 14 |
Ménages sans noyau familial | 68 | 45 | 35 | 46 | 49 |
Ensemble | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 |
- * La catégorie « couple » comprend les couples avec ou sans enfant(s).
- Lecture : En 2020, en Île-de-France, parmi les ménages complexes, 54 % sont des ménages complexes avec noyau familial.
- Source : Insee, recensement de la population 2020.
À Paris, seul un ménage complexe sur trois comprend un noyau familial
Un ménage complexe francilien sur cinq vit à Paris, plus de quatre sur dix en petite couronne et un sur trois en grande couronne. Selon le lieu de résidence, la répartition des ménages complexes selon leur configuration diffère. À Paris, les deux tiers des ménages complexes ne comprennent pas de noyau familial, contre 45 % en petite couronne et 35 % en grande couronne. À l’inverse, les ménages avec noyau familial sont proportionnellement moins nombreux dans la capitale au regard du reste de la région. Constituant 11 % des ménages complexes à Paris, les ménages comprenant une famille monoparentale et au moins une personne isolée y sont surreprésentés au sein des ménages complexes comportant un noyau familial au regard de leur part en grande couronne. En revanche, les ménages complexes composés de deux familles sont fréquents en grande couronne (un ménage complexe sur cinq), mais rares à Paris (un sur treize). Cela pourrait s’expliquer par le parc de logements accessibles : composés en moyenne de 5,4 personnes, les ménages parisiens composés de deux familles ont besoin de logements plus grands, biens plus rares et plus chers à Paris, alors que l’offre de logements en grande couronne est plus variée et plus adaptée à toutes les configurations.
Les disparités territoriales sont accentuées à l’échelle des intercommunalités (figure 2). Les ménages complexes sont particulièrement concentrés dans la partie nord de la Seine-Saint-Denis (les établissements publics territoriaux - EPT - de Plaine Commune et Paris Terres d’Envol) et autour de Roissy (communauté d’agglomération Roissy Pays de France). Ce sont majoritairement des ménages avec noyau familial. Les ménages complexes sans noyau familial sont davantage présents dans l’ensemble des arrondissements parisiens, en particulier dans les 2e, 9e, 14e, 18e et 19e arrondissements, ainsi que dans les EPT de Plaine Commune, Est Ensemble et Grand-Orly Seine Bièvre. Ils sont beaucoup moins nombreux dans les territoires ruraux ou peu urbanisés de grande couronne.
tableauFigure 2a – Part de ménages complexes par EPCI et EPT francilien et arrondissement parisienEnsemble des ménages complexes
Code du territoire | Territoire | Part de ménages complexes |
---|---|---|
200017846 | CA Étampois Sud-Essonne | 3,9 |
200023125 | CC Les Portes Briardes entre Villes et Forêts | 4,2 |
200023240 | CC Pays de Nemours | 2,7 |
200023919 | CC Gâtinais Val de Loing | 4,3 |
200033090 | CC Plaines et Monts de France | 4,1 |
200033173 | CC de la Haute Vallée de Chevreuse | 2,9 |
200034130 | CC Gally Mauldre | 2,6 |
200035970 | CC Vexin Centre | 3,4 |
200037133 | CC du Provinois | 4,2 |
200040251 | CC Bassée-Montois | 2,6 |
200055655 | CA Roissy Pays de France | 7,7 |
200056232 | CA Communauté Paris-Saclay | 3,9 |
200056380 | CA Plaine Vallée | 4,8 |
200057859 | CA Cœur d'Essonne Agglomération | 3,9 |
200057958 | CA Paris - Vallée de la Marne | 5,5 |
200058477 | CA Val d'Yerres Val de Seine | 4,4 |
200058485 | CA Val Parisis | 4,3 |
200058519 | CA Saint Germain Boucles de Seine | 3,6 |
200058782 | CA de Saint-Quentin-en-Yvelines | 4,0 |
200059228 | CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart | 5,8 |
200059889 | CU Grand Paris Seine et Oise | 4,2 |
200070779 | CC Brie des Rivières et Châteaux | 3,4 |
200071074 | CC Les Portes de l'Ile de France | 3,7 |
200072130 | CA du Pays de Meaux | 4,5 |
200072346 | CA du Pays de Fontainebleau | 3,0 |
200072544 | CC des Deux Morin | 4,5 |
200072874 | CC Val Briard | 3,5 |
200073013 | CC Carnelle Pays-de-France | 2,8 |
200073344 | CA Rambouillet Territoires | 2,6 |
200090504 | CA Coulommiers Pays de Brie | 4,1 |
247700032 | CC Moret Seine et Loing | 3,9 |
247700057 | CA Melun Val de Seine | 4,6 |
247700065 | CC du Pays de l'Ourcq | 4,3 |
247700107 | CC Pays de Montereau | 4,4 |
247700339 | CA Val d'Europe Agglomération | 5,0 |
247700594 | CA Marne et Gondoire | 4,3 |
247700644 | CC l'Orée de la Brie | 3,4 |
247700701 | CC Brie Nangissienne | 4,6 |
247800550 | CC du Pays Houdanais (C.C.P.H.) (partie francilienne) | 3,0 |
247800584 | CA Versailles Grand Parc (C.A.V.G.P.) | 2,9 |
247800618 | CC Cœur d'Yvelines | 2,4 |
249100074 | CC du Pays de Limours (CCPL) | 3,3 |
249100157 | CC des Deux Vallées | 3,9 |
249100546 | CC du Val d'Essonne (CCVE) | 3,0 |
249100553 | CC Entre Juine et Renarde (CCEJR) | 3,8 |
249100595 | CC Le Dourdannais en Hurepoix (CCDH) | 3,2 |
249500109 | CA de Cergy-Pontoise | 6,1 |
249500430 | CC Sausseron Impressionnistes | 4,1 |
249500455 | CC de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts | 3,4 |
249500489 | CC du Haut Val d'Oise | 4,4 |
249500513 | CC du Vexin-Val de Seine | 3,3 |
200057941 | Paris Est Marne et Bois | 4,5 |
200058006 | Grand Paris Sud Est Avenir | 5,7 |
200058014 | Grand-Orly Seine Bièvre | 6,4 |
200057966 | Vallée Sud - Grand Paris | 4,5 |
200057974 | Grand Paris Seine Ouest | 3,5 |
200057982 | Paris Ouest La Défense | 3,9 |
200057990 | Boucle Nord de Seine | 5,4 |
200057867 | Plaine Commune | 9,8 |
200058097 | Paris Terres d'Envol | 8,0 |
200057875 | Est Ensemble | 7,1 |
200058790 | Grand Paris Grand Est | 5,9 |
75101 | Paris 1er arrondissement | 5,0 |
75102 | Paris 2e arrondissement | 4,8 |
75103 | Paris 3e arrondissement | 4,1 |
75104 | Paris 4e arrondissement | 5,0 |
75105 | Paris 5e arrondissement | 4,1 |
75106 | Paris 6e arrondissement | 3,6 |
75107 | Paris 7e arrondissement | 4,0 |
75108 | Paris 8e arrondissement | 4,6 |
75109 | Paris 9e arrondissement | 5,0 |
75110 | Paris 10e arrondissement | 5,3 |
75111 | Paris 11e arrondissement | 4,8 |
75112 | Paris 12e arrondissement | 5,0 |
75113 | Paris 13e arrondissement | 5,7 |
75114 | Paris 14e arrondissement | 5,5 |
75115 | Paris 15e arrondissement | 5,1 |
75116 | Paris 16e arrondissement | 4,1 |
75117 | Paris 17e arrondissement | 4,5 |
75118 | Paris 18e arrondissement | 6,9 |
75119 | Paris 19e arrondissement | 6,7 |
75120 | Paris 20e arrondissement | 5,6 |
200054781 | Métropole du Grand Paris | 6,5 |
Île-de-France | 5,1 |
- Lecture : En 2020, 6,9 % des ménages du 18e arrondissement de Paris sont des ménages complexes.
- Champ : Île-de-France.
- Source : Insee, recensement de la population 2020.
graphiqueFigure 2a – Part de ménages complexes par EPCI et EPT francilien et arrondissement parisienEnsemble des ménages complexes
Depuis 30 ans, le nombre de ménages complexes augmente et leur profil évolue
Depuis 1990, le nombre de ménages complexes a augmenté de 4 % en Île-de-France alors qu’il a fortement reculé en France métropolitaine (-21 %). Toutefois, leur part au sein de l’ensemble des ménages franciliens décroît légèrement en 30 ans, de 6,2 % à 5,1 %. Comme pour les autres ménages, leur taille moyenne a faiblement diminué : elle est passée de 3,7 personnes en 1990 à 3,5 en 2020, de sorte que, in fine, la population totale des personnes vivant dans des ménages complexes en Île-de-France est restée quasiment stable.
Au-delà de la tendance globale, la répartition de ces ménages dans la région et leurs profils ont sensiblement évolué. D’une part, ils sont en 2020 beaucoup moins nombreux à Paris qu’en 1990 (-16 %) alors que leur nombre progresse en petite couronne (+15 %) et en grande couronne (+8 %). D’autre part, le nombre des ménages sans noyau familial a fortement augmenté en 30 ans (+15 %) alors que celui des ménages avec noyau familial a diminué de 4 %. Parmi ces derniers, les couples vivant avec une ou plusieurs personnes isolées sont moins nombreux (-41 %), tandis que progressent le nombre de familles monoparentales vivant avec une ou plusieurs personnes isolées (+60 %) et celui des ménages composés de deux familles (+83 %).
Ménages complexes avec noyau familial : trois catégories aux profils très proches
Les trois catégories de ménages avec noyau familial ont des caractéristiques socio-démographiques assez semblables. Ce sont globalement des ménages plus jeunes que l’ensemble des ménages franciliens, l’âge moyen de leurs membres étant de 35 ans contre 38 ans pour l’ensemble des ménages (44 ans contre 47 ans si ne sont comptés que les adultes). La part des actifs parmi les personnes âgées de 15 ans ou plus y est légèrement plus faible que dans l’ensemble de la population francilienne du même âge (60 % contre 63 %). Cela s’explique par la présence plus fréquente dans ces ménages de personnes retraitées, le plus souvent le père ou la mère de l’un des adultes de la famille. Ces caractéristiques ont peu évolué depuis 1990 : l’âge moyen était alors de 33 ans et le taux d’activité, inférieur de deux points (58 %).
Les ménages complexes sans noyau familial : 30 % de jeunes en colocation
Les ménages complexes sans noyau familial sont également plus jeunes que l’ensemble des ménages franciliens : les personnes qui les composent ont en moyenne 35 ans, comme dans le cas des ménages avec noyau familial. Toutefois, les premiers comprennent à la fois moins de personnes mineures et moins de retraités que les seconds : les âges des membres des ménages sont moins dispersés, leur population étant majoritairement âgée de 18 à 59 ans (91 % contre 73 %). De ce fait, leur taux d’activité est un peu supérieur (67 % contre 60 %). En 1990, ces ménages étaient en moyenne plus âgés (40 ans) et leur taux d’activité était moins élevé (62 %).
Ces ménages complexes sans noyau familial sont souvent assimilés aux ménages de jeunes en colocation. Pour autant, 22 % des ménages complexes sans noyau familial sont propriétaires (14 % à Paris) tandis que les trois quarts sont locataires de leur logement, loué vide ou meublé. Parmi les ménages locataires, deux sur cinq sont composés exclusivement de personnes entre 18 et 29 ans (55 % à Paris). Ainsi, les ménages de jeunes colocataires représentent, en Île-de-France, 30 % des ménages complexes sans noyau familial, en nette hausse par rapport à 1990 (19 %). En 30 ans, le phénomène de la colocation des jeunes s’est sensiblement renforcé à Paris, où sa part a doublé, passant de 22 % à 44 %, et plus modérément en petite couronne (27 % en 2020, soit 9 points de plus qu’en 1990) et en grande couronne (18 %, +2 points).
Au sein des ménages composés exclusivement de jeunes de 18 à 29 ans vivant en colocation, les actifs, en emploi ou au chômage, sont sensiblement plus nombreux (72 %) que les étudiants (25 %). Le constat était similaire au niveau régional en 1990 (70 % d’actifs et 28 % d’étudiants), mais la composition de ces ménages a évolué différemment selon les territoires : les étudiants s’éloignent du centre de la région, en sens contraire des actifs. Ainsi, à Paris en 1990, les ménages de jeunes colocataires comprenaient 35 % d’étudiants et 63 % d’actifs. En 2020, ces proportions sont désormais de 25 % et 74 %. Inversement, en grande couronne, la part des étudiants a augmenté (de 23 % à 29 %) et celle des actifs a diminué (de 76 % à 67 %).
Pour comprendre
L’exploitation complémentaire des recensements de la population permet de connaître les liens familiaux au sein des ménages, de distinguer les ménages complexes et d’établir leur composition. Une famille (désignée ici par noyau familial) est définie par une relation de couple ou de filiation directe entre deux personnes. Pour qu’une personne soit enfant d’une famille, elle doit être célibataire et ne pas avoir de conjoint ou d’enfant faisant partie du même ménage ; aucune limite d’âge n’est en revanche appliquée.
Définitions
Un ménage complexe se définit par rapport aux autres types de ménages. Il s’agit d’un ménage d’au moins deux personnes qui n’est pas une famille (famille monoparentale, couple sans enfant ou couple avec au moins un enfant). Les ménages complexes, au sens statistique du terme, sont donc ceux qui comptent plus d’une famille ou plusieurs personnes isolées partageant habituellement le même domicile, ou toute autre combinaison de familles et de personnes isolées. Ainsi, on peut distinguer trois cas de figure selon que le ménage comprend :
- deux familles, et éventuellement une ou plusieurs personnes isolées ;
- une famille et une ou plusieurs personnes isolées ;
- plusieurs personnes isolées.
Dans les deux premiers cas, le ménage complexe est dit « avec noyau familial ». Dans le troisième cas, le ménage « sans noyau familial » ne comprend aucune famille (ni un couple ni une famille monoparentale) mais ses membres peuvent avoir des liens de nature frère, sœur, cousin, oncle ou tante, grand-parent ou petit-enfant.
Selon le recensement de la population, le couple au sein d’un ménage correspond à un ensemble formé de deux personnes de 14 ans ou plus, qui partagent la même résidence principale et qui répondent à au moins l’un des critères suivants : elles déclarent toutes les deux vivre en couple ou être mariées, pacsées ou en union libre. Dans toute l’étude, en l’absence de précisions, ce terme « couple » regroupe les couples sans enfant et avec enfant(s).
Est comptée comme enfant d’une famille toute personne vivant au sein du même ménage que son (ses) parent(s) avec le(s)quel(s) elle forme une famille, si elle est célibataire et n’a pas de conjoint ou d’enfant vivant dans le ménage. Aucune limite d’âge n’est fixée pour être enfant.
Pour en savoir plus
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(2) Daguet F., Pora P., « Partager son logement au-delà du noyau familial : des disparités régionales qui persistent », Insee Première no 1980, janvier 2024.