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Insee Conjoncture Guadeloupe · Septembre 2024 · n° 31
Insee Conjoncture GuadeloupeAu second trimestre 2024, l’activité économique ralentit et l’emploi salarié stagne en Guadeloupe Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2024

Eric Mével, Valentine Chieze Devivier (Insee)

En Guadeloupe, au deuxième trimestre 2024, l'emploi salarié reste stable pour le deuxième trimestre consécutif, tandis que le recours à l'intérim continue de diminuer. Les inscriptions à France Travail sont de nouveau en baisse. Le taux de chômage au sens Bureau International du Travail (BIT) demeure élevé à 15,6 % de la population active. Les établissements hôteliers font face à une baisse de fréquentation, et les autorisations de construction de logements et de locaux sont également en recul ce trimestre. Le nombre de créations d'entreprises diminue de nouveau.

Insee Conjoncture Guadeloupe
No 31
Paru le :Paru le26/09/2024

L'emploi salarié stagne pour le deuxième trimestre consécutif

En Guadeloupe, le nombre d’emplois salariés s’établit à 128 350 au deuxième trimestre 2024. Les effectifs salariés demeurent stables par rapport au trimestre précédent. Cela concerne aussi bien le privé que le public (figure 1).

Avec 510 créations d’emplois en un an, le niveau de l’emploi salarié est supérieur de 0,4 % à celui du deuxième trimestre 2023. En France (hors Mayotte), les effectifs salariés sont également stables au deuxième trimestre 2024 et progressent de 0,5 % sur un an.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Emploi salarié total - Guadeloupe Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Guadeloupe Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,5 100,2 100,6 100,3
2ᵉ trim. 2018 99,7 100,2 99,7 100,4
3ᵉ trim. 2018 98,9 100,3 99,1 100,6
4ᵉ trim. 2018 99,2 100,6 99,7 100,9
1ᵉ trim. 2019 100,4 101,2 101,2 101,7
2ᵉ trim. 2019 100,5 101,4 101,3 101,9
3ᵉ trim. 2019 101,2 101,7 102,7 102,2
4ᵉ trim. 2019 102,3 102,1 104,2 102,7
1ᵉ trim. 2020 100,6 100,2 101,9 100,2
2ᵉ trim. 2020 99,0 99,6 100,0 99,9
3ᵉ trim. 2020 102,1 101,7 104,1 102,1
4ᵉ trim. 2020 103,5 101,8 106,4 102,2
1ᵉ trim. 2021 104,0 102,5 107,3 103,1
2ᵉ trim. 2021 105,0 103,6 109,5 104,4
3ᵉ trim. 2021 105,4 104,5 109,7 105,5
4ᵉ trim. 2021 106,1 105,1 111,0 106,3
1ᵉ trim. 2022 106,6 105,5 111,7 106,8
2ᵉ trim. 2022 108,0 105,7 113,6 107,1
3ᵉ trim. 2022 108,4 106,0 113,8 107,4
4ᵉ trim. 2022 109,4 106,4 115,2 107,9
1ᵉ trim. 2023 109,4 106,5 115,1 108,0
2ᵉ trim. 2023 109,7 106,8 115,5 108,3
3ᵉ trim. 2023 109,6 107,0 115,3 108,5
4ᵉ trim. 2023 110,0 107,1 115,8 108,4
1ᵉ trim. 2024 110,2 107,4 116,0 108,7
2ᵉ trim. 2024 110,2 107,3 115,9 108,6
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement sur l'emploi

Les Estimations trimestrielles d’emploi ont été calées sur les Estimations annuelles d’emploi définitives de 2022, qui ont été publiées en juillet 2024. Cela conduit à légèrement abaisser le niveau de l’emploi salarié privé à partir de 2022, et à légèrement rehausser celui du public, par rapport aux estimations précédentes. En conséquence, les Estimations trimestrielles d’emploi sont davantage révisées sur le passé qu’habituellement.

La création d'emplois augmente dans le tertiaire non marchand et diminue dans la construction

Les effectifs dans le tertiaire marchand (hors intérim) restent stables ce trimestre. Le secteur emploie 56 800 salariés comme au trimestre précédent (figure 2).

Dans le tertiaire non marchand, les effectifs salariés augmentent de 0,2 % au deuxième trimestre 2024. Le secteur emploie désormais 52 900 salariés, soit 90 de plus qu'au trimestre précédent. De même, les effectifs salariés dans l’industrie augmentent pour atteindre 9 700 salariés (+0,5 %), soit 50 emplois supplémentaires. En revanche, dans la construction, les effectifs salariés baissent (-1,2 %). Le secteur emploie désormais 7300 salariés, soit 90 de moins qu'au premier trimestre.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guadeloupe

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guadeloupe ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 103,3 100,6 99,9 100,3
2ᵉ trim. 2018 103,9 99,8 99,2 99,7
3ᵉ trim. 2018 105,5 101,0 97,9 98,6
4ᵉ trim. 2018 101,7 102,5 98,7 98,6
1ᵉ trim. 2019 106,5 105,5 100,9 98,3
2ᵉ trim. 2019 111,1 104,6 100,7 98,2
3ᵉ trim. 2019 113,4 107,0 102,3 98,0
4ᵉ trim. 2019 112,0 108,7 103,9 98,4
1ᵉ trim. 2020 112,2 108,7 102,3 97,7
2ᵉ trim. 2020 113,6 108,9 98,8 96,5
3ᵉ trim. 2020 120,5 108,6 102,7 98,6
4ᵉ trim. 2020 122,2 110,5 104,8 98,6
1ᵉ trim. 2021 125,5 110,9 105,7 98,9
2ᵉ trim. 2021 129,3 112,7 107,0 98,5
3ᵉ trim. 2021 131,0 116,0 107,4 98,8
4ᵉ trim. 2021 129,5 114,7 108,8 98,8
1ᵉ trim. 2022 130,1 116,6 109,8 99,2
2ᵉ trim. 2022 135,1 118,1 111,2 99,8
3ᵉ trim. 2022 134,1 118,7 111,9 100,3
4ᵉ trim. 2022 133,7 119,2 113,7 100,6
1ᵉ trim. 2023 133,8 118,2 114,2 100,6
2ᵉ trim. 2023 131,5 121,0 114,4 100,8
3ᵉ trim. 2023 130,2 120,4 114,4 100,9
4ᵉ trim. 2023 131,2 121,5 114,5 101,2
1ᵉ trim. 2024 130,7 120,3 114,8 101,6
2ᵉ trim. 2024 129,2 120,9 114,8 101,8
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guadeloupe

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi intérimaire recule de nouveau

Au deuxième trimestre 2024,l’emploi intérimaire baisse de 0,6 %, une baisse qui confirme celle du trimestre précédent (-2,4 %). Le secteur de l'intérim emploie désormais 2 350 personnes. Sur un an, l'emploi intérimaire recule également de 4,8 %, ce qui représente 120 emplois en moins (figure 3).

En France (hors Mayotte), le nombre d’emplois intérimaires baisse de 2,2 % par rapport au premier trimestre 2024 et de 6,4 % sur un an.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Guadeloupe France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 110,0 100,9
2ᵉ trim. 2018 101,1 99,8
3ᵉ trim. 2018 105,4 99,7
4ᵉ trim. 2018 116,1 96,4
1ᵉ trim. 2019 108,7 100,1
2ᵉ trim. 2019 117,4 99,8
3ᵉ trim. 2019 105,9 99,2
4ᵉ trim. 2019 117,3 96,5
1ᵉ trim. 2020 73,0 59,5
2ᵉ trim. 2020 87,6 73,0
3ᵉ trim. 2020 101,4 88,7
4ᵉ trim. 2020 119,0 91,1
1ᵉ trim. 2021 108,4 93,6
2ᵉ trim. 2021 130,9 97,2
3ᵉ trim. 2021 113,4 98,0
4ᵉ trim. 2021 129,5 102,1
1ᵉ trim. 2022 113,8 100,7
2ᵉ trim. 2022 129,1 99,4
3ᵉ trim. 2022 121,0 100,8
4ᵉ trim. 2022 133,3 100,8
1ᵉ trim. 2023 126,4 98,4
2ᵉ trim. 2023 129,3 97,9
3ᵉ trim. 2023 122,9 95,7
4ᵉ trim. 2023 126,9 94,2
1ᵉ trim. 2024 123,8 93,7
2ᵉ trim. 2024 123,1 91,7
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le taux de chômage s'établit à 15,6 % de la population active

Au deuxième trimestre 2024, le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) est estimé à 15,6 % de la population active en Guadeloupe. Le taux de chômage lissé continue de baisser ce trimestre (-0,5 point après -0,8 point), après un recul de 1,1 point sur l'ensemble de l'année 2023 (figure 4).

En France (hors Mayotte), le taux de chômage s’établit à 7,3 % de la population active ce trimestre.

Figure 4Taux de chômage lissé

(en %)
Taux de chômage lissé ((en %))
Période Guadeloupe Taux de chômage « lissé » - Guadeloupe France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 22,5 22,3 9,0
1ᵉ trim. 2018 24,0 22,6 9,3
2ᵉ trim. 2018 21,0 22,8 9,1
3ᵉ trim. 2018 23,5 22,7 8,9
4ᵉ trim. 2018 22,0 22,4 8,8
1ᵉ trim. 2019 21,8 21,8 8,8
2ᵉ trim. 2019 19,5 21,1 8,4
3ᵉ trim. 2019 20,6 20,3 8,3
4ᵉ trim. 2019 20,8 19,4 8,2
1ᵉ trim. 2020 18,9 18,4 7,9
2ᵉ trim. 2020 11,4 17,6 7,1
3ᵉ trim. 2020 19,5 17,1 9,0
4ᵉ trim. 2020 19,7 16,9 8,1
1ᵉ trim. 2021 17,4 16,9 8,2
2ᵉ trim. 2021 19,5 17,0 7,9
3ᵉ trim. 2021 16,5 17,3 7,9
4ᵉ trim. 2021 15,6 17,6 7,4
1ᵉ trim. 2022 18,1 18,1 7,4
2ᵉ trim. 2022 18,4 18,5 7,4
3ᵉ trim. 2022 18,4 18,8 7,3
4ᵉ trim. 2022 19,4 18,9 7,1
1ᵉ trim. 2023 18,1 19,0 7,1
2ᵉ trim. 2023 19,4 18,8 7,2
3ᵉ trim. 2023 17,4 18,5 7,4
4ᵉ trim. 2023 19,3 17,9 7,5
1ᵉ trim. 2024 17,3 17,1 7,5
2ᵉ trim. 2024 15,6 16,6 7,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : Dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage lissé

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : Dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Les inscriptions à France Travail diminuent pour le deuxième trimestre consécutif

Au deuxième trimestre 2024, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail et tenus de rechercher un emploi (catégories A, B, C) diminue pour le deuxième trimestre consécutif (-0,6 % après -1,3 % au premier trimestre 2024). Le nombre de personnes inscrites à France Travail s’établit ainsi à 54 320 ce trimestre. Parmi elles, 41 060 sont sans emploi (catégorie A) et 13 260 exercent une activité réduite (catégories B et C). Sur un an, les inscriptions reculent dans les mêmes proportions (-0,6 %) (figure 5).

La baisse du nombre de demandeurs d’emploi concerne essentiellement les femmes (-1,0 %). Le nombre d'hommes demandeurs d'emploi reste stable ce trimestre. Cette baisse concerne toutes les tranches d’âges, les 50 ans et plus étant les plus concernés (-1,0 %), suivis par les 25 à 49 ans (-0,4 %) puis les moins de 25 ans (-0,2 %). Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée reste stable sur le trimestre. Ils représentent la moitié des demandeurs d’emploi (catégorie A, B, C).

En France (hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi diminue de 0,2 % sur le trimestre et augmente de 0,8 % sur un an.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Guadeloupe France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 99,9 100,2
2ᵉ trim. 2018 99,2 100,2
3ᵉ trim. 2018 98,8 100,0
4ᵉ trim. 2018 98,7 99,9
1ᵉ trim. 2019 98,2 99,9
2ᵉ trim. 2019 96,6 99,1
3ᵉ trim. 2019 95,1 98,0
4ᵉ trim. 2019 92,5 97,0
1ᵉ trim. 2020 91,2 97,0
2ᵉ trim. 2020 93,9 102,9
3ᵉ trim. 2020 94,5 102,2
4ᵉ trim. 2020 92,5 101,5
1ᵉ trim. 2021 92,1 101,6
2ᵉ trim. 2021 92,3 100,7
3ᵉ trim. 2021 91,9 98,4
4ᵉ trim. 2021 91,5 95,7
1ᵉ trim. 2022 90,3 93,3
2ᵉ trim. 2022 88,7 91,9
3ᵉ trim. 2022 87,1 91,5
4ᵉ trim. 2022 85,6 90,7
1ᵉ trim. 2023 84,2 90,5
2ᵉ trim. 2023 82,9 90,1
3ᵉ trim. 2023 83,6 90,3
4ᵉ trim. 2023 84,0 91,0
1ᵉ trim. 2024 82,9 91,0
2ᵉ trim. 2024 82,4 90,8
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Avertissement : Le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Avertissement : Le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.
Avertissement sur les demandeurs d'emploi en fin de mois

Une expérimentation d’accompagnement renforcé vers l’emploi des bénéficiaires du RSA (BRSA) a été initiée en avril 2023 dans 18 territoires puis étendue en mars 2024 à 29 nouvelles zones, portant à 47 le nombre de territoires concernés (au niveau national) par l'accompagnement rénové des bénéficiaires du RSA. Elle conduit à enregistrer progressivement à France Travail l’ensemble des BRSA de ces territoires. Fin juin 2024, cette expérimentation concerne environ 34 000 personnes, dont 23 000 sont comptabilisées comme demandeurs d’emploi. Les effets du déploiement de cette expérimentation se poursuivront jusqu'à la fin de l'année 2024.

Des informations complémentaires sont disponibles sur la dernière publication Ouvrir dans un nouvel ongletDares Indicateurs.

Les nuitées hôtelières sont moins nombreuses ce trimestre

Au deuxième trimestre 2024, les hôtels de la Guadeloupe enregistrent 299 300 nuitées, soit une baisse de 6,3 % comparée au même trimestre de l’année précédente. Cette baisse de la fréquentation hôtelière fait suite à la progression de 5,9 % enregistrée au trimestre précédent (figure 6).

Ainsi, les nuitées des touristes en provenance de la France diminuent de 5,9 % pour s’établir à 251 500 nuitées. Cette clientèle représente la majorité du volume des nuitées dans l’hôtellerie guadeloupéenne (84,0 %). De la même façon, la fréquentation des touristes en provenance de l’étranger diminue pour s’établir à 47 800 nuitées (-8,6 %). La baisse de la fréquentation étrangère concerne essentiellement la clientèle en provenance d'Europe (-32,3 %). Cette clientèle représente 46,3 % des nuitées étrangères. En revanche, les nuitées des clientèles en provenance du Canada (+13,9 %) et des États-Unis progressent (+116,3 %).

La durée moyenne de séjour dans l’hôtellerie reste stable à 3,6 jours sur un an. Le taux d’occupation des établissements baisse à 55,0 % (-2,2 points). La clientèle de loisirs diminue de 2,7 % et représente 83,2 % des nuitées. Dans le même temps, la clientèle d’affaires est en recul (-20,8 %).

Figure 6Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

(en %)
Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente ((en %))
Période Guadeloupe France
janv. 2023 47,8 42,0
févr. 2023 35,6 16,4
mars 2023 20,1 6,9
avr. 2023 9,7 8,3
mai 2023 3,2 5,5
juin 2023 1,0 1,4
juil. 2023 -5,7 -5,4
août 2023 -6,0 -5,5
sept. 2023 74,5 1,7
oct. 2023 -5,4 -3,6
nov. 2023 6,2 -2,8
déc. 2023 -8,9 -3,3
janv. 2024 8,0 -2,5
févr. 2024 1,8 -1,7
mars 2024 8,2 6,9
avr. 2024 -15,3 -8,9
mai 2024 -3,7 -0,5
juin 2024 8,4 -4,7
juil. 2024 -7,8 -5,8
  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Figure 6Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

La création d'entreprises diminue de nouveau

Au deuxième trimestre 2024, le nombre de créations d’entreprises diminue de 11,9 % pour atteindre 1 860 créations, après une hausse de 7,2 % le trimestre précédent. Cette baisse s’explique à la fois par une diminution des immatriculations sous le régime des micro-entrepreneurs (-13,6 %) et des entreprises dites classiques (-3,8 %). Les nouvelles immatriculations sous le régime des micro-entrepreneurs représentent 51,5 % des créations d’entreprises ce trimestre. Au niveau national, le nombre de créations d’entreprises baisse plus modérément (-1,1 %) (figure 7).

Les créations d'entreprises diminuent dans le secteur des services (-16,0 %), celui regroupant le commerce, les transports, l'hébergement et la restauration (-9,3 %) et la construction (-1,7 %). Dans l'industrie, les créations d'entreprises demeurent stables.

Sur un an, le nombre de nouvelles entreprises diminue de 9,9 % du fait de la baisse simultanée des créations d’entreprises sous le régime des micro-entrepreneurs (-11,7 %) et de celles hors régime des micro-entrepreneurs (-6,1 %). Au niveau national, le nombre de créations d’entreprises augmente fortement sur la même période (+10,8 %).

Le nombre de défaillances d’entreprises des douze derniers mois est de 320 au deuxième trimestre 2024, en hausse de 17,8 % par rapport à l'année précédente.

Figure 7Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Guadeloupe hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Guadeloupe y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 130,9 99,1 119,7 103,6
2ᵉ trim. 2018 117,3 101,0 116,1 107,5
3ᵉ trim. 2018 103,7 99,1 106,8 107,9
4ᵉ trim. 2018 139,4 100,2 135,2 111,2
1ᵉ trim. 2019 135,2 107,0 132,4 122,3
2ᵉ trim. 2019 121,1 104,4 120,3 121,9
3ᵉ trim. 2019 123,2 104,6 125,4 124,5
4ᵉ trim. 2019 115,3 102,3 126,1 127,9
1ᵉ trim. 2020 107,5 97,0 120,4 120,0
2ᵉ trim. 2020 65,2 75,9 77,6 98,6
3ᵉ trim. 2020 122,0 114,7 149,7 152,4
4ᵉ trim. 2020 120,7 114,7 141,6 150,2
1ᵉ trim. 2021 115,7 116,5 147,6 152,8
2ᵉ trim. 2021 112,5 122,5 142,1 155,3
3ᵉ trim. 2021 115,0 115,1 146,7 145,1
4ᵉ trim. 2021 109,7 114,4 145,1 146,6
1ᵉ trim. 2022 116,1 117,4 161,6 151,6
2ᵉ trim. 2022 125,7 117,0 173,5 148,0
3ᵉ trim. 2022 123,9 119,1 168,7 153,0
4ᵉ trim. 2022 125,0 118,6 174,5 155,3
1ᵉ trim. 2023 118,9 105,4 170,7 143,2
2ᵉ trim. 2023 119,3 107,5 178,1 147,9
3ᵉ trim. 2023 112,2 110,5 175,0 156,1
4ᵉ trim. 2023 112,4 114,5 169,9 156,8
1ᵉ trim. 2024 116,4 117,8 182,1 165,6
2ᵉ trim. 2024 111,9 115,1 160,4 163,8
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Les autorisations de construction de logements et de locaux diminuent

Au deuxième trimestre 2024, le nombre de logements autorisés à la construction des douze derniers mois s’élève à 2 630 en Guadeloupe (figure 8). Sur un an, ce nombre baisse de 11,5 % dans la région et de 12,6 % en France (hors Mayotte).

De la même façon, les surfaces des locaux d’activités autorisées à la construction des douze derniers mois diminuent sur un an pour s'établir à 117 500 m2 (-6,2 %). En France (hors Mayotte), les surfaces autorisées reculent dans des proportions similaires (-6,4 %).

Figure 8Évolution du nombre de logements

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution du nombre de logements ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Logements autorisés - Guadeloupe Logements autorisés - France hors Mayotte Logements commencés - Guadeloupe Logements commencés - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 99,9 100,1 72,7 84,4
2ᵉ trim. 2018 90,9 97,3 90,8 89,2
3ᵉ trim. 2018 111,9 97,7 81,7 82,9
4ᵉ trim. 2018 76,4 92,9 55,9 88,0
1ᵉ trim. 2019 92,9 90,2 96,3 83,5
2ᵉ trim. 2019 73,1 95,1 91,0 80,3
3ᵉ trim. 2019 87,3 90,3 83,2 81,9
4ᵉ trim. 2019 124,8 102,7 77,2 84,3
1ᵉ trim. 2020 55,6 96,4 70,3 80,3
2ᵉ trim. 2020 33,8 58,9 47,1 68,7
3ᵉ trim. 2020 99,8 80,8 48,3 86,8
4ᵉ trim. 2020 97,9 94,5 72,8 81,9
1ᵉ trim. 2021 55,9 94,4 72,8 88,1
2ᵉ trim. 2021 37,6 98,3 60,9 88,0
3ᵉ trim. 2021 85,8 101,1 68,5 87,7
4ᵉ trim. 2021 82,4 98,7 74,1 89,6
1ᵉ trim. 2022 88,1 117,8 49,1 90,6
2ᵉ trim. 2022 95,4 110,2 55,3 83,2
3ᵉ trim. 2022 82,1 105,3 50,7 80,0
4ᵉ trim. 2022 89,9 75,7 72,7 83,3
1ᵉ trim. 2023 68,2 82,6 67,4 71,4
2ᵉ trim. 2023 93,4 79,5 53,1 64,9
3ᵉ trim. 2023 78,9 72,1 55,6 58,8
4ᵉ trim. 2023 89,8 75,6 42,2 58,2
1ᵉ trim. 2024 55,3 72,7 43,4 55,6
2ᵉ trim. 2024 73,9 68,8 56,5 59,2
  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Figure 8Évolution du nombre de logements

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  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Encadré 1 - Contexte international - La croissance américaine demeure solide, l’Allemagne reste engluée

Aux États-Unis, l’activité n’a pas faibli : le PIB a progressé de +0,7 % au printemps et l’acquis de croissance pour 2024 s’établit à +2,3 %. Dans la zone euro, la reprise à l’œuvre depuis début 2024 est portée par le commerce extérieur et masque toujours d’importantes disparités. L’activité en Espagne caracole (+0,8 % au printemps, soit un acquis de croissance pour 2024 de +2,4 %), tandis que l’économie allemande est à l’arrêt (-0,1 %, soit un acquis de croissance nul pour 2024). En Italie, la croissance demeure modérée (+0,2 %, soit un acquis de croissance pour 2024 de +0,6 %). L’inflation a nettement reflué à 2,2 % en août (après 2,6 % en juillet), ce qui alimente des gains de pouvoir d’achat dans tous les pays de la zone : les ménages restent toutefois attentistes et ces gains sont pour le moment largement épargnés.

Encadré 2 - Contexte national - L’activité continue de progresser, l’inflation poursuit sa décrue

L’activité économique française a progressé de +0,2 % au deuxième trimestre 2024. La demande intérieure est à l’arrêt pour le troisième trimestre consécutif : la consommation des ménages est restée atone, tandis que l’investissement a reculé, pour les entreprises comme pour les ménages. Les dépenses publiques constituent la seule source de dynamisme de la demande intérieure. Le commerce extérieur a, quant à lui, continué de soutenir l’activité. Au total, l’acquis de croissance pour 2024 à mi-année est de +0,9 %, pour l’essentiel porté par le commerce extérieur. L’élan serait faible au second semestre et la croissance atteindrait finalement +1,1 % en 2024. L’emploi a marqué le pas au deuxième trimestre (après +0,3 % en début d’année). Enfin, comme ailleurs en Europe, la désinflation se poursuit (l’inflation s’est établie à +1,8 % en août 2024 après +2,3 % en juillet).

Publication rédigée par :Eric Mével, Valentine Chieze Devivier (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus