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Insee Analyses Occitanie · Septembre 2024 · n° 152
Insee Analyses OccitanieLes habitants des quartiers prioritaires d’Occitanie déménagent autant que ceux des territoires environnants

Marine Soleilhavoup, Laurène Villacampa (Insee)

En Occitanie, 11 % des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville ont déménagé en 2019, soit autant que ceux du reste de l’environnement urbain les englobant. Les déménagements sont moins fréquents dans les grands quartiers très pauvres et précaires. À l’inverse, la mobilité est plus forte dans les quartiers de centres-villes dynamiques.

Au cours de l’année 2019, 7 % des habitants des quartiers prioritaires les ont quittés, en restant à proximité de leur quartier d’origine pour la moitié d’entre eux. Leur situation financière est plus favorable que celle des habitants n’ayant pas déménagé. Quitter la géographie prioritaire coïncide souvent avec une hausse du niveau de vie. À l’inverse, une entrée dans la géographie prioritaire va souvent de pair avec une baisse du niveau de vie médian, même s’il reste généralement plus élevé que celui des habitants des quartiers qui n’ont pas déménagé.

Insee Analyses Occitanie
No 152
Paru le :Paru le17/09/2024
Les habitants des quartiers prioriaires d'Occitanie déménagent autant que ceux des territoires environnants.
Publication rédigée par :Marine Soleilhavoup, Laurène Villacampa (Insee)

Des quartiers prioritaires d’Occitanie particulièrement pauvres

En Occitanie, 358 000 personnes vivent dans l’un des 105  (QPV en vigueur de 2014 à 2023), soit 6 % de la population régionale en 2018. Ces quartiers sont localisés dans 41 unités urbaines de plus de 10 000 habitants, réparties dans tous les départements à l’exception de la Lozère (figure 1). Ils sont définis à partir d’un critère de concentration de la au sein des villes. Par construction, le niveau de revenu y est faible. La moitié des habitants des QPV d’Occitanie vit sous le seuil de pauvreté : 50 % contre 42 % dans l’ensemble des quartiers prioritaires de France métropolitaine en 2020. Dix des vingt quartiers français les plus pauvres sont situés dans la région.

Figure 1Typologie et nombre d’habitants des QPV d’Occitanie en 2018

Typologie et nombre d’habitants des QPV d’Occitanie en 2018
Code du QPV Nom du QPV Profil du QPV Population municipale 2018 Code de l’unité urbaine Libellé de l’unité urbaine
QP009001 Cœur de Ville Centres-villes à population âgée 1 203 09203 Saint-Girons
QP009002 Centre Ancien Centres-villes dynamiques 1 151 09301 Foix
QP009003 Centre Ancien - La Gloriette Centres-villes dynamiques 3 853 09401 Pamiers
QP011001 Quartier Aude Centres-villes à population âgée 2 001 11302 Limoux
QP011002 La Conte - Ozanam Grands quartiers très pauvres et précaires 2 525 11401 Carcassonne
QP011003 Le Viguier - Saint-Jacques Grands quartiers très pauvres et précaires 1 757 11401 Carcassonne
QP011004 Bastide Pont-Vieux Centres-villes dynamiques 3 873 11401 Carcassonne
QP011005 Fleming La Reille Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 1 159 11401 Carcassonne
QP011006 Grazailles Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 949 11401 Carcassonne
QP011007 Narbonne Ouest Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 3 434 11501 Narbonne
QP011008 Narbonne Centre Centres-villes dynamiques 5 241 11501 Narbonne
QP011009 Narbonne Est Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 1 736 11501 Narbonne
QP011010 Centre Ville Centres-villes à population âgée 3 059 11301 Lézignan-Corbières
QP012001 Quatre Saisons Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 1 535 12402 Rodez
QP012002 La Bastide Centres-villes dynamiques 1 955 12301 Villefranche-de-Rouergue
QP030001 Près Saint Jean - Cévennes - Tamaris - Cauvel-la Royale - Rochebelle - Centre ville Centres-villes à population âgée 14 036 30501 Alès
QP030002 Centre Ville Centres-villes à population âgée 984 30501 Alès
QP030003 Pissevin - Valdegour Grands quartiers très pauvres et précaires 16 389 30601 Nîmes
QP030004 Gambetta-Richelieu Centres-villes dynamiques 6 837 30601 Nîmes
QP030005 Chemin-Bas D'Avignon - Clos D'Orville Grands quartiers très pauvres et précaires 7 159 30601 Nîmes
QP030006 Mas De Mingue Grands quartiers très pauvres et précaires 3 167 30601 Nîmes
QP030007 Route De Beaucaire Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 866 30601 Nîmes
QP030008 Némausus-Jonquilles - Haute Magaille - Oliviers Grands quartiers très pauvres et précaires 3 395 30601 Nîmes
QP030009 Sabatot - Centre Ancien Grands quartiers très pauvres et précaires 3 280 30305 Saint-Gilles
QP030010 Escanaux - Coronelle - Citadelle - Vigan Braquet Grands quartiers très pauvres et précaires 3 463 30401 Bagnols-sur-Cèze
QP030011 Centre Ville Centres-villes dynamiques 1 277 30306 Pont-Saint-Esprit
QP030012 La Moulinelle Grands quartiers très pauvres et précaires 1 586 00461 Beaucaire
QP030013 Centre Ville Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 4 763 00461 Beaucaire
QP030014 L'Ecusson Centres-villes à population âgée 1 133 30501 Alès
QP030015 Les Costières Grands quartiers très pauvres et précaires 2 522 30302 Vauvert
QP030016 Centre Ville - Arboux Centres-villes à population âgée 2 422 30214 La Grand-Combe
QP030017 Trescol - La Levade Grands quartiers très pauvres et précaires 806 30214 La Grand-Combe
QP030018 Quartier Prioritaire D'Uzès Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 293 30303 Uzès
QP031001 Saint Jean Petits quartiers familiaux et dynamiques 3 183 00758 Toulouse
QP031002 Centre Ouest Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 867 00758 Toulouse
QP031003 Cœur de Ville Centres-villes dynamiques 1 530 31301 Saint-Gaudens
QP031004 Barradels Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 810 00758 Toulouse
QP031005 Val D'Aran - Poitou - Pyrénées Petits quartiers familiaux et dynamiques 2 906 00758 Toulouse
QP031006 Pradettes Centres-villes dynamiques 2 018 00758 Toulouse
QP031007 Grand Mirail Grands quartiers très pauvres et précaires 32 291 00758 Toulouse
QP031008 Arènes Centres-villes dynamiques 2 083 00758 Toulouse
QP031009 Bourbaki Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 381 00758 Toulouse
QP031010 Empalot Centres-villes dynamiques 5 955 00758 Toulouse
QP031011 Les Izards - La Vache Petits quartiers familiaux et dynamiques 3 440 00758 Toulouse
QP031012 Cépière Beauregard Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 504 00758 Toulouse
QP031013 Saint Exupéry Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 400 00758 Toulouse
QP031014 Soupetard Petits quartiers familiaux et dynamiques 2 062 00758 Toulouse
QP031015 Rangueil Quartiers étudiants 2 295 00758 Toulouse
QP031016 En Jacca Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 246 00758 Toulouse
QP031017 Vivier Maçon Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 007 00758 Toulouse
QP031018 Négreneys Centres-villes dynamiques 1 054 00758 Toulouse
QP031019 La Gloire Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 036 00758 Toulouse
QP032001 Grand Garros Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 2 358 32401 Auch
QP034001 Centre Ville Centres-villes dynamiques 19 472 34502 Béziers
QP034002 Iranget Grangette Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 3 124 34502 Béziers
QP034003 Devèze Grands quartiers très pauvres et précaires 3 947 34502 Béziers
QP034004 Celleneuve Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 339 34701 Montpellier
QP034005 Mosson Grands quartiers très pauvres et précaires 21 817 34701 Montpellier
QP034006 Petit Bard Pergola Grands quartiers très pauvres et précaires 5 697 34701 Montpellier
QP034007 Pas Du Loup - Val De Croze Petits quartiers familiaux et dynamiques 3 478 34701 Montpellier
QP034008 Cévennes Centres-villes dynamiques 6 060 34701 Montpellier
QP034009 Gély Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 1 264 34701 Montpellier
QP034010 Figuerolles Centres-villes dynamiques 2 923 34701 Montpellier
QP034011 Lemasson Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 193 34701 Montpellier
QP034012 Près D'Arènes Petits quartiers familiaux et dynamiques 4 700 34701 Montpellier
QP034013 Pompignane Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 165 34701 Montpellier
QP034014 Aiguelongue Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 417 34701 Montpellier
QP034015 Vert-Bois Quartiers étudiants 2 147 34701 Montpellier
QP034016 Les Deux Pins Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 1 098 34501 Sète
QP034017 Ile De Thau Grands quartiers très pauvres et précaires 3 493 34501 Sète
QP034018 Centre Ville - Ile Sud Centres-villes à population âgée 4 137 34501 Sète
QP034019 Centre Ville Centres-villes à population âgée 3 341 34401 Agde
QP034020 Centre Ville Centres-villes à population âgée 1 761 34304 Bédarieux
QP034021 Centre Et Périphérie Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 6 503 00551 Lunel
QP034022 Centre Ville Centres-villes à population âgée 3 018 34215 Lodève
QP046001 Terre Rouge Petits quartiers familiaux et dynamiques 1 372 46401 Cahors
QP065001 Tarbes Ouest Quartiers étudiants 1 585 65501 Tarbes
QP065002 Tarbes Nord Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 2 350 65501 Tarbes
QP065003 Tarbes Est Centres-villes à population âgée 3 236 65501 Tarbes
QP065004 Ophite Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 866 65302 Lourdes
QP066001 Centre Ville Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 1 130 66501 Saint-Cyprien
QP066002 Quartier Saint Assiscle Petits quartiers familiaux et dynamiques 3 001 66701 Perpignan
QP066003 Quartier Gare Petits quartiers familiaux et dynamiques 3 689 66701 Perpignan
QP066004 Quartier Bas-Vernet Ancien Zus Grands quartiers très pauvres et précaires 2 511 66701 Perpignan
QP066005 Diagonale Du Haut - Moyen-Vernet Grands quartiers très pauvres et précaires 4 827 66701 Perpignan
QP066006 Rois De Majorque Grands quartiers très pauvres et précaires 1 485 66701 Perpignan
QP066007 Bas-Vernet Nouveau QPV Petits quartiers familiaux et dynamiques 3 133 66701 Perpignan
QP066008 Quartier Centre Ancien Centres-villes dynamiques 7 682 66701 Perpignan
QP066009 Quartier Nouveau Logis Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 947 66701 Perpignan
QP066010 Quartier Champs De Mars Grands quartiers très pauvres et précaires 1 833 66701 Perpignan
QP081001 La Falgalarié Grands quartiers très pauvres et précaires 1 102 81401 Mazamet
QP081002 Laden Petit Train Grands quartiers très pauvres et précaires 966 81501 Castres
QP081003 Lameilhé Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 1 507 81501 Castres
QP081004 Aillot Bisséous Lardaillé Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 2 275 81501 Castres
QP081005 Centre Ville Centres-villes dynamiques 1 785 81501 Castres
QP081006 Cantepau Grands quartiers très pauvres et précaires 2 083 81502 Albi
QP081007 Veyrières Rayssac Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 1 804 81502 Albi
QP081008 Lapanouse Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 1 303 81502 Albi
QP081009 Rajol - Cérou - Gourgatieux - Bouloc - Verrerie Centres-villes à population âgée 1 776 81303 Carmaux
QP081010 Lentajou - Catalanis Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 1 279 81304 Gaillac
QP081011 Crins - En Gach Centres-villes à population âgée 3 082 81302 Graulhet
QP082001 Cœur de Ville Centres-villes dynamiques 3 590 82501 Montauban
QP082002 Médiathèque - Chambord Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 4 152 82501 Montauban
QP082003 Centre Ville Centres-villes dynamiques 2 713 82401 Castelsarrasin
QP082004 Sarlac Grands quartiers très pauvres et précaires 1 290 82401 Castelsarrasin
  • Source : Insee, recensement de la population 2018.

Figure 1Typologie et nombre d’habitants des QPV d’Occitanie en 2018

  • Source : Insee, recensement de la population 2018.

Afin de rendre compte de leur diversité, les QPV d’Occitanie sont répartis en six profils qui se distinguent par leurs caractéristiques démographiques, sociologiques et économiques (encadré 1). La majorité des résidents en QPV est concentrée dans les grands quartiers très pauvres et précaires (36 %) et dans ceux des centres-villes (35 %). Le reste des habitants se répartit dans les petits quartiers familiaux dynamiques ou marqués par la précarité et dans les quartiers étudiants.

Dans les quartiers prioritaires comme dans l’environnement urbain, un habitant sur dix a déménagé en 2019

Au cours de l’année 2019, 11 % des habitants des QPV d’Occitanie ont déménagé, soit autant que ceux de l’ qui les englobe. Cependant, les réalités sont différentes. Dans les territoires environnants, la majorité des habitants est propriétaire de son logement (58 % contre 16 % dans les QPV) alors que dans les quartiers prioritaires la moitié vit en logement social (53 % contre 11 % dans l’environnement urbain). Or la mobilité est fortement liée au statut d’occupation du logement. Les propriétaires et les locataires du parc social sont moins mobiles que les locataires du parc privé. Les locataires du parc social déménagent peu car l’accès à un logement à loyer modéré est contraint par des conditions strictes d’obtention et des délais d’attente parfois longs. Dans les quartiers prioritaires, seuls 8 % des locataires du parc social ont déménagé en 2019, contre 18 % des locataires du parc privé. Les propriétaires sont encore moins mobiles : seuls 7 % ont changé de logement.

En Occitanie, les habitants des quartiers prioritaires déménagent davantage que ceux des QPV de France métropolitaine où 9 % des habitants ont changé de logement en 2019. Cette différence est en partie due à un parc social moins répandu dans la région. L’Occitanie est la région métropolitaine où les habitants des quartiers prioritaires résident le moins souvent dans un logement social : cinq habitants sur dix contre six sur dix en Provence-Alpes-Côte d’Azur et au moins sept sur dix dans toutes les autres régions.

L’évolution de la situation familiale influence la mobilité. Les déménagements sont plus fréquents quand la taille de la famille diminue. Quand une famille nombreuse (trois enfants ou plus) cesse de l’être lors du départ des enfants, ses membres déménagent dans l’année quatre fois sur dix. Quand la famille devient monoparentale, à la suite d’une séparation ou du décès du conjoint, ses membres changent de logement la même année dans trois cas sur dix. Il en est de même quand la famille cesse d’être monoparentale lors d’une remise en couple. En revanche, seule une personne sur dix déménage au cours de l’année où sa famille s’agrandit et devient une famille nombreuse (naissance d’enfant, famille recomposée…). Les familles nombreuses peuvent avoir davantage de difficultés à trouver un logement adapté à un prix abordable, ce qui peut retarder leur déménagement.

La mobilité est forte chez les jeunes adultes qui partent du domicile parental, notamment pour poursuivre des études ou pour chercher un premier emploi. Dans les quartiers prioritaires, 18 % des jeunes de 19 à 26 ans ont déménagé en 2019. Les personnes âgées de 60 ans ou plus sont deux fois moins mobiles que l’ensemble de la population. À peine 5 % d’entre elles ont déménagé au cours de l’année 2019, dont près d’un tiers est resté dans son quartier.

Une mobilité plus faible dans les grands quartiers très pauvres et précaires

Les grands quartiers très pauvres et précaires sont les QPV d’Occitanie où les habitants sont les moins mobiles : 8 % d’entre eux ont déménagé en 2019 (figure 2). L’importance du logement social dans ces quartiers, où plus de deux tiers des habitants sont locataires du parc social, explique en partie cette moindre mobilité. Par ailleurs, ces quartiers sont localisés dans les plus grandes villes de la région où le coût du logement est élevé, ce qui peut limiter les déménagements. La mobilité y est plus faible quel que soit l’âge et plus particulièrement pour les jeunes adultes. Seulement 11 % des 19–26 ans de ces quartiers ont déménagé en 2019. La mobilité de ces jeunes peut être freinée par une difficulté à s’insérer sur le marché du travail, aggravée en cas d’absence de diplôme ou de qualification. De plus, la localisation de ces quartiers dans les grandes villes permet un accès aux établissements d’enseignement supérieur ou au marché de l’emploi sans nécessairement changer de domicile.

Figure 2Part des individus ayant déménagé d’un QPV d’Occitanie en 2019 selon leur destination

(en %)
Part des individus ayant déménagé d’un QPV d’Occitanie en 2019 selon leur destination ((en %))
Profil du QPV Même QPV Autre QPV Environnement urbain direct Autre hors QPV Total
Centres-villes dynamiques 3,6 1,6 5,2 5,1 15,5
Quartiers étudiants 1,4 1,0 4,3 6,8 13,4
Centres-villes à population âgée 4,0 0,6 4,0 4,2 12,8
Ensemble des QPV 2,6 1,1 4,1 3,1 10,9
Petits quartiers familiaux marqués par la précarité 2,4 1,1 3,6 2,9 9,9
Petits quartiers familiaux et dynamiques 1,0 0,9 5,0 2,9 9,8
Grands quartiers très pauvres et précaires 2,2 1,0 3,3 1,6 8,0
  • Note : La catégorie « Autre hors QPV » regroupe les déménagements hors QPV vers une autre unité urbaine ou en dehors des unités urbaines.
  • Source : Insee, Fidéli 2020.

Figure 2Part des individus ayant déménagé d’un QPV d’Occitanie en 2019 selon leur destination

  • Note : La catégorie « Autre hors QPV » regroupe les déménagements hors QPV vers une autre unité urbaine ou en dehors des unités urbaines.
  • Source : Insee, Fidéli 2020.

La mobilité est plus forte dans les quartiers de centres-villes dynamiques, où 15 % de la population a déménagé en 2019, ainsi que dans les quartiers de centres-villes à population âgée et dans les quartiers étudiants (13 % dans les deux cas). Dans les quartiers de centres-villes dynamiques, moins d’un habitant sur quatre vit en logement social. Par ailleurs, 25 % des jeunes adultes de ces quartiers ont déménagé en 2019.

Les petits quartiers familiaux, qu’ils soient dynamiques ou marqués par la précarité, sont dans une situation intermédiaire : 10 % de leurs habitants ont déménagé en 2019.

7 % des habitants sortent de la géographie prioritaire en 2019

Au cours de l’année 2019, 11 % des habitants des QPV ont déménagé : 4 % sont restés dans un quartier de la géographie prioritaire, la plupart dans le même quartier (encadré 2), et 7 % se sont installés en dehors des QPV. Une grande partie de ces sortants de la géographie prioritaire restent toutefois dans l’environnement urbain direct de leur ancien quartier, proche de leur précédent domicile (figure 2). Ces déménagements de proximité peuvent s’expliquer par un logement plus abordable autour des QPV, par des habitudes ou des solidarités locales que les individus souhaitent conserver (garde des enfants par exemple).

Les jeunes adultes quittent plus souvent la géographie prioritaire. Chez les 19-26 ans, huit personnes sur dix qui déménagent en partent, contre six sur dix dans l’ensemble de la population.

Les habitants des quartiers de centres-villes dynamiques quittent davantage la géographie prioritaire : 10 % d’entre eux en sont partis. Cela représente deux personnes ayant déménagé sur trois, comme dans l’ensemble des QPV. À l’inverse, les habitants des grands quartiers très pauvres et précaires sont ceux qui sortent le moins souvent de la géographie prioritaire. Seulement 5 % la quittent et 3 % déménagent en restant dans un QPV, principalement dans leur quartier d’origine. Dans les petits quartiers familiaux et dynamiques comme dans les quartiers étudiants, la grande majorité des habitants qui déménagent sort de la géographie prioritaire.

Les sortants ont une situation financière moins fragile que les habitants n’ayant pas déménagé

Quitter un quartier prioritaire coïncide souvent avec une amélioration de la situation financière. Le niveau de vie médian des personnes ayant quitté la géographie prioritaire au cours de l’année 2019 augmente de 8 % entre 2019 et 2020 quand celui des habitants qui n’ont pas déménagé n’augmente que de 3 % (figure 3). Les sortants ont un niveau de vie médian de 15 680 € en 2020 contre 13 220 € pour les stables. Parmi ceux qui ont quitté la géographie prioritaire en 2019, 14 % sont sortis de la pauvreté. En 2020, 34 % des sortants vivent sous le seuil de pauvreté contre 50 % des habitants stables.

Figure 3Évolution du niveau de vie médian annuel des entrants, des stables et des sortants selon la typologie des QPV d’Occitanie

(en euros)
Évolution du niveau de vie médian annuel des entrants, des stables et des sortants selon la typologie des QPV d’Occitanie ((en euros)) - Lecture : Les entrants dans les quartiers de centres-villes dynamiques ont un niveau de vie médian de 16 640 € en 2019 et 15 350 € en 2020, soit une baisse de 8 %.
Intitulé – période Ensemble des QPV Centres-villes à population âgée Centres-villes dynamiques Grands quartiers très pauvres et précaires Petits quartiers familiaux et dynamiques Petits quartiers familiaux marqués par la précarité
Entrants – 2019 15 120 15 570 16 640 12 960 15 320 14 460
Entrants – 2020 14 300 14 680 15 350 12 790 14 690 13 700
Stables – 2019 12 790 13 700 13 220 12 030 13 780 12 750
Stables – 2020 13 220 14 130 13 630 12 390 14 290 13 220
Sortants – 2019 14 490 14 680 14 670 13 520 15 790 14 520
Sortants – 2020 15 680 15 740 16 640 14 320 16 310 15 830
  • Lecture : Les entrants dans les quartiers de centres-villes dynamiques ont un niveau de vie médian de 16 640 € en 2019 et 15 350 € en 2020, soit une baisse de 8 %.
  • Source : Insee, Fidéli 2020.

Figure 3Évolution du niveau de vie médian annuel des entrants, des stables et des sortants selon la typologie des QPV d’Occitanie

  • Lecture : Les entrants dans les quartiers de centres-villes dynamiques ont un niveau de vie médian de 16 640 € en 2019 et 15 350 € en 2020, soit une baisse de 8 %.
  • Source : Insee, Fidéli 2020.

Quitter la géographie prioritaire va souvent de pair avec une sortie du parc social ou l’acquisition d’un logement (souvent une maison) en lien avec l’amélioration du niveau de vie. Seuls 23 % des sortants occupent un logement social en 2020 alors qu’ils étaient 36 % avant leur déménagement. Par ailleurs, 24 % des sortants sont propriétaires de leur logement en 2020 contre 13 % en 2019.

Les sortants de la géographie prioritaire sont en moyenne plus jeunes que les habitants qui ne changent pas de logement : 31 ans contre 40 ans pour les stables. Seulement 19 % d’entre eux vivent en famille nombreuse contre 28 % des habitants stables. Parmi les sortants comme chez les stables, près d’une personne sur cinq vit en famille monoparentale.

Six individus qui emménagent en QPV sur dix ne viennent pas de la géographie prioritaire

Parmi les personnes qui s’installent dans un QPV d’Occitanie au cours de l’année 2019, 60 % n’habitaient pas en géographie prioritaire l’année précédente. La moitié d’entre elles résidaient dans l’environnement urbain direct du quartier dans lequel elles emménagent (figure 4). Le reste des installations (40 %) concerne des personnes qui vivaient déjà dans un quartier prioritaire, souvent le même.

Figure 4Provenance des individus emménageant dans un logement situé dans un QPV d’Occitanie en 2019

(en %)
Provenance des individus emménageant dans un logement situé dans un QPV d’Occitanie en 2019 ((en %))
Profil du QPV Même QPV Autre QPV (même unité urbaine) Autre QPV (autre unité urbaine) Environnement urbain direct (même unité urbaine) Environnement urbain (autre unité urbaine) Autre
Ensemble QPV 28,0 6,9 5,4 30,6 14,7 14,4
  • Note : La catégorie « autre » regroupe les emménagements en QPV en provenance d’une autre unité urbaine ne contenant pas de QPV ou d’une commune hors unité urbaine.
  • Source : Insee, Fidéli 2020.

Figure 4Provenance des individus emménageant dans un logement situé dans un QPV d’Occitanie en 2019

  • Note : La catégorie « autre » regroupe les emménagements en QPV en provenance d’une autre unité urbaine ne contenant pas de QPV ou d’une commune hors unité urbaine.
  • Source : Insee, Fidéli 2020.

Dans les petits quartiers familiaux et dynamiques, 74 % des personnes qui emménagent n’habitaient pas en géographie prioritaire l’année précédente. À l’opposé, c’est le cas de seulement 46 % de ceux qui s’installent dans les grands quartiers très pauvres et précaires. Dans ces grands quartiers, plus d’un tiers des emménagements se font au sein du même quartier.

L’entrée en QPV coïncide souvent avec une baisse du niveau de vie

Le niveau de vie médian de ceux qui se sont installés dans la géographie prioritaire au cours de l’année 2019 baisse de 5 % entre 2019 et 2020. En conséquence, 43 % des entrants dans la géographie prioritaire sont pauvres en 2020 : 16 % ne l’étaient pas en 2019 et 27 % le sont restés. Le niveau de vie médian des entrants est toutefois supérieur à celui des habitants stables. Il atteint 14 300 € en 2020, soit 1 080 € de plus que celui des stables (figure 3).

La baisse de niveau de vie est plus prononcée pour les entrants dans les quartiers de centres-villes dynamiques (-8 %), qui sont ceux dont le niveau de vie est le plus élevé (15 350 € en 2020). À l’inverse, elle est moindre pour les entrants dans les grands quartiers très pauvres et précaires (-1 %), mais ces personnes ont déjà un niveau de vie bas (12 790 € en 2020).

Une baisse du niveau de vie peut inciter à rechercher un logement plus abordable. L’accès au parc social est une des raisons de l’entrée en QPV où l’offre en logements sociaux est davantage concentrée. Ainsi, 31 % des entrants vivent en logement social en 2020, soit deux fois plus qu’avant leur emménagement. Dans les grands quartiers très pauvres et précaires ainsi que dans les petits quartiers familiaux marqués par la précarité, où l’offre de logements sociaux est importante, plus de la moitié des entrants vivent en logement social après leur emménagement. Cela ne concerne que 11 % des entrants en QPV de centres-villes dynamiques où le parc social est plus restreint. Enfin, trois entrants sur quatre qui étaient propriétaires en 2019 deviennent locataires en 2020.

Les entrants en QPV sont plutôt jeunes (32 ans en moyenne) et 25 % d’entre eux vivent en famille monoparentale en 2020 contre 19 % des habitants stables. L’entrée en QPV peut faire suite à une rupture dans le parcours de vie comme une perte d’emploi ou une séparation. Par exemple, une femme majeure sur cinq entrant en QPV vit en famille monoparentale en 2020. Pour la moitié d’entre elles, ce n’était pas le cas l’année précédente.

Encadré 1 - Les six profils des quartiers prioritaires d’Occitanie

Au regard des caractéristiques sociodémographiques de leurs habitants (âge, niveau de vie, formation, emploi, etc.), les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) d’Occitanie en vigueur de 2014 à 2023 ont été regroupés en six profils homogènes [pour en savoir plus (2)] :

  • Les grands quartiers très pauvres et précaires (36 % des habitants d’Occitanie en QPV en 2018) regroupent 24 QPV, souvent localisés dans les plus grandes unités urbaines. Trois des quatre plus grands quartiers de la région font partie de cette catégorie : Grand Mirail à Toulouse, Mosson à Montpellier et Pissevin-Valdegour à Nîmes ;
  • Les centres-villes dynamiques regroupent 19 QPV (23 % des habitants). Il s’agit essentiellement de quartiers de centre-ville de communes de taille moyenne (Montauban, Castres, etc.) ou de grands pôles urbains (Toulouse, Montpellier, etc.) dans lesquels la population est relativement jeune et bénéficie d’un environnement économique assez favorable. Ces quartiers se caractérisent par de fortes inégalités de revenus. On y retrouve par exemple Gambetta-Richelieu à Nîmes, Négreneys à Toulouse, Bastide Pont-Vieux à Carcassonne ;
  • Les petits quartiers familiaux et dynamiques regroupent les 24 QPV les moins défavorisés de la région (14 % des habitants). Les trois quarts d’entre eux se trouvent dans les unités urbaines de Montpellier ou de Toulouse, comme Près D’Arènes et Soupetard ;
  • Les petits quartiers familiaux marqués par la précarité (13 % des habitants) regroupent 21 QPV. Beaucoup sont situés dans des unités urbaines de taille moyenne, souvent elles-mêmes assez défavorisées. On y retrouve par exemple Aillot-Bisséous-Lardaillé à Castres, Narbonne Ouest et Narbonne Est ;
  • Les centres-villes à population âgée rassemblent 14 QPV (12 % des habitants). Il s’agit essentiellement de quartiers de centres anciens dans des communes petites ou moyennes dont la majorité se situe dans les départements littoraux (Alès, Agde, Lodève, Limoux, Bédarieux, etc.) ;
  • Les quartiers étudiants (2 % des habitants) sont très atypiques. Ce profil comprend trois QPV, tous situés à proximité de pôles universitaires importants : Rangueil à Toulouse, Vert-Bois à Montpellier et Tarbes Ouest.

Encadré 2 - Ceux qui déménagent en restant dans la géographie prioritaire sont plus pauvres que ceux qui la quittent

Un tiers des habitants des QPV d’Occitanie qui déménagent en 2019 restent dans la géographie prioritaire. Ils sont plus souvent en situation de pauvreté monétaire que ceux qui en sortent, qu’ils déménagent vers un autre quartier prioritaire éventuellement situé hors de la région (mobiles inter-QPV) ou qu’ils changent de logement au sein du même quartier (mobiles intra-QPV). Ainsi 66 % des mobiles inter-QPV et 59 % des mobiles intra-QPV vivent sous le seuil de pauvreté en 2020, contre 34 % des sortants de la géographie prioritaire. Le niveau de vie médian de ceux qui déménagent en restant dans la géographie prioritaire augmente peu au cours de l’année 2019 et reste particulièrement faible. Il atteint 11 510 € pour les mobiles inter-QPV et 12 100 € pour les mobiles intra-QPV en 2020.

Les personnes qui changent de domicile au sein de la géographie prioritaire emménagent souvent dans un logement social, à l’occasion de leur entrée en HLM ou suite à l’obtention d’un logement mieux adapté à leurs besoins. Elles vivent donc plus souvent dans le parc social après leur déménagement qu’avant (+9 points pour les mobiles inter-QPV et +5 points pour les mobiles intra-QPV) contrairement aux sortants (-13 points).

Les individus mobiles au sein de la géographie prioritaire vivent plus souvent en famille nombreuse après leur déménagement que les sortants (34 % des mobiles inter-QPV et 28 % des mobiles intra-QPV contre 19 % des sortants). Ceux qui déménagent dans le même quartier sont en moyenne plus âgés (33 ans) que ceux qui déménagent vers un autre quartier prioritaire (29 ans) ou hors des quartiers (31 ans).

Encadré 3 - Mot du partenaire

Villes et Territoires est un centre ressources politique de la ville qui vient outiller les acteurs décisionnaires au travers de cette étude réalisée en partenariat avec l’Insee Occitanie.

La politique de la ville a pour ambition d’améliorer la situation des individus résidant dans ces quartiers et d’accroître la mixité sociale dans l’ensemble des territoires urbains. L’étude des mobilités des habitants des QPV apporte un éclairage sur les caractéristiques des personnes qui s’installent ou qui quittent ces quartiers. Cette étude répond au besoin d’objectiver la mobilité des habitants des QPV pour adapter les politiques publiques en conséquence.

Si les données statistiques ne peuvent répondre à toutes les questions que se posent les décideurs et notamment les élus, l’étude permet de mettre à jour nos particularités occitanes et de poser le cadre de réflexion indispensable à la compréhension des stratégies des habitants selon les typologies de quartiers prioritaires propres à notre région.

Publication rédigée par :Marine Soleilhavoup, Laurène Villacampa (Insee)

Champ

Le champ de l’étude est limité aux individus présents dans Fidéli 2020, dont le logement est connu au 1er janvier 2019 et au 1er janvier 2020. Les personnes venues de l’étranger ou parties vers l’étranger en 2019 ne sont donc pas prises en compte. De plus, la source utilisée ne donne pas d’informations sur le caractère durable ou non du changement de résidence des individus. Elle n’a ni la profondeur historique ni la possibilité de chaîner dans le temps des données individuelles entre différents millésimes pour réaliser des études longitudinales.

L’unité d’observation dans cette étude est l’individu et non le ménage. Ainsi, on ne s’intéresse pas aux déménagements de familles, mais d’individus, soit des volumes qui sont d’autant plus grands que la démographie est marquée par des familles nombreuses. Par exemple, quand une famille de six personnes déménage, elle contribue pour six, autant que les déménagements de trois couples sans enfant.

Publication rédigée par :Marine Soleilhavoup, Laurène Villacampa (Insee)

Sources

Le nombre d’habitants en quartiers prioritaires de la politique de la ville est issu du recensement de la population 2018.

Le fichier démographique sur les logements et les individus (Fidéli) est une source administrative géolocalisée regroupant notamment des données de la taxe d’habitation, des propriétés bâties, des impôts et des déclarations de revenus. Ces données sont notamment enrichies avec la source Filosofi (Fichier localisé social et fiscal) sur la pauvreté et le niveau de vie des ménages.

Fidéli 2020 permet d’analyser les migrations résidentielles (changements de logement) au cours de l’année 2019.

Définitions

Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont des territoires d’intervention du ministère de la Ville. Les périmètres retenus dans cette étude sont ceux définis par les décrets n° 2014-1750 et n° 2014-1751 du 30 décembre 2014 fixant la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville respectivement dans les départements métropolitains et d’outre-mer. Ces quartiers de 1 000 habitants minimum ont été définis en se fondant sur la faiblesse des revenus de leurs habitants. Ils sont étudiés ici selon leurs périmètres en vigueur de 2014 à 2023, période incluant l’année des mobilités analysées (2019).

Les unités urbaines sont construites en France métropolitaine et dans les DOM d’après la définition suivante : une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) qui compte au moins 2 000 habitants.

L’environnement urbain désigne les territoires qui ne relèvent pas de la géographie prioritaire, situés dans les unités urbaines qui englobent un ou plusieurs quartiers prioritaires.

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d’un même ménage. Les unités de consommation sont généralement calculées selon l’échelle d’équivalence dite de l’OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

Pauvreté monétaire : un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

Les entrants sont les personnes qui habitent dans un QPV en 2020 et n’habitaient pas en QPV en 2019. Les sortants sont les personnes qui habitaient en QPV en 2019 et n’habitent pas dans un QPV en 2020. Les stables sont les personnes qui habitent le même QPV les deux années sans avoir déménagé.

Les différents types de mobilité

Les différents types de mobilité
Changement de logement Origine (localisation ancien logement) Destination (localisation nouveau logement) Type de mobilité
non Géographie prioritaire – QPV examiné (en Occitanie) Géographie prioritaire – QPV examiné (en Occitanie) stables
oui Géographie prioritaire – QPV examiné (en Occitanie) Géographie prioritaire – QPV examiné (en Occitanie) mobiles intra-QPV
oui Géographie prioritaire – QPV examiné (en Occitanie) Géographie prioritaire – Autre QPV (y compris hors Occitanie) mobiles inter-QPV
oui Géographie prioritaire – Autre QPV (y compris hors Occitanie) Géographie prioritaire – QPV examiné (en Occitanie) mobiles inter-QPV
oui Géographie prioritaire Hors QPV sortants
oui Hors QPV Géographie prioritaire entrants

Les différents types de mobilité

Pour en savoir plus

(1) Retrouvez davantage de données associées à cette publication en téléchargement.

(2) « Quartiers prioritaires de la politique de la ville en Occitanie : les multiples visages de la pauvreté », Insee Dossier Occitanie no 7, juillet 2018.

(3) « Ouvrir dans un nouvel ongletMobilité résidentielle des habitants des quartiers prioritaires », Rapport 2017 de l’Observatoire national de la politique de la ville, mai 2018.

(4) « La moitié des personnes ayant habité en quartier prioritaire entre 2011 et 2020 y restent tout au long de la période », Insee Première no 1996, mai 2024.