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Insee Conjoncture Centre-Val de Loire · Juillet 2024 · n° 50
Insee Conjoncture Centre-Val de LoireL’emploi salarié dépasse son niveau d’avant-crise dans l’industrie Note de conjoncture régionale - 1er trimestre 2024

Thibaud Fégar, David Lemarchand, Jean-Baptiste Movellan, Esther Thiebaut et Florine Verdu (Insee)

Au premier trimestre 2024, l’économie française est en légère croissance avec une hausse du PIB de 0,2 %. En Centre-Val de Loire, l’activité est en léger recul avec, pour la première fois depuis le premier trimestre 2021, un recul du nombre d’heures rémunérées. Les effectifs salariés augmentent légèrement, soutenus par le secteur industriel qui continue sa progression et les services non marchands. L’emploi intérimaire repart à la hausse après quatre trimestres consécutifs de baisse. L’évolution de l’emploi salarié est plus dynamique dans le Loir-et-Cher et en Eure-et-Loir. Le taux de chômage est stable en dessous du niveau national. Le nombre de demandeurs d’emploi se stabilise également, avec toutefois une situation moins favorable pour les moins de 25 ans et les personnes de 50 ans ou plus. Les créations d’entreprises, sous le statut du micro-entrepreneur ou classiques, ainsi que les défaillances d’entreprises, sont en hausse ce trimestre. Après un rebond en fin d’année 2023, le nombre de logements autorisés et les mises en chantier sont à nouveau en repli. Enfin, la fréquentation hôtelière progresse légèrement grâce à une affluence accrue de la clientèle étrangère dans la région.

Insee Conjoncture Centre-Val de Loire
No 50
Paru le :Paru le12/07/2024
Avertissement sur les heures rémunérées

Pour les mois de décembre 2023 et janvier 2024, dans le secteur de la construction, la variation des heures rémunérées n’est pas représentative de la variation de l’activité qu’elle est censée illustrer. Les heures rémunérées dans la construction sont, dans quasiment toutes les régions, par rapport au même mois de l’année précédente, en forte augmentation en décembre 2023 et en forte baisse en janvier 2024. Ces évolutions viennent du fait que, dans la construction, les congés des salariés ne sont pas rémunérés directement par l’employeur mais par des caisses indépendantes et ne sont donc pas pris en compte. Or le positionnement atypique des vacances scolaires a entrainé, par rapport à l’année précédente, moins de congés en décembre 2023 et davantage en janvier 2024.

Une diminution des heures rémunérées par rapport à l’année précédente

Le nombre d’heures rémunérées mesure la variation de l’activité économique. Cet indicateur reflète les évolutions de l’activité des entreprises afin de répondre aux fluctuations de la demande et des coûts de production. Les variations du volume d’heures rémunérées résultent de la modulation du nombre d'heures de travail des salariés en emploi en tirant parti des mécanismes permettant une organisation du travail plus souple et des mouvements de salariés (embauches, licenciements). Sur l’ensemble du premier trimestre 2024, le nombre global d’heures rémunérées sur un trimestre diminue pour la première fois depuis le premier trimestre 2021 dans la région.

En France, le PIB progresse légèrement au premier trimestre 2024 (+0,2 %). L’activité économique du Centre‑Val de Loire, mesurée par le volume d’heures rémunérées des salariés, diminue de 0,4 % par rapport à sa valeur au premier trimestre de l’année précédente. À l’opposé, le nombre d’heures rémunérées augmente de 0,3 % en France hors Mayotte. L’activité recule dans tous les départements de la région sauf en Indre-et-Loire (+0,8 %). Le recul de l’activité est le plus important dans le Loiret (-1,3 %) .

Au premier trimestre 2024, le volume d’heures rémunérées est moins important qu’un an auparavant dans l’industrie (-0,9 %). L’activité croît dans les secteurs des services non marchands (+1,0 %) et marchands (+0,2 %). Au mois de mars 2024, le nombre d’heures rémunérées recule par rapport au même mois un an plus tôt dans les secteurs des services principalement marchands, de l’industrie et de la construction. Ces deux derniers secteurs sont ceux qui contribuent le plus à la réduction de l’activité (figure 1).

Figure 1Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Centre-Val de Loire

(en points)
Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Centre-Val de Loire ((en points))
Industrie Construction Services principalement marchands Services principalement non marchands Évolution totale
janv. 2022 0,3 0,1 3,7 0,1 4,2
févr. 2022 0,4 0,3 4,7 0,1 5,5
mars 2022 0,4 0,3 4,9 0,2 5,8
avr. 2022 0,3 0,0 6,2 0,3 6,7
mai 2022 0,8 0,5 5,2 0,4 6,9
juin 2022 0,5 -0,1 2,1 0,2 2,7
juil. 2022 0,0 -0,1 0,8 0,2 0,9
août 2022 0,7 0,1 1,2 0,3 2,3
sept. 2022 0,7 0,0 1,0 0,3 1,9
oct. 2022 0,5 -0,1 0,6 0,2 1,1
nov. 2022 0,4 0,0 0,5 0,2 1,1
déc. 2022 0,3 0,0 0,5 0,2 1,0
janv. 2023 1,0 0,0 1,6 0,5 3,1
févr. 2023 0,5 0,0 0,7 0,4 1,7
mars 2023 0,4 0,0 0,6 0,3 1,3
avr. 2023 0,2 -0,1 0,7 0,2 0,9
mai 2023 0,6 -0,2 0,7 0,2 1,4
juin 2023 0,3 0,0 0,7 0,2 1,3
juil. 2023 0,3 0,0 0,7 0,2 1,2
août 2023 0,0 -0,1 0,4 0,2 0,5
sept. 2023 -0,3 -0,1 0,1 0,1 -0,2
oct. 2023 0,1 0,0 0,4 0,2 0,8
nov. 2023 -0,1 -0,2 0,2 0,2 0,1
déc. 2023 -0,3 0,3 -0,2 0,1 -0,1
janv. 2024 -0,1 -0,4 0,5 0,2 0,2
févr. 2024 -0,1 -0,2 0,1 0,1 -0,1
mars 2024 -0,5 -0,5 -0,3 0,0 -1,3
avr. 2024 0,3 -0,1 0,2 0,2 0,6
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Champ : secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Centre-Val de Loire

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Champ : secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Une progression de l’emploi salarié dans l’industrie et le tertiaire non marchand

L’emploi salarié est estimé grâce aux déclarations de données sociales des employeurs et des travailleurs indépendants. L’analyse de l’emploi salarié porte sur son évolution globale et sectorielle. Au premier trimestre 2024, les tensions de recrutement poursuivent leur baisse dans les services et l’industrie et concernent désormais la construction [Dares, mai 2024 ; pour en savoir plus (3)]. Dans la région, les effectifs salariés progressent dans l’industrie et le secteur tertiaire non marchand.

Au premier trimestre 2024, l’emploi salarié est quasi stable en Centre-Val de Loire (+0,1 %) (figure 2). La progression des effectifs salariés est plus importante sur le territoire français hors Mayotte (+0,3 %). Les effectifs salariés sont en hausse dans l’industrie (+0,4 %), dépassant ainsi leur niveau d’avant-crise. L’emploi salarié public augmente de 0,3 % par rapport au trimestre précédent. Cette progression se traduit par une augmentation des effectifs salariés dans les services non marchands (figure 3). En revanche, l’emploi salarié se contracte dans la construction (-1,0 %). Ce secteur continue de faire face à des difficultés causées par une baisse de la demande de biens immobiliers ainsi qu’à des problèmes d’approvisionnement et de coût des matériaux.

L’emploi intérimaire repart à la hausse après quatre trimestres consécutifs de baisse (figure 4). Les effectifs intérimaires croissent de 1,4 % par rapport au dernier trimestre 2023. La demande de main d’œuvre a notamment progressé dans la logistique et l’industrie, en particulier dans le secteur de l’armement [Tendances régionales : Centre-Val de Loire, mars 2024 ; pour en savoir plus (4)]. En France hors Mayotte, l’emploi intérimaire est quasi stable (-0,1 %). Il est soutenu par le secteur du tertiaire marchand (+1,1 %) tandis que la construction enregistre la baisse sectorielle la plus marquée des effectifs intérimaires (–2,8 %) [Dares, L'emploi intérimaire, mai 2024 ; pour en savoir plus (5)]. À l’exception de l’Indre-et-Loire et du Loiret, les effectifs intérimaires sont en hausse dans chaque département de la région. La progression est plus accentuée dans les départements du Loir-et-Cher et de l’Eure-et-Loir (+6,1 % pour les deux départements).

Au premier trimestre 2024, les effectifs salariés croissent davantage dans le Loir-et-Cher (+0,5 %) et en Eure-et-Loir (+0,3 %) (figure 5). Dans le Loir-et-Cher, le dynamisme de l’emploi salarié y est soutenu par le secteur des services. En Eure-et-Loir, les effectifs sont en hausse dans le secteur tertiaire non marchand et l’industrie. L’emploi salarié diminue uniquement dans le département du Cher, pénalisé par le secteur des services marchands hors intérim (-0,9 %).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Emploi salarié total - Centre-Val de Loire Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Centre-Val de Loire Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,0 100,2 99,9 100,3
2ᵉ trim. 2018 99,9 100,2 100,0 100,4
3ᵉ trim. 2018 99,6 100,3 99,8 100,6
4ᵉ trim. 2018 99,7 100,6 99,8 100,9
1ᵉ trim. 2019 100,2 101,3 100,5 101,7
2ᵉ trim. 2019 100,4 101,4 100,6 101,9
3ᵉ trim. 2019 100,2 101,6 100,6 102,2
4ᵉ trim. 2019 100,6 102,0 100,9 102,6
1ᵉ trim. 2020 98,4 100,3 98,2 100,3
2ᵉ trim. 2020 98,2 99,7 98,2 99,9
3ᵉ trim. 2020 100,0 101,7 100,1 102,1
4ᵉ trim. 2020 100,3 101,8 100,4 102,1
1ᵉ trim. 2021 100,8 102,6 101,1 103,2
2ᵉ trim. 2021 101,6 103,6 102,2 104,5
3ᵉ trim. 2021 102,1 104,5 102,6 105,4
4ᵉ trim. 2021 102,2 105,0 103,0 106,2
1ᵉ trim. 2022 102,5 105,3 103,3 106,6
2ᵉ trim. 2022 102,7 105,8 103,4 107,2
3ᵉ trim. 2022 103,0 106,2 103,9 107,7
4ᵉ trim. 2022 103,1 106,5 104,2 108,2
1ᵉ trim. 2023 103,2 106,7 104,2 108,3
2ᵉ trim. 2023 103,3 106,9 104,3 108,5
3ᵉ trim. 2023 103,5 107,1 104,4 108,7
4ᵉ trim. 2023 103,4 107,1 104,2 108,6
1ᵉ trim. 2024 103,6 107,4 104,3 109,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 99,9 99,6 100,2 100,0
2ᵉ trim. 2018 99,9 99,8 100,5 99,6
3ᵉ trim. 2018 100,4 99,5 100,4 99,1
4ᵉ trim. 2018 100,1 99,8 100,7 99,2
1ᵉ trim. 2019 100,7 100,4 101,5 99,2
2ᵉ trim. 2019 101,1 100,5 101,4 99,4
3ᵉ trim. 2019 102,0 100,4 101,2 98,7
4ᵉ trim. 2019 102,8 100,3 102,3 99,3
1ᵉ trim. 2020 102,5 99,8 101,4 99,0
2ᵉ trim. 2020 103,2 99,1 100,3 98,1
3ᵉ trim. 2020 104,6 98,7 102,0 99,2
4ᵉ trim. 2020 105,4 98,5 101,7 99,6
1ᵉ trim. 2021 106,7 98,3 102,8 99,6
2ᵉ trim. 2021 107,2 98,1 104,1 99,7
3ᵉ trim. 2021 108,2 98,3 105,0 100,0
4ᵉ trim. 2021 108,7 98,6 105,6 99,4
1ᵉ trim. 2022 109,2 98,6 105,9 99,7
2ᵉ trim. 2022 109,1 98,9 106,4 99,9
3ᵉ trim. 2022 109,3 99,1 107,0 99,9
4ᵉ trim. 2022 109,4 99,4 107,0 99,7
1ᵉ trim. 2023 108,9 99,4 107,4 99,8
2ᵉ trim. 2023 108,9 99,8 107,5 100,0
3ᵉ trim. 2023 108,5 100,2 107,8 100,2
4ᵉ trim. 2023 108,1 100,3 107,7 100,5
1ᵉ trim. 2024 107,0 100,7 107,8 100,8
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,0 100,9
2ᵉ trim. 2018 97,8 99,7
3ᵉ trim. 2018 96,5 99,7
4ᵉ trim. 2018 91,9 96,4
1ᵉ trim. 2019 94,8 100,1
2ᵉ trim. 2019 95,0 99,7
3ᵉ trim. 2019 94,4 99,2
4ᵉ trim. 2019 91,3 96,5
1ᵉ trim. 2020 54,5 59,6
2ᵉ trim. 2020 67,8 72,9
3ᵉ trim. 2020 85,2 88,6
4ᵉ trim. 2020 88,4 91,1
1ᵉ trim. 2021 89,5 93,7
2ᵉ trim. 2021 95,4 97,0
3ᵉ trim. 2021 93,1 98,0
4ᵉ trim. 2021 95,7 102,1
1ᵉ trim. 2022 95,5 100,9
2ᵉ trim. 2022 92,9 99,1
3ᵉ trim. 2022 95,8 100,7
4ᵉ trim. 2022 97,0 100,8
1ᵉ trim. 2023 95,1 98,7
2ᵉ trim. 2023 93,6 97,5
3ᵉ trim. 2023 91,1 95,7
4ᵉ trim. 2023 89,0 94,1
1ᵉ trim. 2024 90,3 94,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié total par département

(en % par rapport au trimestre précédent)
Évolution de l'emploi salarié total par département ((en % par rapport au trimestre précédent))
4ᵉ trim. 2023 1ᵉ trim. 2024
Cher 0,2 -0,2
Eure-et-Loir -0,2 0,3
Indre 0,0 0,1
Indre-et-Loire 0,2 0,1
Loir-et-Cher -0,3 0,5
Loiret -0,2 0,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le taux de chômage se stabilise au premier trimestre 2024

Le taux de chômage mesure la proportion parmi la population active des personnes sans emploi, qui cherchent activement un emploi et sont disponibles pour en occuper un. Le plein emploi ne correspond pas à une situation d’absence de chômage, car un chômage d’adaptation (aussi appelé frictionnel) est indispensable à la transition entre deux emplois. En Centre-Val de Loire, le taux de chômage augmente légèrement tout au long de l’année 2023 (figure 6). Il atteint 7,0 % au dernier trimestre 2023 et se stabilise à ce niveau au premier trimestre 2024. Il reste à un niveau bas par rapport aux années précédentes : il est inférieur de 2,8 points par rapport au courant de l’année 2015 et de 1,2 point par rapport au troisième trimestre 2020, durant la crise sanitaire. Depuis le dernier trimestre 2022, il est inférieur de 0,5 point au taux de chômage national.

Figure 6Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 8,4 9,0
1ᵉ trim. 2018 8,7 9,3
2ᵉ trim. 2018 8,5 9,1
3ᵉ trim. 2018 8,4 8,9
4ᵉ trim. 2018 8,3 8,8
1ᵉ trim. 2019 8,4 8,8
2ᵉ trim. 2019 8,1 8,4
3ᵉ trim. 2019 8,0 8,3
4ᵉ trim. 2019 7,8 8,2
1ᵉ trim. 2020 7,4 7,9
2ᵉ trim. 2020 6,9 7,1
3ᵉ trim. 2020 8,2 9,0
4ᵉ trim. 2020 7,2 8,1
1ᵉ trim. 2021 7,4 8,2
2ᵉ trim. 2021 7,2 7,9
3ᵉ trim. 2021 7,2 7,9
4ᵉ trim. 2021 6,7 7,4
1ᵉ trim. 2022 6,8 7,4
2ᵉ trim. 2022 6,9 7,4
3ᵉ trim. 2022 6,7 7,3
4ᵉ trim. 2022 6,6 7,1
1ᵉ trim. 2023 6,6 7,1
2ᵉ trim. 2023 6,7 7,2
3ᵉ trim. 2023 6,9 7,4
4ᵉ trim. 2023 7,0 7,5
1ᵉ trim. 2024 7,0 7,5
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 6Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Le taux de chômage est presque identique par rapport au trimestre précédent dans tous les départements de la région (figure 7). Au premier trimestre 2024, le Loiret reste le département de la région où le taux de chômage est le plus haut (7,4 %), alors que le Loir-et-Cher demeure celui où il est le plus bas (6,2 %). Le taux de chômage s’établit à plus de 10,0 % dans les zones d’emploi de Montargis et Vierzon (figure 8). Il est inférieur à 6,0 % dans les zones d’emploi de Vendôme, Chinon et Loches. En un trimestre, le taux de chômage est resté stable ou quasi stable dans toutes les zones d’emploi de la région, à l’exception de celle de Loches (-0,2 point). Sur un an, il a le plus augmenté dans les zones d’emploi de Montargis (+0,7 point), Nogent-le-Rotrou (+0,7 point) et Orléans (+0,6 point).

Figure 7Taux de chômage départementaux

Taux de chômage départementaux
Territoires 1er trimestre 2024 (%) Variation (point)
sur un trimestre sur un an
Cher 7,2 -0,1 -0,1
Eure-et-Loir 7,1 0,1 0,4
Indre 7,1 0,0 0,1
Indre-et-Loire 6,7 0,0 0,3
Loir-et-Cher 6,2 0,0 0,3
Loiret 7,4 0,0 0,5
Centre-Val de Loire 7,0 0,0 0,3
France hors Mayotte 7,5 0,0 0,4
  • Note : Données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affichées sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 8Taux de chômage localisé par zone d’emploi au premier trimestre 2024

Taux de chômage localisé par zone d’emploi au premier trimestre 2024 - Lecture : Dans la zone d’emploi de Loches, le taux de chômage au 1er trimestre 2024 atteint 5,8 %, en baisse de 0,2 point par rapport au 4e trimestre 2023. Ce taux est moins élevé que celui des zones d’emploi limitrophes. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contiguës, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
Code de la zone d'emploi 2020 Libellé de la zone d'emploi 2020 Taux de chômage du 1er trimestre 2024 (en %) Évolution trimestrielle (en point)
2401 Blois 6,1 0,0
2402 Bourges 6,8 -0,1
2403 Chartres 6,3 0,1
2404 Châteaudun 6,9 0,0
2405 Châteauroux 7,3 0,1
2406 Chinon 5,8 0,0
2407 Gien 7,4 0,1
2408 Loches 5,8 -0,2
2409 Montargis 10,4 0,1
2410 Orléans 6,6 0,0
2411 Pithiviers 6,8 0,0
2412 Romorantin-Lanthenay 6,5 0,0
2413 Tours 6,9 0,0
2414 Vendôme 5,7 0,0
2415 Vierzon 10,4 -0,1
0056 Cosne-Cours-sur-Loire 6,5 -0,1
0057 Dreux 8,3 0,0
0060 Nevers 6,9 0,1
0061 Nogent-le-Rotrou 6,7 0,1
  • Note : Données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Lecture : Dans la zone d’emploi de Loches, le taux de chômage au 1er trimestre 2024 atteint 5,8 %, en baisse de 0,2 point par rapport au 4e trimestre 2023. Ce taux est moins élevé que celui des zones d’emploi limitrophes. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contiguës, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 8Taux de chômage localisé par zone d’emploi au premier trimestre 2024

  • Note : Données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Lecture : Dans la zone d’emploi de Loches, le taux de chômage au 1er trimestre 2024 atteint 5,8 %, en baisse de 0,2 point par rapport au 4e trimestre 2023. Ce taux est moins élevé que celui des zones d’emploi limitrophes. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contiguës, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.
Avertissement sur les demandeurs d'emploi en fin de mois

Une expérimentation d’accompagnement renforcé vers l’emploi des bénéficiaires du RSA (BRSA) a été initiée en avril 2023 dans 18 territoires puis étendue en mars 2024 à 29 nouvelles zones portant à 47 le nombre de territoires concernés (au niveau national) par l'accompagnement rénové des bénéficiaires du RSA. Elle conduit à enregistrer progressivement à France travail l’ensemble des BRSA de ces territoires. Fin mars 2024, cette expérimentation concerne environ 24 800 personnes dont 16 500 sont comptabilisées comme demandeurs d’emploi. Les effets du déploiement de cette expérimentation se poursuivront jusqu'à la fin de l'année 2024.

Des informations complémentaires sont disponibles sur la dernière publication Ouvrir dans un nouvel ongletDares Indicateurs.

Un nombre de demandeurs d’emploi qui se stabilise

Le chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) et l’inscription à France Travail en tant que demandeur d’emploi sont deux concepts distincts caractérisant les difficultés d’accès à l’emploi [Insee, février 2024 ; pour en savoir plus (6)]. Un demandeur d’emploi peut ne pas être chômeur au sens du BIT et inversement. L’inscription sur les listes de France Travail est une démarche administrative. Les personnes inscrites à France Travail au sein des catégories A, B et C sont tenues d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi. Parmi elles, certaines sont sans emploi (catégorie A) et les autres exercent une activité réduite (catégories B et C). Après être reparti à la hausse au quatrième trimestre 2023, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B ou C se stabilise au premier trimestre 2024 (figure 9).

En Centre-Val de Loire, 193 300 demandeurs d’emploi de catégories A, B et C sont inscrits à France Travail au premier trimestre 2024. Comme en France hors Mayotte, leur nombre était en baisse continue du deuxième trimestre 2021 jusqu’au troisième trimestre 2023 (figure 10). Après une augmentation de 0,7 % au dernier trimestre 2023, il se stabilise au premier trimestre 2024 (+0,1 %, comme en France métropolitaine). Le nombre de demandeurs d’emploi dans la région progresse dans les départements de l’Eure-et-Loir, du Loir-et-Cher et du Loiret. Le nombre de demandeurs d’emploi n’ayant pas travaillé sur la période donnée (catégorie A) diminue (−0,3 %). Le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans augmente plus que les autres tranches d’âge (+0,5 % sur un trimestre et +3,9 % sur un an). En France hors Mayotte, le nombre de demandeurs d’emploi de cette tranche d’âge est quasi stable (+0,1 %). En diminution continue depuis le deuxième trimestre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée (inscrits depuis plus d’un an) croît par rapport au trimestre précédent, à un rythme identique à celui de France hors Mayotte (+0,5 %).

La déclaration préalable à l’embauche (DPAE) peut constituer un indicateur prévisionnel de l’évolution à court terme de l’emploi. En Centre-Val de Loire, le nombre de déclarations préalables à l’embauche de plus d’un mois (CDI et CDD de plus d’un mois) diminue de 1,2 % au premier trimestre 2024 par rapport au dernier trimestre 2023 (–4,7 % par rapport au premier trimestre 2023) [Urssaf, mai 2024 ; pour en savoir plus (7)].

Depuis la crise sanitaire, le nombre mensuel moyen d’offres collectées par France Travail a augmenté continuellement jusqu’au troisième trimestre 2023. Il se maintient par rapport au quatrième trimestre 2023. Au niveau national, il diminue de 1,7 % par rapport au trimestre précédent.

Figure 9Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi
Décomposition 1er trimestre 2024 Variation (%)
sur un trimestre sur un an
Centre-Val de Loire 193 300 0,1 -0,1
Dont moins de 25 ans 26 550 0,5 3,9
Dont 50 ans ou plus 53 330 0,3 -0,4
Dont inscrits depuis un an ou plus 87 830 0,5 -1,6
France hors Mayotte 5 400 500 0,0 0,6
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Avertissement : Le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 10Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,1 100,2
2ᵉ trim. 2018 99,9 100,2
3ᵉ trim. 2018 99,8 100,0
4ᵉ trim. 2018 99,8 99,9
1ᵉ trim. 2019 99,8 99,9
2ᵉ trim. 2019 98,9 99,1
3ᵉ trim. 2019 98,0 98,0
4ᵉ trim. 2019 96,4 97,0
1ᵉ trim. 2020 95,5 97,0
2ᵉ trim. 2020 100,1 102,9
3ᵉ trim. 2020 99,4 102,2
4ᵉ trim. 2020 99,3 101,5
1ᵉ trim. 2021 100,0 101,6
2ᵉ trim. 2021 99,5 100,7
3ᵉ trim. 2021 97,5 98,4
4ᵉ trim. 2021 95,0 95,7
1ᵉ trim. 2022 92,6 93,3
2ᵉ trim. 2022 90,9 91,9
3ᵉ trim. 2022 90,0 91,5
4ᵉ trim. 2022 89,1 90,7
1ᵉ trim. 2023 88,1 90,5
2ᵉ trim. 2023 87,4 90,1
3ᵉ trim. 2023 87,3 90,3
4ᵉ trim. 2023 87,9 91,0
1ᵉ trim. 2024 88,0 91,0
  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.

Figure 10Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail

  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.

Le nombre de créations d’entreprise repart à la hausse

Le nombre de créations d’entreprises est un indicateur de la croissance économique. Il reflète l’optimisme des entrepreneurs concernant les opportunités du marché. Le suivi des créations d’entreprises permet également d’observer l’impact des politiques gouvernementales sur l’évolution des secteurs et des formes d’entreprises. Après une légère baisse au trimestre précédent, le nombre de créations d’entreprises repart à la hausse.

Après une diminution de 0,5 % au trimestre précédent, le nombre de créations d’entreprises augmente de 4,2 % au premier trimestre 2024 (figure 11), avec 7 900 nouvelles entreprises en Centre-Val de Loire dont un tiers d’entreprises classiques (sociétés et entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs). Cette hausse est à la fois portée par les immatriculations des micro-entrepreneurs (+4,3 %) et les créations d’entreprises classiques (+4,0 %). Ces évolutions sont similaires aux tendances nationales.

Figure 11Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Centre-Val de Loire hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Centre-Val de Loire y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,0 99,7 104,2 104,2
2ᵉ trim. 2018 102,5 100,7 108,7 107,4
3ᵉ trim. 2018 104,5 98,9 111,1 108,4
4ᵉ trim. 2018 104,9 101,4 114,7 112,5
1ᵉ trim. 2019 110,1 107,0 122,8 122,8
2ᵉ trim. 2019 107,5 106,2 126,1 123,5
3ᵉ trim. 2019 101,8 105,8 130,8 126,2
4ᵉ trim. 2019 97,2 102,5 127,6 128,4
1ᵉ trim. 2020 99,4 97,6 126,5 118,2
2ᵉ trim. 2020 83,4 73,9 98,0 97,0
3ᵉ trim. 2020 116,6 112,5 150,2 150,4
4ᵉ trim. 2020 113,4 113,9 152,0 150,0
1ᵉ trim. 2021 124,3 116,1 167,3 154,7
2ᵉ trim. 2021 122,7 120,2 157,0 153,4
3ᵉ trim. 2021 120,6 115,3 155,9 145,4
4ᵉ trim. 2021 119,0 115,0 160,0 147,3
1ᵉ trim. 2022 123,1 115,9 165,3 151,2
2ᵉ trim. 2022 117,6 117,8 158,3 147,8
3ᵉ trim. 2022 120,1 120,9 156,8 155,0
4ᵉ trim. 2022 118,2 118,7 162,4 155,9
1ᵉ trim. 2023 103,7 105,9 153,8 144,0
2ᵉ trim. 2023 105,0 107,1 155,0 146,1
3ᵉ trim. 2023 105,9 110,4 165,5 157,1
4ᵉ trim. 2023 110,7 114,0 164,6 156,8
1ᵉ trim. 2024 115,1 118,8 171,6 163,1
  • Note : données CVS-CJO.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 11Créations d'entreprises

  • Note : données CVS-CJO.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Le nombre de défaillances d’entreprises continue de croître

Une entreprise est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire est ouverte. La Banque de France collecte les décisions judiciaires auprès des greffes des tribunaux de commerce et des tribunaux de grande instance compétents en matière commerciale afin de déterminer le volume de défaillances d’entreprises. Après une année 2020 où le nombre de défaillances avait chuté sous l’effet d’importantes mesures de soutien aux entreprises mises en place pour faire face à la crise sanitaire, son niveau est resté bas jusqu’en 2021. Cependant, dans un contexte de fin de certains dispositifs d’aides aux entreprises, le nombre de défaillances repart à la hausse depuis le début de l’année 2022. Les problèmes d’approvisionnement et la hausse de l’inflation peuvent avoir fragilisé certains établissements et contribué à la cessation d’activité pour un certain nombre d’entre eux.

Au premier trimestre 2024, le nombre de défaillances d’entreprises augmente en Centre‑Val de Loire en comparaison au quatrième trimestre 2023. Le nombre de défaillances sur un an, entre avril 2023 et mars 2024, dépasse 2 100. Il est supérieur de 3,8 % à celui mesuré sur la période allant de janvier 2023 à décembre 2023 (figure 12).

En France, la hausse est plus importante qu’en région : le nombre de défaillances sur un an entre avril 2023 et mars 2024 est supérieur de 5,2 % à celui mesuré sur l’année 2023.

Figure 12Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2017)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2017))
Centre-Val de Loire France
déc. 2017 100,0 100,0
janv. 2018 98,3 99,1
févr. 2018 96,5 98,6
mars 2018 95,9 97,4
avr. 2018 95,9 97,6
mai 2018 94,4 96,7
juin 2018 93,7 96,7
juil. 2018 94,2 97,2
août 2018 94,7 97,7
sept. 2018 94,5 98,0
oct. 2018 97,2 99,0
nov. 2018 97,7 98,9
déc. 2018 97,5 99,0
janv. 2019 99,2 99,8
févr. 2019 101,0 99,7
mars 2019 100,0 99,3
avr. 2019 99,5 99,5
mai 2019 97,7 99,3
juin 2019 96,4 98,3
juil. 2019 96,5 98,3
août 2019 96,4 97,1
sept. 2019 95,5 96,3
oct. 2019 92,4 95,2
nov. 2019 91,9 94,3
déc. 2019 91,4 93,7
janv. 2020 87,7 91,5
févr. 2020 86,8 90,1
mars 2020 83,2 86,4
avr. 2020 77,8 80,8
mai 2020 74,6 76,0
juin 2020 73,4 73,5
juil. 2020 69,3 70,6
août 2020 68,2 69,7
sept. 2020 63,3 66,9
oct. 2020 58,8 63,3
nov. 2020 55,7 60,3
déc. 2020 52,4 57,2
janv. 2021 50,7 54,7
févr. 2021 48,1 51,6
mars 2021 48,7 51,4
avr. 2021 50,6 52,7
mai 2021 50,8 53,8
juin 2021 48,7 52,9
juil. 2021 48,1 51,5
août 2021 48,1 51,3
sept. 2021 48,9 50,4
oct. 2021 49,9 49,9
nov. 2021 50,2 49,9
déc. 2021 51,2 50,5
janv. 2022 51,8 51,5
févr. 2022 53,3 53,2
mars 2022 53,2 55,4
avr. 2022 54,5 57,5
mai 2022 58,7 59,3
juin 2022 62,3 61,4
juil. 2022 65,5 64,0
août 2022 66,7 65,2
sept. 2022 67,9 68,4
oct. 2022 72,0 71,1
nov. 2022 74,6 73,8
déc. 2022 78,2 75,6
janv. 2023 83,9 78,8
févr. 2023 85,5 81,0
mars 2023 90,6 83,9
avr. 2023 92,5 85,8
mai 2023 93,9 88,2
juin 2023 95,3 90,5
juil. 2023 95,8 92,3
août 2023 97,2 93,0
sept. 2023 101,3 94,8
oct. 2023 101,7 97,8
nov. 2023 106,0 100,5
déc. 2023 106,3 103,0
janv. 2024 105,4 104,9
févr. 2024 109,9 107,4
mars 2024 110,4 108,4
avr. 2024 113,8 110,2
mai 2024 nd 110,3
  • Notes : données mensuelles brutes au 21 juin 2024, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 12Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 21 juin 2024, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Autorisations et mises en chantier de logements en repli

Afin de contenir la hausse de l’inflation, la Banque Centrale Européenne (BCE) a augmenté progressivement les taux d’intérêt directeurs dans la zone euro. La BCE a ainsi appliqué dix hausses consécutives du taux principal de refinancement en cinq ans. Au premier trimestre 2024, ce taux plafonne à 4,5 % avant une baisse de 0,25 point programmée le 12 juin 2024 [Vie publique, juin 2024 ; pour en savoir plus (8)]. Les hausses successives ont conduit à un resserrement des crédits immobiliers souscrits par les particuliers. L’éviction au crédit de certains ménages et le niveau élevé des coûts des matériaux malgré un léger reflux depuis 2023 ont contribué à contracter la demande de biens immobiliers. Cette situation entraîne une plus grande difficulté à vendre les logements construits et une chute des autorisations de construction. Selon l’enquête sur la commercialisation des logements neufs, le délai moyen nécessaire pour que les logements disponibles soient vendus à des particuliers par les promoteurs a été multiplié par plus de quatre entre le premier trimestre 2022 et le premier trimestre 2024 dans la région [Service des données et études statistiques (SDES), février 2024 ; pour en savoir plus (9)]. Les difficultés rencontrées par le secteur se traduisent par une diminution de l’emploi salarié dans la construction dans la région depuis le premier trimestre 2023. En France métropolitaine, le nombre d’entreprises du secteur de la construction concernées par des difficultés de recrutement diminue [Dares, février 2024 ; pour en savoir plus (3)]. Cependant cette situation affecte encore trois entreprises sur quatre.

Au premier trimestre 2024, la région enregistre 2 500 demandes d’autorisation de logements. Après un rebond au second semestre 2023, le nombre d’autorisations recule de 600 par rapport au trimestre précédent, soit une baisse de 19 % (figure 13). Les replis de la demande de biens collectifs (-18 %) et de biens individuels (-20 %) contribuent tous deux à cette évolution. La demande de biens est également orientée à la baisse en France hors Mayotte (-2 %).

À l’instar de la demande de logements, le nombre de logements neufs mis en chantier en région Centre-Val de Loire diminue par rapport au trimestre précédent (-20 %), après un rebond en fin d’année dernière. Cette baisse concerne les logements collectifs (-36 %). La construction de logements individuels se maintient. Le nombre de logements en construction se replie aussi mais dans une moindre mesure en France hors Mayotte (-4 %).

Figure 13Évolution du nombre de logements

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution du nombre de logements ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Logements autorisés - Centre-Val de Loire Logements autorisés - France hors Mayotte Logements commencés - Centre-Val de Loire Logements commencés - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 78,8 100,1 73,4 84,3
2ᵉ trim. 2018 90,0 97,3 78,7 89,3
3ᵉ trim. 2018 87,5 97,7 63,2 82,9
4ᵉ trim. 2018 96,9 93,0 68,6 88,0
1ᵉ trim. 2019 85,3 90,3 102,3 83,4
2ᵉ trim. 2019 95,4 95,0 73,3 80,3
3ᵉ trim. 2019 99,5 90,4 67,5 82,0
4ᵉ trim. 2019 96,9 102,6 86,6 84,2
1ᵉ trim. 2020 129,7 96,5 89,5 80,2
2ᵉ trim. 2020 52,1 58,8 70,4 68,8
3ᵉ trim. 2020 91,3 80,8 110,8 86,8
4ᵉ trim. 2020 104,8 94,5 90,2 81,7
1ᵉ trim. 2021 101,0 94,5 96,2 88,0
2ᵉ trim. 2021 148,3 98,0 104,7 87,8
3ᵉ trim. 2021 129,0 101,1 99,9 87,8
4ᵉ trim. 2021 127,9 98,7 105,1 89,3
1ᵉ trim. 2022 146,0 117,9 136,6 90,4
2ᵉ trim. 2022 153,0 109,8 104,2 83,0
3ᵉ trim. 2022 169,6 104,8 112,5 79,9
4ᵉ trim. 2022 85,6 75,7 109,7 82,8
1ᵉ trim. 2023 112,8 82,7 87,0 71,1
2ᵉ trim. 2023 90,1 78,7 77,9 64,9
3ᵉ trim. 2023 85,4 71,9 63,4 58,6
4ᵉ trim. 2023 100,2 76,3 72,5 58,8
1ᵉ trim. 2024 81,3 74,6 57,7 56,4
  • Note : données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Figure 13Évolution du nombre de logements

  • Note : données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

La fréquentation touristique progresse légèrement

En Centre-Val de Loire, les emplois touristiques salariés représentaient 4,5 % de l’emploi salarié marchand en 2019 [Insee, janvier 2023 ; pour en savoir plus (10)]. L’enquête de fréquentation touristique comptabilise les nuitées passées dans les hébergements collectifs de tourisme.

Au premier trimestre 2024 dans le Centre-Val de Loire, 1 028 000 de nuitées ont été enregistrées dans les hôtels. Ce nombre a augmenté autant qu’en France (+1,2 %) par rapport au premier trimestre 2023. Seuls les touristes non-résidents ont contribué à la hausse de la fréquentation hôtelière (+13,8 % contre -0,3 % pour les touristes résidant en France). Les touristes non-résidents représentent 12 % des nuitées dans les hôtels. Parmi eux, la clientèle européenne est la plus représentée avec 100 000 nuitées passées dans les hôtels du Centre-Val de Loire, dont un quart concerne les touristes anglais.

Les départements de l’Indre-et-Loire et du Loiret sont les plus plébiscités avec respectivement 298 000 et 255 000 nuitées enregistrées au premier trimestre 2024. La fréquentation hôtelière a progressé de 3,8 % dans le premier département et est resté stable dans le second par rapport au premier trimestre 2023. Le nombre de nuitées augmente aussi dans l’Indre (+3,5 %).

Encadré 1 - Contexte international - En 2024, la zone euro sort de l’ornière

En 2023, tandis que la croissance américaine restait soutenue (+2,5 %), l’activité dans la zone euro est globalement demeurée étale (+0,6 %), pénalisée par des prix énergétiques élevés et les effets du resserrement monétaire. Toutefois, depuis le début de l’année, les économies européennes semblent repartir : la zone euro (+0,3 %) tout comme le Royaume-Uni (+0,7 %) ont renoué avec la croissance au premier trimestre. Ce retour de la croissance provient pour le moment essentiellement du commerce extérieur. À l’inverse, l’économie américaine (+0,4 % au premier trimestre) est restée tirée par une dynamique interne robuste, et notamment une orientation favorable de la politique budgétaire.

Encadré 2 - Contexte national - Du PIB, des Jeux, des inconnues

En France, l’activité a progressé modérément depuis deux trimestres (+0,2 % au premier trimestre 2024 après +0,3 % fin 2023). Cette croissance provient, comme ailleurs en Europe, d’une forte contribution du commerce extérieur. L’inflation a nettement reflué, s’établissant à +2,2 % sur un an en juin 2024, contre +4,5 % un an plus tôt. L’emploi salarié a quant à lui progressé solidement en début d’année (+0,3 %). Le climat des affaires se maintient en juin un peu en deçà de sa moyenne : la croissance s’établirait à +0,3 % au deuxième trimestre, avant de connaitre un profil marqué au second semestre par l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris. Sur l’ensemble de l’année 2024, la croissance atteindrait +1,1 %, comme en 2023. La situation politique en France constitue cependant un aléa important pour les prochains mois.

Publication rédigée par :Thibaud Fégar, David Lemarchand, Jean-Baptiste Movellan, Esther Thiebaut et Florine Verdu (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) « Tableau de bord de la conjoncture : Centre-Val de Loire ».

(2) « La reprise se fait attendre » – Insee, Note de conjoncture – mars 2024.

(3) « Ouvrir dans un nouvel ongletLa situation sur le marché du travail au 1ᵉʳ trimestre 2024 » – Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (Dares) – mai 2024.

(4) « Ouvrir dans un nouvel ongletTendances régionales : Centre-Val de Loire - Mars 2024 » – Banque de France – avril 2024.

(5) « Ouvrir dans un nouvel ongletL’emploi intérimaire » – Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (Dares) – février 2024.

(6) « Tout demandeur d’emploi n’est pas forcément chômeur » – Insee – février 2022.

(7) « Ouvrir dans un nouvel ongletDéclarations préalables à l'embauche mensuelles de plus d'un mois, Centre-Val de Loire » – Urssaf – mai 2024.

(8) « Ouvrir dans un nouvel ongletZone euro : la BCE entame la baisse des taux » – Vie publique – 6 juin 2024.

(9) « Ouvrir dans un nouvel ongletDonnées régionales sur la commercialisation des logements neufs, février 2024 – Services des Données et des Études Statistiques (SDES) » – mai 2024.

(10) « Davantage d’emplois touristiques du patrimoine et de la culture en Centre-Val de Loire » – Insee Analyses Centre-Val de Loire no91 – décembre 2022.