Données sur les quartiers 2024 de la politique de la ville QPV 2024

Ce produit propose un ensemble de données sur les quartiers prioritaires 2024 de la politique de la ville définis par le Ouvrir dans un nouvel ongletdécret n° 2024-806 du 13 juillet 2024.

Chiffres détaillés
Paru le :Paru le24/07/2024
- Juillet 2024

Les populations des quartiers prioritaires 2024 de la politique de la ville ainsi que les populations communales vivant dans ces quartiers sont téléchargeables sous forme de bases de données (Population). Les autres indicateurs statistiques issus de différentes sources de données (Données par source) seront progressivement téléchargeables sous forme de bases de données selon le calendrier prévisionnel de mise à disposition des données par source.

Sommaire

Pour comprendre

FICHIERS DISPONIBLES

  • Données par source

Cette section propose des chiffres détaillés issus de différentes sources de données : Recensement de la population (estimations démographiques), Caisse nationale des allocations familiales (bénéficiaires de prestations CAF), France Travail (demandeurs d'emploi), Caisse nationale d’assurance maladie (bénéficiaires du régime général de l'assurance maladie), Dispositif sur les revenus localisés sociaux et fiscaux (revenus, pauvreté et niveau de vie), Répertoire du Parc Locatif Social (RPLS).

Les indicateurs sont donnés au niveau des quartiers prioritaires 2024 de la politique de la ville (QPV 2024) et à des fins de comparaison, pour la plupart des sources, aux niveaux suivants :
- communes contenant au moins un QPV 2024 ;
- EPCI contenant au moins un QPV 2024.

LA GÉOGRAPHIE PRIORITAIRE DE LA POLITIQUE DE LA VILLE

La politique de la ville est une politique de cohésion urbaine et de solidarité envers les quartiers défavorisés et leurs habitants. Le contrat de ville est l'outil de gouvernance et de stratégie territoriale. Il repose sur trois piliers : le développement de l'activité économique et de l'emploi, la cohésion sociale, et l'amélioration du cadre de vie des habitants des quartiers. Il coordonne au niveau de chaque ville les orientations et les engagements des partenaires institutionnels, économiques et associatifs.

Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont des territoires d'intervention du ministère de la Ville, définis par la Ouvrir dans un nouvel ongletloi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014. Les périmètres des QPV sont fixés par le Ouvrir dans un nouvel ongletdécret n° 2015-1138 du 14 septembre 2015. En métropole, la liste des quartiers a été mise à jour par le Ouvrir dans un nouvel ongletdécret n° 2023-1314 du 28 décembre 2023 puis rectifiée par le Ouvrir dans un nouvel ongletdécret n° 2024-806 du 13 juillet 2024.
Les travaux de définition ont été initialement menés par le Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET), devenu depuis le 1er janvier 2020 l'Ouvrir dans un nouvel ongletAgence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). L'identification des quartiers prioritaires a été réalisée à partir de données carroyées de l'Insee issues de la source Revenus localisés sociaux et fiscaux. Au 1er janvier 2024, on compte 1 362 quartiers en France métropolitaine, 140 dans les départements d'outre-mer et 78 en Polynésie française et à Saint-Martin.

La cartographie officielle est accessible sur le site du Ouvrir dans un nouvel ongletSystème d'information géographique de la politique de la ville.

LA GÉOLOCALISATION

Pour produire des statistiques sur les quartiers de la politique de la ville, il est nécessaire de pouvoir localiser géographiquement des unités statistiques (allocataires, demandeurs d’emploi, entreprises...) à partir de leurs adresses postales.

La géolocalisation regroupe deux notions :
- le géocodage : associer à une unité statistique ses coordonnées géographiques XY ;
- le géoréférencement : associer à une unité statistique le code de la zone infra-communale à laquelle elle appartient (Iris, QPV, ...).

La géolocalisation réalisée par l'Insee s’appuie sur un référentiel d’adresses construit à partir :
- du RIL (répertoire d'immeubles localisés), répertoire d'adresses utilisé pour le recensement de la population pour les communes de 10 000 habitants ou plus ;
- des fichiers fiscaux (référentiels d'adresses « cadastraux ») pour les communes de moins de 10 000 habitants.

La géolocalisation s'effectue en plusieurs étapes :
- appariement automatique des adresses d’un fichier source avec celles du référentiel ;
- reprise des rejets pour les adresses non appariées en raison de leur ambiguïté ou absence du référentiel ;
- imputations statistiques pour le reliquat (dans la voie si la voie a été trouvée, dans la commune sinon).

   

PRÉCAUTIONS D'UTILISATION DES DONNÉES GÉOLOCALISÉES

Les coordonnées géographiques associées aux logements ne sont pas nécessairement positionnées exactement sur le logement (positionnement sur la voie au lieu de l’immeuble, positionnement au centre de la parcelle cadastrale). Ce décalage des coordonnées par rapport au logement peut entraîner un mauvais géocodage pour quelques logements situés en limite des quartiers.

De même pour les adresses qu’il n’a pas été possible de géolocaliser de façon certaine et auxquelles une coordonnée géographique a été imputée, il existe un décalage plus ou moins important avec la réalité. Les erreurs de géocodage résiduelles pourraient éventuellement avoir un impact sur les indicateurs des quartiers qui ont le moins d'habitants.

Des contrôles de qualité et de cohérence sont réalisés, permettant d’affecter des notes aux zonages diffusés, informant l’utilisateur du niveau de qualité de la donnée.

De manière générale, deux millésimes consécutifs d’une source ne doivent pas être utilisés pour mesurer des évolutions aux niveaux infra-communaux. En effet, les données sont géolocalisées à partir d'un référentiel d'adresses en évolution constante, des améliorations étant apportées régulièrement sur la localisation des adresses. Les évolutions entre deux millésimes ne reflètent donc pas uniquement l'évolution réelle, mais aussi l'évolution du référentiel. Les évolutions fournies pour certains indicateurs ont été calculées au moyen d’une méthode permettant de s’affranchir de ce biais.

Pour en savoir plus