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Insee Flash Ile-de-France · Juillet 2023 · n° 81
Insee Flash Ile-de-FranceProjections démographiques pour Paris à l’horizon 2040 Une population en baisse et plus âgée qu’en Île-de-France

Marie Acs, Philippe Serre (Insee), en collaboration avec le groupe de travail « projections démographiques » du Comité régional pour l’information économique et sociale

D’ici 2040, si les tendances démographiques récentes se poursuivaient, la population parisienne diminuerait pour atteindre 2 064 000 habitants. La décroissance démographique serait principalement liée à un solde migratoire déficitaire toujours aussi important. Bien que positif, le solde naturel baisserait progressivement sur la période, en lien avec le vieillissement de la population. Paris serait l’un des départements franciliens où les personnes de 75 ans ou plus seraient proportionnellement les plus présentes (12 %).

Insee Flash Ile-de-France
No 81
Paru le :Paru le04/07/2023

Cette étude fait partie d’une série de publications sur les projections de population en Île-de-France.

La population parisienne devrait décroître jusqu’en 2040

En 2040, la population de Paris serait comprise entre 1,99 et 2,14 millions d’habitants selon les différents scénarios démographiques établis à partir des évolutions envisagées de l’, de l’ et des soldes migratoires (pour comprendre). Ainsi, comparé aux dernières données disponibles du recensement de la population de 2020, la baisse de population serait donc comprise entre 2 000 et 161 000 habitants.

En particulier, si les tendances récentes se poursuivaient (scénario tendanciel), la population de la capitale compterait 2,064 millions d’habitants, correspondant à une baisse de population de 82 000 habitants (figure 1). La population départementale diminuerait en moyenne de 4 100 habitants par an (-0,21 %) jusqu’en 2040. Ce entraînerait une baisse, de 17 % à 16 %, du poids démographique de Paris au sein de la région. La décroissance démographique s’observerait sur toute la période et même au-delà jusqu’en 2070. Par contraste, dans les autres départements franciliens, la baisse démographique interviendrait plus tardivement à partir de 2055. Malgré son augmentation (+0,42 % par an), l’excédent naturel ne suffirait pas à compenser le déficit migratoire des Parisiens (-0,63 % par an).

Cependant, la population parisienne pourrait recommencer à croître vers la fin de la décennie 2020 dans le cas d’un scénario favorable correspondant à une espérance de vie et une fécondité plus élevées et dans le même temps un solde migratoire global moins déficitaire.

Figure 1Évolution de la population de Paris de 2010 à 2040 selon différents scénarios

(en milliers d’habitants)
Évolution de la population de Paris de 2010 à 2040 selon différents scénarios ((en milliers d’habitants)) - Lecture : en 2040, la population parisienne serait comprise entre 1,99 et 2,14 millions selon les différents scénarios démographiques envisagés.
Années Recensement de la population Scénario tendanciel Scénario bas Scénario haut
2010 2 244
2011 2 250
2012 2 241
2013 2 230
2014 2 220
2015 2 206
2016 2 190
2017 2 188
2018 2 176
2019 2 165
2020 2 147
2021 2 142 2 140 2 144
2022 2 131 2 127 2 134
2023 2 123 2 117 2 127
2024 2 116 2 108 2 122
2025 2 110 2 100 2 118
2026 2 105 2 092 2 116
2027 2 101 2 084 2 115
2028 2 097 2 077 2 115
2029 2 094 2 070 2 115
2030 2 092 2 064 2 117
2031 2 090 2 058 2 119
2032 2 087 2 049 2 122
2033 2 084 2 042 2 125
2034 2 082 2 034 2 129
2035 2 079 2 026 2 132
2036 2 077 2 019 2 135
2037 2 074 2 011 2 138
2038 2 071 2 003 2 141
2039 2 068 1 995 2 143
2040 2 064 1 986 2 145
  • Lecture : en 2040, la population parisienne serait comprise entre 1,99 et 2,14 millions selon les différents scénarios démographiques envisagés.
  • Source : Insee, recensements de la population de 2010 à 2020, modèle Omphale 2022 de 2021 à 2040.

Figure 1Évolution de la population de Paris de 2010 à 2040 selon différents scénarios

  • Lecture : en 2040, la population parisienne serait comprise entre 1,99 et 2,14 millions selon les différents scénarios démographiques envisagés.
  • Source : Insee, recensements de la population de 2010 à 2020, modèle Omphale 2022 de 2021 à 2040.

Un excédent naturel en baisse

Selon le scénario tendanciel, le resterait positif sur l’ensemble de la période 2023-2040, sans contrebalancer le déficit migratoire. Sous l’effet de la hausse des décès liée à l’arrivée des générations issues du baby-boom aux âges de grande mortalité (+0,7 % par an en moyenne), le solde naturel diminuerait, alors que le nombre de naissances resterait stable (-0,1 % par an en moyenne), mais à un niveau bas.

Par ailleurs, au cours de cette période, le de Paris resterait négatif. Celui-ci est la somme de deux composantes : le solde migratoire interne résultant des flux avec les autres départements français et le solde migratoire externe résultant des flux avec l’étranger. Le territoire accueillerait davantage d’arrivants de l’étranger que de partants, conduisant à un solde migratoire externe positif mais qui ne compenserait pas le solde migratoire interne négatif.

En outre, le solde migratoire global serait de moins en moins déficitaire : de -16 900 en 2023 à -11 800 en 2040. Il en est de même pour chaque tranche d’âge de la population. Le solde resterait négatif pour les personnes de 30 à 64 ans mais se réduirait, passant de -25 500 à -21 900. Le solde migratoire à Paris pour les personnes âgées de 65 ans ou plus resterait stable autour de -4 900. Enfin, le solde migratoire des personnes de 20 à 29 ans serait positif et croissant, de 16 300 à 19 300. Cette tranche d’âge serait la seule à avoir un solde migratoire positif.

Une population vieillissante

D’ici 2040, l’âge moyen des Parisiens augmenterait de deux ans et resterait le plus élevé de la région. Il serait de 42,3 ans en 2040, contre 40,6 ans pour l’ensemble des Franciliens. Néanmoins, les Parisiens resteraient plus jeunes que l’ensemble des Français, dont l’âge moyen progresserait de trois ans, passant de 41,4 ans en 2019 à 44,6 ans en 2040.

Sur la période, l’ passerait de 92 à 124. En effet, le nombre de personnes de moins de 20 ans diminuerait (figure 2) tout comme leur part dans la population parisienne, passant de 19 % à 18 %. Dans le même temps, le nombre de Parisiens de 65 ans ou plus augmenterait et leur poids dans la population gagnerait cinq points (de 17 % à 22 %). Cette évolution serait très marquée pour les personnes de 75 ans ou plus. En 2019, 173 000 Parisiens sont âgés de 75 ans ou plus, ils seraient près de 253 000 en 2040, soit une progression de 46 %. Leur proportion passerait de moins de 8 % à 12 % en 2040. Avec les Yvelines, Paris serait l’un des départements franciliens où les personnes de 75 ans ou plus seraient proportionnellement les plus nombreuses.

Figure 2Pyramide des âges des habitants de Paris en 2019 et en 2040

(en nombre d’habitants)
Pyramide des âges des habitants de Paris en 2019 et en 2040 ((en nombre d’habitants))
Âge Hommes 2019 Femmes 2019 Hommes 2040 Femmes 2040
0 11 180 10 850 12 240 11 650
1 10 720 10 010 11 380 10 570
2 10 620 9 640 10 680 9 790
3 9 870 9 830 9 930 9 130
4 9 610 9 410 9 520 8 630
5 9 420 9 550 9 100 8 330
6 9 820 9 170 8 820 8 190
7 9 760 9 800 8 660 8 090
8 9 700 9 920 8 550 7 980
9 9 860 9 320 8 510 7 910
10 10 190 9 250 8 510 7 820
11 9 920 9 740 8 600 7 830
12 9 640 9 130 8 650 7 840
13 9 860 9 310 8 780 7 980
14 9 280 9 820 8 880 8 240
15 9 820 9 560 9 020 8 390
16 9 790 10 020 8 990 8 220
17 10 470 9 930 8 580 7 700
18 12 170 14 150 9 150 9 760
19 12 840 14 970 9 170 10 460
20 12 370 15 640 9 010 11 130
21 13 160 16 740 9 570 12 770
22 14 540 19 330 10 740 15 220
23 17 550 21 330 12 860 17 730
24 18 990 23 830 15 480 20 540
25 20 760 24 740 17 190 23 080
26 22 470 24 580 18 470 23 590
27 22 580 24 590 19 480 23 950
28 21 310 23 340 19 750 23 840
29 21 100 22 730 19 980 23 630
30 20 240 20 530 19 390 22 230
31 18 830 19 520 18 880 21 220
32 17 620 18 150 17 970 19 810
33 16 730 17 610 17 450 19 210
34 15 730 16 500 16 210 17 870
35 15 410 16 170 15 220 17 050
36 15 170 15 640 14 350 16 430
37 15 340 15 370 13 980 15 770
38 14 310 15 040 13 740 15 580
39 14 680 14 560 13 560 15 370
40 14 600 14 290 12 560 14 410
41 13 730 14 220 12 240 14 210
42 13 720 14 380 11 790 13 780
43 14 340 14 190 11 810 13 740
44 14 060 14 430 11 690 13 540
45 14 700 14 280 11 380 13 040
46 14 010 14 390 11 200 12 770
47 13 990 14 180 11 490 13 020
48 13 410 14 440 11 630 12 770
49 13 380 13 890 11 440 12 620
50 12 840 13 920 10 900 12 260
51 13 060 14 150 10 860 12 170
52 12 870 13 880 10 620 11 620
53 12 540 14 150 10 480 11 690
54 12 990 14 300 10 170 11 560
55 12 730 13 790 9 860 11 320
56 12 080 13 570 9 430 10 900
57 11 340 13 060 10 050 11 530
58 11 570 13 230 10 100 11 460
59 11 240 12 840 10 300 11 570
60 10 590 12 800 9 470 10 920
61 10 390 12 250 9 450 10 540
62 10 400 12 350 9 590 10 580
63 10 310 12 060 8 980 10 290
64 9 770 11 860 9 110 10 340
65 9 700 11 930 9 490 10 560
66 9 600 11 740 9 530 10 910
67 9 670 11 800 9 780 10 800
68 9 340 12 140 9 240 10 700
69 9 880 12 340 8 990 10 360
70 8 930 11 380 8 580 10 390
71 8 720 10 930 8 360 9 980
72 7 500 10 180 8 170 10 030
73 7 090 9 320 8 300 10 320
74 6 570 8 250 8 030 10 160
75 5 760 7 490 7 870 10 330
76 5 610 7 140 7 820 10 080
77 5 270 7 300 7 430 9 470
78 4 930 6 720 7 090 9 320
79 4 660 6 590 6 560 8 820
80 4 340 6 500 6 520 8 740
81 4 190 6 040 6 110 8 260
82 3 570 5 910 5 700 8 060
83 3 500 5 680 5 400 7 670
84 3 280 5 250 5 150 7 490
85 3 020 5 180 4 900 7 110
86 2 750 5 030 4 400 6 690
87 2 350 4 710 4 190 6 540
88 2 100 4 350 3 770 5 930
89 1 850 3 840 3 600 5 760
90 1 560 3 560 3 110 5 480
91 1 290 3 080 2 860 5 120
92 970 2 690 2 390 4 450
93 880 2 350 1 960 3 890
94 620 1 940 1 130 2 560
95 480 1 520 960 2 130
96 350 1 130 770 1 690
97 190 760 520 1 230
98 130 440 360 900
99 ou plus 260 1 060 880 3 520
  • Source : Insee, recensement de la population 2019 et modèle Omphale 2022, scénario tendanciel.

Figure 2Pyramide des âges des habitants de Paris en 2019 et en 2040

  • Note : la dernière tranche d’âge du graphique comprend les personnes âgées de 99 ans ou plus.
  • Source : Insee, recensement de la population 2019 et modèle Omphale 2022, scénario tendanciel.

Encadré - Projections démographiques par une approche immobilière : quels liens entre migrations résidentielles internes et dynamique du parc de logements et de son occupation ?

À l’échelle des départements, le scénario tendanciel maintient pendant plusieurs décennies les proportions actuelles de personnes effectuant des migrations résidentielles. Ces flux migratoires reflètent notamment les évolutions, durant ces dernières années, du parc de logements et de son occupation. Celles-ci dépendent des politiques publiques et de facteurs socio-économiques. Entre 2013 et 2019, Paris gagne 30 500 logements mais perd 16 000 logements occupés, en lien avec la hausse des locations meublées touristiques, et perd 64 000 habitants. À l’avenir, l’évolution du parc et de son occupation pourrait connaître des inflexions par rapport à la période récente et justifier une hypothèse différente pour les migrations internes.

Pour Paris, selon les projections démographiques du scénario tendanciel (-112 000 habitants entre 2018 et 2040), la baisse de la population serait légèrement plus faible que celle sous-tendue par une approche immobilière. Selon le scénario actualisé de construction dit « bas » où 2 700 logements seraient construits chaque année contre 6 400 de 2013 à 2018 [Chantoiseau et al., 2018, pour en savoir plus (4)], la diminution démographique serait de -139 000 habitants. Ce résultat découle aussi de l’hypothèse faite sur la part des , à 23 % en 2040. Si cette part se maintenait au niveau de 2018 (18 %), la population parisienne resterait stable (+3 000 habitants). Si cette part continuait de progresser au même rythme qu’entre 2016 et 2019, elle pourrait atteindre 27 % en 2040 et Paris pourrait alors perdre 247 000 habitants à cet horizon.

En collaboration avec Philippe Louchart (L’Institut Paris Region)

Publication rédigée par :Marie Acs, Philippe Serre (Insee), en collaboration avec le groupe de travail « projections démographiques » du Comité régional pour l’information économique et sociale

Pour comprendre

Les projections départementales à horizon 2040 sont issues du modèle Omphale. Celui-ci permet de projeter d’année en année les pyramides des âges des différents territoires. La population par sexe et âge y évolue selon des hypothèses formulées sur trois composantes : la fécondité, la mortalité et les migrations. Ces hypothèses purement démographiques n’intègrent aucun facteur exogène comme les politiques publiques. Ces projections ne peuvent donc pas être assimilées à des prévisions. Aucune probabilité n’est affectée à la réalisation de chacun des scénarios présentés ici :

  • un scénario tendanciel qui prolonge les évolutions récentes sur chacune des composantes. Sauf mention contraire, les chiffres cités font référence à ce scénario ;
  • un scénario haut rassemblant les hypothèses les plus favorables à la croissance démographique concernant les trois composantes : fécondité, espérance de vie et migrations ;
  • un scénario bas rassemblant les hypothèses les plus défavorables à la croissance démographique concernant les trois composantes : fécondité, espérance de vie et migrations.

Quel que soit le scénario, les quotients de migrations avec les autres départements français restent identiques. À l’inverse, les hypothèses sur les migrations avec l’étranger sont différenciées pour chacun des scénarios (bas, tendanciel et haut).

Figure 3hypothèses retenues pour Paris selon le scénario régional tendanciel et ses variantes

hypothèses retenues pour Paris selon le scénario régional tendanciel et ses variantes
Indicateurs Hypothèses
Scénario bas Scénario tendanciel Scénario haut
Solde naturel annuel moyen 2020-2040 5 800 8 800 11 900
Indicateur conjoncturel de fécondité en 2040 (en nombre d’enfants par femme) 1,4 1,5 1,7
Espérance de vie à la naissance des hommes en 2040 (en années) 83 85 86
Espérance de vie à la naissance des femmes en 2040 (en années) 87 88 90
Solde migratoire annuel moyen 2020-2040 -14 300 -13 300 -12 400
  • Note : le solde migratoire annuel correspond à la somme du solde migratoire interne (flux entrées-sorties avec les autres départements français) et du solde migratoire avec l’étranger.
  • Source : Insee, modèle Omphale 2022.

En lien avec les besoins des politiques publiques départementales, les scénarios analysés et commentés dans cette étude ont pour horizon l’année 2040. Les projections démographiques jusqu’en 2070 sont disponibles dans le fichier de données en téléchargement.

Le scénario tendanciel, ainsi que ses variantes, ont été élaborés dans le cadre d’un groupe de travail réuni sous l’égide du Comité régional pour l’information économique et sociale (CRIES Île-de-France) et animé par l’Insee Île-de-France. Ont participé à ce groupe de travail : l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur), l’Agence régionale de santé (ARS Île-de-France), la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports (Drieat Île-de-France), la Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement (Drihl Île-de-France), la Direction régionale et interdépartementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Drieets Île-de-France), L’Institut Paris Region, le rectorat de Versailles et les sept conseils départementaux de la région.

Définitions

L’indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d’enfants qu’aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l’année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

L’espérance de vie à la naissance représente la durée de vie moyenne d'une génération fictive soumise aux conditions de mortalité par âge de l'année considérée.

Le taux de croissance annuel moyen est un taux de croissance lissé sur plusieurs années. Il permet notamment de comparer des évolutions sur des durées différentes.

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d’une période.

Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l’année. Ce concept est indépendant de la nationalité.

L’indice de vieillissement d’une population est le rapport entre le nombre de personnes de 65 ans ou plus et le nombre de personnes de moins de 20 ans.

Les logements inoccupés regroupent les logements vacants, les logements occasionnels et les résidences secondaires, soit tous les logements qui ne sont pas occupés au titre de résidence principale.

Pour en savoir plus

(1) CRIES Île-de-France, « Projections démographiques en Île-de-France à horizon 2070 : vieillissante, la région resterait la plus jeune de France métropolitaine », Insee Flash Île-de-France no 72, novembre 2022.

(2) Cazaubiel A., El Guendouz A., « D’ici 2070, un tiers des régions perdraient des habitants », Insee Première no 1930, novembre 2022.

(3) Insee, Les projections de population et de ménages / Outils pédagogiques - Population - Estimations et projections de population.

(4) Chantoiseau B., Chometon É., Ciesielski H., Louchart Ph., Poncelet T., Roger S., Wittmann A.-L., « Évolutions conjointes du parc de logements et de la population en Île-de-France - Deux scénarios à l’horizon 2035 », Insee Analyses Île-de-France no 90, décembre 2018.

(5) Khelladi I., Poncelet T., Trigano L., « La population de Paris à l’horizon 2050. Une population stable dont le poids au sein de la région déclinerait », Insee Flash Île-de-France no 20, novembre 2017.