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Insee Conjoncture Occitanie · Avril 2023 · n° 36
Insee Conjoncture OccitanieL’emploi continue de résister Note de conjoncture régionale - 4e trimestre 2022

Séverine Bertrand, Jean-Paul Héran, François Hild, Noémie Morénillas, Fabien Steinmetz (Insee)

Au quatrième trimestre 2022, l’emploi salarié progresse de 0,3 % en Occitanie contre +0,2 % au niveau national. Fin décembre 2022, la région compte 30 400 salariés de plus qu’un an auparavant, soit une hausse de 1,4 % après +4,2 % en 2021. Au quatrième trimestre, l’emploi progresse à nouveau nettement dans l’industrie. Il ralentit dans les services marchands et stagne dans la construction.

Le taux de chômage est quasi stable à 8,6 % de la population active en Occitanie, soit 1,1 point en dessous de son niveau d’avant-crise.

L’activité, mesurée par le volume de travail rémunéré, se raffermit un peu au quatrième trimestre. Elle est supérieure de 4,8 % à son niveau d’avant-crise. Cette progression est liée en partie au secteur de la construction aéronautique et spatiale où l’activité se rapproche de son niveau d’avant-crise. En janvier 2023, l’activité s’infléchit dans les secteurs liés à la consommation des ménages dans un contexte de forte inflation.

Insee Conjoncture Occitanie
No 36
Paru le :Paru le07/04/2023
Avertissement sur l’emploi salarié

Pour cette publication de l’emploi salarié au quatrième trimestre 2022, les Estimations trimestrielles d’emploi (ETE) sont révisées sur le passé (voir note méthodologique) :

  • elles ont été calées sur les Estimations annuelles d’emploi de fin 2020, elles-mêmes révisées en janvier 2023 avec pour principal impact de réhausser le niveau de l’emploi salarié en 2020 (voir l’Insee Focus no 288 « En 2021, l’emploi augmente de façon inédite ») ;
  • les séries sur l’alternance dans le secteur privé ont été révisées, en raison notamment d’une nouvelle correction des variations saisonnières, avec pour conséquence une légère révision de la dynamique infra-annuelle de l’emploi salarié privé depuis 2020.

Par ailleurs, l’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) a pu transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations ont été réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. En particulier, au troisième trimestre 2022, une bascule vers la source DSN a été opérée pour la fonction publique de l’État. Ce changement de source a pu entraîner une rupture de la saisonnalité de la mesure de l’emploi public ; les ruptures les plus nettes ont été neutralisées, mais certaines moins évidentes et plus légères peuvent subsister. Les évolutions du troisième et quatrième trimestre 2022 sont donc à considérer avec prudence sur ce champ.

L’emploi salarié progresse encore

Entre fin septembre et fin décembre 2022, en Occitanie, l’emploi salarié total progresse de 0,3 % soit 7 000 emplois supplémentaires. Sur un an, l’emploi gagne 30 400 postes (+1,4 %). La progression ralentit sensiblement après le fort rebond de 2021 (+4,2 %). L’évolution est du même ordre en France hors Mayotte où l’emploi augmente de 0,2 % au quatrième trimestre et de 1,3 % en un an (figure 1).

Par rapport au niveau d’avant-crise de fin décembre 2019, l’emploi salarié total est supérieur de 5,6 % en Occitanie (+117 000 emplois), davantage qu’au niveau national (+4,5 %).

Dans la région, l’emploi privé continue de progresser (+0,4 % après +0,3 %) et l’emploi public, après deux trimestres de quasi stabilité, repart à la hausse (+0,2 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Emploi salarié total - Occitanie Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Occitanie Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,0 100,0 100,0 99,9
2ᵉ trim. 2015 100,4 100,2 100,3 100,2
3ᵉ trim. 2015 100,5 100,3 100,5 100,3
4ᵉ trim. 2015 100,9 100,4 100,9 100,5
1ᵉ trim. 2016 101,2 100,6 101,3 100,7
2ᵉ trim. 2016 101,5 100,8 101,7 101,0
3ᵉ trim. 2016 102,0 101,1 102,1 101,3
4ᵉ trim. 2016 102,5 101,2 102,5 101,4
1ᵉ trim. 2017 103,1 101,7 103,4 102,0
2ᵉ trim. 2017 103,5 102,1 104,0 102,5
3ᵉ trim. 2017 103,7 102,2 104,1 102,7
4ᵉ trim. 2017 104,1 102,5 104,7 103,2
1ᵉ trim. 2018 104,7 102,8 105,5 103,6
2ᵉ trim. 2018 104,7 102,9 105,7 103,8
3ᵉ trim. 2018 104,8 102,8 105,7 103,8
4ᵉ trim. 2018 105,2 103,0 106,1 104,0
1ᵉ trim. 2019 106,1 103,7 107,3 104,8
2ᵉ trim. 2019 106,3 103,9 107,6 105,1
3ᵉ trim. 2019 106,8 104,3 108,1 105,5
4ᵉ trim. 2019 107,1 104,5 108,6 105,8
1ᵉ trim. 2020 105,4 102,7 106,3 103,5
2ᵉ trim. 2020 105,3 102,5 106,4 103,5
3ᵉ trim. 2020 107,2 104,4 108,4 105,6
4ᵉ trim. 2020 107,1 104,3 108,3 105,3
1ᵉ trim. 2021 108,1 105,0 109,6 106,2
2ᵉ trim. 2021 109,6 106,2 111,4 107,8
3ᵉ trim. 2021 110,6 107,2 112,7 109,0
4ᵉ trim. 2021 111,6 107,9 114,2 110,0
1ᵉ trim. 2022 112,2 108,3 114,9 110,5
2ᵉ trim. 2022 112,6 108,7 115,4 111,0
3ᵉ trim. 2022 112,8 109,1 115,7 111,5
4ᵉ trim. 2022 113,2 109,3 116,2 111,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Au quatrième trimestre 2022, l’emploi salarié progresse dans la grande majorité des départements d’Occitanie (figure 2). La hausse de l’emploi est particulièrement marquée en Haute-Garonne, dans l’Hérault et dans les Pyrénées-Orientales (+0,5 % chacun). Ces trois départements concentrent l’essentiel des créations d’emplois du quatrième trimestre. Les effectifs salariés progressent plus modérément dans l’Aude (+0,3 %), en Ariège, en Lozère, dans les Hautes-Pyrénées et le Tarn-et-Garonne (+0,2 % chacun). Dans les autres départements, l’emploi est quasi stable.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total par département

(en % par rapport au trimestre précédent)
Évolution de l'emploi salarié total par département ((en % par rapport au trimestre précédent))
3ᵉ trim. 2022 4ᵉ trim. 2022
Ariège -0,3 0,2
Aude 0,1 0,3
Aveyron -0,2 0,0
Gard 0,3 -0,1
Haute-Garonne 0,6 0,5
Gers -0,2 0,1
Hérault 0,2 0,5
Lot -0,1 0,1
Lozère -0,7 0,2
Hautes-Pyrénées 0,1 0,2
Pyrénées-Orientales 0,2 0,5
Tarn -0,1 -0,1
Tarn-et-Garonne -0,1 0,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Fin 2022, l’emploi salarié dépasse son niveau de fin 2021 dans la majorité des départements d’Occitanie, dans une fourchette allant de +2,3 % en Haute-Garonne à +0,1 % dans le Tarn. L’emploi est en retrait en Ariège, dans l’Aveyron (-0,2 %) et en Lozère (-0,7 %).

Par rapport à l’avant-crise, le niveau d’emploi salarié est supérieur dans l’ensemble des départements, dans une fourchette allant de +8,4 % dans l’Hérault à +1,8 % dans les Hautes-Pyrénées.

Rebond dans l’intérim

L’emploi dans l’intérim rebondit au 4e trimestre (+3,4 %), soit 1 900 emplois supplémentaires (figure 3). L’intérim dépasse ainsi de 4,2 % son niveau de fin 2019. Sur un an, la hausse est moins marquée (+2,7 %).

La reprise dans l’intérim est plus marquée en Occitanie qu’en France hors Mayotte où l’emploi intérimaire augmente de 1,1 % par rapport au troisième trimestre et baisse de 1,2 % sur un an.

En Occitanie, l’emploi intérimaire s’accroît sur le trimestre dans tous les secteurs qui utilisent de la main-d’œuvre intérimaire : +4,4 % dans la construction, +3,3 % dans le tertiaire et +2,9 % dans l’industrie.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Occitanie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,0 99,8
2ᵉ trim. 2015 104,9 103,7
3ᵉ trim. 2015 107,6 107,5
4ᵉ trim. 2015 108,6 109,9
1ᵉ trim. 2016 106,0 110,0
2ᵉ trim. 2016 110,1 112,7
3ᵉ trim. 2016 113,6 116,8
4ᵉ trim. 2016 118,7 121,9
1ᵉ trim. 2017 124,6 126,9
2ᵉ trim. 2017 127,8 132,7
3ᵉ trim. 2017 131,9 137,3
4ᵉ trim. 2017 140,2 142,3
1ᵉ trim. 2018 141,7 143,5
2ᵉ trim. 2018 136,9 141,1
3ᵉ trim. 2018 139,5 141,0
4ᵉ trim. 2018 135,1 137,4
1ᵉ trim. 2019 141,7 142,5
2ᵉ trim. 2019 140,6 141,0
3ᵉ trim. 2019 140,7 140,2
4ᵉ trim. 2019 139,8 137,8
1ᵉ trim. 2020 81,2 84,8
2ᵉ trim. 2020 108,2 103,2
3ᵉ trim. 2020 122,2 125,4
4ᵉ trim. 2020 123,9 130,1
1ᵉ trim. 2021 126,3 133,5
2ᵉ trim. 2021 131,0 137,4
3ᵉ trim. 2021 134,0 138,6
4ᵉ trim. 2021 141,8 145,9
1ᵉ trim. 2022 140,1 143,8
2ᵉ trim. 2022 139,9 140,6
3ᵉ trim. 2022 140,8 142,6
4ᵉ trim. 2022 145,6 144,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Hors intérim, l’emploi dans le tertiaire marchand ralentit en Occitanie au quatrième trimestre : +0,2 % par rapport au troisième trimestre, soit une création nette de 2 100 emplois. Cette évolution contraste avec les trimestres précédents marqués par un fort dynamisme dans les services marchands.

En France hors Mayotte, l’emploi dans le tertiaire marchand (hors intérim) marque également le pas au quatrième trimestre (+0,1 % après +0,5 %).

Néanmoins, dans la région, les effectifs de ce secteur dépassent de 2,0 % leur niveau de fin 2021 et de 8,6 % leur niveau de fin 2019.

En Occitanie, au 4e trimestre 2022, les créations d’emplois sont les plus nombreuses dans les secteurs de l’hébergement et de la restauration (+800 emplois, soit +0,8 %) et du commerce (+600 emplois, soit +0,2 %). Les effectifs continuent d’augmenter dans le secteur de l’information-communication (+400 emplois, soit +0,6 %) et dans les activités de services aux entreprises (+500 emplois, soit +0,2 %), mais à un rythme fortement ralenti par rapport aux trimestres précédents. L’emploi marque un coup d’arrêt dans les services à destination des ménages (-0,1% après +1,0 %) et diminue dans le secteur des transports et de l’entreposage (-400 emplois soit -0,4 %).

Dans le tertiaire non marchand, l’emploi salarié augmente de 0,2 %, soit 1 200 emplois créés au quatrième trimestre 2022. Il est supérieur de 0,6 % à son niveau d’un an auparavant et de 2,7 % à son niveau de fin 2019.

La fabrication des matériels de transports reste dynamique

L’emploi dans l’industrie progresse de 0,4 % au quatrième trimestre (+800 emplois), après une hausse de 0,6 % au trimestre précédent (figure 4). Au niveau national, l’emploi industriel augmente plus faiblement (+0,2 %). En Occitanie, la hausse est portée essentiellement par la fabrication des matériels de transports (+1,4 %, soit 700 emplois supplémentaires) et l’industrie agroalimentaire (+0,3 %, soit +100 emplois). Dans les autres secteurs industriels, l'emploi est quasi stable.

Au total, fin 2022, les effectifs dans l’industrie sont supérieurs de 1,6 % à leur niveau d’un an auparavant et de 2,1 % à leur niveau de fin 2019.

Dans la construction, l’emploi salarié est stable au quatrième trimestre 2022 après une hausse de 0,4 % au troisième trimestre. La même tendance s’observe au niveau national où l’emploi dans la construction ne progresse plus. En Occitanie, les effectifs de la construction se situent 0,8 % au-dessus de leur niveau d’un an auparavant et 8,8 % au-dessus de leur niveau d’avant-crise.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,6 100,0 100,1 100,0
2ᵉ trim. 2015 98,8 99,9 100,4 100,5
3ᵉ trim. 2015 98,4 99,9 100,8 100,4
4ᵉ trim. 2015 98,3 99,9 101,2 100,8
1ᵉ trim. 2016 98,0 100,0 102,0 100,8
2ᵉ trim. 2016 98,0 99,8 102,3 101,1
3ᵉ trim. 2016 98,2 99,8 102,8 101,6
4ᵉ trim. 2016 98,1 100,2 103,2 101,9
1ᵉ trim. 2017 99,0 100,6 103,8 102,2
2ᵉ trim. 2017 99,6 100,6 104,7 102,2
3ᵉ trim. 2017 100,1 101,1 104,6 102,2
4ᵉ trim. 2017 100,5 100,9 105,2 102,2
1ᵉ trim. 2018 102,2 101,2 106,3 102,3
2ᵉ trim. 2018 102,3 101,5 106,5 102,0
3ᵉ trim. 2018 103,0 101,8 106,5 102,0
4ᵉ trim. 2018 103,3 102,2 107,0 102,4
1ᵉ trim. 2019 105,3 102,8 108,1 102,6
2ᵉ trim. 2019 105,9 103,2 108,4 102,6
3ᵉ trim. 2019 106,8 103,5 108,9 102,7
4ᵉ trim. 2019 107,6 103,7 109,8 103,0
1ᵉ trim. 2020 108,0 103,7 108,8 102,6
2ᵉ trim. 2020 109,2 103,3 107,4 102,3
3ᵉ trim. 2020 110,5 103,3 109,9 103,8
4ᵉ trim. 2020 111,7 103,0 109,1 104,0
1ᵉ trim. 2021 113,5 103,3 110,5 104,5
2ᵉ trim. 2021 114,3 103,4 113,4 104,8
3ᵉ trim. 2021 115,4 103,8 115,0 105,3
4ᵉ trim. 2021 116,2 104,2 116,9 105,1
1ᵉ trim. 2022 116,5 104,4 117,8 105,4
2ᵉ trim. 2022 116,6 104,9 118,6 105,6
3ᵉ trim. 2022 117,0 105,5 119,0 105,6
4ᵉ trim. 2022 117,0 105,9 119,3 105,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le chômage reste stable

Au quatrième trimestre 2022, le taux de chômage est quasi stable comme au trimestre précédent (figure 5). En Occitanie, 8,6 % des actifs sont à la recherche d’un emploi, contre 7,2 % en France (hors Mayotte). Sur un an, dans la région, le taux de chômage diminue légèrement (-0,3 point). Le recul est plus marqué au regard de l’avant-crise : -1,1 point par rapport à fin 2019.

Le taux de chômage au 4e trimestre 2022 varie de 4,6 % en Lozère à 11,7 % dans les Pyrénées-Orientales. Il diminue de 0,3 point dans les Hautes-Pyrénées et de 0,2 point dans le Gard et le Tarn. Il est quasi stable dans les autres départements de la région, excepté dans le Tarn-et-Garonne où il augmente de 0,2 point. En un an, la baisse de chômage la plus prononcée est en Haute-Garonne (-0,4 point).

Figure 5Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Occitanie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 12,2 10,5
1ᵉ trim. 2015 12,0 10,3
2ᵉ trim. 2015 12,3 10,5
3ᵉ trim. 2015 12,1 10,3
4ᵉ trim. 2015 11,9 10,2
1ᵉ trim. 2016 11,9 10,2
2ᵉ trim. 2016 11,7 10,0
3ᵉ trim. 2016 11,5 9,9
4ᵉ trim. 2016 11,7 10,0
1ᵉ trim. 2017 11,2 9,6
2ᵉ trim. 2017 11,0 9,5
3ᵉ trim. 2017 11,0 9,5
4ᵉ trim. 2017 10,5 9,0
1ᵉ trim. 2018 10,8 9,3
2ᵉ trim. 2018 10,5 9,1
3ᵉ trim. 2018 10,4 9,0
4ᵉ trim. 2018 10,2 8,8
1ᵉ trim. 2019 10,3 8,7
2ᵉ trim. 2019 9,9 8,4
3ᵉ trim. 2019 9,8 8,4
4ᵉ trim. 2019 9,7 8,2
1ᵉ trim. 2020 9,2 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,3 7,1
3ᵉ trim. 2020 10,5 9,0
4ᵉ trim. 2020 9,5 8,1
1ᵉ trim. 2021 9,6 8,2
2ᵉ trim. 2021 9,3 7,9
3ᵉ trim. 2021 9,4 8,0
4ᵉ trim. 2021 8,9 7,5
1ᵉ trim. 2022 8,7 7,3
2ᵉ trim. 2022 8,8 7,4
3ᵉ trim. 2022 8,7 7,3
4ᵉ trim. 2022 8,6 7,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

La demande d’emploi des jeunes augmente

Fin 2022, en Occitanie, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi et sans activité (catégorie A) baisse de 2,3 % par rapport au trimestre précédent et s’établit, en moyenne sur le trimestre, à 307 050 personnes. Ce nombre est en recul de 8,5 % sur un an et de 12,9 % par rapport à fin 2019.

Ce trimestre, le nombre de demandeurs d’emploi âgés de 25 à 49 ans baisse (-3,2 %) comme celui des 50 ans ou plus (-1,9 %). La demande d’emploi des jeunes de moins de 25 ans augmente légèrement (+0,7 %).

En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A baisse de 3,8 % ce trimestre et de 9,4 % sur un an.

Pour l’ensemble des catégories A, B et C, après plusieurs trimestres de baisse, la demande d’emploi augmente légèrement au quatrième trimestre : +0,3 %, soit 547 390 personnes en moyenne dans la région. L’augmentation concerne principalement les jeunes de moins de 25 ans dont la demande d’emploi progresse de 1,9 % par rapport au trimestre précédent et dans une moindre mesure les personnes de 50 ans et plus (+0,2 %). Le nombre de demandeurs d’emplois de 25 à 49 ans est stable ce trimestre.

Néanmoins, le nombre de demandeurs d’emplois inscrits dans les catégories A, B et C diminue de 3,8 % sur un an et de 4,1 % par rapport à fin 2019.

Par département, les évolutions de la demande d’emploi de catégorie A, B et C s’échelonnent entre -1,8 % dans le Gers à +2,3 % dans les Pyrénées-Orientales au quatrième trimestre 2022. Sur un an, la baisse varie de -6,0 % en Lozère à -1,7 % en Ariège.

L’activité progresse au quatrième trimestre mais ralentit en janvier

Au quatrième trimestre 2022, l’activité, mesurée par le nombre d’heures rémunérées, se raffermit en Occitanie : +4,8 % par rapport à la même période de 2019, après +4,1 % au troisième trimestre et +5,0 % au deuxième trimestre. En France (hors Mayotte), le volume d’heures rémunérées est également supérieur à celui d’avant-crise (+3,7 %) mais l’évolution est moins forte que dans la région.

Au quatrième trimestre, le volume d’heures rémunérées est supérieur à celui d'avant-crise dans tous les départements d’Occitanie. Il est en forte hausse dans l’Hérault et les Pyrénées-Orientales (+8 % par rapport au quatrième trimestre 2019). Il s’agit des deux plus fortes progressions des départements de France métropolitaine. L’activité demeure nettement supérieure à celle d'avant-crise dans l’Aude (+6 %), le Gard et le Tarn-et-Garonne (+5 %), la Haute-Garonne et l’Ariège (+4 %). En revanche, la hausse d’activité est inférieure à la moyenne régionale dans le Tarn et les Hautes-Pyrénées (+3 %) ainsi qu’en Lozère (+2 %). L’activité dépasse de 1 % son niveau d’avant-crise dans les autres départements.

Les activités de services contribuent à la croissance régionale, notamment l’hébergement-restauration, dont le volume d’heures rémunérées dépasse de 9 % celui du quatrième trimestre 2019. Les secteurs de l’information et de la communication demeurent très dynamiques (+18 %), tout comme les activités liées aux arts, spectacles et activités récréatives (+19 %) .

Au quatrième trimestre, le secteur industriel bénéficie d’un rebond dans la construction aéronautique et spatiale, en particulier en novembre. Ce rebond permet à l’industrie de s’approcher de son niveau d’activité d’avant-crise (-1 % par rapport au quatrième trimestre 2019). Néanmoins en décembre et janvier, l’activité industrielle ralentit à nouveau.

Dans la construction, l’activité retrouve son niveau d’avant-crise au quatrième trimestre, après un recul au troisième trimestre (-1 % par rapport au même trimestre de 2019).

En janvier 2023, l’activité ralentit par rapport au trimestre précédent mais reste supérieure à l’avant-crise dans la région : +4,0 % par rapport au mois de janvier 2020 (figure 6). Ce ralentissement concerne en particulier les secteurs liés à la consommation des ménages (commerce, restauration,…) dans un contexte de forte inflation.

Figure 6 Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois d’avant-crise* - Occitanie

(en %)
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois d’avant-crise* - Occitanie ((en %))
Mois Hébergement et restauration Autres services principales marchands Construction Industrie Services principales non marchands Ensemble – Occitanie
01-2022 3,7 4,3 7,2 -3,6 4,4 3,2
02-2022 5,7 6,3 4,1 -1,5 5,8 4,7
03-2022 6,7 7,2 4,5 -0,9 6,5 5,4
04-2022 6,7 5,4 2,5 -3,3 5,3 3,7
05-2022 10,2 6,6 4,6 -1,5 6,5 5,3
06-2022 10,4 7,4 3,8 0,1 6,7 5,9
07-2022 9,6 4,2 -2,7 -3,8 5,4 2,8
08-2022 8,1 5,9 -1,7 0 7,1 4,8
09-2022 7,5 6,3 1,5 -0,9 6,5 4,8
10-2022 9,2 5,9 0,4 -2,2 5,8 4,2
11-2022 9,2 7,2 1,7 0,7 7,8 5,7
12-2022 7,3 6,3 -2,4 -1,3 7,5 4,5
01-2023 5,6 5,3 1,6 -1,5 6,8 4
  • * même mois de 2019 pour 2022 et janvier 2020 pour janvier 2023.
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : Insee, DSN - traitement provisoire.

Figure 6 Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois d’avant-crise* - Occitanie

  • * même mois de 2019 pour 2022 et janvier 2020 pour janvier 2023
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : Insee, DSN - traitement provisoire.

La reprise du trafic aérien perdure début 2023

Selon l’Association du transport aérien international (IATA), le trafic aérien mondial progresse en 2022, notamment grâce à la hausse du trafic international. Néanmoins, la demande (mesurée en kilomètres-passagers payants) est inférieure de 32 % par rapport à 2019. C’est mieux qu’en 2021, où elle était inférieure de 58 % par rapport à 2019.

La reprise se poursuit en janvier 2023. Le trafic total augmente de 67 % par rapport à janvier 2022 mais reste inférieur de 16 % au niveau observé en janvier 2019. Le trafic de passagers internationaux progresse à nouveau fortement (+104 % par rapport à janvier 2022). Moins impactée durant la crise sanitaire, la demande intérieure augmente également (+33 %). Elle n’est désormais inférieure que de 3 % à son niveau de janvier 2019.

En 2022, la demande de fret aérien (mesurée en tonnes-kilomètres de chargement) diminue de 8 % par rapport à 2021 mais reste malgré tout très proche du niveau observé en 2019 (-2 %). Cette tendance se poursuit en janvier 2023 où la demande diminue de 15 % par rapport à janvier 2022.

Airbus prévoit de livrer 720 appareils en 2023

Airbus termine l’année 2022 avec 820 commandes nettes et 661 livraisons. Il ne parvient donc pas à atteindre son objectif de 700 livraisons. En 2023, l’avionneur prévoit de livrer 720 avions.

Sur les deux premiers mois de 2023, il cumule 66 livraisons. Sur cette même période, le nombre de commandes nettes reçues atteint 124 appareils.

En 2022, Boeing fait moins bien que son rival européen avec 774 commandes nettes et 480 livraisons. Fin février 2022, il totalise 66 livraisons et 18 commandes nettes depuis le début de l’année.

Les carnets de commandes des deux avionneurs devraient prochainement s’enrichir avec la commande historique passée par Air India. Elle concerne près de 500 appareils, répartis entre Airbus et Boeing.

Le 15 février 2023, Airbus a dévoilé sa nouvelle chaîne d’assemblage consacrée à la famille des A320. Située au sein de l’usine Jean-Luc Lagardère à Blagnac, elle remplace l’ancienne chaîne d’assemblage de l’A380. Le premier avion devrait en sortir en fin d’année.

Les travaux autour de l’avion vert se poursuivent dans la région. Dès 2021, près d’une entreprise sur dix de la filière aérospatiale en Occitanie est engagée dans des projets visant l’amélioration de la performance environnementale des aéronefs et/ou astronefs. Début mars 2023, un A321 neo 100 % alimenté par un carburant d’aviation durable a décollé de Toulouse dans le cadre du projet Volcan (VOL avec Carburants Alternatifs Nouveaux). Airbus mène ce projet en partenariat avec d’autres entreprises implantées dans la région dont Safran et l’Onera.

Rebond de la fréquentation hôtelière en toute fin d’année

Au quatrième trimestre 2022, la fréquentation des hébergements collectifs touristiques (hors campings) s’élève à 4,7 millions de nuitées en Occitanie, soit une baisse de 5,5 % par rapport à la même période en 2019. En France métropolitaine la fréquentation augmente au contraire de 2,1 %.

La fréquentation hôtelière atteint 3 millions de nuitées. Elle est inférieure de 3,4 % à celle d’avant-crise alors qu’en France elle est en hausse de 1,4 % (figure 7). La fréquentation de la clientèle en provenance de l’étranger s’améliore à nouveau dans la région. Elle n’est plus inférieure que de 9 % à celle de la même période de 2019, contre -21 % au trimestre précédent.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Occitanie France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,3 100,3
2ᵉ trim. 2015 100,3 100,5
3ᵉ trim. 2015 99,4 101,0
4ᵉ trim. 2015 99,2 100,3
1ᵉ trim. 2016 100,3 100,7
2ᵉ trim. 2016 100,3 99,7
3ᵉ trim. 2016 101,1 98,5
4ᵉ trim. 2016 102,0 99,5
1ᵉ trim. 2017 101,6 100,1
2ᵉ trim. 2017 102,2 101,8
3ᵉ trim. 2017 102,4 103,5
4ᵉ trim. 2017 103,2 104,6
1ᵉ trim. 2018 104,1 105,5
2ᵉ trim. 2018 104,1 105,8
3ᵉ trim. 2018 103,3 106,5
4ᵉ trim. 2018 103,1 106,8
1ᵉ trim. 2019 102,9 106,6
2ᵉ trim. 2019 103,3 107,3
3ᵉ trim. 2019 103,3 107,4
4ᵉ trim. 2019 103,9 107,7
1ᵉ trim. 2020 101,5 86,7
2ᵉ trim. 2020 76,8 61,6
3ᵉ trim. 2020 66,7 50,0
4ᵉ trim. 2020 55,9 35,1
1ᵉ trim. 2021 50,8 42,8
2ᵉ trim. 2021 58,8 50,1
3ᵉ trim. 2021 64,3 55,6
4ᵉ trim. 2021 72,9 67,5
1ᵉ trim. 2022 78,3 77,4
2ᵉ trim. 2022 92,2 94,2
3ᵉ trim. 2022 95,1 100,8
4ᵉ trim. 2022 96,6 104,0
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

La fréquentation des hôtels est morose sur les deux premiers mois du trimestre (respectivement -5 % et -8 % par rapport aux mêmes mois de 2019). Mais elle rebondit nettement en décembre (+3 % par rapport à décembre 2019) à la faveur de la venue de nombreux touristes en provenance de l’étranger. En décembre, leurs nuitées dépassent de 20 % celles d’avant-crise. C’est le cas en particulier pour les touristes en provenance d’Espagne (+75 % par rapport à décembre 2019) et de Grande-Bretagne (+63 %).

Les autres hébergements collectifs touristiques (AHCT) enregistrent 1,7 millions de nuitées au quatrième trimestre 2022 en Occitanie, soit un recul de 8,7 % par rapport à 2019. Les nuitées des résidents sont en baisse (-8 %) comme celles des non-résidents (-10 %).

Sur l’ensemble du trimestre, la fréquentation des hôtels et des AHCT dépasse son niveau de 2019 dans l’Aude (+8 %), les Pyrénées-Orientales (+7 %), le Tarn-et-Garonne (+6 %), le Lot (+5 %) et l’Hérault (+1 %). Elle est encore inférieure à l’avant-crise dans les autres départements dans une fourchette allant de -6 % en Lozère à -23 % en Ariège. Cette fréquentation en retrait pourrait s’expliquer notamment par le manque d’enneigement dans les stations de ski ou par une reprise encore timide des activités de thermalisme.

Les permis de construire encore à la baisse

Le nombre de logements autorisés (permis de construire) s’établit à 49 500 (en cumul sur douze mois) fin décembre 2022 soit une baisse de 4,6 % en rythme trimestriel et de 1,6 % par rapport à fin décembre 2021. En France hors Mayotte les autorisations sont respectivement en recul de 6,0 % sur le trimestre et en hausse de 3,1 % sur un an (figure 8).

Au quatrième trimestre 2022, l’ensemble des départements de la région enregistre une baisse des autorisations, à l’exception de la Haute-Garonne (+1,5 %) et de la Lozère (+0,5 %).

Figure 8Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

(indice base 100 en décembre 2014)
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction ((indice base 100 en décembre 2014))
Occitanie France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 98,9 99,7
févr. 2015 98,4 99,1
mars 2015 99,5 98,0
avr. 2015 99,8 99,1
mai 2015 97,9 98,4
juin 2015 100,9 99,6
juil. 2015 98,4 99,4
août 2015 98,6 100,5
sept. 2015 98,6 101,5
oct. 2015 100,9 102,3
nov. 2015 104,6 104,7
déc. 2015 103,9 106,2
janv. 2016 104,8 106,6
févr. 2016 105,9 108,4
mars 2016 105,3 108,8
avr. 2016 106,6 110,1
mai 2016 110,5 112,6
juin 2016 110,1 113,0
juil. 2016 110,8 114,3
août 2016 114,6 115,7
sept. 2016 119,9 118,4
oct. 2016 118,3 119,2
nov. 2016 119,2 120,4
déc. 2016 121,5 121,8
janv. 2017 122,2 122,7
févr. 2017 121,7 123,0
mars 2017 126,3 125,7
avr. 2017 126,8 125,4
mai 2017 126,3 126,4
juin 2017 127,9 127,8
juil. 2017 131,6 129,4
août 2017 130,2 130,0
sept. 2017 127,5 130,3
oct. 2017 129,3 130,9
nov. 2017 127,9 129,8
déc. 2017 127,2 129,4
janv. 2018 127,9 129,8
févr. 2018 126,8 130,5
mars 2018 124,3 128,9
avr. 2018 122,9 129,1
mai 2018 122,0 128,7
juin 2018 119,0 127,0
juil. 2018 114,4 125,4
août 2018 114,9 124,9
sept. 2018 114,4 123,8
oct. 2018 114,4 123,6
nov. 2018 115,6 123,4
déc. 2018 114,6 121,6
janv. 2019 114,9 121,0
févr. 2019 115,1 119,2
mars 2019 112,8 118,4
avr. 2019 113,5 118,7
mai 2019 114,9 118,0
juin 2019 114,4 117,7
juil. 2019 117,2 118,3
août 2019 114,6 117,2
sept. 2019 114,4 115,6
oct. 2019 113,7 116,4
nov. 2019 112,1 116,4
déc. 2019 111,9 118,3
janv. 2020 111,2 119,1
févr. 2020 113,7 120,4
mars 2020 114,2 120,3
avr. 2020 109,6 114,7
mai 2020 105,7 110,5
juin 2020 106,6 109,2
juil. 2020 101,4 106,5
août 2020 102,5 105,8
sept. 2020 100,2 105,9
oct. 2020 99,1 104,0
nov. 2020 101,1 104,3
déc. 2020 100,2 103,1
janv. 2021 98,4 102,2
févr. 2021 97,5 101,8
mars 2021 98,9 102,7
avr. 2021 103,7 108,3
mai 2021 106,2 112,9
juin 2021 107,6 115,1
juil. 2021 110,8 118,5
août 2021 111,2 119,7
sept. 2021 114,0 121,6
oct. 2021 112,8 122,1
nov. 2021 112,6 122,1
déc. 2021 115,1 122,8
janv. 2022 116,5 124,0
févr. 2022 119,0 127,1
mars 2022 122,0 130,4
avr. 2022 124,0 131,7
mai 2022 123,8 133,6
juin 2022 122,2 134,0
juil. 2022 122,7 134,4
août 2022 121,5 137,3
sept. 2022 118,8 134,6
oct. 2022 119,0 131,6
nov. 2022 117,2 129,5
déc. 2022 113,3 126,5
janv. 2023 112,4 124,6
févr. 2023 108,0 120,7
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 8Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

De son côté, le nombre de logements commencés recule de 4,3 % sur le trimestre et de 6,9 % sur un an. En France hors Mayotte le recul est également sensible avec des baisses de 1,6 % sur le trimestre et de 5,0 % sur un an.

La baisse annuelle plus prononcée des mises en chantier que des autorisations pourrait s’expliquer par la pénurie de matériaux et par la remontée des prix des matières premières.

Dans la région, six départements sur treize enregistrent une augmentation des mises en chantier sur le trimestre. Néanmoins les départements où les mises en chantier sont les plus nombreuses sont en recul comme la Haute-Garonne (-8,0 %), l’Hérault (-7,9 %), les Pyrénées-Orientales (-4,4 %) ou le Gard (-2,0 %).

Les créations d’entreprises continuent d’augmenter, portées par les microentrepreneurs

Au quatrième trimestre 2022, 25 300 créations d’entreprises sont enregistrées en Occitanie. Après une forte hausse au troisième trimestre 2022, le nombre de créations continue d’augmenter, mais plus modérément. Il progresse ainsi de 2,5 % par rapport au trimestre précédent et de 4,2 % sur un an. En France, les créations d’entreprises augmentent de 2,8 % sur un trimestre et de 9,4 % sur un an (figure 9).

Les créations d’entreprises sous le statut microentrepreneur sont en hausse de 7,9 % sur un an en Occitanie et de 12,6 % en France. Les autres créations d’entreprises, dites classiques, baissent de 2,0 % en Occitanie alors qu’elles augmentent de 4,4 % en France.

Figure 9Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Occitanie hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Occitanie y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 94,1 93,3 95,1 94,6
2ᵉ trim. 2015 94,4 93,4 94,6 94,2
3ᵉ trim. 2015 98,7 97,0 95,7 95,9
4ᵉ trim. 2015 102,1 100,4 97,6 98,6
1ᵉ trim. 2016 104,7 104,0 100,7 100,0
2ᵉ trim. 2016 107,7 107,4 102,0 104,3
3ᵉ trim. 2016 108,0 106,4 100,2 102,9
4ᵉ trim. 2016 111,5 110,5 100,3 104,7
1ᵉ trim. 2017 111,6 110,6 101,8 106,1
2ᵉ trim. 2017 109,5 111,7 103,8 107,1
3ᵉ trim. 2017 110,6 115,2 109,9 115,3
4ᵉ trim. 2017 120,3 117,6 114,5 118,4
1ᵉ trim. 2018 115,3 116,8 116,4 122,8
2ᵉ trim. 2018 116,6 118,6 120,4 127,1
3ᵉ trim. 2018 117,3 116,1 120,0 128,3
4ᵉ trim. 2018 121,8 119,7 123,5 134,0
1ᵉ trim. 2019 125,9 125,7 139,1 145,0
2ᵉ trim. 2019 122,6 124,6 136,4 145,4
3ᵉ trim. 2019 127,6 124,7 143,6 150,0
4ᵉ trim. 2019 121,5 120,8 146,9 152,9
1ᵉ trim. 2020 113,6 114,3 133,7 139,2
2ᵉ trim. 2020 80,2 86,5 104,9 114,2
3ᵉ trim. 2020 131,5 132,3 171,0 179,0
4ᵉ trim. 2020 133,0 134,5 172,8 178,8
1ᵉ trim. 2021 130,5 136,1 170,6 182,6
2ᵉ trim. 2021 140,8 139,1 173,3 178,5
3ᵉ trim. 2021 134,0 135,7 169,5 173,1
4ᵉ trim. 2021 138,6 136,8 170,8 176,0
1ᵉ trim. 2022 132,3 134,7 166,7 177,5
2ᵉ trim. 2022 129,9 136,3 166,9 172,3
3ᵉ trim. 2022 138,2 143,5 173,6 187,3
4ᵉ trim. 2022 135,8 142,9 177,9 192,5
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Les créations d’entreprises atteignent un nouveau record dans les services, la construction et l’industrie.

Dans le secteur des services qui représente pratiquement six créations sur dix, les créations d’entreprises sont en hausse au quatrième trimestre 2022 (+3 %). Elles augmentent de 7 % sur un an. Dans le secteur de la construction, les créations d’entreprises continuent d’augmenter (+2 %) au quatrième trimestre 2022. Elles sont en hausse de 1 % sur un an. Dans l’industrie, les créations sont en hausse au quatrième trimestre (+6 %) et sont supérieures de 19 % à celles du même trimestre de 2021.

En revanche, dans le commerce, l’hébergement, le transport et la restauration, qui représentent plus de deux créations sur dix, les immatriculations d’entreprises stagnent au cours du quatrième trimestre et restent en baisse sur un an (-4 %).

Encadré 1 - Contexte international - Malgré son ralentissement, l’économie mondiale a résisté en fin d’année 2022

Au quatrième trimestre 2022, l’activité économique a ralenti en zone euro, et même fléchi en Allemagne et en Italie, du fait du net recul de la consommation des ménages dans un contexte d’inflation élevée. La production manufacturière a toutefois mieux résisté que ce que l’on pouvait craindre face au renchérissement de l’énergie. Hors zone euro, le PIB a également marqué le pas en Chine en raison d’un regain épidémique, mais il a continué de croître aux États-Unis. Au premier semestre 2023, l’activité mondiale progresserait de façon modérée, bénéficiant de la relative atténuation des tensions sur l’énergie en Europe et de la réouverture de l’économie chinoise.

Encadré 2 - Contexte national - En France, la croissance reste positive mais modeste

Le PIB français a de nouveau ralenti au quatrième trimestre 2022 (+0,1 % après +0,2 %), malgré une consommation des ménages en net retrait (-1,2 %). Du fait de températures clémentes et de comportements de sobriété, les ménages ont fortement réduit leur consommation d’énergie, d’autant que l’inflation est demeurée à un niveau élevé (autour de 6 % sur un an). La production industrielle en revanche n’a pas reculé, malgré l’effet ponctuel des grèves dans les raffineries et la diminution de l’activité dans certains secteurs énergo-intensifs. L’investissement des entreprises a continué de progresser, bien qu’en ralentissant, et les exportations ont été soutenues par des livraisons aéronautiques et navales. Au premier semestre 2023, la croissance resterait modeste, la hausse des prix continuant de peser sur la dynamique de la consommation.

Publication rédigée par :Séverine Bertrand, Jean-Paul Héran, François Hild, Noémie Morénillas, Fabien Steinmetz (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) « Au quatrième trimestre 2022, l’emploi salarié augmente dans deux tiers des régions et il est quasi stable dans les autres », Informations rapides no 92, avril 2023.

(2) Données complémentaires par département, Insee - Tableau de bord Conjoncture : Occitanie, mars 2023.

(3) « La croissance résiste, l’inflation aussi », Insee, Note de conjoncture nationale, mars 2023.