Insee Flash Normandie · Janvier 2023 · n° 128

Le taux de chômage baisse dans toutes les zones d’emploi normandes au 3ᵉ trimestre 2022

Après la légère hausse observée au cours du 2^e trimestre 2022, le taux de chômage baisse légèrement en Normandie pour atteindre 7,0 % de la population active au 3^e trimestre 2022 (- 0,1 point par rapport au trimestre précédent). Les évolutions sont également très faibles pour les autres régions métropolitaines (entre - 0,1 point et + 0,1 point) comme pour la France métropolitaine dans son ensemble (- 0,1 point). Le taux de chômage varie de 6,0 % en Bretagne à 8,9 % dans les Hauts-de-France (figure 1). La Normandie, avec un taux toujours très proche de celui de la France métropolitaine (7,1 %), reste à la 5^e position des régions métropolitaines les plus touchées par le chômage, derrière le Grand Est (7,1 %), la Provence-Alpes-Côte d'Azur (8,2 %), l’Occitanie (8,7 %) et les Hauts-de-France (8,9 %).

Le taux de chômage varie de 5,3 % à 8,0 % selon les départements de la région (figure 2). Avec un taux de 5,3 %, la Manche reste le département normand le moins touché par le chômage et se situe au 6^e rang des départements ayant les taux les plus faibles de France métropolitaine. Le Calvados, l’Orne et l’Eure se situent toujours à un niveau médian avec des taux de chômage respectifs de 6,6 %, 6,7 % et 7,2 %. En revanche, la Seine-Maritime reste davantage affectée par le chômage (8,0 %) et figure même parmi les départements de France métropolitaine les plus touchés, au 76^e rang national.

Par rapport au 3^e trimestre 2021, le taux de chômage diminue de façon relativement homogène dans les différents départements normands. Toutefois, cette baisse est plus modérée dans la Manche, dont le taux de chômage est déjà historiquement bas (- 0,2 point), que dans l’Eure et la Seine-Maritime (- 0,8 point), ou le Calvados et l’Orne (- 0,6 point).

L’ouest de la région est donc moins touché par le chômage (figure 3). Les taux de chômage des différentes zones d’emploi de la Manche figurent parmi les plus bas de la région (de 4,9 % à Saint-Lô et Avranches à 5,5 % à Coutances), à l’exception de Granville (6,4 %). Les zones d’emploi de Nogent-le-Rotrou (5,2 %) et, dans une moindre mesure, de Lisieux et Honfleur Pont-Audemer (5,9 %) sont également relativement épargnées. À l’inverse, les zones situées à l’est de la région sont davantage affectées, en particulier Évreux (7,4 %), Vernon-Gisors (7,6 %), Rouen (8,1 %) et Le Havre, cette dernière étant la seule zone d’emploi de la région dont le taux de chômage dépasse encore les 9 % (9,1 %).

Par rapport au trimestre précédent, hormis les zones d’emploi de la Manche, de Caen et d’Honfleur Pont-Audemer, le taux de chômage recule (de - 0,1 point à - 0,3 point) ou reste stable sur tout le territoire normand. Cette baisse est plus marquée à Alençon, Vernon – Gisors, Le Havre et Évreux, des zones d’emploi qui figurent parmi les plus touchées par le chômage en Normandie.

Sur un an, le chômage recule dans toutes les zones d’emploi normandes (figure 4), de 0,1 point à Coutances à 1,2 point (Le Havre, La Vallée de la Bresle-Vimeu et Honfleur Pont-Audemer). Les évolutions les plus faibles se concentrent davantage à l’ouest de la région, notamment dans la Manche, un territoire où les taux sont déjà les plus bas de Normandie.