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Insee Conjoncture Centre-Val de Loire · Janvier 2023 · n° 42
Insee Conjoncture Centre-Val de LoireMaintien de la croissance malgré un contexte de tensions Note de conjoncture régionale - 3e trimestre 2022

Florine Verdu, Emilie Piraux, Noémie Le Brazidec (Insee)

Le troisième trimestre 2022 reste marqué par les difficultés d’approvisionnement et la hausse des prix de l’énergie. Dans ce contexte, l’activité économique se maintient. Le nombre d’heures rémunérées dans la région est au-dessus de son niveau d’avant-crise (+ 0,8 % par rapport au troisième trimestre 2019), porté par le secteur tertiaire et en particulier les services marchands. L’emploi salarié est en légère hausse, notamment du fait du rebond de l’intérim. Le taux de chômage évolue peu ; il reste à un niveau relativement bas, inférieur à 7 %, dans la région. Les effectifs de demandeurs d’emploi, en baisse depuis plus d’un an, se stabilisent. Le nombre de créations d’entreprises est à nouveau en hausse. En parallèle, le nombre de défaillances d’entreprises continue d’augmenter après une période de forts taux de survie pendant la crise sanitaire. La construction de logements neufs en Centre-Val de Loire est à nouveau en progression grâce à la mise en chantier de logements collectifs. Enfin, la fréquentation des hôtels témoigne d’une affluence supérieure à celle connue avant la crise pour la période estivale.

Insee Conjoncture Centre-Val de Loire
No 42
Paru le :Paru le23/01/2023
Avertissement sur l’emploi salarié

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) a pu transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations ont été réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. En particulier, au troisième trimestre 2022, une bascule vers la source DSN a été opérée pour la fonction publique de l’État. Ce changement de source a pu entraîner une rupture de la saisonnalité de la mesure de l’emploi public ; les ruptures les plus nettes ont été neutralisées, mais certaines moins évidentes et plus légères peuvent subsister.

L’activité économique résiste aux chocs

Malgré un environnement économique incertain, l’activité économique du Centre-Val de Loire mesurée par le volume d’heures rémunérées se maintient au-dessus de son niveau d’avant la crise sanitaire (+ 0,9 % au troisième trimestre 2022 par rapport au même trimestre en 2019). Le nombre d’heures rémunérées est inférieur à son niveau trois ans plus tôt au mois de juillet (- 0,7 %), mais il est supérieur aux mois d’août (+ 1,7 %) et de septembre (+ 1,6 %). Dans le Cher et l’Indre, le nombre d’heures rémunérées reste inférieur à celui d’avant-crise.

Le maintien des heures rémunérées est porté essentiellement par les services marchands, et dans une moindre mesure par les services non marchands et l’hébergement-restauration (figure 1).

Dans l’industrie, secteur encore touché par les difficultés d’approvisionnement, le volume d’heures rémunérées est toujours en deçà de son niveau d’avant-crise (− 4,1 % par rapport au troisième trimestre 2019). Il est inférieur de 16 % par rapport à son niveau trois ans auparavant dans la fabrication de matériels de transports.

Le nombre d’heures rémunérées dans la construction, pourtant au-dessus de son niveau de 2019 au deuxième trimestre, recule au troisième et est légèrement inférieur à son niveau d’avant-crise (- 0,4 %).

À l’échelle nationale, l’écart du volume d’heures rémunérées par rapport à 2019 est plus élevé. Comme en Centre-Val de Loire, il est moins important en juillet (+ 1,7 % par rapport au même mois en 2019, contre + 3,6 % pour août et septembre).

Figure 1Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Centre-Val de Loire

en points
Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Centre-Val de Loire (en points)
Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands
janv. 2020 0,0 0,3 0,2 0,5 -0,1
févr. 2020 0,0 0,3 0,2 0,7 -0,1
mars 2020 -2,3 -2,8 -1,4 -5,3 -0,8
avr. 2020 -7,1 -4,7 -3,3 -14,1 -2,0
mai 2020 -5,7 -1,7 -3,0 -8,7 -1,4
juin 2020 -3,2 -0,3 -1,5 -3,1 -0,5
juil. 2020 -2,8 -0,2 -0,8 -2,1 -0,4
août 2020 -1,8 0,1 -0,6 -1,2 -0,3
sept. 2020 -2,0 -0,2 -0,5 -0,9 -0,2
oct. 2020 -1,9 -0,3 -0,6 -0,9 -0,2
nov. 2020 -1,4 -0,2 -2,4 -3,5 -0,3
déc. 2020 -1,5 -0,3 -2,4 -1,1 0,0
janv. 2021 -1,9 0,4 -1,9 -0,9 0,1
févr. 2021 -1,6 0,1 -2,2 -0,7 0,2
mars 2021 -1,3 0,1 -2,2 -0,4 0,3
avr. 2021 -2,0 0,1 -2,5 -2,3 0,0
mai 2021 -1,9 -0,1 -1,8 -1,2 0,0
juin 2021 -1,2 0,4 -0,6 0,8 0,3
juil. 2021 -1,9 0,0 -0,1 0,3 0,1
août 2021 -1,3 -0,1 -0,1 0,7 0,2
sept. 2021 -1,5 0,1 -0,1 1,0 0,2
oct. 2021 -1,5 0,1 0,0 0,9 0,2
nov. 2021 -0,7 0,2 0,0 1,4 0,3
déc. 2021 -0,9 -0,2 -0,1 1,6 0,3
janv. 2022 -1,6 0,5 -0,1 0,8 0,2
févr. 2022 -1,1 0,4 0,0 1,7 0,3
mars 2022 -0,9 0,4 0,1 2,1 0,5
avr. 2022 -1,7 0,1 0,1 1,0 0,2
mai 2022 -1,1 0,4 0,2 1,7 0,4
juin 2022 -0,7 0,4 0,3 2,0 0,5
juil. 2022 -1,8 -0,2 0,3 0,8 0,3
août 2022 -0,6 0,0 0,2 1,6 0,5
sept. 2022 -0,7 0,1 0,2 1,7 0,5
oct. 2022 -1,0 -0,1 0,2 1,2 0,3
nov. 2022 -0,5 0,1 0,1 1,5 0,4
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Centre-Val de Loire

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

L’emploi salarié progresse au même rythme que depuis le début de l’année

La croissance de l’emploi salarié continue au troisième trimestre 2022 (figure 2 : + 0,3 %). Les effectifs salariés du Centre-Val de Loire atteignent ainsi 936 600 à la fin du mois de septembre. En France hors Mayotte, le nombre de salariés progresse toujours à un rythme un peu plus soutenu que dans la région (+ 0,4 %). La hausse de l’emploi salarié national est en partie due à l’alternance, qui continue d’être dynamique au troisième trimestre.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Emploi salarié total - Centre-Val de Loire Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Centre-Val de Loire Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,0 100,0 99,9 100,0
2ᵉ trim. 2015 100,1 100,2 100,1 100,2
3ᵉ trim. 2015 100,0 100,3 100,0 100,3
4ᵉ trim. 2015 100,0 100,4 99,9 100,5
1ᵉ trim. 2016 100,2 100,6 100,1 100,7
2ᵉ trim. 2016 100,2 100,8 100,1 101,0
3ᵉ trim. 2016 100,2 101,1 100,0 101,3
4ᵉ trim. 2016 100,4 101,2 100,3 101,4
1ᵉ trim. 2017 100,6 101,6 100,7 101,9
2ᵉ trim. 2017 100,9 102,0 101,0 102,4
3ᵉ trim. 2017 100,9 102,1 101,1 102,6
4ᵉ trim. 2017 101,0 102,5 101,4 103,2
1ᵉ trim. 2018 101,0 102,7 101,3 103,5
2ᵉ trim. 2018 100,9 102,8 101,5 103,7
3ᵉ trim. 2018 100,6 102,8 101,1 103,7
4ᵉ trim. 2018 100,6 103,1 101,2 104,1
1ᵉ trim. 2019 101,1 103,6 101,7 104,8
2ᵉ trim. 2019 101,2 103,9 101,8 105,0
3ᵉ trim. 2019 101,2 104,3 102,1 105,6
4ᵉ trim. 2019 101,6 104,6 102,4 106,0
1ᵉ trim. 2020 99,2 102,5 99,3 103,2
2ᵉ trim. 2020 98,9 101,9 99,2 102,7
3ᵉ trim. 2020 100,7 103,9 101,2 104,8
4ᵉ trim. 2020 100,8 103,8 101,2 104,6
1ᵉ trim. 2021 101,3 104,4 101,9 105,5
2ᵉ trim. 2021 102,3 105,7 103,2 107,0
3ᵉ trim. 2021 103,0 106,7 104,0 108,3
4ᵉ trim. 2021 103,1 107,2 104,3 109,1
1ᵉ trim. 2022 103,4 107,6 104,6 109,6
2ᵉ trim. 2022 103,6 108,0 104,8 110,0
3ᵉ trim. 2022 103,9 108,4 105,3 110,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

En Centre-Val de Loire, la croissance est essentiellement portée par le tertiaire marchand (+ 0,4 %) et l’industrie (+ 0,4 %) (figure 3). Au sein du tertiaire marchand, l’information et communication est le secteur avec la plus forte augmentation d’emploi salarié (+ 0,9 %), suivi par l’hébergement et restauration (+ 0,7 %) et les activités financières et d’assurance (+ 0,7 %). La progression de l’emploi se confirme dans l’industrie, toujours portée par le secteur des industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution (+ 1,2 %). Les effectifs salariés dans le tertiaire non marchand diminue de 0,1 % malgré une hausse au trimestre précédent. Dans la construction, l’emploi salarié, déjà peu dynamique au 2e trimestre, baisse de 0,1 %. L’emploi salarié agricole, affecté par les fortes chaleurs et les hausses des prix, est en repli de 0,5 %.

L’emploi salarié dans l’intérim, en recul depuis le début de l’année, augmente de 3,3 % au troisième trimestre (figure 4). En France, la tendance s’inverse également : la hausse des effectifs de salariés intérimaires s’élève à 1,9 %.

Dans la région comme au niveau national, l’emploi privé contribue seul à la hausse (+ 0,5 % dans la région et + 0,6 % en France hors Mayotte). L’emploi public, en hausse au trimestre précédent recule de 0,2 % au troisième trimestre en Centre-Val de Loire, et de 0,3 % à l’échelle nationale.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 98,9 99,9 100,0 100,1
2ᵉ trim. 2015 97,3 99,7 100,2 100,1
3ᵉ trim. 2015 96,0 99,3 100,1 100,0
4ᵉ trim. 2015 95,4 99,0 100,5 100,0
1ᵉ trim. 2016 94,5 98,6 100,7 100,1
2ᵉ trim. 2016 93,9 98,3 100,9 100,1
3ᵉ trim. 2016 93,6 98,3 100,9 100,1
4ᵉ trim. 2016 93,1 97,8 100,9 100,0
1ᵉ trim. 2017 93,4 97,5 101,2 100,0
2ᵉ trim. 2017 93,5 97,4 101,4 100,1
3ᵉ trim. 2017 93,5 97,4 101,4 99,8
4ᵉ trim. 2017 93,6 97,6 101,6 99,4
1ᵉ trim. 2018 93,7 97,3 101,8 99,4
2ᵉ trim. 2018 93,8 97,5 102,2 99,0
3ᵉ trim. 2018 93,9 97,2 102,0 98,5
4ᵉ trim. 2018 93,7 97,5 102,3 98,6
1ᵉ trim. 2019 94,4 98,0 102,7 98,6
2ᵉ trim. 2019 94,7 98,0 102,8 98,7
3ᵉ trim. 2019 95,4 98,1 103,1 98,1
4ᵉ trim. 2019 96,3 98,0 104,0 98,6
1ᵉ trim. 2020 95,8 97,4 102,4 98,2
2ᵉ trim. 2020 96,3 96,6 101,5 97,3
3ᵉ trim. 2020 97,4 96,1 103,4 98,5
4ᵉ trim. 2020 98,0 95,5 102,6 98,9
1ᵉ trim. 2021 99,1 95,5 103,6 98,9
2ᵉ trim. 2021 99,5 95,3 105,5 98,9
3ᵉ trim. 2021 100,4 95,5 106,8 99,5
4ᵉ trim. 2021 100,8 95,6 107,2 99,0
1ᵉ trim. 2022 101,1 95,4 107,6 99,2
2ᵉ trim. 2022 101,2 95,6 108,3 99,5
3ᵉ trim. 2022 101,1 96,0 108,8 99,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 102,0 99,8
2ᵉ trim. 2015 107,3 103,7
3ᵉ trim. 2015 111,1 107,5
4ᵉ trim. 2015 110,9 109,9
1ᵉ trim. 2016 115,9 110,0
2ᵉ trim. 2016 116,9 112,6
3ᵉ trim. 2016 116,6 116,8
4ᵉ trim. 2016 128,5 121,9
1ᵉ trim. 2017 131,6 126,8
2ᵉ trim. 2017 138,9 132,7
3ᵉ trim. 2017 142,4 137,3
4ᵉ trim. 2017 147,6 142,3
1ᵉ trim. 2018 145,6 143,4
2ᵉ trim. 2018 143,1 141,0
3ᵉ trim. 2018 141,2 141,0
4ᵉ trim. 2018 135,0 137,5
1ᵉ trim. 2019 139,0 142,3
2ᵉ trim. 2019 138,7 140,9
3ᵉ trim. 2019 138,1 140,3
4ᵉ trim. 2019 134,4 137,8
1ᵉ trim. 2020 82,0 84,7
2ᵉ trim. 2020 98,8 103,0
3ᵉ trim. 2020 124,6 125,5
4ᵉ trim. 2020 130,4 130,2
1ᵉ trim. 2021 131,6 133,3
2ᵉ trim. 2021 139,6 137,1
3ᵉ trim. 2021 136,2 138,8
4ᵉ trim. 2021 141,0 146,3
1ᵉ trim. 2022 140,5 143,5
2ᵉ trim. 2022 135,8 140,2
3ᵉ trim. 2022 140,3 142,8
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi salarié est stable dans les deux départements du Berry (figure 5). Dans le Cher, l’agriculture tire les effectifs salariés vers le bas (- 2,8 %), alors que la construction y est plus dynamique qu’ailleurs dans la région (+ 0,6 %). Dans l’Indre, la diminution du nombre d’emplois salariés est également plus forte dans l’agriculture (- 1,0 %). L’emploi salarié augmente modérément dans l’Eure-et-Loir (+ 0,1 %). La construction et le tertiaire non marchand, en progression au trimestre dernier, sont en baisse d’effectifs au troisième trimestre 2022 (respectivement - 1,0 % et - 0,5 %). Le secteur de l’industrie contrebalance en partie cette baisse (+ 0,8 %). En Loir-et-Cher, le nombre de salariés augmente de 0,2 %. L’emploi salarié dans l’agriculture recule de 1,5 %, et celui dans le tertiaire non marchand de 0,3 %. À l’inverse, il progresse de 0,4 % dans la construction et 0,3 % dans le tertiaire marchand hors intérim. Dans le Loiret, la construction est le seul secteur qui perd des emplois salariés (- 0,4 %). L’emploi salarié augmente de 0,4 % dans ce territoire. L’Indre-et-Loire est le département dans lequel la hausse de l’emploi salarié est la plus forte (+ 0,6 %). L’emploi y augmente dans l’ensemble des secteurs, à l’exception du tertiaire non marchand où il reste stable.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié total par département

en % par rapport au trimestre précédent
Évolution de l'emploi salarié total par département (en % par rapport au trimestre précédent)
2ᵉ trim. 2022 3ᵉ trim. 2022
Cher -0,3 0,0
Eure-et-Loir 0,6 0,1
Indre 0,3 0,0
Indre-et-Loire 0,2 0,6
Loir-et-Cher 0,3 0,2
Loiret 0,1 0,4
Centre-Val de Loire 0,2 0,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le taux de chômage évolue peu

Le taux de chômage en Centre-Val de Loire s’établit à 6,9 % au troisième trimestre 2022, comme au trimestre précédent (figure 6). En France hors Mayotte, il est également quasiment stable (7,3 %). Le taux de chômage régional est inférieur de 0,3 point à celui d’un an auparavant.

Excepté dans le Cher où le taux de chômage reste stable, il diminue de 0,1 point en un trimestre dans tous les départements de la région, alors qu’il avait augmenté d’environ 0,3 point au trimestre précédent dans ces cinq territoires (figure 7). Le taux de chômage demeure le plus faible dans le Loir-et-Cher (6,0 % au troisième trimestre) et le plus élevé dans le Cher (7,5 %).

Les évolutions du taux de chômage dans les zones d’emploi de la région sont également faibles. Le taux de chômage diminue dans la moitié des zones d’emploi (de – 0,1 à – 0,2 point sur un trimestre), il se stabilise dans cinq zones d’emploi et augmente dans quatre (figure 8). La croissance la plus importante est observée dans la zone d’emploi de Cosne-Cours-sur-Loire (+ 0,3 point) où le taux de chômage devient égal au niveau du Centre-Val de Loire. Le taux de chômage reste le plus élevé dans les zones d’emploi de Vierzon (10,4 %) et de Montargis (9,8 %), même s’il a baissé au cours du trimestre. Les zones d’emploi de Vendôme et de Chinon ont le taux le plus faible de la région (5,6 %).

Figure 6Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 9,8 10,5
1ᵉ trim. 2015 9,6 10,3
2ᵉ trim. 2015 9,8 10,5
3ᵉ trim. 2015 9,7 10,3
4ᵉ trim. 2015 9,6 10,2
1ᵉ trim. 2016 9,7 10,2
2ᵉ trim. 2016 9,6 10,0
3ᵉ trim. 2016 9,4 9,9
4ᵉ trim. 2016 9,5 10,0
1ᵉ trim. 2017 9,1 9,6
2ᵉ trim. 2017 9,0 9,5
3ᵉ trim. 2017 8,9 9,5
4ᵉ trim. 2017 8,4 9,0
1ᵉ trim. 2018 8,7 9,3
2ᵉ trim. 2018 8,5 9,1
3ᵉ trim. 2018 8,5 9,0
4ᵉ trim. 2018 8,3 8,7
1ᵉ trim. 2019 8,3 8,7
2ᵉ trim. 2019 8,1 8,4
3ᵉ trim. 2019 8,1 8,4
4ᵉ trim. 2019 7,8 8,2
1ᵉ trim. 2020 7,4 7,9
2ᵉ trim. 2020 6,9 7,1
3ᵉ trim. 2020 8,2 9,0
4ᵉ trim. 2020 7,2 8,1
1ᵉ trim. 2021 7,3 8,2
2ᵉ trim. 2021 7,2 7,9
3ᵉ trim. 2021 7,2 8,0
4ᵉ trim. 2021 6,7 7,4
1ᵉ trim. 2022 6,7 7,3
2ᵉ trim. 2022 6,9 7,4
3ᵉ trim. 2022 6,9 7,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Sources : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 6Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Sources : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 7Taux de chômage départementaux

Taux de chômage départementaux
3e trimestre 2022 (%) Variation (point)
sur un trimestre sur un an
Cher 7,5 0,0 -0,3
Eure-et-Loir 6,8 -0,1 -0,4
Indre 7,2 -0,1 -0,5
Indre-et-Loire 6,5 -0,1 -0,4
Loir-et-Cher 6,0 -0,1 -0,5
Loiret 7,2 -0,1 -0,3
Centre-Val de Loire 6,9 0,0 -0,3
France hors Mayotte 7,3 -0,1 -0,7
  • Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affichées sont provisoires.
  • Sources : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 8Taux de chômage localisé par zone d’emploi au troisième trimestre 2022

Taux de chômage localisé par zone d’emploi au troisième trimestre 2022 - Lecture : dans la zone d’emploi de Montargis, le taux de chômage au 3e trimestre 2022 atteint 9,8 %, en baisse de 0,2 point par rapport au 2e trimestre 2022. Ce taux est 1,5 fois plus élevé que celui de la zone d’emploi de Pithiviers. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contiguës, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
Code de la zone d'emploi 2020 Libellé de la zone d'emploi 2020 Taux de chômage du 3e trimestre 2022 (en %) Évolution trimestrielle (en point)
2401 Blois 6,1 0,0
2402 Bourges 7,1 -0,1
2403 Chartres 6,2 0,1
2404 Châteaudun 6,5 0,0
2405 Châteauroux 7,2 -0,1
2406 Chinon 5,6 -0,2
2407 Gien 7,3 -0,2
2408 Loches 6,0 0,1
2409 Montargis 9,8 -0,2
2410 Orléans 6,4 -0,1
2411 Pithiviers 6,6 0,0
2412 Romorantin-Lanthenay 6,4 -0,1
2413 Tours 6,7 0,0
2414 Vendôme 5,6 0,0
2415 Vierzon 10,4 -0,1
0056 Cosne-Cours-sur-Loire 6,9 0,3
0057 Dreux 8,3 -0,1
0060 Nevers 6,9 0,1
0061 Nogent-le-Rotrou 6,5 -0,1
  • Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Lecture : dans la zone d’emploi de Montargis, le taux de chômage au 3e trimestre 2022 atteint 9,8 %, en baisse de 0,2 point par rapport au 2e trimestre 2022. Ce taux est 1,5 fois plus élevé que celui de la zone d’emploi de Pithiviers. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contiguës, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
  • Sources : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 8Taux de chômage localisé par zone d’emploi au troisième trimestre 2022

  • Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Lecture : dans la zone d’emploi de Montargis, le taux de chômage au 3e trimestre 2022 atteint 9,8 %, en baisse de 0,2 point par rapport au 2e trimestre 2022. Ce taux est 1,5 fois plus élevé que celui de la zone d’emploi de Pithiviers. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contiguës, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
  • Sources : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Le nombre de demandeurs d’emploi commence à se stabiliser

En Centre-Val de Loire, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B ou C inscrits à Pôle emploi, en baisse depuis plus d’un an, commence à se stabiliser au troisième trimestre 2022. Il s’établit à 197 810 inscrits, soit 0,6 % de moins qu’au trimestre précédent (figure 9). Au niveau national, l’effectif est stable. Sur l’année, la baisse du nombre de demandeurs d’emploi est un peu plus importante à l’échelle régionale (- 7,8 %) qu’en France (- 7,1 %).

Le nombre de sorties des listes de Pôle emploi est toujours en baisse (- 5,0 % par rapport au deuxième trimestre), alors que le nombre d’entrées augmente de 1,2 %.

La diminution du nombre de demandeurs d’emploi concerne davantage ceux inscrits depuis plus d’un an (- 2,6 %). Pour les moins de 25 ans, la baisse se stabilise (- 0,2 % au troisième trimestre contre - 3,7 % au trimestre dernier). Elle reste un peu plus importante pour les plus de 50 ans (- 0,9 %).

Figure 9Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi
3e trimestre 2022 Variation (%)
sur un trimestre sur un an
Centre-Val de Loire 197 810 -0,6 -7,8
Moins de 25 ans 26 230 -0,2 -12,3
50 ans ou plus 54 480 -0,9 -4,9
Inscrits depuis plus d'un an 94 820 -2,6 -12,5
France 5 435 100 0,0 -7,1
  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Le nombre de créations d’entreprises à nouveau en hausse

Après un repli des immatriculations d’entreprises au trimestre précédent, leur nombre augmente à nouveau au troisième trimestre 2022 (figure 10 ; + 2,6 %, soit 7 400 entreprises créées). La hausse est plus importante pour les entreprises classiques (+ 5,2 %) que pour les micro-entrepreneurs (+ 1,0 %).

L’évolution du nombre de créations d’entreprises (y compris micro-entrepreneurs) est plus élevée dans l’industrie (+ 27,0 % après + 7,7 % au trimestre dernier). Dans le secteur de la construction et celui du commerce, transports, hébergement et restauration, après une baisse au trimestre précédent, le nombre d’immatriculations d’entreprises augmente respectivement de 7,1 % et 8,2 %. Le nombre de créations d’entreprises ne diminue que dans le secteur des services, après plus de deux ans de croissance (- 3,5 % par rapport au trimestre précédent).

Au niveau national, la hausse du nombre de créations d’entreprises est plus forte (+ 9,1 %). La différence est liée aux micro-entrepreneurs (+ 11,4 %). L’évolution est similaire pour les entreprises classiques (+ 5,6 %).

Figure 10Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Centre-Val de Loire hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Centre-Val de Loire y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 89,7 93,3 93,0 94,7
2ᵉ trim. 2015 88,9 93,4 94,5 94,2
3ᵉ trim. 2015 93,1 97,0 95,6 95,8
4ᵉ trim. 2015 93,8 100,4 95,9 98,6
1ᵉ trim. 2016 99,1 104,0 100,0 100,0
2ᵉ trim. 2016 101,7 107,6 97,9 104,4
3ᵉ trim. 2016 101,9 106,5 97,0 103,1
4ᵉ trim. 2016 109,6 110,5 97,2 104,6
1ᵉ trim. 2017 108,4 110,6 100,2 106,2
2ᵉ trim. 2017 103,7 111,8 98,4 107,3
3ᵉ trim. 2017 110,0 115,3 105,6 115,3
4ᵉ trim. 2017 112,1 117,7 109,7 118,5
1ᵉ trim. 2018 110,0 116,9 113,2 122,9
2ᵉ trim. 2018 113,4 118,6 118,8 127,2
3ᵉ trim. 2018 116,4 116,2 121,5 128,5
4ᵉ trim. 2018 117,7 119,7 126,5 133,9
1ᵉ trim. 2019 121,0 125,6 133,4 145,0
2ᵉ trim. 2019 119,5 124,8 137,9 145,6
3ᵉ trim. 2019 113,7 124,9 143,8 150,3
4ᵉ trim. 2019 109,6 120,9 141,1 152,9
1ᵉ trim. 2020 108,7 114,3 137,0 139,2
2ᵉ trim. 2020 91,9 86,6 107,0 114,4
3ᵉ trim. 2020 129,9 132,6 164,5 179,2
4ᵉ trim. 2020 127,6 134,3 168,5 178,6
1ᵉ trim. 2021 134,9 135,9 181,3 182,5
2ᵉ trim. 2021 134,9 139,5 168,4 178,8
3ᵉ trim. 2021 134,8 136,2 171,6 173,5
4ᵉ trim. 2021 135,6 136,6 177,2 176,1
1ᵉ trim. 2022 131,6 134,4 177,3 177,3
2ᵉ trim. 2022 129,5 136,9 170,6 172,8
3ᵉ trim. 2022 136,3 144,5 175,1 188,5
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 10Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Le nombre de défaillances d’entreprises continue d’augmenter

La hausse du nombre de défaillances d’entreprises en Centre-Val de Loire est moins importante au troisième trimestre qu’au précédent, mais elle reste élevée (figure 11 ; + 9,2 % au troisième trimestre 2022 en données cumulées sur un an). En augmentation depuis plus d’un an, le nombre de défaillances d’entreprises sur les douze derniers mois atteint 1 300 fin septembre, soit une hausse de 40,3 % par rapport à septembre 2021. Il reste cependant toujours inférieur au niveau d’avant-crise (1 750 en décembre 2019).

En France, l’évolution du nombre de défaillances d’entreprises est plus importante au troisième trimestre (+ 11,2 %). Sur l’année, les défaillances d’entreprises y augmentent moins qu’en Centre-Val de Loire (+ 35,8 %).

La hausse des défaillances est particulièrement marquée dans les secteurs du commerce et de la réparation automobile et de l’enseignement, la santé humaine, l’action sociale et les services aux ménages (respectivement + 20,3 % et + 20,7 % au troisième trimestre 2022). Dans d’autres secteurs comme l’agriculture, sylviculture et pêche et les activités financières et d’assurance, le nombre de défaillances d’entreprises diminue (- 12,3 %) et (- 10,3 %).

Figure 11Défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2014
Défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2014)
Centre-Val de Loire France entière
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 100,6 100,5
févr. 2015 102,5 100,3
mars 2015 105,0 102,1
avr. 2015 105,2 102,2
mai 2015 103,2 100,0
juin 2015 104,6 101,4
juil. 2015 103,2 101,0
août 2015 103,3 100,6
sept. 2015 106,2 100,7
oct. 2015 106,2 99,4
nov. 2015 107,3 99,6
déc. 2015 108,2 100,9
janv. 2016 108,9 99,7
févr. 2016 106,5 99,1
mars 2016 104,4 97,8
avr. 2016 103,8 96,8
mai 2016 104,9 99,1
juin 2016 103,5 97,8
juil. 2016 102,0 96,4
août 2016 100,8 96,2
sept. 2016 97,1 95,2
oct. 2016 94,2 94,9
nov. 2016 93,0 94,5
déc. 2016 90,5 93,0
janv. 2017 88,8 92,7
févr. 2017 86,8 91,8
mars 2017 86,8 91,6
avr. 2017 85,4 90,4
mai 2017 86,4 90,4
juin 2017 85,8 89,3
juil. 2017 86,2 88,9
août 2017 85,5 89,0
sept. 2017 86,8 87,9
oct. 2017 87,7 87,6
nov. 2017 87,1 87,0
déc. 2017 87,6 87,2
janv. 2018 86,2 86,5
févr. 2018 84,5 86,0
mars 2018 84,0 84,9
avr. 2018 84,0 85,2
mai 2018 82,7 84,3
juin 2018 82,1 84,4
juil. 2018 82,6 84,8
août 2018 82,9 85,2
sept. 2018 82,8 85,5
oct. 2018 85,2 86,3
nov. 2018 85,6 86,3
déc. 2018 85,5 86,4
janv. 2019 86,9 87,0
févr. 2019 88,5 87,0
mars 2019 87,6 86,6
avr. 2019 87,2 86,8
mai 2019 85,6 86,6
juin 2019 84,5 85,8
juil. 2019 84,6 85,7
août 2019 84,5 84,7
sept. 2019 83,7 84,0
oct. 2019 80,9 83,0
nov. 2019 80,6 82,3
déc. 2019 80,1 81,7
janv. 2020 76,8 79,8
févr. 2020 76,0 78,6
mars 2020 72,9 75,4
avr. 2020 68,1 70,5
mai 2020 65,3 66,3
juin 2020 64,3 64,2
juil. 2020 60,8 61,6
août 2020 59,7 60,8
sept. 2020 55,5 58,4
oct. 2020 51,5 55,2
nov. 2020 48,8 52,6
déc. 2020 45,9 49,9
janv. 2021 44,4 47,7
févr. 2021 42,1 45,0
mars 2021 42,4 44,8
avr. 2021 44,1 45,9
mai 2021 44,2 46,9
juin 2021 42,3 46,2
juil. 2021 41,9 44,9
août 2021 41,9 44,8
sept. 2021 42,6 43,9
oct. 2021 43,5 43,5
nov. 2021 43,8 43,6
déc. 2021 44,7 44,1
janv. 2022 45,3 44,9
févr. 2022 46,8 46,5
mars 2022 47,0 48,3
avr. 2022 48,0 50,2
mai 2022 51,6 51,8
juin 2022 54,7 53,7
juil. 2022 57,6 55,9
août 2022 58,7 56,9
sept. 2022 59,7 59,7
oct. 2022 63,2 61,9
  • Notes : données mensuelles brutes au 05 janv. 2023, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 11Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 05 janv. 2023, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

La construction de logements neufs est à nouveau en progression

Après un repli au trimestre précédent, le nombre d’autorisations de construction de logements en Centre-Val de Loire, mesuré en données cumulées sur douze mois, augmente de 6,1 % au troisième trimestre 2022. Sur l’année, ce nombre progresse de 16,5 %. En France hors Mayotte, la progression est plus faible (+ 0,5 % au troisième trimestre et 10,2 % sur l’année 2022).

Le nombre de logements commencés en cumul sur un an, stable au trimestre précédent, augmente de 5,5 % au troisième trimestre 2022 (figure 12). Cette hausse concerne uniquement les logements collectifs. Le nombre de mises en chantier de logements individuels est stable au troisième trimestre 2022. Au niveau national, le nombre de logements commencés continue de diminuer légèrement (- 1,0 %).

Figure 12Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2014)
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 98,0 99,2
févr. 2015 98,0 99,3
mars 2015 96,1 99,3
avr. 2015 94,1 98,3
mai 2015 92,2 97,5
juin 2015 91,2 98,3
juil. 2015 89,2 97,7
août 2015 89,2 98,3
sept. 2015 91,2 98,6
oct. 2015 89,2 98,8
nov. 2015 84,3 100,1
déc. 2015 86,3 101,4
janv. 2016 88,2 101,7
févr. 2016 87,3 103,1
mars 2016 88,2 102,1
avr. 2016 87,3 103,1
mai 2016 91,2 105,8
juin 2016 91,2 106,1
juil. 2016 95,1 106,3
août 2016 93,1 106,5
sept. 2016 90,2 106,9
oct. 2016 91,2 108,2
nov. 2016 90,2 109,0
déc. 2016 89,2 110,0
janv. 2017 88,2 112,1
févr. 2017 90,2 112,9
mars 2017 92,2 116,3
avr. 2017 93,1 117,5
mai 2017 95,1 117,7
juin 2017 95,1 119,3
juil. 2017 94,1 121,4
août 2017 98,0 122,0
sept. 2017 99,0 122,8
oct. 2017 102,0 123,8
nov. 2017 104,9 125,9
déc. 2017 110,8 129,5
janv. 2018 110,8 129,0
févr. 2018 109,8 128,6
mars 2018 107,8 127,4
avr. 2018 109,8 127,5
mai 2018 107,8 127,7
juin 2018 106,9 127,6
juil. 2018 104,9 126,4
août 2018 101,0 125,7
sept. 2018 99,0 125,1
oct. 2018 95,1 125,0
nov. 2018 96,1 123,2
déc. 2018 87,3 119,4
janv. 2019 92,2 119,4
févr. 2019 92,2 119,3
mars 2019 94,1 118,4
avr. 2019 92,2 118,0
mai 2019 92,2 116,8
juin 2019 93,1 115,3
juil. 2019 93,1 115,5
août 2019 94,1 115,2
sept. 2019 93,1 115,0
oct. 2019 94,1 114,1
nov. 2019 96,1 114,4
déc. 2019 100,0 114,4
janv. 2020 96,1 114,4
févr. 2020 99,0 114,1
mars 2020 95,1 111,7
avr. 2020 92,2 106,7
mai 2020 90,2 105,2
juin 2020 91,2 105,8
juil. 2020 98,0 105,5
août 2020 100,0 106,6
sept. 2020 99,0 106,3
oct. 2020 101,0 106,1
nov. 2020 100,0 105,1
déc. 2020 99,0 104,2
janv. 2021 99,0 103,2
févr. 2021 98,0 103,4
mars 2021 102,0 107,2
avr. 2021 110,8 112,2
mai 2021 114,7 114,5
juin 2021 112,7 114,6
juil. 2021 104,9 113,7
août 2021 104,9 113,4
sept. 2021 109,8 113,8
oct. 2021 111,8 114,7
nov. 2021 113,7 115,5
déc. 2021 113,7 116,0
janv. 2022 114,7 116,4
févr. 2022 119,6 116,0
mars 2022 121,6 116,2
avr. 2022 119,6 114,9
mai 2022 119,6 114,7
juin 2022 121,6 114,3
juil. 2022 127,5 113,6
août 2022 127,5 113,4
sept. 2022 128,4 113,1
oct. 2022 130,4 112,0
nov. 2022 131,4 112,0
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 12Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

La fréquentation des hôtels dépasse son niveau d’avant-crise

Le troisième trimestre 2022 marque le retour des touristes dans les hôtels du Centre-Val de Loire, avec un nombre de nuitées hôtelières supérieur de 3,2 % à son niveau d’avant-crise.

Près des trois quarts des 2 100 000 nuitées enregistrées sur l’ensemble de cette période sont concentrées en juillet et août 2022. En juillet, la fréquentation touristique dépasse de 5,9 % son niveau de 2019, contre 3,1 % en août, alors que le volume de nuitées du mois de septembre est équivalent à son niveau trois ans auparavant.

La hausse de fréquentation au troisième trimestre concerne à la fois la clientèle résidant en France (+ 3,2 % de fréquentation par rapport au troisième trimestre de 2019) et celle résidant à l’étranger (+ 3,0 %). La fréquentation des touristes non-résidents est en hausse de 7,8 % entre les mois de juillet 2022 et 2019.

En France entière, la fréquentation hôtelière a également dépassé son niveau d’avant-crise, mais dans une moindre mesure (+ 1,3 %). Les clients résidant en France sont plus présents qu’en 2019 (+ 3,2 %), à l’inverse des non-résidents (− 1,8 %).

En Centre-Val de Loire, la part de la clientèle d’affaire est supérieure à son niveau de 2019 de 2,3 points.

Encadré 1 - Contexte international – L’économie mondiale en ralentissement

Au troisième trimestre 2022, l’activité économique a ralenti dans la plupart des pays européens et s’est même contractée au Royaume-Uni. Le rebond ponctuel de l’activité en Chine et aux États-Unis masque quant à lui une dynamique plus générale de ralentissement économique depuis plusieurs trimestres. Les économies occidentales demeurent confrontées à des niveaux d’inflation élevés, toutefois en repli fin 2022 suite au recul des prix de marché de l’énergie depuis l’été. Les difficultés de production dans certains secteurs, en lien avec les prix énergétiques, l’augmentation du coût du crédit sous l’effet des resserrements monétaires et le manque de dynamisme de la demande mondiale pourraient contraindre l’activité économique début 2023.

Encadré 2 - Contexte national – En France, ralentissement en cours

Le PIB français a ralenti au troisième trimestre 2022 (+ 0,2 % après + 0,5 %). L’activité dans les services n’a en effet plus bénéficié des effets de rattrapage ayant porté son rebond au trimestre précédent, tandis que dans l’industrie, la production d’électricité a continué de baisser. L’emploi a néanmoins conservé son dynamisme du premier semestre, porté par l’essor de l’apprentissage. Malgré les mesures de soutien au revenu des ménages, leur consommation est demeurée atone, dans un contexte où l’inflation est restée au second semestre 2022 autour de 6 % sur un an. En fin d’année, les difficultés persistantes du parc nucléaire, l’effet ponctuel des grèves dans les raffineries et la hausse des coûts de production dans certains secteurs énergo-intensifs pourrait conduire à un léger fléchissement de l’activité française.

Publication rédigée par :Florine Verdu, Emilie Piraux, Noémie Le Brazidec (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

« Au troisième trimestre 2022, l’emploi salarié augmente dans presque toutes les régions », Informations Rapides no 13, janvier 2023.

« Refroidissement », Note de conjoncture - décembre 2022

Chalot C., Le Brazidec N., Piraux E., « Ralentissement de la croissance en emploi en Centre-Val de Loire », Note de conjoncture régionale no 41 – 2e trimestre 2022