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Insee Analyses Martinique · Décembre 2022 · n° 58
Insee Analyses MartiniqueAux Antilles, une plus grande mixité en termes de genre et d’âge est associée à une meilleure performance économique des entreprises

Louis Jean, Salibekyan-Rosain Zinaïda (Insee), Sébastien Mathouraparsad, Bilioniere Maurice (Université des Antilles)

Le marché du travail antillais connaît depuis deux décennies la féminisation et le vieillissement de la population active. Il se caractérise par une présence forte des très petites entreprises qui concentrent un tiers des salariés. C’est dans le secteur des services, où le revenu généré par le capital est important, que les femmes sont le plus présentes. Elles représentent en moyenne la moitié des salariés. Par ailleurs, les performances économiques des entreprises sont meilleures lorsque la répartition par âge est homogène au sein des effectifs salariés.

Insee Analyses Martinique
No 58
Paru le :Paru le08/12/2022

Aux Antilles, la part des femmes dans la population active est la plus élevée des départements français depuis 2003

Le marché du travail antillais s’est profondément modifié, en deux décennies, avec une présence accrue des femmes et des seniors. La féminisation et le vieillissement de la population active aux Antilles soulèvent des enjeux collectifs en matière d’égalité d’accès des femmes et des hommes aux métiers et d’adaptation des conditions de travail des seniors à leur environnement.

En 2019, en Guadeloupe et en Martinique, 53 % des actifs (en emploi ou au chômage) de 15 à 64 ans sont des femmes (figure 1). Les Antilles se démarquent ainsi par une plus forte présence féminine dans la population active que La Réunion (49 %), la Guyane (47 %), mais également la France métropolitaine (49 %).

Figure 1Part des femmes actives dans la population active en France métropolitaine et dans les 4 DROMs historiques

en %
Part des femmes actives dans la population active en France métropolitaine et dans les 4 DROMs historiques (en %)
France Guadeloupe Martinique Guyane La Réunion
2003 47 48 51 44 44
2004 47 49 51 44 43
2005 47 49 50 44 43
2006 47 49 50 46 44
2007 47 51 52 44 44
2008 47 51 52 45 46
2009 48 53 52 46 46
2010 48 53 53 46 46
2011 48 53 53 47 47
2012 48 53 54 49 47
2013 nd nd nd nd nd
2014 48 52 53 47 47
2015 48 52 53 48 47
2016 48 53 53 49 47
2017 48 52 54 48 48
2018 48 53 54 48 49
2019 49 53 53 47 49
  • nd = non disponible, rupture de série en 2013.
  • Avertissement : les données sont en en moyenne annuelle de 2003 à 2012. Depuis 2014, les données en moyenne trimestrielles ont été agrégées en moyenne annuelle d’où une rupture de série en 2013.
  • Source : Enquête Emploi Annuelle (2003-2012) et Enquête Emploi en Continu (2014-2019).

Figure 1Part des femmes actives dans la population active en France métropolitaine et dans les 4 DROMs historiques

  • nd = non disponible, rupture de série en 2013.
  • Avertissement : les données sont en en moyenne annuelle de 2003 à 2012. Depuis 2014, les données en moyenne trimestrielles ont été agrégées en moyenne annuelle d’où une rupture de série en 2013.
  • Source : Enquête Emploi Annuelle (2003-2012) et Enquête Emploi en Continu (2014-2019).

De plus en plus de seniors au sein de la population active

La part des actifs de 55 à 64 ans dans la population active ne cesse de croître aux Antilles : elle a doublé entre 2003 et 2012, continue d’augmenter depuis 2014 et représente, en moyenne, en 2019, un quart des actifs en Martinique et 22 % en Guadeloupe (figure 2).

Ce vieillissement de la population active reflète d’une part, le vieillissement naturel de la population, et d’autre part, les flux migratoires des jeunes, principalement des départs vers la France métropolitaine pour la poursuite des études ou la recherche d’un emploi. Le vieillissement de la population active est plus rapide aux Antilles qu’en France métropolitaine où les départs des jeunes sont relativement moins nombreux.

Le vieillissement de la population devrait continuer à l’horizon 2030. La part des personnes de plus de 60 ans devrait atteindre 36 % de la population en Guadeloupe et 40 % en Martinique contre 30 % en France métropolitaine.

Figure 2Part des seniors actifs (55 - 64) ans dans la population active en France métropolitaine et dans les 4 DROMs historiques

en %
Part des seniors actifs (55 - 64) ans dans la population active en France métropolitaine et dans les 4 DROMs historiques (en %)
France Guadeloupe Martinique Guyane La Réunion
2003 8 8 8 6 5
2004 9 8 8 7 5
2005 10 9 9 7 5
2006 10 9 10 7 6
2007 10 10 10 8 6
2008 11 11 10 7 7
2009 11 11 11 8 7
2010 12 14 12 10 8
2011 12 14 14 11 9
2012 13 14 15 12 10
2013 nd nd nd nd nd
2014 14 16 18 11 12
2015 15 18 20 12 12
2016 15 19 21 13 13
2017 15 21 22 14 14
2018 16 21 25 15 15
2019 16 22 26 15 15
  • nd = non disponible, rupture de série en 2013.
  • Avertissement : les données sont en moyenne annuelles de 2003 à 2012. Depuis 2014, les données sont en moyenne trimestrielles ont été agrégées en moyenne annuelle d’où une rupture de série en 2013.
  • Source : Enquête Emploi Annuelle (2003-2012) et Enquête Emploi en Continu (2014-2019).

Figure 2Part des seniors actifs (55 - 64) ans dans la population active en France métropolitaine et dans les 4 DROMs historiques

  • nd = non disponible, rupture de série en 2013.
  • Avertissement : les données sont en moyenne annuelles de 2003 à 2012. Depuis 2014, les données sont en moyenne trimestrielles ont été agrégées en moyenne annuelle d’où une rupture de série en 2013.
  • Source : Enquête Emploi Annuelle (2003-2012) et Enquête Emploi en Continu (2014-2019).

Les très petites entreprises (TPE) antillaises concentrent presque deux fois plus de main d’œuvre qu’en France métropolitaine

Le tissu productif du marché du travail antillais est bien différent de celui de la France métropolitaine. Il est composé majoritairement de très petites entreprises (90 %) dont la taille moyenne est plus faible qu’au niveau national (4,2 salariés contre 6,8). Au-delà de leur faible taille, ces entreprises sont de véritables catalyseurs d’emplois puisqu’elles polarisent un tiers de la main d’œuvre alors qu’en France métropolitaine elles n’en représentent qu’un cinquième. Cette configuration particulière des TPE aux Antilles peut exacerber les effets de la mixité au travail sur la productivité des entreprises.

La mixité en termes de genre est associée à une meilleure performance économique dans le secteur des services

La gestion de la mixité et de l’âge sans pénaliser la productivité au sein de l’entreprise est un enjeu important. Les performances économiques en termes de chiffre d’affaires (CA) et de valeur ajoutée (VA) sont proches entre les entreprises peu féminisées et les entreprises mixtes (Pour comprendre). En revanche, l’écart est significatif pour les entreprises très féminisées qui affichent un CA de 62 % et une VA de 48 % inférieures aux entreprises mixtes. Ces performances économiques peuvent s’expliquer par le fait qu’un tiers de ces entreprises féminisées sont dans le secteur des services où l’utilisation du capital productif (bâtiments, machines, outillage, etc.) au cours de la production est dominante.

Les entreprises des services sont très féminisées : la part des femmes parmi les salariés est en moyenne de 50 %. En termes de revenu généré par le capital, ce secteur (une moyenne de 129 k€ par salarié) arrive loin derrière l’industrie et la construction (en moyenne 174 k€ par salarié) puisque les taux d’investissement y sont très élevés (22 % dans les services et 17 % l’industrie et la construction) (Demaison et al., 2016).

Dans le secteur des services, où la part de femmes est de 50 % en moyenne, la des entreprises peu féminisée est inférieure de 2 % à celle des entreprises mixtes, tandis que celles des entreprises très féminisées est inférieure de 11 % à celle des entreprises mixtes. Dans ce secteur, hommes et femmes sont censés être parfaitement substituables : les mêmes taches peuvent être exercées par un homme ou une femme sans changer le niveau de production. Les performances économiques plaident en faveur d’une mixité de la main-d’œuvre en termes de genre.

Figure 3Caractéristiques des entreprises selon la part de femmes employées

* en milliers d’euros, ** en pourcentage
Caractéristiques des entreprises selon la part de femmes employées (* en milliers d’euros, ** en pourcentage) - Lecture : dans les entreprises ayant une faible proportion de femmes le CA annuel moyen est de 5 417 k€.
Entreprises peu féminisées Entreprises  « mixtes » Entreprises très féminisées Ensemble
Proportion de femmes** 17 34 79 40
Effectif moyen 14 19 13 18
Chiffre d’affaires* 5 417 5 231 1 979 5 111
Valeur ajoutée* 1 026 1 253 647 1 167
Productivité* 61 56 52 60
Nombre d’entreprises 1 042 3 126 1 042 5 210
  • Lecture : dans les entreprises ayant une faible proportion de femmes le CA annuel moyen est de 5 417 k€.
  • Champ : les entreprises pérennes sur la période 2014-2015 employant 6 salariés et plus et issues du secteur privé, à l’exclusion du secteur financier.
  • Source : FARE et DADS (2014-2015).

La mixité n’est pas déterminante dans la performance économique des entreprises dans le commerce

La productivité moyenne des entreprises du secteur de commerce n’est pas influencée par une main d’œuvre peu ou très féminisée. La répartition hommes - femmes est d’ailleurs relativement équilibrée (54 % hommes et 46 % femmes).

Dans les secteurs de l’industrie et de la construction, où la part des femmes est en moyenne de 22 %, les entreprises très féminisées affichent une productivité en moyenne inférieure de 10 % par rapport à celle des entreprises mixtes. La productivité des femmes occupant des emplois dans les entreprises à prédominance masculine peut être réduite en présence d’oppositions répétées de leurs homologues masculins (Garnero, 2017). Dans ces secteurs la mixité de la main-d’œuvre en termes de genre se révèle être une situation favorable à la performance économique des entreprises.

Sur la période 2014-2015, tous secteurs confondus, les entreprises très féminisées de 6 salariés et plus ont une productivité moyenne inférieure de 7 % à celle des entreprises mixtes (figure 4). En ce qui concerne les entreprises peu féminisées, leur faible proportion de femmes n’influe pas significativement sur leur productivité moyenne.

Les entreprises mixtes en termes d’âge ont de meilleures performances économiques

La disparité en termes de part des seniors au sein des entreprises est importante (Pour comprendre). D’un côté, les 20 % des entreprises avec le moins d’actifs de 55 à 64 ans en comptent neuf fois moins d’actifs âgés de 55 ans et plus que les entreprises mixtes. De l’autre, les entreprises employant beaucoup de seniors en concentrent trois fois plus que les entreprises mixtes (31 % contre 9 %). Dans les deux cas, ces entreprises présentent des performances économiques moins élevées que les entreprises mixtes. Pour les entreprises avec peu de seniors, le chiffre d’affaires et la valeur ajoutée sont inférieurs respectivement de 14 % et 5 % à ceux des entreprises mixtes. Ces écarts sont encore plus significatifs pour les entreprises avec beaucoup de seniors avec un CA plus faible de 29 % et une VA inférieure de 17 % comparés aux entreprises mixtes (figure 4). Contrairement à la mixité de genre, ces performances économiques ne s’expliquent pas par la concentration des seniors dans les secteurs où le revenu généré par le capital est important. En effet, les seniors sont répartis de façon quasi homogène entre les différents secteurs d’activité : 14 % dans l’industrie et la construction ; 12 % dans le commerce et 12 % dans les services. Ces performances s’expliquent davantage par une adaptation difficile aux changements technologiques et par le manque de formation (Pour en savoir plus). De plus, la population active Antillaise est deux fois moins qualifiée que celle de la France métropolitaine (15 % contre 30 %) ce qui pourrait amplifier cette inadéquation entre les compétences de seniors et les besoins des entreprises.

Figure 4Statistiques des entreprises selon la part de séniors employés

* en milliers d’euros, ** en pourcentage
Statistiques des entreprises selon la part de séniors employés (* en milliers d’euros, ** en pourcentage)
Entreprises ayant peu de seniors Entreprises « mixtes » Entreprises ayant beaucoup de seniors Ensemble
Proportion de seniors** 1 9 31 12
Effectif moyen 16 17 16 18
Chiffre d’affaires* 4 352 5 051 3 583 5 111
Valeur ajoutée* 1 082 1 137 942 1 167
Productivité* 59 55 57 60
Nombre d’entreprises 1 042 3 126 1 042 5 210
  • Champ : les entreprises pérennes sur la période 2014-2015 employant 6 salariés et plus et issues du secteur privé, à l’exclusion du secteur financier.
  • Source : FARE et DADS (2014-2015).

Dans le secteur du commerce, la productivité est associée positivement avec la mixité en termes d’âges

Dans le secteur du commerce, une forte proportion de seniors dans les entreprises conduit à une productivité moyenne plus faible de 16 %. La présence d’emplois à faible valeur ajoutée (magasinier, manutentionnaire….) peut être à l’origine d’une faible productivité des seniors face à la pénibilité du travail (PBoring, 2021).

Dans le secteur des services, les entreprises avec peu de seniors ont une productivité moyenne supérieure de 15 % à celles des entreprises mixtes. A contrario, la productivité moyenne des entreprises avec beaucoup de seniors est inférieure de 13 % à celles des entreprises mixtes. En effet, les entreprises des services utilisent plus fréquemment les technologies d’information et de communication. Les séniors ayant plus de difficulté pour les maîtriser, surtout en l’absence de formation, peuvent afficher une productivité plus faible. Aux Antilles, 6 % des séniors actifs ont suivi une formation (11 % en France métropolitaine).

Dans les secteurs de l’industrie et de la construction, le lien entre la productivité des entreprises et la proportion des seniors n’est pas établi. Si les tâches dans ce secteur sont aussi manuelles que dans le secteur du commerce, le capital productif y joue un rôle déterminant dans la production, ce qui peut expliquer cette absence de lien.

Tous secteurs confondus, aux Antilles, les entreprises de 6 salariés et plus ayant beaucoup de seniors ont en moyenne, une productivité inférieure de 3 % par rapport aux entreprises mixtes. A contrario, le fait de faire partie des entreprises employant une faible proportion de seniors est associée à une productivité moyenne supérieure de 5 % par rapport à celle des mixtes. Ce résultat est dû principalement aux secteurs du commerce et des services.

Encadré - Le biais statistique entre la mixité et la productivité

Expliquer le lien entre la mixité et la productivité comporte une difficulté méthodologique concernant le sens de leur causalité (Challe et al., 2021). En effet, est-ce la mixité qui explique la productivité de l’entreprise ou bien est-ce que les performances de l’entreprise conduisent à employer un type de main-d’œuvre ? Par exemple, une entreprise qui génère les profits élevés serait en mesure de proposer de meilleures rémunérations. Elle pourrait aussi choisir de pratiquer une politique de mixité et embaucher des profils particuliers qui surreprésenteraient certains groupes socio-démographiques, alors que ce groupe n’était pas à l’origine des performances élevées des entreprises. Cet exemple illustre la causalité inverse qui peut exister entre mixité et productivité pouvant induire un biais statistique. Dans cette étude le lien étudié est univoque, c’est-à-dire, qu’elle s’intéresse uniquement aux corrélations de la mixité vers la productivité.

Publication rédigée par :Louis Jean, Salibekyan-Rosain Zinaïda (Insee), Sébastien Mathouraparsad, Bilioniere Maurice (Université des Antilles)

En partenariat avec :

l’Université des Antilles
l’Université des Antilles

Pour comprendre

L’approche méthodologique consiste à mesurer la productivité moyenne des entreprises dont la part des femmes ou des seniors est située aux extrêmes des distributions (Challe et al., 2021). Pour y parvenir, une estimation par les moindres carrés ordinaire a été effectuée au niveau de chaque entreprise. La part moyenne des femmes/ou des seniors (plus de 55 ans) a été régressée sur l’âge de l’entreprise, son intensité capitalistique, la structure des emplois en ajoutant dans les variables explicatives les parts moyennes des ouvriers, des employés, des professions intermédiaires et des cadres ainsi que le secteur d’activité. Cela a permis d’obtenir la part résiduelle des femmes/seniors dans l’entreprise et de distinguer 3 groupes d’entreprises : peu féminisée/ ou peu de senior (faibles proportions résiduelles) : très féminisée (fortes proportions résiduelles) ; un groupe mixte au centre. Le seuil de 20 % a été retenu de chaque côté. Cette estimation a été également effectuée au niveau de chaque secteur d’activité.

Par la suite, une autre estimation par les moindres carrés ordinaires a été réalisée afin d’expliquer les liens entre différents types de main d’œuvre (femmes, seniors) et le logarithme du niveau moyen de la productivité de l’entreprise j sur la période (2014-2015), obtenue en divisant la valeur ajoutée totale (aux coûts des facteurs) de l’entreprise j par le nombre total de travailleurs.

ln(productivité)j = ß0j + ß1Faiblej + ß2Fortj + ßnXnj + ɛ

  • Faiblej et fortj sont deux variables dichotomiques construites à partir de l’appartenance aux groupes des entreprises atypiques avec une forte ou une faible proportion de la catégorie d’emploi considérée. La classe de référence est celle des entreprises dans « la norme ».
  • Xnj est le vecteur des caractéristiques de l’entreprise j (l’âge de l’entreprise sur la période considérée, l’intensité capitalistique moyenne, la taille, le secteur d’activité, la catégorie socio-professionnelle des salariés en moyenne), où n est le nombre de caractéristiques mesurées sur l’entreprise.
  • ɛ est le terme d’erreur.

Sources

Pour catégoriser les emplois, le fichier des Déclarations Annuelles des Données Sociales (DADS) (fichiers « postes ») a été utilisé. Ce fichier dispose des variables sur la structure des emplois agrégés et par catégorie (âge, sexe, catégorie socio-professionnelle, type d’emploi) et permettent de définir la proportion de femmes, de jeunes et de seniors dans chaque entreprise. Le calcul de la productivité des entreprises fera appel aux données issues du Fichier Approché des Résultats d’Esane (FARE), notamment les variables permettant le calcul de la valeur ajoutée. Compte tenu des ruptures dans les séries, l’étude est basée sur la période 2014-2015 et les fichiers FARE correspondants à ces deux millésimes ont été mobilisés.

Définitions

Productivité du travail : il s’agit de la productivité apparente du travail, obtenue comme le rapport entre la valeur ajoutée et la quantité de travail utilisée pour la générer.

Pour en savoir plus

Aubert P. et Crépon B. (2003), « Ouvrir dans un nouvel ongletLa productivité des salariés âgés : une tentative d’estimation », Économie et Statistique, N° 368.

Boring P. (2021), « Ouvrir dans un nouvel ongletThe Relationship Between Firm Productivity, Wage level and Employees’ Age : A sectoral Perspective », De Economist, vol. 169, 367-404.

Challe L., Gilles F., L’Horty Y., Mihoubi F., Gilles C., Trannoy A. (2021), « Ouvrir dans un nouvel ongletExplorer les liens entre mixité et productivité dans les entreprises », France Stratégie.

Demaison C., Grivet L., Lesdos-Cauhapé C., Maury-Duprey D., Mayo-Simbsler S., Tagnani S., Valdelièvre H. (2016) « Les entreprises en France : Fiche sectorielle »

Garnero A. (2017), « Ouvrir dans un nouvel ongletDiversité de la main-d’oeuvre, productivité et salaires : Le rôle des managers et des propriétaires en France », Travail et Emploi, 152, octobre-decembre.

Göbel C., Zwick T. (2012), « Ouvrir dans un nouvel ongletAge and Productivity : Sector differences », De Economist, vol. 160, 35-57.

Lecomte C., Robin, J.(2022), « Ouvrir dans un nouvel ongletLa dimension territoriale de l’accès à l’emploi des femmes », Comprendre, Fiche d’analyse de l’Observatoire des territoires, Rapport ANCT.

« Ouvrir dans un nouvel ongletAnalyse du lien entre mixité du genre ou de l’âge et productivité des entreprises aux Antilles Journées économiques des Outre-mer », ARUM 2022.