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Insee Conjoncture Guyane · Octobre 2022 · n° 21
Insee Conjoncture GuyaneL’activité économique est bien orientée en Guyane ce trimestre Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2022

Matthieu Cornut, Océane Lasnier, Eric Mével (Insee)

Au deuxième trimestre 2022, le nombre d’emplois salariés continue d’augmenter en Guyane. Cette hausse concerne l’ensemble des grands secteurs d’activité. Le taux de chômage et le nombre de demandeurs d’emploi reculent. Les créations d’entreprises augmentent. En revanche, la fréquentation hôtelière ne retrouve pas son niveau du deuxième trimestre 2019.

Insee Conjoncture Guyane
No 21
Paru le :Paru le12/10/2022

Le nombre d’emplois salariés augmente

En Guyane, le nombre d’emplois salariés s’établit à 69 830 au deuxième trimestre 2022. Les effectifs salariés augmentent ainsi de 1,0 % par rapport au trimestre précédent, ce qui représente 710 emplois supplémentaires (figure 1). Cette hausse confirme la bonne orientation du premier trimestre (+ 0,5 %).

Le nombre d’emplois salariés dans le secteur privé augmente de 1,7 % par rapport au premier trimestre. Avec 640 salariés en plus, il représente 9 nouveaux emplois sur dix. Le secteur public, avec 70 emplois supplémentaires ce trimestre, (+ 0,2 %), participe à la bonne orientation du marché de l’emploi.

Avec 2 460 créations d’emplois en un an, le niveau de l’emploi salarié est supérieur de 3,7 % à celui du deuxième trimestre 2021.

En France (hors Mayotte), l’emploi salarié progresse également au deuxième trimestre 2022 (+ 0,4 %). Sur un an, les effectifs augmentent de 2,2 %.

Le nombre d’heures rémunérées au deuxième trimestre 2022 en Guyane est supérieur au nombre d’heures rémunérées lors de la même période de 2019 pour l’ensemble des secteurs d’activité (figure 2).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Emploi salarié total - Guyane Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Guyane Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 101,0 100,0 100,4 99,9
2ᵉ trim. 2015 100,2 100,2 98,9 100,2
3ᵉ trim. 2015 101,1 100,3 98,8 100,3
4ᵉ trim. 2015 101,6 100,4 100,2 100,5
1ᵉ trim. 2016 101,4 100,6 100,8 100,7
2ᵉ trim. 2016 100,5 100,8 100,3 101,0
3ᵉ trim. 2016 99,9 101,1 100,4 101,3
4ᵉ trim. 2016 100,5 101,2 102,3 101,4
1ᵉ trim. 2017 98,1 101,6 97,9 101,9
2ᵉ trim. 2017 99,0 102,0 99,0 102,5
3ᵉ trim. 2017 101,3 102,1 101,1 102,6
4ᵉ trim. 2017 101,8 102,5 102,4 103,2
1ᵉ trim. 2018 103,1 102,7 103,1 103,5
2ᵉ trim. 2018 103,8 102,8 104,2 103,7
3ᵉ trim. 2018 103,6 102,8 103,7 103,7
4ᵉ trim. 2018 104,6 103,1 104,0 104,1
1ᵉ trim. 2019 105,7 103,6 105,2 104,8
2ᵉ trim. 2019 106,6 103,9 106,5 105,0
3ᵉ trim. 2019 107,6 104,3 107,6 105,6
4ᵉ trim. 2019 108,6 104,6 108,3 106,0
1ᵉ trim. 2020 107,4 102,5 105,7 103,2
2ᵉ trim. 2020 106,6 101,9 104,8 102,8
3ᵉ trim. 2020 108,8 103,8 107,2 104,7
4ᵉ trim. 2020 111,2 103,8 110,3 104,6
1ᵉ trim. 2021 112,3 104,5 112,4 105,6
2ᵉ trim. 2021 112,9 105,7 112,8 107,1
3ᵉ trim. 2021 114,4 106,6 115,5 108,2
4ᵉ trim. 2021 115,2 107,3 116,2 109,1
1ᵉ trim. 2022 115,8 107,6 117,1 109,6
2ᵉ trim. 2022 117,0 108,0 119,1 110,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Guyane

en %
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Guyane (en %)
Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - Guyane Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2020 6,2 7,0 11,7 2,8 12,3 5,6 1,9
févr. 2020 1,8 4,1 7,3 3,1 10,4 4,2 1,7
mars 2020 -10,3 -7,6 -30,4 -10,5 -0,2 -9,8 -13,3
avr. 2020 -26,9 -29,7 -70,8 -27,6 -17,9 -28,9 -33,2
mai 2020 -18,5 -15,1 -61,9 -17,7 -10,0 -18,9 -22,4
juin 2020 -12,6 -6,0 -54,9 -11,7 -1,6 -12,2 -10,3
juil. 2020 -13,7 -5,6 -61,6 -11,1 -1,2 -12,3 -6,8
août 2020 -9,8 -3,3 -47,7 -6,1 0,0 -7,9 -4,5
sept. 2020 -6,2 -4,6 -34,5 -2,6 3,9 -4,4 -4,4
oct. 2020 -4,9 -7,5 -22,3 -0,4 8,2 -2,3 -4,8
nov. 2020 -3,3 -5,2 -20,3 -1,0 11,2 -1,5 -9,8
déc. 2020 -3,8 -2,9 -19,4 0,3 10,5 -0,6 -6,7
janv. 2021 0,1 2,5 -10,3 3,0 11,4 2,9 -5,2
févr. 2021 1,3 3,0 -13,4 4,3 15,3 4,1 -5,4
mars 2021 -1,3 12,1 -8,9 4,8 16,8 5,7 -5,1
avr. 2021 0,5 6,6 -11,4 4,6 14,5 4,7 -7,8
mai 2021 -0,2 8,2 -30,1 1,6 12,0 1,8 -5,7
juin 2021 1,2 14,3 -45,2 1,8 14,1 2,3 -0,4
juil. 2021 -2,5 10,7 -20,8 4,1 11,0 3,5 -0,8
août 2021 -1,6 10,9 -18,6 5,7 11,0 4,6 -0,2
sept. 2021 0,4 10,6 -36,4 7,1 13,1 4,9 0,7
oct. 2021 -2,0 4,7 -32,3 5,8 12,4 3,2 0,7
nov. 2021 1,2 6,2 -6,6 6,4 19,4 6,5 2,4
déc. 2021 -2,6 5,4 -5,6 7,8 18,2 6,5 2,1
janv. 2022 -0,6 11,5 2,8 5,9 15,4 6,7 1,4
févr. 2022 1,7 12,3 3,2 10,8 21,4 10,6 3,1
mars 2022 0,6 15,0 6,6 10,1 22,6 10,7 4,1
avr. 2022 0,6 9,1 7,9 10,3 19,9 9,8 2,2
mai 2022 4,3 15,1 1,7 10,1 19,1 10,6 3,8
juin 2022 3,5 14,8 4,4 9,5 20,7 10,5 4,5
juil. 2022 -3,1 3,3 1,2 7,5 17,7 6,3 1,0
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 2Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Guyane

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.
Avertissement sur l’emploi salarié

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données. Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l’Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l’intérim).

L’ensemble des grands secteurs d’activités crée des emplois

Le secteur tertiaire marchand (hors intérim) est le principal moteur de la bonne orientation de l’emploi salarié ce trimestre. Les effectifs salariés y augmentent de 1,7 % (figure 3). Le nombre de personnes employées par le secteur s’élève à 22 730, soit 370 nouveaux emplois salariés.

Les effectifs salariés dans le secteur tertiaire non marchand augmentent de 0,5 % au deuxième trimestre, contribuant aussi à la bonne dynamique de l’emploi salarié en Guyane. Le secteur emploie 35 900 salariés, soit 170 de plus qu’au trimestre précédent. La moitié des salariés guyanais travaillent dans le tertiaire non marchand.

Les effectifs salariés dans le secteur de la construction augmentent de 1,0 % au deuxième trimestre. Le secteur emploie désormais 4 040 salariés.

Dans le secteur de l’industrie, les effectifs salariés augmentent de 0,5 % au deuxième trimestre. Ces emplois dans l’industrie sont au nombre de 4 700.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guyane

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guyane (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,1 99,4 100,2 101,7
2ᵉ trim. 2015 94,7 97,9 99,8 101,4
3ᵉ trim. 2015 93,8 96,4 100,0 103,3
4ᵉ trim. 2015 93,2 96,7 101,1 103,1
1ᵉ trim. 2016 89,4 97,5 101,3 102,3
2ᵉ trim. 2016 85,7 97,2 101,5 101,4
3ᵉ trim. 2016 86,9 98,5 100,1 99,9
4ᵉ trim. 2016 87,8 99,8 101,3 99,4
1ᵉ trim. 2017 87,0 97,2 98,2 98,7
2ᵉ trim. 2017 89,4 95,6 100,1 98,3
3ᵉ trim. 2017 89,0 97,7 99,6 101,7
4ᵉ trim. 2017 92,4 97,2 100,4 101,5
1ᵉ trim. 2018 94,5 99,5 101,7 102,5
2ᵉ trim. 2018 94,8 99,9 102,7 103,0
3ᵉ trim. 2018 94,2 99,1 102,3 103,2
4ᵉ trim. 2018 93,3 99,1 103,1 105,1
1ᵉ trim. 2019 96,0 101,3 103,2 106,5
2ᵉ trim. 2019 98,3 102,5 104,4 106,9
3ᵉ trim. 2019 103,3 104,6 104,4 107,8
4ᵉ trim. 2019 104,9 104,0 104,9 109,3
1ᵉ trim. 2020 104,9 103,0 103,2 110,1
2ᵉ trim. 2020 106,1 102,4 101,3 109,0
3ᵉ trim. 2020 107,3 103,8 103,1 111,2
4ᵉ trim. 2020 107,0 104,0 106,7 112,8
1ᵉ trim. 2021 108,9 105,2 108,7 113,0
2ᵉ trim. 2021 108,6 107,1 108,6 113,7
3ᵉ trim. 2021 111,5 106,1 112,0 113,9
4ᵉ trim. 2021 111,5 105,8 112,6 115,0
1ᵉ trim. 2022 114,6 107,3 113,4 115,6
2ᵉ trim. 2022 115,7 107,9 115,3 116,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guyane

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’intérim crée à nouveau des emplois au deuxième trimestre

Le nombre d’emplois intérimaires augmente de 4,7 % au deuxième trimestre 2022 (figure 4). Le secteur de l’intérim emploie désormais 2 040 personnes en Guyane, soit 90 de plus qu’au trimestre précédent.

Le niveau de l’emploi intérimaire se maintient ainsi par rapport au deuxième trimestre de l’année précédente (+ 1,7 %, soit 30 emplois supplémentaires). En France (hors Mayotte), le nombre d’emplois intérimaires baisse de 2,5 % par rapport au premier trimestre 2022. Il progresse néanmoins de 2,2 % en un an.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Guyane France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 102,5 99,8
2ᵉ trim. 2015 102,9 103,7
3ᵉ trim. 2015 98,3 107,5
4ᵉ trim. 2015 118,7 109,9
1ᵉ trim. 2016 144,4 110,1
2ᵉ trim. 2016 130,3 112,7
3ᵉ trim. 2016 167,4 116,8
4ᵉ trim. 2016 185,9 121,9
1ᵉ trim. 2017 125,1 126,9
2ᵉ trim. 2017 159,3 132,7
3ᵉ trim. 2017 203,1 137,3
4ᵉ trim. 2017 221,0 142,4
1ᵉ trim. 2018 225,3 143,5
2ᵉ trim. 2018 234,4 141,1
3ᵉ trim. 2018 222,8 141,1
4ᵉ trim. 2018 214,9 137,6
1ᵉ trim. 2019 216,0 142,5
2ᵉ trim. 2019 218,0 141,0
3ᵉ trim. 2019 224,4 140,5
4ᵉ trim. 2019 223,0 138,0
1ᵉ trim. 2020 152,9 84,8
2ᵉ trim. 2020 178,7 103,1
3ᵉ trim. 2020 203,3 125,7
4ᵉ trim. 2020 230,0 130,5
1ᵉ trim. 2021 247,3 133,6
2ᵉ trim. 2021 248,5 137,2
3ᵉ trim. 2021 262,9 139,1
4ᵉ trim. 2021 261,2 146,6
1ᵉ trim. 2022 241,4 143,8
2ᵉ trim. 2022 252,7 140,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi salarié progresse en Guadeloupe et Martinique

En Guadeloupe l’emploi salarié progresse de 1,1 % au deuxième trimestre 2022 (figure 5). Tous les secteurs d’activité contribuent à cette hausse, en particulier le secteur tertiaire marchand (hors intérim) dont l’effectif salarié progresse de 1,6 %, soit 810 emplois supplémentaires. Les secteurs de l’industrie, du tertiaire non marchand et de la construction gagnent respectivement 180 emplois (+ 2,0 %), 170 emplois (+ 0,3 %) et 120 emplois (+ 1,7 %). Le nombre d’emplois intérimaires progresse de 4,0 %, soit 90 emplois supplémentaires. En Guadeloupe l’emploi salarié augmente de 2,8 % sur un an.

En Martinique l’emploi salarié progresse de 1,0 % au deuxième trimestre 2022. Tous les secteurs d’activité contribuent à cette hausse à l’exception de la construction dont les effectifs salariés diminuent de 40 unités. Le secteur tertiaire marchand (hors intérim) est particulièrement dynamique avec une hausse des emplois salariés de 2,0 %, soit 1 020 emplois supplémentaires. Le secteur tertiaire non marchand et l’industrie gagnent respectivement 140 emplois (+ 0,3 %) et 80 emplois (+ 0,9 %). Le nombre d’emplois intérimaires augmente de 1,2 %, soit 30 emplois supplémentaires. En Martinique l’emploi salarié progresse de 2,6 % sur un an.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié total par département

en % par rapport au trimestre précédent
Évolution de l'emploi salarié total par département (en % par rapport au trimestre précédent)
1ᵉ trim. 2022 2ᵉ trim. 2022
Guadeloupe 0,6 1,1
Martinique 0,8 1,0
Guyane 0,5 1,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le taux de chômage diminue

Le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) s’établit à 13,1 % de la population active en Guyane ce trimestre (figure 6). Il recule de 2,3 points par rapport au trimestre précédent. En France (hors Mayotte), le taux de chômage au deuxième trimestre est stable (+ 0,1 point) et s’établit à 7,4 % de la population active.

Les démarches actives, nécessaires pour être considéré comme chômeur, incluent l’étude des annonces d’offres d’emploi, des demandes à l’entourage, ou encore la prise de contact avec Pôle emploi.

Sur un an, le taux de chômage en Guyane baisse de 0,3 point. En France (hors Mayotte), il recule de 0,5 point par rapport au deuxième trimestre 2021.

Figure 6Taux de chômage lissé

en %
Taux de chômage lissé (en %)
Guyane Taux de chômage « lissé » - Guyane France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 22,3 22,0 10,5
1ᵉ trim. 2015 21,0 21,8 10,3
2ᵉ trim. 2015 19,4 21,8 10,5
3ᵉ trim. 2015 23,6 22,0 10,4
4ᵉ trim. 2015 23,8 22,3 10,2
1ᵉ trim. 2016 22,1 22,7 10,2
2ᵉ trim. 2016 22,3 23,0 10,0
3ᵉ trim. 2016 25,4 23,1 9,9
4ᵉ trim. 2016 21,9 23,0 10,0
1ᵉ trim. 2017 20,9 22,8 9,6
2ᵉ trim. 2017 23,2 22,3 9,5
3ᵉ trim. 2017 22,7 21,6 9,5
4ᵉ trim. 2017 20,6 20,7 9,0
1ᵉ trim. 2018 18,4 19,5 9,3
2ᵉ trim. 2018 19,0 18,9 9,1
3ᵉ trim. 2018 19,2 18,6 9,0
4ᵉ trim. 2018 19,3 18,9 8,7
1ᵉ trim. 2019 17,6 19,6 8,7
2ᵉ trim. 2019 20,1 19,8 8,4
3ᵉ trim. 2019 20,0 19,5 8,4
4ᵉ trim. 2019 19,7 18,7 8,2
1ᵉ trim. 2020 16,5 17,5 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,6 16,5 7,1
3ᵉ trim. 2020 19,0 15,7 9,0
4ᵉ trim. 2020 20,7 15,1 8,1
1ᵉ trim. 2021 12,5 14,8 8,2
2ᵉ trim. 2021 13,4 14,5 7,9
3ᵉ trim. 2021 17,5 14,4 8,0
4ᵉ trim. 2021 14,5 14,3 7,4
1ᵉ trim. 2022 15,4 14,2 7,3
2ᵉ trim. 2022 13,1 14,2 7,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 6Taux de chômage lissé

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Toujours plus de jeunes demandeurs d’emploi

Au deuxième trimestre 2022, en Guyane, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) tenus d’effectuer des recherches (catégories A, B, C) s’établit à 24 100, en baisse de 0,6 % par rapport au trimestre précédent, (figure 7).

La baisse du nombre de demandeurs d’emploi est plus importante pour les hommes (- 0,9 %) que pour les femmes (- 0,4 %). Cependant, les jeunes de moins de 25 ans sont toujours plus nombreux à la recherche d’un emploi (+ 3,1 %).

Parmi les personnes inscrites à pôle emploi, 28 % sont à la recherche d’un emploi depuis au moins un an. Leur nombre diminue pour le septième trimestre consécutif (- 4,0 %).

Ce trimestre, le nombre d’inscrits dans les catégories A, B, et C fléchit de 2,5 % en Guadeloupe, de 2,7 % en Martinique et de 1,7 % sur la France entière (hors Mayotte).

Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi progresse de 1,0 % en Guyane, mais il baisse en Guadeloupe de 4,1 %, en Martinique de 5,4 % et au niveau national de 8,9 %.

Avertissement

La Dares a procédé en avril à la mise en place d’une nouvelle procédure visant à une meilleure déclaration par le demandeur d’emploi de son activité. Sans impact sur le nombre d’inscrits à Pôle emploi, ce changement a toutefois modifié leur répartition par catégorie. Cette actualisation conduit à une hausse du nombre de demandeurs d’emploi de catégories B et C avec en contrepartie une baisse du nombre de demandeurs de catégorie A.

Figure 7Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Guyane France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 101,5 101,7
2ᵉ trim. 2015 104,1 103,9
3ᵉ trim. 2015 104,3 104,1
4ᵉ trim. 2015 103,8 105,0
1ᵉ trim. 2016 104,4 105,3
2ᵉ trim. 2016 102,1 104,6
3ᵉ trim. 2016 100,9 105,1
4ᵉ trim. 2016 100,9 105,4
1ᵉ trim. 2017 99,3 106,1
2ᵉ trim. 2017 100,0 106,9
3ᵉ trim. 2017 102,2 107,8
4ᵉ trim. 2017 104,2 108,3
1ᵉ trim. 2018 104,0 108,4
2ᵉ trim. 2018 105,4 108,4
3ᵉ trim. 2018 106,2 108,4
4ᵉ trim. 2018 104,9 108,2
1ᵉ trim. 2019 106,2 108,1
2ᵉ trim. 2019 103,3 107,2
3ᵉ trim. 2019 101,0 106,2
4ᵉ trim. 2019 98,9 105,2
1ᵉ trim. 2020 97,8 105,0
2ᵉ trim. 2020 98,0 111,3
3ᵉ trim. 2020 100,8 110,8
4ᵉ trim. 2020 97,0 110,1
1ᵉ trim. 2021 97,7 109,9
2ᵉ trim. 2021 97,6 108,8
3ᵉ trim. 2021 97,1 106,8
4ᵉ trim. 2021 98,1 103,8
1ᵉ trim. 2022 99,1 101,0
2ᵉ trim. 2022 98,6 99,2
  • Notes : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 7Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

  • Notes : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

L’augmentation du volume des nuitées de la clientèle française ne compense pas l’absence des touristes étrangers

Les hôtels de Guyane enregistrent 97 000 nuitées au deuxième trimestre 2022. Ce nombre de nuitées baisse de 4 % par rapport au deuxième trimestre 2019 (figure 8). En effet, les visiteurs écourtent leur séjour dans les établissements hôteliers d’une demie-nuitée en moyenne. Ainsi, le taux d’occupation des hôtels s’établit à 48 %.

La clientèle française profite de la suppression des restrictions mises en place au plus fort de la crise sanitaire. Le volume des nuitées de la clientèle française progresse de 11 %. Ces nuitées supplémentaires ne couvrent pas le repli de la fréquentation étrangère. Les touristes résidant à l’étranger se font en effet plus rares et le nombre de nuitées relatives à cette clientèle chute de 64 %. La baisse est de 69 % aussi bien pour la clientèle américaine que pour la clientèle européenne. Les touristes étrangers ne représentent plus que 8 % des nuitées totales contre 21 % au deuxième trimestre 2019.

La part des nuitées de la clientèle d’affaire dans la fréquentation hôtelière est stable, comparée au second trimestre 2019 (69 %).

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Guyane France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 103,5 100,3
2ᵉ trim. 2015 104,9 100,5
3ᵉ trim. 2015 107,8 101,0
4ᵉ trim. 2015 108,5 100,3
1ᵉ trim. 2016 102,8 100,7
2ᵉ trim. 2016 100,3 99,7
3ᵉ trim. 2016 97,1 98,5
4ᵉ trim. 2016 100,9 99,5
1ᵉ trim. 2017 111,3 100,1
2ᵉ trim. 2017 112,0 101,8
3ᵉ trim. 2017 116,7 103,5
4ᵉ trim. 2017 113,9 104,6
1ᵉ trim. 2018 112,4 105,5
2ᵉ trim. 2018 113,3 105,8
3ᵉ trim. 2018 113,3 106,5
4ᵉ trim. 2018 121,3 106,8
1ᵉ trim. 2019 127,5 106,6
2ᵉ trim. 2019 132,7 107,3
3ᵉ trim. 2019 133,8 107,4
4ᵉ trim. 2019 138,4 107,7
1ᵉ trim. 2020 101,8 86,7
2ᵉ trim. 2020 81,0 61,6
3ᵉ trim. 2020 73,0 50,0
4ᵉ trim. 2020 53,5 35,1
1ᵉ trim. 2021 72,3 42,8
2ᵉ trim. 2021 81,2 50,1
3ᵉ trim. 2021 85,9 55,6
4ᵉ trim. 2021 97,9 67,5
1ᵉ trim. 2022 104,6 77,4
2ᵉ trim. 2022 115,2 94,2
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Essor des créations d’entreprises

Au deuxième trimestre 2022, 879 entreprises ont été créées en Guyane. Par rapport au trimestre précédent, les créations d’entreprises s’accroissent de 22 % (+ 159 unités), alors qu’elles avaient diminué de 4,5 % entre le premier trimestre 2022 et le quatrième trimestre 2021 (figure 9). Les immatriculations sous le régime des micro-entrepreneurs correspondent à la moitié des créations d’entreprises ce trimestre et sont en hausse de 24 % par rapport au précédent. Au niveau national, les immatriculations, y compris micro-entrepreneurs, diminuent de 2,6 %.

En Guyane, en dehors du secteur de l’industrie pour lequel les nouvelles immatriculations reculent de 15 unités (– 30 %), tous les autres secteurs contribuent à la hausse des créations du trimestre. En particulier le nombre de nouvelles entreprises dans le secteur des services augmente de 45 %, ce secteur concentre la moitié des créations du trimestre. Les créations augmentent de 33 unités (+ 14 %) dans le secteur du commerce, transports, hébergement et restauration et sont quasi stables dans le secteur de la construction (+ 0,9 %)

En Guyane, le nombre de nouvelles entreprises s’accroît de 19 % par rapport au deuxième trimestre 2021. Les immatriculations sous le régime des micro-entrepreneurs sont en hausse (+ 38 %), ainsi que celles en dehors du régime des micro-entrepreneurs (+ 3,8 % ). Sur un an, les créations sont en hausse en Guadeloupe (+ 24 %). Au niveau national leur nombre est en diminution (- 3,1 %). En Martinique les créations sont en repli de 20 % par rapport au deuxième trimestre 2021 durant lequel le nombre de créations d’entreprises atteignait un niveau exceptionnellement élevé.

Figure 9Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Guyane hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Guyane y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 87,4 93,3 93,2 94,6
2ᵉ trim. 2015 76,5 93,3 86,0 94,1
3ᵉ trim. 2015 67,5 97,0 80,8 95,8
4ᵉ trim. 2015 71,4 100,4 81,0 98,6
1ᵉ trim. 2016 68,6 103,9 78,8 99,9
2ᵉ trim. 2016 76,2 107,5 81,2 104,4
3ᵉ trim. 2016 73,1 106,4 72,6 103,0
4ᵉ trim. 2016 63,6 110,4 71,8 104,6
1ᵉ trim. 2017 65,0 110,6 69,9 106,2
2ᵉ trim. 2017 58,5 111,6 61,4 107,1
3ᵉ trim. 2017 73,4 115,1 78,1 115,1
4ᵉ trim. 2017 75,4 117,7 84,1 118,5
1ᵉ trim. 2018 88,0 116,8 96,3 122,9
2ᵉ trim. 2018 84,0 118,5 93,4 126,9
3ᵉ trim. 2018 78,2 116,1 88,0 128,2
4ᵉ trim. 2018 96,4 119,7 96,5 134,0
1ᵉ trim. 2019 102,5 125,6 105,6 145,0
2ᵉ trim. 2019 91,9 124,6 95,0 145,2
3ᵉ trim. 2019 86,0 124,7 94,4 150,0
4ᵉ trim. 2019 73,7 120,9 88,2 153,0
1ᵉ trim. 2020 64,4 114,2 76,9 139,2
2ᵉ trim. 2020 56,0 86,5 73,0 114,0
3ᵉ trim. 2020 93,8 132,3 119,2 178,9
4ᵉ trim. 2020 95,5 134,4 116,5 179,0
1ᵉ trim. 2021 111,5 135,9 140,6 182,6
2ᵉ trim. 2021 117,6 139,5 143,9 178,3
3ᵉ trim. 2021 110,9 135,8 144,1 173,1
4ᵉ trim. 2021 106,7 136,7 146,4 176,5
1ᵉ trim. 2022 101,4 134,4 139,8 177,4
2ᵉ trim. 2022 122,1 137,4 170,7 172,7
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Plus de permis de construire des logements sont accordés

Au deuxième trimestre 2022, le nombre de logements autorisés à la construction sur un an s’élève à 2 200 en Guyane. Par rapport au trimestre précédent, ce nombre augmente de 5,6 % (figure 10), contre + 2,0 % en France (hors Mayotte). Sur un an, le nombre d’autorisations augmente de 37,2 % au niveau régional et de 14,8 % au niveau national.

Le nombre de logements commencés sur un an augmente dans la région de 4,5 % par rapport au trimestre précédent mais décroît de 23 % par rapport à l’année précédente (figure 11).

Ce trimestre, les autorisations de surfaces de plancher des locaux d’activité cumulées sur un an atteignent 127 000 m² (+ 1,1 %). Elles diminuent toutefois de 14,1 % par rapport au même trimestre de l’année précédente.

Figure 10Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (indice base 100 en décembre 2014)
Guyane France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 114,3 99,7
févr. 2015 114,3 99,1
mars 2015 114,3 98,0
avr. 2015 119,0 99,1
mai 2015 114,3 98,4
juin 2015 119,0 99,6
juil. 2015 109,5 99,4
août 2015 109,5 100,5
sept. 2015 100,0 101,5
oct. 2015 114,3 102,3
nov. 2015 109,5 104,7
déc. 2015 114,3 106,2
janv. 2016 95,2 106,6
févr. 2016 85,7 108,4
mars 2016 81,0 108,8
avr. 2016 71,4 110,1
mai 2016 76,2 112,6
juin 2016 66,7 113,0
juil. 2016 76,2 114,3
août 2016 81,0 115,7
sept. 2016 81,0 118,4
oct. 2016 71,4 119,2
nov. 2016 81,0 120,4
déc. 2016 81,0 121,8
janv. 2017 81,0 122,7
févr. 2017 81,0 122,9
mars 2017 81,0 125,6
avr. 2017 85,7 125,4
mai 2017 85,7 126,4
juin 2017 90,5 127,8
juil. 2017 90,5 129,4
août 2017 85,7 129,9
sept. 2017 81,0 130,2
oct. 2017 81,0 130,8
nov. 2017 71,4 129,7
déc. 2017 57,1 129,4
janv. 2018 61,9 129,6
févr. 2018 76,2 130,3
mars 2018 81,0 128,6
avr. 2018 76,2 128,7
mai 2018 76,2 128,4
juin 2018 71,4 126,7
juil. 2018 61,9 125,1
août 2018 61,9 124,6
sept. 2018 61,9 123,5
oct. 2018 61,9 123,3
nov. 2018 61,9 123,0
déc. 2018 57,1 121,3
janv. 2019 57,1 120,9
févr. 2019 47,6 119,1
mars 2019 61,9 118,2
avr. 2019 71,4 118,6
mai 2019 85,7 117,8
juin 2019 90,5 117,6
juil. 2019 90,5 118,2
août 2019 95,2 117,1
sept. 2019 100,0 115,6
oct. 2019 109,5 116,4
nov. 2019 114,3 116,4
déc. 2019 128,6 118,2
janv. 2020 157,1 119,0
févr. 2020 152,4 120,3
mars 2020 138,1 120,2
avr. 2020 128,6 114,6
mai 2020 119,0 110,4
juin 2020 114,3 109,1
juil. 2020 109,5 106,4
août 2020 109,5 105,6
sept. 2020 100,0 105,6
oct. 2020 100,0 103,9
nov. 2020 95,2 104,2
déc. 2020 85,7 103,2
janv. 2021 57,1 102,4
févr. 2021 66,7 102,0
mars 2021 66,7 103,1
avr. 2021 81,0 108,7
mai 2021 76,2 113,3
juin 2021 76,2 115,5
juil. 2021 81,0 118,9
août 2021 85,7 120,1
sept. 2021 95,2 122,1
oct. 2021 104,8 122,6
nov. 2021 100,0 122,5
déc. 2021 109,5 123,0
janv. 2022 109,5 124,0
févr. 2022 104,8 126,8
mars 2022 100,0 130,0
avr. 2022 90,5 131,0
mai 2022 100,0 132,5
juin 2022 123,8 132,7
juil. 2022 119,0 133,1
août 2022 114,3 136,9
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 10Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 11Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2014)
Guyane France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 93,8 99,2
févr. 2015 93,8 99,3
mars 2015 93,8 99,3
avr. 2015 93,8 98,3
mai 2015 100,0 97,6
juin 2015 112,5 98,3
juil. 2015 106,2 97,7
août 2015 100,0 98,3
sept. 2015 100,0 98,7
oct. 2015 93,8 98,9
nov. 2015 87,5 100,1
déc. 2015 87,5 101,4
janv. 2016 100,0 101,7
févr. 2016 100,0 103,1
mars 2016 106,2 102,2
avr. 2016 100,0 103,2
mai 2016 93,8 105,9
juin 2016 87,5 106,2
juil. 2016 81,2 106,5
août 2016 100,0 106,6
sept. 2016 118,8 107,0
oct. 2016 125,0 108,2
nov. 2016 143,8 109,0
déc. 2016 137,5 110,1
janv. 2017 131,2 112,2
févr. 2017 125,0 112,9
mars 2017 118,8 116,4
avr. 2017 131,2 117,6
mai 2017 131,2 117,8
juin 2017 125,0 119,3
juil. 2017 125,0 121,5
août 2017 106,2 122,1
sept. 2017 75,0 123,0
oct. 2017 81,2 123,9
nov. 2017 56,2 126,1
déc. 2017 56,2 129,7
janv. 2018 56,2 129,2
févr. 2018 56,2 128,8
mars 2018 56,2 127,6
avr. 2018 43,8 127,8
mai 2018 43,8 127,9
juin 2018 43,8 127,8
juil. 2018 43,8 126,6
août 2018 43,8 125,9
sept. 2018 50,0 125,3
oct. 2018 50,0 125,2
nov. 2018 56,2 123,3
déc. 2018 62,5 119,5
janv. 2019 62,5 119,4
févr. 2019 62,5 119,2
mars 2019 68,8 118,3
avr. 2019 68,8 117,7
mai 2019 68,8 116,5
juin 2019 75,0 114,9
juil. 2019 87,5 115,2
août 2019 87,5 114,8
sept. 2019 100,0 114,6
oct. 2019 100,0 113,6
nov. 2019 100,0 113,9
déc. 2019 100,0 113,9
janv. 2020 106,2 114,0
févr. 2020 112,5 113,7
mars 2020 106,2 111,4
avr. 2020 106,2 106,4
mai 2020 112,5 105,0
juin 2020 112,5 105,6
juil. 2020 93,8 105,3
août 2020 93,8 106,4
sept. 2020 87,5 106,2
oct. 2020 75,0 106,0
nov. 2020 118,8 105,1
déc. 2020 112,5 104,2
janv. 2021 112,5 103,3
févr. 2021 106,2 103,6
mars 2021 106,2 107,4
avr. 2021 106,2 112,3
mai 2021 100,0 114,6
juin 2021 106,2 114,7
juil. 2021 112,5 113,8
août 2021 112,5 113,6
sept. 2021 106,2 114,1
oct. 2021 112,5 115,1
nov. 2021 75,0 116,0
déc. 2021 75,0 116,3
janv. 2022 75,0 116,7
févr. 2022 75,0 116,6
mars 2022 75,0 116,8
avr. 2022 81,2 115,6
mai 2022 81,2 115,5
juin 2022 81,2 115,2
juil. 2022 75,0 114,6
août 2022 75,0 114,1
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 11Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Encadré 1 - Contexte international – Les perspectives économiques mondiales s’assombrissent

Plusieurs chocs exogènes ont récemment affecté l’économie mondiale : la guerre en Ukraine qui a exacerbé les difficultés d’approvisionnement, notamment énergétique, les confinements stricts en Chine au printemps et les fortes chaleurs en été. Au deuxième trimestre cependant, alors que l’économie américaine se repliait légèrement, les économies européennes ont bénéficié du rattrapage post-covid, notamment dans les services et le tourisme. Dans un contexte d’incertitudes tant géopolitiques qu’énergétiques, auxquelles s’ajoute le resserrement monétaire en cours, les économies occidentales ralentiraient en fin d’année, voire se replieraient pour les plus affectées par les difficultés d’approvisionnement en énergie.

Encadré 2 - Contexte national – En France, l’activité s’est redressée au deuxième trimestre 2022

Après son léger repli en début d’année (- 0,2 % au premier trimestre), l’activité française s’est redressée au deuxième trimestre (+ 0,5 %), tirée par le rebond des secteurs ayant pâti de la vague pandémique (hébergement-restauration, services de transport…). La consommation a progressé modérément, atténuée par des achats de biens de nouveau en baisse, en lien avec la hausse continue de l’inflation. Celle-ci s’est située autour de 6 % sur un an pendant l’été et a légèrement diminué en septembre (5,6 % sur un an selon l’estimation provisoire). L’emploi est resté dynamique, porté en partie par l’alternance. Au troisième trimestre, l’activité aurait continué à progresser mais en ralentissant (+ 0,2 % prévu), bénéficiant encore d’effets de rattrapage dans les services. Compte tenu de l’assombrissement du contexte international, l’activité pourrait marquer le pas en fin d’année.

Publication rédigée par :Matthieu Cornut, Océane Lasnier, Eric Mével (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.