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Insee Flash Centre-Val de Loire · Mai 2022 · n° 53
Insee Flash Centre-Val de LoireBaisse de la population des quartiers prioritaires de la politique de la ville entre 2013 et 2018

Olivier Diel, Sophie Goupil (Insee)

En 2018, 151 600 personnes résident dans les 52 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) du Centre-Val de Loire. Parmi elles, quatre sur dix habitent dans une des deux métropoles régionales. En cinq ans, la population des QPV a davantage diminué dans la région (- 3,5 %) qu’en France métropolitaine, avec des baisses plus prononcées dans l’Eure-et-Loir et le Cher. Cette population régionale est plus jeune, compte plus de familles nombreuses et de familles monoparentales. Les enfants de moins de 15 ans représentent plus du quart des habitants des QPV du Centre-Val de Loire. Avec un niveau de diplôme moins élevé que dans les quartiers prioritaires de France métropolitaine, les résidents des QPV régionaux ont aussi un taux d’emploi plus faible. Dans les deux tiers des QPV de la région, le niveau de vie médian est inférieur à celui de l’ensemble de la population des QPV métropolitains.

Insee Flash Centre-Val de Loire
No 53
Paru le :Paru le19/05/2022

Quatre habitants sur dix des QPV résident dans une métropole de la région

En Centre-Val de Loire, 151 600 personnes résident dans l’un des 52 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) de la région (figure 1). La part des habitants des QPV dans l’ensemble de la population est plus faible en Centre-Val de Loire (5,9 %) qu’en France métropolitaine (7,4 %).

Les deux régionales regroupent à elles seules 43 % de la population des QPV (contre 23 % de l’ensemble de la population régionale). En comparaison, les communautés d’agglomération de Dreux, Bourges, Blois, Montargis, Chartres et Châteauroux rassemblent 40 % de la population de ces quartiers (et 23 % de la population régionale). Dans chacune de ces intercommunalités, les résidents des QPV représentent entre 10 et 12 % des habitants, à l’exception de Chartres Métropole où peu d’habitants résident en QPV (6 % de l’intercommunalité) et de la communauté d’agglomération Montargoise et Rives du Loing où, au contraire, une part importante de la population y réside (17 %).

C’est dans les départements les plus urbanisés que la part des résidents des QPV dans la population est la plus élevée (7,2 % dans le Loiret, 6,1 % dans l’Indre-et-Loire et 5,9 % dans l’Eure-et-Loir), sans toutefois atteindre la moyenne de France métropolitaine.

Figure 1Répartition des habitants des QPV, évolutions et comparaison avec la population du Centre-Val de Loire

Répartition des habitants des QPV, évolutions et comparaison avec la population du Centre-Val de Loire - Lecture : 48 580 personnes vivent dans l’un des 19 QPV du département du Loiret. Elles représentent 32 % de la population régionale en quartier prioritaire et 7,2 % de l’ensemble des habitants du Loiret. Entre 2013 et 2018, la population des QPV de ce département a baissé de 0,7 %, soit une perte de 350 habitants. Durant cette même période, la population totale du département a augmenté de 2,0 %.
Zone géographique Nombre de QPV Population en QPV en 2018 Évolution depuis 2013 de la population
effectifs(en nombre) dans celle du territoire (en %) part dans la région (en %) vivant en QPV du territoire
effectif(en nombre) en % en %
France métropolitaine 1 296 4 829 250 7,4 /// -26 800 -0,6 1,8
Centre-Val de Loire 52 151 630 5,9 100,0 -5 440 -3,5 0,1
Cher 4 16 320 5,4 10,8 -1 810 -10,0 -2,6
Eure-et-Loir 10 25 360 5,9 16,7 -1 740 -6,4 -0,2
Indre 4 8 960 4,1 5,9 -640 -6,6 -3,3
Indre-et-Loire 12 37 250 6,1 24,6 -810 -2,1 1,3
Loir-et-Cher 3 15 160 4,6 10,0 -90 -0,6 -0,5
Loiret 19 48 580 7,2 32,0 -350 -0,7 2,0
Métropole Tours-Val de Loire 10 34 760 11,8 22,9 -580 -1,6 1,4
Orléans métropole 10 31 080 10,8 20,5 -590 -1,9 3,8
CA du Pays de Dreux 4 12 870 12,4 8,5 -910 -6,6 0,4
CA Bourges Plus 2 10 960 10,7 7,2 -1 010 -8,5 -1,9
CA de Blois Agglopolys 1 10 840 10,3 7,2 140 1,3 0,6
CA Montargoise et Rives du Loing 4 10 730 17,2 7,1 650 6,4 2,3
CA Chartres Métropole 4 8 440 6,2 5,6 -530 -5,9 1,0
CA Châteauroux Métropole 3 7 520 10,3 5,0 -590 -7,3 -2,3
  • /// : absence de données due à la nature des choses.
  • Lecture : 48 580 personnes vivent dans l’un des 19 QPV du département du Loiret. Elles représentent 32 % de la population régionale en quartier prioritaire et 7,2 % de l’ensemble des habitants du Loiret. Entre 2013 et 2018, la population des QPV de ce département a baissé de 0,7 %, soit une perte de 350 habitants. Durant cette même période, la population totale du département a augmenté de 2,0 %.
  • Source : Insee, Recensements de la population 2013 et 2018

Entre 2013 et 2018, la population des QPV du Centre-Val de Loire diminue de 3,5 %

Entre 2013 et 2018, les QPV de la région perdent 5 400 habitants, soit une baisse de 3,5 %, alors que la population régionale totale est restée stable (+ 0,1 %). Le Centre-Val de Loire est, après la Bourgogne-Franche-Comté, la deuxième région où la baisse de la population des QPV est la plus prononcée pendant cette période.

La population des QPV décroît nettement en proportion dans l’Eure-et-Loir (- 6 %), le Cher (- 10 %) et l’Indre (- 7 %), alors que dans les autres départements cette diminution est très modérée. L’Eure-et-Loir et le Cher concentrent d’ailleurs les deux tiers de la baisse régionale de la population des QPV. Dans l’Indre, la part de la population qui habite dans un QPV est faible et cette baisse concerne donc en réalité peu d’habitants.

Dans les métropoles, la population des QPV diminue plus faiblement (- 1,6 % pour Tours et - 1,9 % pour Orléans) qu’en région.

Dans la plupart des intercommunalités à fiscalité propre de la région englobant des QPV, la population de ces quartiers baisse plus que dans l’ensemble de l’intercommunalité. Les communautés d’agglomérations de Bourges, Chartres et Châteauroux voient cette population baisser nettement en cinq ans. Par contre, dans la communauté d’agglomération de Blois, la population résidant en QPV augmente à un rythme plus soutenu (1,3 %) que dans l’ensemble de l’intercommunalité. Dans la communauté d’agglomération de Montargis, la population des QPV augmente fortement (+ 6,4 %). En 2013, une part déjà élevée des habitants de cette intercommunalité résidaient en quartier prioritaire.

Au sein d’une même intercommunalité, l’évolution de la population peut être différente selon le quartier. Par exemple, dans la communauté d’agglomération de Montargis, les populations des quartiers du Plateau et de la Chaussée ont augmenté fortement (+ 15 % pour chacun de ces deux quartiers), alors que celles du Bourg-Chautemps et de la Vésine ont baissé (respectivement de - 12 % et - 11 %). Néanmoins une tendance se démarque dans la région comme au niveau national : la population baisse en moyenne davantage dans les petits QPV de moins de 2 500 habitants (- 4,5 %).

Les habitants des QPV habitent en ville et sont locataires. Ils changent plus souvent de logement que les habitants propriétaires en zone rurale ou périurbaine. Les habitants des QPV de la région déménagent plus fréquemment que ceux de France métropolitaine (39 % contre 36 % ont emménagé depuis moins de 5 ans).

Un quart des habitants des QPV sont des enfants de moins de 15 ans

En 2017, la population des QPV de Centre-Val de Loire compte une forte proportion de jeunes : 26,4 % des habitants des QPV sont des enfants de moins de 15 ans, contre 24,5 % au niveau national.

Toutefois, dans la région, la population des quartiers prioritaires comporte aussi une proportion de personnes de 60 ans ou plus qui est légèrement supérieure au niveau national (18 % contre 17 %). Malgré tout, les seniors restent peu représentés dans les QPV par rapport à l’ensemble de la population régionale (28 % de personnes de 60 ans ou plus).

Les ménages résidant dans les QPV de la région sont plus fréquemment qu’en France métropolitaine constitués d’une seule personne (42 % contre 39 %) (figure 2).

5 % des ménages vivant en QPV dans la région sont composés de 6 personnes ou plus. Ces ménages, souvent des familles nombreuses, sont relativement plus fréquents dans les quartiers prioritaires des intercommunalités de Dreux, Blois et Orléans. Un tiers des ménages sont des familles monoparentales. Elles sont très présentes dans la métropole de Tours et les communautés d’agglomérations de Bourges et Châteauroux.

La part des étrangers dans la population des QPV est plus élevée dans la région (27 %) qu’en France métropolitaine (23 %). Elle est aussi plus importante dans les QPV de 5 000 habitants ou plus, que dans ceux de plus petite taille. En particulier, dans le seul QPV de la communauté d’agglomération de Blois, qui compte plus de 10 000 habitants, cette part atteint 44 %.

Figure 2Caractéristiques de la structure de la population et de l’emploi dans les QPV (en %)

Caractéristiques de la structure de la population et de l’emploi dans les QPV (en %)
Zone géographique Structure de la population Emploi
Part des ménages d'une personne Part des ménages de 4 ou 5 personnes Part des ménages de 6 personnes et plus Part des étrangers dans la population Taux d'emploi Taux d'emploi des femmes Taux d'emploi des hommes Taux d'emploi des 15-24 ans Taux d'emploi des 25-54 ans Taux d'emploi des 55-64 ans Part des emplois à durée limitée Part de la population occupant un emploi à temps partiel
France métropolitaine 39 18 5 23 45 40 50 23 55 38 23 23
Centre-Val de Loire 42 17 5 27 42 37 47 24 51 34 30 26
Cher 49 12 3 17 38 35 41 24 45 32 30 27
Eure-et-Loir 35 21 6 26 40 35 47 21 50 30 30 23
Indre 50 13 3 17 41 35 47 25 49 35 30 28
Indre-et-Loire 46 14 4 24 44 41 47 25 53 35 29 32
Loir-et-Cher 41 17 7 38 39 32 46 26 46 28 36 26
Loiret 38 19 6 30 44 38 51 23 53 37 29 23
Métropole Tours-Val de Loire 47 14 4 25 43 41 46 25 52 35 29 32
Orléans métropole 35 20 7 31 47 41 54 24 57 42 29 23
CA du Pays de Dreux 38 19 8 44 38 32 45 23 47 28 37 25
CA Bourges Plus 25 27 9 27 37 30 45 19 47 25 32 20
CA de Blois Agglopolys 45 14 3 16 37 35 40 23 45 33 30 28
CA Montargoise et Rives du Loing 46 17 4 28 38 34 42 22 45 29 29 24
CA Chartres Métropole 41 18 5 26 47 43 51 24 57 36 28 26
CA Châteauroux Métropole 48 14 n.d. 19 40 35 47 23 49 34 30 28
  • n.d. : données non disponibles
  • Source : Insee, Recensement de la population 2017, estimations démographiques

Un tiers des jeunes ne sont ni scolarisés ni en emploi

En 2017 en Centre-Val de Loire, le taux d’emploi des personnes des quartiers prioritaires est un peu plus bas qu’en France métropolitaine (42 % contre 45 %). Comme pour la population résidant hors des QPV, il est plus élevé pour les personnes de 25 à 54 ans (51 %) que pour les autres tranches d’âge : 34 % pour les 55 à 64 ans et 24 % pour les 15 à 24 ans. Les jeunes des QPV de la région sont néanmoins un peu plus souvent en emploi qu’en France métropolitaine (23 %). Ces jeunes entrent plus tôt dans la vie active et ils poursuivent moins longtemps leurs études.

Le taux de scolarisation des 15 à 24 ans résidant en QPV est ainsi assez faible dans la région (56 % contre 59 % en France métropolitaine), et il est particulièrement bas dans le Berry. Un tiers (32 %) des jeunes de 16 à 25 ans ne sont ni scolarisés ni en emploi (29 % en France métropolitaine). Dans la communauté d’agglomération de Montargis, la part des jeunes dans cette situation atteint même 42 %, sous l’effet conjugué d’une faible scolarisation et d’un faible taux d’emploi.

Le taux d’emploi dans les QPV est plus élevé dans les métropoles de Tours (43 %) et d’Orléans (47 %) et dans la communauté d’agglomération de Chartres (47 %), et cela se vérifie pour chaque classe d’âge.

En comparaison, celui des quartiers de la communauté d’agglomération de Montargis est de 38 %, en lien avec un très faible taux d’emploi de 58 % pour la population de l’ensemble de cet EPCI. Bien que les intercommunalités de Dreux et Bourges aient un taux d’emploi un peu plus haut, à 62 %, celui de leurs QPV (37 %) est encore plus bas qu’à Montargis.

Le niveau de diplôme peut expliquer en partie ces difficultés d’accès à l’emploi : seuls 27 % des résidents des QPV de la région ont un diplôme de niveau baccalauréat ou supérieur (contre 31 % en France métropolitaine). Les emplois occupés par les habitants des QPV sont plus fréquemment dans l’industrie et 44 % des actifs sont ouvriers (35 % au niveau national). Le nombre d’ouvriers est particulièrement important dans les quartiers prioritaires du Loir-et-Cher, de l’Eure-et-Loir et de l’Indre.

Comme en France métropolitaine, les inégalités d’accès à l’emploi entre les femmes et les hommes sont plus accentuées (écart de taux d’emploi de 10 points) que dans l’ensemble de la région (écart de 5 points). Ces inégalités d’accès à l’emploi entre les femmes et les hommes sont particulièrement importantes dans les QPV de la métropole d’Orléans (écart de 14 points) et de la communauté d’agglomération de Dreux (écart de 15 points).

Trois emplois sur dix dans les QPV de la région sont à (contre 23 % en France métropolitaine). Avec une part d’emploi à durée limitée de 38,6 %, les étrangers résidant en QPV sont particulièrement exposés à cette forme de précarité. Un quart (26 %) des travailleurs de ces territoires occupent un emploi à temps partiel. Cette part est plus élevée dans les quartiers de la région que dans les QPV de France métropolitaine (23 %), alors que pour l’ensemble de la population, la part d’emplois à temps partiel en Centre-Val de Loire est inférieure à son équivalent national.

Les habitants des QPV les plus peuplés ont un niveau de vie médian plus faible

Les quartiers prioritaires de la région abritent une population plus pauvre qu’à l’échelle nationale : dans les deux tiers d’entre eux, le médian est inférieur à celui dans l’ensemble des QPV de France métropolitaine, qui est de 14 010 euros annuels. Les habitants de six des huit QPV de 5 000 habitants ou plus ont un niveau de vie médian inférieur à celui de l’échelle nationale. Les résidents des deux tiers des QPV de moins de 5 000 habitants sont dans ce cas.

Le rapport entre le niveau de vie de la population d’un QPV et de celle de l’intercommunalité où il est implanté permet d’évaluer la différence de niveau de vie entre le QPV et son environnement. De manière générale, plus le niveau de vie dans le QPV est faible, plus l’écart observé avec l’intercommunalité englobante est élevée (figure 3a). Les QPV de plus de 5 000 habitants se caractérisent fréquemment par un assez faible niveau de vie médian de leurs résidents et un écart marqué avec celui de l’ensemble de la population de l’EPCI englobant.

Entre 2015 et 2019, les QPV dans lesquels les niveaux de vie médians se sont le plus rapprochés de ceux mesurés dans leurs EPCI englobants sont la Verrerie dans la communauté de communes du Val d’Amboise, l’Argonne dans la métropole d’Orléans, le Bourg-Chautemps dans la communauté d’agglomération de Montargis et le Champ de la Ville dans la communauté de communes Giennoises. En revanche, les niveaux de vie médians des habitants des QPV des Quartiers Nord dans la communauté de communes du Pithiverais, des Vauvettes dans la communauté d’agglomération de Dreux et du Hameau dans la communauté de communes du Val de Sully se sont assez nettement éloignés de ceux des habitants de leurs EPCI englobants (figure 3b).

Figure 3aNiveau de vie médian des habitants des QPV et rapport entre le niveau de vie médian dans le QPV et dans l’EPCI englobant en 2019, selon la population du QPV

Niveau de vie médian des habitants des QPV et rapport entre le niveau de vie médian dans le QPV et dans l’EPCI englobant en 2019, selon la population du QPV - Note de lecture : Parmi les 52 QPV de la région, seuls deux ont une population de 10 000 habitants ou plus. Les habitants du quartier de la Source ont un niveau de vie médian de 13 310 euros. Le rapport entre ce niveau de vie et celui dans la métropole d’Orléans est de 0,597. Les habitants du quartier Kennedy-Coty-Croix Chevallier ont un niveau de vie médian de 12 750 euros. Le rapport entre ce niveau de vie et celui dans l’intercommunalité de Blois est de 0,582.
Code du QPV Libellé du QPV Niveau de vie médian QPV Rapport entre le niveau de vie du QPV et le niveau de vie de l’EPCI englobant Tranche de taille du QPV
QP018004 Clos Du Roy - Centre Ville - Vierzon 13 060 0,67 De 2 500 à 5 000
QP018002 Val D'Auron - Bourges 13 080 0,60 De 2 500 à 5 000
QP028006 Les Bâtes Tabellionne 13 050 0,62 De 2 500 à 5 000
QP028009 Camus - Schweitzer 12 670 0,62 De 2 500 à 5 000
QP036002 Saint Jean - Saint Jacques 12 640 0,61 De 2 500 à 5 000
QP037005 Fontaines 13 030 0,59 De 2 500 à 5 000
QP037007 Rives Du Cher 13 720 0,63 De 2 500 à 5 000
QP037008 Europe 13 850 0,63 De 2 500 à 5 000
QP041002 Les Rottes 13 160 0,61 De 2 500 à 5 000
QP045003 Le Plateau 12 980 0,65 De 2 500 à 5 000
QP045004 La Chaussée 14 060 0,71 De 2 500 à 5 000
QP018001 Bourges Nord 13 260 0,60 De 5 000 à 10 000
QP028008 Dunant - Kennedy 12 680 0,60 De 5 000 à 10 000
QP037002 Rabière 12 900 0,59 De 5 000 à 10 000
QP037004 Rabaterie 14 740 0,67 De 5 000 à 10 000
QP037009 Sanitas 12 270 0,56 De 5 000 à 10 000
QP045011 Argonne 14 280 0,64 De 5 000 à 10 000
QP018003 Le Vernet - Saint Amand Montrond 14 370 0,72 Moins de 2 500
QP028010 Le Val 12 470 0,59 Moins de 2 500
QP028002 Quartier Des Clos 14 650 0,64 Moins de 2 500
QP028003 Vieux Puits 13 430 0,58 Moins de 2 500
QP028004 Bruxelles - Arcades - Béguines 14 350 0,62 Moins de 2 500
QP028005 Tallemont - Bretagne 12 530 0,54 Moins de 2 500
QP028001 Les Vauvettes 13 520 0,64 Moins de 2 500
QP028007 Les Rochelles - Barthou 14 230 0,67 Moins de 2 500
QP036004 Nation Bernardines 14 660 0,70 Moins de 2 500
QP036001 Beaulieu 13 230 0,63 Moins de 2 500
QP036003 Vaugirard - Saint Christophe 14 480 0,69 Moins de 2 500
QP037001 La Verrerie 15 390 0,69 Moins de 2 500
QP037012 Patte D'Oie - Malétrenne - Plaisance 14 630 0,66 Moins de 2 500
QP037003 Niqueux Bruère - Marcel Pagnol 14 960 0,68 Moins de 2 500
QP037006 Rochepinard 12 670 0,58 Moins de 2 500
QP037010 Maryse Bastié 13 990 0,64 Moins de 2 500
QP037011 Bords De Loire 13 580 0,62 Moins de 2 500
QP041003 Les Favignolles 12 400 0,60 Moins de 2 500
QP045018 Quartiers Nord 13 950 0,66 Moins de 2 500
QP045019 Saint Aignan 13 020 0,62 Moins de 2 500
QP045015 Le Hameau 14 150 0,64 Moins de 2 500
QP045002 Vésine 13 760 0,69 Moins de 2 500
QP045005 Le Bourg - Chautemps 12 960 0,65 Moins de 2 500
QP045016 Champ De La Ville 12 560 0,60 Moins de 2 500
QP045017 Montoire 13 190 0,63 Moins de 2 500
QP045001 Les Chaises 14 890 0,67 Moins de 2 500
QP045006 Le Clos De La Grande Salle 13 840 0,62 Moins de 2 500
QP045007 Andrillons Ormes Du mail 13 530 0,61 Moins de 2 500
QP045008 Lignerolles 15 230 0,68 Moins de 2 500
QP045009 Dauphine 14 900 0,67 Moins de 2 500
QP045012 Blossières 14 300 0,64 Moins de 2 500
QP045013 Pont Bordeaux 13 810 0,62 Moins de 2 500
QP045014 Les 3 Fontaines 12 470 0,56 Moins de 2 500
QP041001 Kennedy - Coty - Croix Chevallier - Sarrazines 12 750 0,58 Plus de 10 000
QP045010 La Source 13 310 0,60 Plus de 10 000
  • Note de lecture : Parmi les 52 QPV de la région, seuls deux ont une population de 10 000 habitants ou plus. Les habitants du quartier de la Source ont un niveau de vie médian de 13 310 euros. Le rapport entre ce niveau de vie et celui dans la métropole d’Orléans est de 0,597. Les habitants du quartier Kennedy-Coty-Croix Chevallier ont un niveau de vie médian de 12 750 euros. Le rapport entre ce niveau de vie et celui dans l’intercommunalité de Blois est de 0,582.
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (FiLoSoFi) 2019, Recensement de la population 2018

Figure 3aNiveau de vie médian des habitants des QPV et rapport entre le niveau de vie médian dans le QPV et dans l’EPCI englobant en 2019, selon la population du QPV

  • Lecture : Parmi les 52 QPV de la région, seuls deux ont une population de 10 000 habitants ou plus. Les habitants du quartier de la Source ont un niveau de vie médian de 13 310 euros. Le rapport entre ce niveau de vie et celui dans la métropole d’Orléans est de 0,597. Les habitants du quartier Kennedy-Coty-Croix Chevallier ont un niveau de vie médian de 12 750 euros. Le rapport entre ce niveau de vie et celui dans l’intercommunalité de Blois est de 0,582.
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (FiLoSoFi) 2019, Recensement de la population 2018

Encadré - Partenariat

Cette étude a été réalisée dans le cadre d’un partenariat entre la Direction régionale de l’Insee Centre-Val de Loire (Insee) et la Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarité Centre-Val de Loire (DREETS).

Publication rédigée par :Olivier Diel, Sophie Goupil (Insee)

Sources

La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014 définit 1 296 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) en France métropolitaine. Ces QPV ont fait l’objet de deux programmes nationaux de rénovation urbaine (un premier de 2004 à 2020, un second démarré en 2014 et devant s’achever en 2030). L’étude porte sur le découpage géographique des QPV définis par le Ouvrir dans un nouvel ongletdécret n° 2015-1138 du 14 septembre 2015.

L’évolution de la population des QPV est mesurée à partir des Recensements de la population de 2013 et de 2018.

La structure de la population et des ménages des QPV, ainsi que les données sur l’emploi et la scolarisation, sont mesurées à partir du Recensement de la population de 2017.

L'analyse des revenus dans les QPV et leur EPCI englobant est réalisée à partir du Fichier localisé social et fiscal (FiLoSoFi) de 2019.

Définitions

Un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) est une structure administrative française regroupant plusieurs communes afin d'exercer certaines de leurs compétences en commun. Les EPCI à fiscalité propre retenus pour cette étude peuvent être des métropoles, des communautés urbaines, des communautés d’agglomération ou des communautés de communes. L’étude porte sur le découpage géographique des EPCI au 1er janvier 2020.

Les emplois à durée limitée sont ceux qui ont un terme fixé, défini dans le contrat de travail qui lie le salarié à son employeur. Ils regroupent les contrats à durée déterminée (CDD), dont ceux en contrats aidés, les missions d’intérim et les contrats d'apprentissage et les stages rémunérés.

Le niveau de vie est le revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation (UC). Le niveau de vie médian partage la population en deux : la moitié des ménages disposent d’un niveau de vie supérieur et la moitié d’un niveau de vie inférieur.

Les emplois à durée limitée sont ceux qui ont un terme fixé, défini dans le contrat de travail qui lie le salarié à son employeur. Ils regroupent les contrats à durée déterminée (CDD), dont ceux en contrats aidés, les missions d’intérim et les contrats d'apprentissage et les stages rémunérés.

Un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) est une structure administrative française regroupant plusieurs communes afin d'exercer certaines de leurs compétences en commun. Les EPCI à fiscalité propre retenus pour cette étude peuvent être des métropoles, des communautés urbaines, des communautés d’agglomération ou des communautés de communes. L’étude porte sur le découpage géographique des EPCI au 1er janvier 2020.

Le niveau de vie est le revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation (UC). Le niveau de vie médian partage la population en deux : la moitié des ménages disposent d’un niveau de vie supérieur et la moitié d’un niveau de vie inférieur.

Pour en savoir plus

« Données sur les quartiers de la politique de la ville », Insee chiffres détaillés, avril 2022.

Bruyas J., Le Goff F., Josnin R., « Les quartiers prioritaires de la politique de la ville en région Centre-Val de Loire », Insee Dossier Centre-Val de Loire n° 7, novembre 2021.

Hérant S., Meyniel C., Lapeyre H., Raïs L., Faure S., « Atlas cartographique des quartiers prioritaires de la politique de la ville en Centre-Val de Loire », Insee Dossier Centre-Val de Loire n° 1, mars 2017.

Renaud A., Sémécurbe F., « Les habitants des quartiers de la politique de la ville : La pauvreté côtoie d'autres fragilités », Insee Première n° 1593, mai 2016.