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Insee Conjoncture Hauts-de-France · Octobre 2021 · n° 28
Insee Conjoncture Hauts-de-FranceL’emploi dépasse son niveau d’avant-crise au 2e trimestre 2021 Note de conjoncture régionale - 2ᵉ trimestre 2021

Auteurs : Noémie Cavan, Megan Courthial, Kévin Fusillier, Julien Marache, Caroline Victoor (Insee), Pascale Hennebert (Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités)

Au 2e trimestre 2021, l’emploi salarié dans les Hauts-de-France progresse de 0,9 % (contre + 1,1 % au niveau national) et dépasse ainsi son niveau d’avant-crise. Cette reprise est portée par la hausse de l’intérim, ainsi que par l’embellie retrouvée dans le secteur tertiaire marchand. Le taux de chômage diminue légèrement et s’établit à 9,3 %, contre 8,0 % à l’échelle nationale. La baisse de la demande d’emploi se poursuit (– 0,6 %). Dans la construction, les volumes de logements autorisés et commencés augmentent à nouveau. La fréquentation hôtelière reprend doucement mais à un niveau encore très en deçà de celui d’avant-crise. Les créations d’entreprises se replient légèrement ce trimestre (– 1,9 %), mais restent à un niveau supérieur à celui d’avant-crise.

Insee Conjoncture Hauts-de-France
No 28
Paru le :Paru le14/10/2021
Avertissement sur le marché du travail

Depuis la publication de juillet 2018, portant sur le premier trimestre 2018, le champ des estimations trimestrielles d’emploi publiées au niveau localisé (région et département) est étendu aux départements d’outre-mer (hors Mayotte) et à l’ensemble de l’emploi salarié. Par rapport à la situation antérieure, sont donc ajoutés les salariés de la fonction publique, de l’agriculture et de l’ensemble des particuliers employeurs.

De plus, les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution.

La situation des personnes sur le marché du travail a été fortement affectée depuis le début de la crise sanitaire (secteurs d’activité à l’arrêt, contraintes de garde d’enfant par exemple). Pour être considéré comme chômeur, il faut être sans emploi, disponible pour travailler et avoir fait des démarches actives de recherche d’emploi. Début 2021, la quasi-stabilité du taux de chômage résulte à la fois de celle du taux d’emploi et de la persistance d’un comportement de retrait d’activité, du fait de la crise et du maintien de restrictions sanitaires.

Enfin, l’introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge de la DSN.

L’emploi salarié progresse à nouveau et dépasse son niveau d’avant-crise

Fin juin 2021, le nombre d’emplois salariés s’établit à 2 060 800 en Hauts-de-France, soit une hausse de 17 400 postes (+ 0,9 %) au 2e trimestre 2021 par rapport au trimestre précédent (contre + 1,1 % au niveau national) (figure 1). Cette dynamique est davantage portée par le secteur privé (+ 1,0 %, contre + 1,4 % en France), que par le secteur public (+ 0,4 %, évolution identique au niveau national). Cette hausse de l’emploi salarié est la 4e consécutive depuis le 3e trimestre 2020. Après avoir retrouvé son niveau d’avant-crise au 1er trimestre, la reprise se poursuit avec une hausse de 1,0 % par rapport au 4e trimestre 2019. Tous les départements de la région bénéficient de cette croissance trimestrielle, surtout le Nord avec une hausse de 1,1 % (contre + 0,6 % dans chacun des autres départements). Alors que le Nord et le Pas-de-Calais avaient déjà dépassé leur niveau d’avant-crise au trimestre précédent, ce niveau est retrouvé ce trimestre dans l’Oise et la Somme. Seul l’Aisne reste encore en deçà de son niveau d’avant-crise (– 0,9 % par rapport au 4e trimestre 2019, soit 1 400 salariés de moins).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Hauts-de-France Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Hauts-de-France Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 100,2 100,2 100,1 100,3
2ᵉ trim. 2011 100,2 100,3 100,2 100,4
3ᵉ trim. 2011 100,0 100,2 100,1 100,4
4ᵉ trim. 2011 99,9 100,3 100,0 100,4
1ᵉ trim. 2012 99,8 100,3 99,9 100,4
2ᵉ trim. 2012 99,6 100,3 99,5 100,3
3ᵉ trim. 2012 99,2 100,1 99,0 100,1
4ᵉ trim. 2012 98,8 100,0 98,6 99,9
1ᵉ trim. 2013 98,7 100,0 98,5 99,9
2ᵉ trim. 2013 98,4 99,9 98,0 99,7
3ᵉ trim. 2013 98,6 100,1 98,1 99,8
4ᵉ trim. 2013 98,7 100,4 98,1 99,9
1ᵉ trim. 2014 98,8 100,4 98,0 99,9
2ᵉ trim. 2014 98,7 100,4 97,9 99,9
3ᵉ trim. 2014 98,4 100,3 97,5 99,8
4ᵉ trim. 2014 98,6 100,4 97,6 99,8
1ᵉ trim. 2015 98,5 100,4 97,6 99,8
2ᵉ trim. 2015 98,6 100,6 97,6 100,0
3ᵉ trim. 2015 98,7 100,7 97,7 100,1
4ᵉ trim. 2015 98,8 100,9 97,9 100,3
1ᵉ trim. 2016 98,9 101,1 97,9 100,5
2ᵉ trim. 2016 99,1 101,3 98,2 100,8
3ᵉ trim. 2016 99,3 101,6 98,5 101,1
4ᵉ trim. 2016 99,5 101,7 98,7 101,3
1ᵉ trim. 2017 99,6 102,1 98,8 101,8
2ᵉ trim. 2017 99,8 102,4 99,0 102,2
3ᵉ trim. 2017 100,1 102,7 99,5 102,6
4ᵉ trim. 2017 100,2 103,1 99,9 103,2
1ᵉ trim. 2018 100,1 103,2 99,8 103,3
2ᵉ trim. 2018 100,1 103,3 100,0 103,5
3ᵉ trim. 2018 100,1 103,4 100,0 103,7
4ᵉ trim. 2018 100,1 103,7 100,2 104,1
1ᵉ trim. 2019 100,4 104,1 100,5 104,6
2ᵉ trim. 2019 100,5 104,3 100,6 104,8
3ᵉ trim. 2019 100,5 104,5 100,5 105,1
4ᵉ trim. 2019 100,7 104,9 100,9 105,5
1ᵉ trim. 2020 98,7 102,9 98,4 102,9
2ᵉ trim. 2020 98,1 102,0 98,0 102,1
3ᵉ trim. 2020 100,0 103,8 99,8 103,9
4ᵉ trim. 2020 100,2 103,7 100,1 103,8
1ᵉ trim. 2021 100,8 104,3 100,9 104,6
2ᵉ trim. 2021 101,6 105,5 101,9 106,0
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’intérim retrouve son dynamisme

Au 2e trimestre 2021, les effectifs salariés intérimaires augmentent de + 3,3 %, après une baisse de – 2,5 % lors du 1er trimestre (figure 2). La région emploie désormais 72 000 personnes intérimaires. Les effectifs progressent dans quatre départements : de + 0,2 % dans l’Aisne à + 6,1 % dans le Nord. Dans le Pas-de-Calais, l’intérim recule, pour le 2e trimestre consécutif, de 1,0 %, principalement du fait d’un recours moindre dans l’industrie. En Hauts-de-France, les effectifs intérimaires sont en hausse de 1,7 % par rapport à fin 2019, soit 1 200 postes de plus que le niveau pré-crise. En revanche, malgré une hausse de 2,4 % ce trimestre, l’intérim ne parvient pas, au niveau national, à rattraper son volume d’avant-crise (écart de – 2,9 %).

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Hauts-de-France France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 102,2 101,1
2ᵉ trim. 2011 103,9 101,5
3ᵉ trim. 2011 101,7 100,1
4ᵉ trim. 2011 102,3 99,4
1ᵉ trim. 2012 97,3 95,0
2ᵉ trim. 2012 94,2 92,0
3ᵉ trim. 2012 86,0 88,0
4ᵉ trim. 2012 82,7 85,4
1ᵉ trim. 2013 88,4 88,2
2ᵉ trim. 2013 84,6 87,2
3ᵉ trim. 2013 87,8 89,8
4ᵉ trim. 2013 87,8 90,3
1ᵉ trim. 2014 86,7 89,3
2ᵉ trim. 2014 90,8 91,2
3ᵉ trim. 2014 88,0 88,9
4ᵉ trim. 2014 89,8 90,1
1ᵉ trim. 2015 90,7 89,7
2ᵉ trim. 2015 94,1 93,4
3ᵉ trim. 2015 97,6 97,0
4ᵉ trim. 2015 101,7 99,6
1ᵉ trim. 2016 103,2 99,3
2ᵉ trim. 2016 105,4 102,1
3ᵉ trim. 2016 108,3 105,5
4ᵉ trim. 2016 113,7 110,9
1ᵉ trim. 2017 114,1 115,4
2ᵉ trim. 2017 115,6 120,1
3ᵉ trim. 2017 122,8 124,4
4ᵉ trim. 2017 129,3 130,9
1ᵉ trim. 2018 124,9 129,6
2ᵉ trim. 2018 124,4 127,6
3ᵉ trim. 2018 121,0 127,8
4ᵉ trim. 2018 119,3 126,6
1ᵉ trim. 2019 121,8 127,5
2ᵉ trim. 2019 119,9 126,4
3ᵉ trim. 2019 117,8 126,6
4ᵉ trim. 2019 117,7 126,2
1ᵉ trim. 2020 72,6 75,3
2ᵉ trim. 2020 86,8 91,9
3ᵉ trim. 2020 111,2 113,6
4ᵉ trim. 2020 118,9 119,5
1ᵉ trim. 2021 115,9 119,7
2ᵉ trim. 2021 119,8 122,6
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Le tertiaire marchand dépasse son niveau d’avant-crise

Après une hausse de 1,1 % au trimestre précédent, l’emploi salarié dans les services marchands (hors intérim) augmente à nouveau de 1,7 %, soit + 14 400 postes (contre + 2,0 % au niveau national) (figure 3). Depuis fin 2019, ce secteur avait particulièrement souffert des mesures de confinement liées à la Covid-19. Désormais, grâce à la hausse enregistrée ce trimestre, avec 854 100 salariés, il dépasse son niveau d’avant-crise. La levée des restrictions sanitaires, avec la réouverture des lieux de loisirs et de culture, a eu un effet direct et immédiat sur l’emploi dans ce secteur. Ainsi, avec la création nette de 6 700 emplois (+ 10 %), l’hébergement-restauration retrouve son niveau d’avant-crise. Les effectifs salariés dans le commerce poursuivent leur hausse et augmentent de 1,3 % au 2e trimestre 2021. Les “autres activités de services” sont également en hausse (+ 1,4 %).

Figure 3Évolution de l’emploi salarié par secteur

Évolution de l’emploi salarié par secteur
Secteur d’activité Effectif au 2e trimestre 2021 Évolution par rapport au 1er trimestre 2021 Évolution par rapport à fin 2019 (en %)
En effectif En % France hors Mayotte (en %)
Agriculture 21 100 + 50 + 0,2 + 0,7 + 0,8
Industrie 280 000 -1 000 - 0,4 + 0,1 - 2,2
Construction 113 100 + 300 + 0,3 + 0,2 + 3,9
Tertiaire marchand (hors intérim) 854 100 + 14 400 + 1,7 + 2,0 + 1,5
Intérim 72 000 + 2 300 + 3,3 + 2,4 + 1,7
Tertiaire non marchand 720 400 + 1 400 + 0,2 + 0,4 + 1,1
Ensemble 2 060 800 + 17 400 + 0,9 + 1,1 + 1,0
  • Note : données CVS et arrondies pour les effectifs. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Avertissement : les données du secteur agricole sont provisoires suite à des difficultés de traitement de la MSA. L’Insee réalise une estimation en prolongeant les tendances des trimestres précédents.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d’emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

La construction ralentit

Après un 1er trimestre particulièrement dynamique où l’emploi dans la construction avait progressé de 1,8 %, il ralentit nettement au 2e trimestre et n’augmente plus que de 0,3 %, soit + 300 postes (+ 0,2 % au niveau national). Si la hausse s’est confirmée dans l’Oise (+ 0,9 %), la Somme (+ 0,6 %) et le Nord (+ 0,4 %), l’emploi stagne dans le Pas-de-Calais et recule dans l’Aisne (– 1,4 %). Les interruptions de chantier engendrées par les pénuries de matières premières pourraient être une des causes de ce ralentissement. Les effectifs régionaux de ce secteur (113 100 salariés) demeurent tout de même largement au-dessus du niveau observé fin 2019 (+ 3,9 %), du fait de quatre trimestres consécutifs de hausse.

Les effectifs dans l’industrie se réduisent

Après la stabilité observée au 1er trimestre 2021, l’emploi industriel régional repart à la baisse ce trimestre (– 0,4 %), alors qu’il augmente très légèrement au niveau national (+ 0,1 %). Il reste ainsi inférieur à son niveau d’avant-crise (– 2,2 %, soit – 6 300 par rapport à fin 2019). Les seuls secteurs industriels qui voient leurs effectifs légèrement augmenter ce trimestre sont les industries agroalimentaires (+ 0,2 %) et les activités de raffinage, gestion de l’énergie, de l’eau, et des déchets (+ 0,1 %). Tous les autres secteurs sont en recul. Ainsi, dans la fabrication de matériel de transport, les effectifs diminuent de 1,1 %, sous l’effet de la baisse marquée dans l’industrie automobile. Toutefois, l’emploi industriel progresse dans le Pas-de-Calais (+ 0,2 %), avec la création nette de 130 emplois ce trimestre dans l’industrie agroalimentaire.

Légère baisse du taux de chômage

Au 2ᵉ trimestre 2021, le taux de chômage en Hauts-de-France baisse légèrement, comme au niveau national, de 0,1 point. Il s’établit désormais à 9,3 % (contre 8,0 % en France), soit le deuxième taux le plus élevé de France métropolitaine derrière l’Occitanie (9,4 %).

Au sein de la région, le chômage diminue sensiblement dans le Nord (– 0,3 point pour atteindre 9,6 %) et l’Aisne (– 0,2 point) qui conserve néanmoins le taux le plus élevé de la région à 11,0 %. À l’inverse, il augmente de 0,1 point dans le Pas-de-Calais et la Somme (9,1 % pour chacun) tandis qu’il est stable dans l’Oise (7,9 %, niveau le plus bas des Hauts-de-France et en deçà du taux national).

Ce trimestre, la plus forte augmentation est observée dans la zone d’emploi d’Abbeville (+ 0,3 point) (figure 4). À l’inverse, la baisse la plus importante concerne la zone de Maubeuge (– 0,6 point) où le taux de chômage reste le plus élevé de la région (12,3 %). Celle d’Arras reste la plus préservée avec 6,3 % de la population active au chômage (– 0,1 point ce trimestre).

Figure 4Taux de chômage par zone d’emploi dans les Hauts-de-France au 2e trimestre 2021

Taux de chômage par zone d’emploi dans les Hauts-de-France au 2e trimestre 2021 - Lecture : le taux de chômage de la zone d’emploi de Dunkerque diminue de 0,1 point ce trimestre, atteignant 9,2 % de sa population active.
Zone d’emploi Libellé Taux de chômage T1 2021 Taux de chômage T2 2021 Évolution en point
3201 Abbeville 8,5 8,8 0,3
3202 Amiens 9,2 9,3 0,1
3203 Arras 6,4 6,3 -0,1
3204 Berck 7,0 7,1 0,1
3205 Béthune 8,9 9,0 0,1
3206 Boulogne-sur-Mer 9,0 9,0 0,0
3207 Calais 12,2 12,1 -0,1
3208 Cambrai 10,4 10,0 -0,4
3209 Château-Thierry 9,4 9,5 0,1
3210 Compiègne 7,9 7,9 0,0
3211 Creil 8,0 8,0 0,0
3212 Douai 11,2 11,2 0,0
3213 Dunkerque 9,3 9,2 -0,1
3214 Laon 10,0 9,7 -0,3
3215 Lens 11,0 10,9 -0,1
3216 Lille 7,4 7,3 -0,1
3217 Maubeuge 12,9 12,3 -0,6
3218 Roubaix-Tourcoing 11,9 11,4 -0,5
3219 Saint-Omer 8,0 8,1 0,1
3220 Saint-Quentin 11,7 11,5 -0,2
3221 Soissons 8,9 8,9 0,0
3222 Valenciennes 12,3 12,0 -0,3
3254 Beauvais - partie Hauts-de-France 8,1 8,0 -0,1
3258 La Vallée de la Bresle - Vimeu - partie Hauts de France 8,9 8,6 -0,3
  • Note : données corrigées des variations saisonnières, provisoires pour le 2e trimestre 2021.
  • Lecture : le taux de chômage de la zone d’emploi de Dunkerque diminue de 0,1 point ce trimestre, atteignant 9,2 % de sa population active.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage par zone d’emploi dans les Hauts-de-France au 2e trimestre 2021

  • Note : données corrigées des variations saisonnières, provisoires pour le 2e trimestre 2021.
  • Lecture : le taux de chômage de la zone d’emploi de Dunkerque diminue de 0,1 point ce trimestre, atteignant 9,2 % de sa population active.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Le recul de la demande d’emploi A, B, C se poursuit

Au 2e trimestre 2021, les Hauts-de-France comptent en moyenne 572 600 demandeurs d’emploi de catégories ABC. Le recul observé sur les deux trimestres précédents se poursuit, avec une baisse de – 0,6 % (– 3 700 personnes). Cette évolution est en ligne avec celle enregistrée au niveau national sur la même période (– 0,5 %).

Dans les départements du Nord, du Pas-de-Calais et de l’Oise, les effectifs des demandeurs d’emploi de catégories ABC baissent pour le troisième trimestre consécutif, avec respectivement – 0,8 %, – 1,1 % et – 0,4 %. Dans l’Aisne, la demande est stable (– 0,1 %), tandis que l’évolution s’inverse dans la Somme par rapport au trimestre précédent (+ 0,3 %).

La région compte, au 2e trimestre 2021, 356 520 demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A), soit un recul de – 0,9 % par rapport au trimestre précédent (– 1,4 % en France métropolitaine).

Après trois trimestres de baisse successifs, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories ABC inscrits depuis moins d’un an est en hausse de + 1,2 % en Hauts-de-France, alors qu’il baisse de 0,1 % en France métropolitaine. En revanche, les demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an sont moins nombreux dans la région, avec près de 7 000 inscrits de moins que le trimestre précédent (– 2,3 %). En France métropolitaine, la baisse est de moindre ampleur (– 0,9 %). En Hauts-de-France, la part des demandeurs d’emploi de catégories ABC de longue durée recule de – 0,9 point ce trimestre, mais représente encore 52 % des demandeurs d’emploi, contre 50 % en France métropolitaine.

Dans la région, la diminution de la demande d’emploi concerne les deux sexes ce trimestre, avec – 0,5 % pour les femmes et – 0,8 % pour les hommes. Les demandeurs d’emploi de catégories ABC de moins de 50 ans sont de nouveau moins nombreux ce trimestre par rapport au trimestre précédent, avec – 1,4 % chez les moins de 25 ans et – 0,7 % chez les 25-49 ans. La demande d’emploi des 50 ans et plus continue quant à elle d’augmenter, mais dans une proportion plus faible qu’au 1er trimestre 2021 (+ 0,1 % contre + 0,6 %).

Le nombre de logements autorisés et commencés à nouveau en hausse

Ces douze derniers mois, 26 600 logements ont été autorisés à la construction dans les Hauts-de-France, soit 9,3 % de plus en glissement du cumul annuel sur un trimestre (contre + 12 % en France hors Mayotte) (figure 5). Le nombre de logements autorisés à la construction est en hausse dans tous les départements, et retrouve ainsi son niveau d’avant-crise (+ 1,2 % par rapport à décembre 2019). En glissement du cumul annuel sur un trimestre, la plus forte hausse concerne le département du Pas-de-Calais (+ 28 %). L’augmentation est plus faible dans le Nord, avec + 2,8 % sur un trimestre.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (indice base 100 en décembre 2010)
Hauts-de-France France hors Mayotte
déc. 2010 100,0 100,0
janv. 2011 101,5 101,6
févr. 2011 102,1 101,8
mars 2011 101,8 101,2
avr. 2011 102,4 101,0
mai 2011 104,0 102,6
juin 2011 103,7 102,9
juil. 2011 104,0 103,1
août 2011 103,7 104,3
sept. 2011 105,2 105,8
oct. 2011 107,0 106,5
nov. 2011 107,6 107,5
déc. 2011 110,4 108,6
janv. 2012 110,4 108,4
févr. 2012 110,7 108,6
mars 2012 109,8 108,5
avr. 2012 110,4 109,0
mai 2012 108,6 107,7
juin 2012 106,7 107,2
juil. 2012 103,4 106,4
août 2012 104,0 106,7
sept. 2012 101,5 104,5
oct. 2012 101,2 104,0
nov. 2012 100,3 102,9
déc. 2012 97,9 101,1
janv. 2013 97,9 101,3
févr. 2013 101,5 102,8
mars 2013 105,5 103,1
avr. 2013 104,3 101,4
mai 2013 103,7 99,4
juin 2013 104,3 97,7
juil. 2013 107,0 95,7
août 2013 104,9 92,5
sept. 2013 101,8 91,0
oct. 2013 100,9 90,4
nov. 2013 97,2 89,6
déc. 2013 94,5 88,7
janv. 2014 91,1 86,6
févr. 2014 85,3 83,5
mars 2014 78,9 82,6
avr. 2014 76,5 81,4
mai 2014 72,8 81,4
juin 2014 70,0 81,4
juil. 2014 66,1 81,8
août 2014 68,5 81,6
sept. 2014 69,4 81,8
oct. 2014 70,3 80,9
nov. 2014 71,9 80,0
déc. 2014 72,5 79,9
janv. 2015 73,4 79,6
févr. 2015 73,1 79,2
mars 2015 71,9 78,3
avr. 2015 71,9 79,2
mai 2015 71,6 78,6
juin 2015 72,5 79,5
juil. 2015 72,8 79,4
août 2015 70,9 80,3
sept. 2015 70,6 81,1
oct. 2015 69,7 81,7
nov. 2015 71,3 83,7
déc. 2015 71,9 84,9
janv. 2016 70,9 85,2
févr. 2016 71,3 86,7
mars 2016 71,3 87,0
avr. 2016 72,2 88,0
mai 2016 74,3 90,0
juin 2016 74,9 90,4
juil. 2016 77,7 91,4
août 2016 79,2 92,5
sept. 2016 83,5 94,6
oct. 2016 85,3 95,3
nov. 2016 85,3 96,2
déc. 2016 85,3 97,3
janv. 2017 87,5 98,0
févr. 2017 88,1 98,2
mars 2017 89,9 100,3
avr. 2017 89,6 100,2
mai 2017 91,4 101,0
juin 2017 93,0 102,1
juil. 2017 93,3 103,4
août 2017 91,7 103,8
sept. 2017 91,4 104,1
oct. 2017 90,2 104,5
nov. 2017 90,2 103,6
déc. 2017 89,9 103,3
janv. 2018 89,0 103,5
févr. 2018 91,7 104,0
mars 2018 93,0 102,7
avr. 2018 95,1 102,8
mai 2018 95,7 102,5
juin 2018 92,7 101,1
juil. 2018 91,1 99,8
août 2018 90,8 99,4
sept. 2018 91,1 98,5
oct. 2018 90,8 98,3
nov. 2018 90,8 98,1
déc. 2018 91,4 96,7
janv. 2019 92,0 96,4
févr. 2019 88,4 94,9
mars 2019 87,5 94,2
avr. 2019 83,8 94,5
mai 2019 82,6 93,8
juin 2019 80,4 93,7
juil. 2019 82,0 94,2
août 2019 80,4 93,2
sept. 2019 77,1 92,0
oct. 2019 76,8 92,6
nov. 2019 77,1 92,6
déc. 2019 80,1 94,2
janv. 2020 80,1 94,8
févr. 2020 82,0 95,8
mars 2020 81,3 95,5
avr. 2020 80,4 90,9
mai 2020 78,0 87,6
juin 2020 82,3 86,5
juil. 2020 78,0 84,3
août 2020 78,6 83,7
sept. 2020 80,1 83,9
oct. 2020 79,2 82,6
nov. 2020 78,9 82,8
déc. 2020 74,9 81,7
janv. 2021 75,8 80,9
févr. 2021 75,5 80,7
mars 2021 74,3 81,7
avr. 2021 78,0 86,1
mai 2021 82,0 89,8
juin 2021 81,0 91,6
juil. 2021 83,8 94,2
août 2021 85,0 95,0
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

À l’instar des logements autorisés, le nombre de logements commencés est également en hausse en juin 2021 dans les Hauts-de-France : 22 000 logements en un an, soit 7,4 % de plus en glissement du cumul annuel sur un trimestre (+ 6,8 % en France). Avec 1 200 logements commencés entre juillet 2020 et juin 2021, l’Aisne observe la plus forte hausse dans la région (+ 18 %).

Avec 3 800 milliers de m² ces douze derniers mois dans les Hauts-de-France, la surface de plancher des locaux autorisés à la construction est en hausse de + 13 % en glissement du cumul annuel sur un trimestre (+ 7,5 % en France). Elle augmente de 30 % dans le Pas-de-Calais tandis qu’elle diminue de 2,8 % dans l’Oise.

Inversement, la surface de plancher des locaux commencés au cours des douze derniers mois est en baisse dans la région : – 3,0 % contre + 6,1 % au niveau national en glissement du cumul annuel sur un trimestre. Ce repli s’explique par la forte baisse observée dans la Somme (– 43 %). En revanche, cette surface augmente légèrement dans l’Aisne et le Nord (respectivement + 3,2 % et + 3,8 %), et plus fortement dans le Pas-de-Calais (+ 14 %).

Une fréquentation hôtelière en progression mais encore très pénalisée par la crise sanitaire

Au cours du 2ᵉ trimestre 2021, 1,2 million de nuitées ont été enregistrées dans les hôtels des Hauts-de-France. Toujours très touchée par la crise sanitaire et les mesures de confinement, la fréquentation des hôtels est divisée par deux, comparée à la même période de 2019 (– 61 % en France métropolitaine). La situation s’est toutefois améliorée par rapport au 2ᵉ trimestre 2020 (nombre de nuitées multiplié par 2,5).

Au rythme de la levée des restrictions et de l’amélioration de la situation sanitaire, la fréquentation hôtelière régionale progresse de mois en mois affichant – 64 % des nuitées en avril comparé au même mois en 2019, puis – 51 % en mai et – 41 % en juin.

Les touristes en provenance de l’étranger reviennent petit à petit (11 % des nuitées au mois de juin), mais leur présence dans la région demeure éloignée de celle d’avant-crise (25 % en moyenne en 2019). En France métropolitaine, la clientèle non résidente est plus présente qu’en région (14 % du total des nuitées en juin 2021) mais encore loin de son niveau de 2019 (37 %).

Légère baisse des créations d’entreprises

Au 2e trimestre 2021, 15 800 entreprises ont été créées dans les Hauts-de-France, soit une baisse de 1,9 % par rapport au trimestre précédent (– 1,3 % au niveau national) (figure 6). Ce léger repli fait suite à une hausse de 6,7 % au 1er trimestre 2021. Les créations d’entreprises restent cependant à un niveau supérieur à celui d’avant-crise : + 20 % par rapport au 4e trimestre 2019 (contre + 16 % au niveau national). En cumul annuel, 62 500 entreprises ont été créées dans les Hauts-de-France, soit 11 % de plus qu’au 1er trimestre 2021. Cette hausse est légèrement plus faible dans le Nord (+ 10 %), les autres départements connaissant la même progression qu’en région.

Figure 6Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Hauts-de-France hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Hauts-de-France y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 103,5 98,9 95,3 91,9
2ᵉ trim. 2011 96,4 98,7 94,3 92,4
3ᵉ trim. 2011 101,7 99,6 96,9 92,9
4ᵉ trim. 2011 105,1 99,2 101,6 93,3
1ᵉ trim. 2012 95,9 95,4 97,9 94,6
2ᵉ trim. 2012 92,5 92,3 96,9 93,5
3ᵉ trim. 2012 97,5 92,6 98,7 93,4
4ᵉ trim. 2012 91,5 92,6 91,2 90,5
1ᵉ trim. 2013 103,4 100,1 94,0 90,9
2ᵉ trim. 2013 105,9 101,7 93,5 91,6
3ᵉ trim. 2013 108,9 101,9 93,2 90,4
4ᵉ trim. 2013 108,4 103,4 94,6 92,3
1ᵉ trim. 2014 110,0 103,3 93,1 92,6
2ᵉ trim. 2014 112,2 104,4 95,3 92,8
3ᵉ trim. 2014 109,0 103,1 97,2 94,5
4ᵉ trim. 2014 110,4 102,2 92,5 93,8
1ᵉ trim. 2015 94,9 93,6 91,5 88,0
2ᵉ trim. 2015 90,9 94,3 87,7 88,5
3ᵉ trim. 2015 91,5 97,4 86,5 89,2
4ᵉ trim. 2015 95,1 97,6 86,8 90,0
1ᵉ trim. 2016 99,0 102,1 89,0 92,3
2ᵉ trim. 2016 103,3 103,6 93,4 95,2
3ᵉ trim. 2016 100,7 102,5 88,0 93,5
4ᵉ trim. 2016 105,4 104,1 89,7 92,6
1ᵉ trim. 2017 101,7 104,5 90,6 95,2
2ᵉ trim. 2017 104,2 104,8 92,1 96,2
3ᵉ trim. 2017 108,6 107,0 95,5 101,5
4ᵉ trim. 2017 110,1 111,5 101,9 108,0
1ᵉ trim. 2018 111,2 111,8 106,5 112,1
2ᵉ trim. 2018 109,2 113,4 106,5 116,9
3ᵉ trim. 2018 108,4 111,6 106,4 117,6
4ᵉ trim. 2018 110,6 112,7 114,2 121,9
1ᵉ trim. 2019 117,8 121,5 123,7 133,9
2ᵉ trim. 2019 118,3 120,1 128,8 134,6
3ᵉ trim. 2019 119,7 120,8 139,5 138,8
4ᵉ trim. 2019 121,5 121,8 144,8 146,7
1ᵉ trim. 2020 112,9 115,3 125,1 130,0
2ᵉ trim. 2020 85,5 84,6 108,9 110,1
3ᵉ trim. 2020 126,5 131,5 167,6 167,4
4ᵉ trim. 2020 124,2 131,6 165,8 169,1
1ᵉ trim. 2021 130,1 135,3 176,9 172,0
2ᵉ trim. 2021 129,3 140,4 173,4 169,9
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 6Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Le nombre de défaillances d’entreprises poursuit sa baisse dans la région comme en France : 2 000 défaillances en un an, soit – 2,7 % par rapport à la situation observée au trimestre précédent. La Somme affiche la plus forte baisse (– 12 %), suivie par le Nord (– 4,1 %). Les défaillances augmentent par contre dans le Pas-de-Calais de 2,2 %. En raison des mesures de soutien mises en place par le gouvernement, le repli observé au niveau régional depuis le début de la crise sanitaire ne traduit pas une réduction du nombre d’entreprises en difficulté.

Contexte international – Au printemps 2021, l’activité économique s’est redressée dans les pays occidentaux

Au deuxième trimestre 2021, l’activité économique a progressé dans les principales économies occidentales. Cette croissance a principalement été portée par la consommation des ménages, stimulée par l’allègement des restrictions sanitaires, ainsi que par les soutiens budgétaires, notamment aux États-Unis. La reprise se poursuivrait au second semestre, malgré des tensions inflationnistes et des perturbations dans certaines chaînes d’approvisionnement mondiales. En Chine, l’activité a nettement progressé au premier semestre 2021, mais s’essoufflerait d’ici la fin de l’année.

Contexte national – En France, l’activité a rebondi au deuxième trimestre 2021, à la faveur de la levée des restrictions sanitaires

Après une stabilité au premier trimestre, le PIB français a progressé au deuxième trimestre 2021 (+ 1,1 %), l’activité ayant rebondi en mai et en juin après le confinement d’avril. Ce rebond a été notamment tiré par celui de la consommation, avec l’allègement progressif des restrictions sanitaires, mais aussi par l’investissement, qui a dépassé son niveau d’avant-crise. L’emploi salarié, de son côté, a progressé fortement, dépassant fin juin son niveau de la fin 2019. Dans le même temps, l’inflation a nettement augmenté et les entreprises sont nombreuses à se déclarer contraintes par des difficultés d’approvisionnement. Malgré ce contexte, la reprise se poursuivrait au second semestre, l’activité rejoignant à la fin de l’année son niveau d’avant-crise. Au total, le PIB augmenterait de 6 ¼ % en 2021, après sa chute de 8,0 % en 2020.

Publication rédigée par :Auteurs : Noémie Cavan, Megan Courthial, Kévin Fusillier, Julien Marache, Caroline Victoor (Insee), Pascale Hennebert (Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités)

En partenariat avec :


- le préfet de la région Hauts-de-France

                - le préfet de la région Hauts-de-France

- l' Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales

                - l' Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales

Pour en savoir plus

Tableau de bord de la conjoncture des Hauts-de-France sur insee.fr

« Léger sursaut de l’emploi au 1er trimestre 2021 », Insee Conjoncture Hauts-de-France, n° 27, juillet 2021

« Bilan économique 2020 – Hauts-de-France », Insee Conjoncture Hauts-de-France, n° 26, juillet 2021

« Note de conjoncture nationale du 6 octobre », Insee Note de conjoncture, octobre 2021

« Ouvrir dans un nouvel ongletLes demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi au 2e trimestre 2021 en Hauts-de-France », Dreets, Info Emploi en bref, juillet 2021

« Ouvrir dans un nouvel ongletL’emploi salarié privé progresse et dépasse son niveau d’avant-crise », Urssaf, Stat’UR n° 26, septembre 2021