Insee Conjoncture NormandieL’emploi salarié recule et la baisse du chômage s’enraye Note de conjoncture régionale - 3ᵉ trimestre 2019

Étienne Silvestre (Insee)

Au 3e trimestre 2019, l’emploi salarié recule de 0,2 % en Normandie (+ 0,2 % au niveau national) après 4 trimestres consécutifs de hausse. Dans ce contexte, le taux de chômage inverse aussi sa course et s’accroît très légèrement (+ 0,1 point). Les effectifs salariés dans l’intérim continuent de reculer (- 2,0 %) et ceux du tertiaire non marchand, hors intérim, repartent à la baisse (- 0,5 %). L’activité est contrastée dans la construction, avec un repli des mises en chantier de locaux professionnels et une reprise de celles des logements. Si les nuitées dans les hôtels sont stables après une longue période de croissance, la région confirme son attrait touristique avec à nouveau une forte hausse des nuitées dans les campings (+ 12,1 %). De leur côté, les créations d’entreprises accélèrent nettement (+ 4,6 %) malgré une stagnation des micro-entrepreneurs.

Insee Conjoncture Normandie
No 21
Paru le :Paru le10/01/2020
Étienne Silvestre (Insee)
Insee Conjoncture Normandie No 21- Janvier 2020

Au 3e trimestre 2019, l’emploi salarié diminue de 0,2 % en Normandie après le ralentissement amorcé au trimestre précédent (+ 0,1 % ; figure 1). En France hors Mayotte, il continue de progresser de 0,2 %. Dans la région, l’emploi salarié dans le secteur privé est à nouveau stable alors qu’il diminue nettement dans le secteur public (- 0,7 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Normandie Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Normandie Emploi salarié privé - France hors Mayotte
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,07 100,19 100,19 100,25
T2 2011 99,98 100,29 100,08 100,39
T3 2011 99,92 100,25 100,04 100,41
T4 2011 99,98 100,3 100,14 100,43
T1 2012 99,81 100,31 99,83 100,38
T2 2012 99,64 100,28 99,5 100,31
T3 2012 99,5 100,14 99,33 100,07
T4 2012 99,19 100,03 98,88 99,95
T1 2013 99,21 100,02 98,86 99,9
T2 2013 98,72 99,91 98,24 99,64
T3 2013 98,86 100,08 98,31 99,8
T4 2013 98,74 100,37 98,13 99,95
T1 2014 98,7 100,41 98 99,89
T2 2014 98,84 100,43 98,18 99,93
T3 2014 98,66 100,32 97,85 99,76
T4 2014 98,54 100,43 97,62 99,82
T1 2015 98,41 100,37 97,42 99,77
T2 2015 98,35 100,61 97,26 99,98
T3 2015 98,23 100,68 97,19 100,1
T4 2015 98,27 100,88 97,29 100,34
T1 2016 98,27 101,04 97,24 100,53
T2 2016 98,24 101,31 97,2 100,83
T3 2016 98,45 101,57 97,39 101,12
T4 2016 98,44 101,7 97,35 101,25
T1 2017 98,44 102,1 97,35 101,71
T2 2017 98,63 102,44 97,59 102,11
T3 2017 98,6 102,67 97,65 102,49
T4 2017 98,61 103,05 97,83 103,01
T1 2018 98,68 103,26 97,86 103,27
T2 2018 98,67 103,32 97,97 103,42
T3 2018 98,5 103,45 97,83 103,58
T4 2018 98,73 103,7 98,05 103,88
T1 2019 98,96 104,11 98,36 104,4
T2 2019 99,04 104,33 98,41 104,63
T3 2019 98,86 104,51 98,39 104,81
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Baisse dans l’intérim et le tertiaire non marchand

En Normandie, l’intérim recule à nouveau (- 2,0 % après - 3,0 %), plus fortement qu’au niveau national (- 0,4 % les deux derniers trimestres ; figure 3). Hors intérim, l’emploi salarié baisse nettement dans le tertiaire non marchand (- 0,5 %), après trois trimestres de stabilité (figure 2). Il accélère légèrement dans la construction (+ 0,5 % après + 0,3 %), suivant la tendance nationale. Les effectifs progressent toujours très faiblement dans l’industrie (+ 0,1 %). L’emploi salarié ralentit dans le tertiaire marchand hors intérim (+ 0,1 % après + 0,3 %). Il progresse toujours dans le commerce (+ 0,3 %) et les services aux entreprises (+ 0,2 %), mais diminue dans ceux aux ménages (- 0,5 %) et dans l’hébergement-restauration (- 0,5 %), consécutivement à sa forte hausse au précédent trimestre (+ 1,5 %). Sur un an, l’emploi salarié progresse en Normandie (+ 0,4 %), mais moins qu’au niveau national (+ 1,0 %).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Normandie

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur en Normandie (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100 100,02 100,35 99,72
T2 2011 99,22 99,76 100,14 99,75
T3 2011 98,92 99,91 100,12 99,8
T4 2011 99,09 99,73 100,55 99,62
T1 2012 98,4 99,68 100,53 99,92
T2 2012 98,07 99,29 100,28 100,22
T3 2012 98,07 99,26 100,14 100,46
T4 2012 96,89 98,73 99,83 100,3
T1 2013 95,76 98,55 99,81 100,48
T2 2013 94,96 97,89 99,3 100,26
T3 2013 94,31 97,58 99,17 100,72
T4 2013 93,35 97,52 99,01 100,7
T1 2014 92,75 97,1 99,1 100,89
T2 2014 91,9 96,79 99,28 100,94
T3 2014 90,7 96,13 99,21 101,28
T4 2014 89,86 95,89 99,1 101,27
T1 2015 88,53 95,62 98,95 101,4
T2 2015 87,51 95,27 98,91 101,57
T3 2015 86,72 94,9 99,04 101,22
T4 2015 86,11 94,72 99,21 101,24
T1 2016 85,58 94,2 99,33 101,41
T2 2016 85,39 93,91 99,3 101,31
T3 2016 84,59 93,99 99,48 101,49
T4 2016 84,35 93,75 99,41 101,39
T1 2017 84,46 93,45 99,37 101,39
T2 2017 84,47 93,4 99,56 101,32
T3 2017 84,2 93,44 99,53 101,14
T4 2017 84,83 93,52 99,47 100,72
T1 2018 84,72 93,6 99,65 100,71
T2 2018 84,94 93,85 99,98 100,3
T3 2018 84,87 93,7 100,02 99,94
T4 2018 85,58 93,93 100,32 100,08
T1 2019 86,14 94,09 100,67 99,94
T2 2019 86,42 94,22 100,99 100,03
T3 2019 86,86 94,28 101,05 99,51
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Normandie

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Normandie France hors Mayotte
T4 2010 100 100
T1 2011 100,58 101,11
T2 2011 101,98 101,55
T3 2011 99,09 100,12
T4 2011 99,37 99,38
T1 2012 91,95 94,99
T2 2012 90,22 91,98
T3 2012 86,1 88,02
T4 2012 85,54 85,39
T1 2013 87,62 88,19
T2 2013 86 87,15
T3 2013 90,38 89,8
T4 2013 89,87 90,29
T1 2014 89,1 89,36
T2 2014 93,29 91,18
T3 2014 91,55 88,92
T4 2014 92,64 90,06
T1 2015 92,9 89,79
T2 2015 93,41 93,4
T3 2015 95,81 97,02
T4 2015 97,16 99,41
T1 2016 97,89 99,34
T2 2016 100,12 102,2
T3 2016 104,98 105,56
T4 2016 107,07 110,36
T1 2017 109,31 115,52
T2 2017 113,73 120,32
T3 2017 115,29 124,38
T4 2017 119,12 130,06
T1 2018 118,95 129,69
T2 2018 117,69 127,92
T3 2018 117,33 127,83
T4 2018 117,13 125,59
T1 2019 119,5 127,47
T2 2019 115,92 127,02
T3 2019 113,61 126,55
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Progression de l’emploi salarié uniquement dans l’Orne

Ce trimestre, l’emploi salarié diminue de 0,3 % en Seine-Maritime (stable le précédent trimestre ; figure 4) et dans la Manche (après une hausse de 0,4 %). Il est encore presque stable dans l’Eure et le Calvados, mais repart dans l’Orne (+ 0,3 % après - 0,2 %). L’Orne est le seul département où l’intérim repart (+ 3,9 %) alors qu’il recule à nouveau dans tous les autres départements normands (de - 1,1 % dans le Calvados jusqu’à - 6,0 % dans la Manche). Dans ce dernier département, l’industrie maintient son rythme (+ 0,9 %). La Seine-Maritime concentre l’essentiel des pertes normandes du tertiaire non marchand (- 1,1 %). Dans le Calvados, seule la construction progresse (+ 0,7 %). Dans l’Eure, la construction progresse aussi (+ 1,0 %), de même que le tertiaire marchand hors intérim (+ 0,5 %). Malgré l’amélioration de ce trimestre, sur un an, l’Orne est le seul département normand où l’emploi salarié diminue (- 0,2 %).

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

en % par rapport au trimestre précédent
Évolution de l'emploi salarié total par département (en % par rapport au trimestre précédent)
2019T2 2019T3
Calvados 0,13 -0,12
Eure 0,05 0,03
Manche 0,36 -0,3
Orne -0,15 0,31
Seine-Maritime 0 -0,35
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Très légère remontée du taux de chômage

Au 3e trimestre 2019, le taux de chômage s’établit à 8,4 % en Normandie et à 8,6 % en France hors Mayotte (figure 5). Dans la région, après cinq trimestres consécutifs de baisse, le taux de chômage progresse très légèrement (+ 0,1 point), tout comme au niveau national. Il augmente avec la même ampleur dans tous les départements normands, sauf dans l’Orne où il est stable. Sur un an, le taux de chômage recule de 0,6 point dans l’ensemble de la Normandie (- 0,5 point en France hors Mayotte) ainsi que dans tous ses départements, hormis l’Orne où la baisse n’est que de 0,5 point.

Figure 5Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Normandie France hors Mayotte
T4 2010 9,2 9,2
T1 2011 9,2 9,1
T2 2011 9,1 9,1
T3 2011 9,3 9,2
T4 2011 9,3 9,4
T1 2012 9,5 9,5
T2 2012 9,7 9,7
T3 2012 9,8 9,8
T4 2012 10,2 10,1
T1 2013 10,3 10,3
T2 2013 10,5 10,5
T3 2013 10,3 10,3
T4 2013 10,1 10,1
T1 2014 10,1 10,1
T2 2014 10,2 10,2
T3 2014 10,2 10,3
T4 2014 10,3 10,4
T1 2015 10,2 10,3
T2 2015 10,4 10,5
T3 2015 10,3 10,4
T4 2015 10,2 10,2
T1 2016 10,2 10,2
T2 2016 10,1 10
T3 2016 10 9,9
T4 2016 10 10
T1 2017 9,5 9,6
T2 2017 9,5 9,5
T3 2017 9,6 9,6
T4 2017 8,9 8,9
T1 2018 9,2 9,2
T2 2018 9,1 9,1
T3 2018 9 9,1
T4 2018 8,7 8,8
T1 2019 8,6 8,7
T2 2019 8,3 8,5
T3 2019 8,4 8,6
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

En Normandie, près de 277 300 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A, B ou C au 3e trimestre 2019. Pour toutes les catégories d’âge, le nombre de demandeurs d’emploi est en baisse ce trimestre, en particulier pour celle des moins de 25 ans (- 2,9 % en Normandie, davantage qu’en France, seulement - 1,2 %). L’accentuation du recul du nombre de demandeurs d’emploi de plus de 50 ans (- 1,3 % après - 0,6 % au précédent trimestre) est cependant plus notable. La baisse pour cette catégorie, entamée au 1er trimestre 2019 après dix ans de hausse continue, se confirme donc. L’autre fait remarquable de ce trimestre est la forte diminution (- 1,4 %) des demandeurs d’emploi de longue durée (plus d’un an). En effet, un recul de cette ampleur n’avait pas eu lieu depuis plus de dix ans. Dans l’ensemble des départements normands, toutes les catégories d’âge sont concernées par la baisse. C’est aussi le cas pour les demandeurs de longue durée, notamment dans la Manche (- 1,7 %) et l’Orne (- 1,9 %). Cependant, malgré ce recul, leur part dans l’ensemble des demandeurs d’emploi de la région progresse très légèrement (+ 0,3 point) et atteint quasiment la moitié (49,9 %).

Avertissement

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données. Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l'Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l’intérim).

Les mises en chantier de logements repartent

Au 3e trimestre 2019, le cumul sur 12 mois des logements commencés augmente à nouveau après plusieurs trimestres de baisse, et bien plus vivement en Normandie (+ 4,6 %) qu’au niveau national (+ 0,4 % ; figure 6). Les mises en chantier reculent dans l’Eure (- 3,0 %) et progressent dans les autres départements normands, et plus particulièrement en Seine-Maritime (+ 7,8 %).

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2010)
Normandie France hors Mayotte
déc. 2010 100 100
janv. 2011 103,68 101,43
févr. 2011 102,63 102,37
mars 2011 104,74 103,46
avril 2011 105,79 103,8
mai 2011 105,79 104,93
juin 2011 102,11 103,73
juil. 2011 103,16 103,29
août 2011 102,63 102,76
sept. 2011 103,68 102,2
oct. 2011 103,68 101,16
nov. 2011 105,26 102,71
déc. 2011 107,37 104,02
janv. 2012 105,26 103,51
févr. 2012 104,21 103,34
mars 2012 103,16 103,6
avril 2012 101,05 102,08
mai 2012 100 99,66
juin 2012 101,05 99,85
juil. 2012 100,53 99,3
août 2012 101,58 98,67
sept. 2012 98,42 96,66
oct. 2012 97,37 96,03
nov. 2012 93,68 92,53
déc. 2012 88,42 92,53
janv. 2013 87,89 92,24
févr. 2013 88,95 92,45
mars 2013 88,42 91,41
avril 2013 88,95 92,4
mai 2013 88,42 92,72
juin 2013 88,42 92,57
juil. 2013 88,95 92,31
août 2013 87,37 91,87
sept. 2013 86,84 91,9
oct. 2013 84,21 90,45
nov. 2013 83,68 89,31
déc. 2013 86,32 86,5
janv. 2014 86,84 86,14
févr. 2014 86,32 84,54
mars 2014 84,21 83,26
avril 2014 82,63 82,95
mai 2014 81,58 82,32
juin 2014 80,53 81,49
juil. 2014 79,47 81,57
août 2014 80,53 81,18
sept. 2014 81,58 81,3
oct. 2014 81,05 81,18
nov. 2014 79,47 81,28
déc. 2014 76,84 81,45
janv. 2015 76,32 80,87
févr. 2015 76,32 81,08
mars 2015 77,37 81,16
avril 2015 76,32 80,5
mai 2015 75,79 80,09
juin 2015 73,68 80,75
juil. 2015 73,16 80,33
août 2015 72,11 80,96
sept. 2015 70 81,2
oct. 2015 72,11 81,49
nov. 2015 73,16 82,24
déc. 2015 75,79 83,28
janv. 2016 75,79 83,6
févr. 2016 75,79 84,42
mars 2016 73,16 83,99
avril 2016 74,21 84,71
mai 2016 74,21 86,55
juin 2016 75,26 86,87
juil. 2016 74,74 87,42
août 2016 74,21 87,66
sept. 2016 74,74 88,12
oct. 2016 73,68 89,36
nov. 2016 74,74 90,52
déc. 2016 73,16 91,9
janv. 2017 73,16 93,54
févr. 2017 73,16 94,41
mars 2017 76,84 96,81
avril 2017 76,84 97,94
mai 2017 76,84 98,28
juin 2017 77,89 99,35
juil. 2017 80 100,94
août 2017 80 101,38
sept. 2017 84,74 102,08
oct. 2017 84,21 102,54
nov. 2017 83,16 103,77
déc. 2017 85,79 105,85
janv. 2018 85,79 105,76
févr. 2018 86,32 105,56
mars 2018 85,79 104,91
avril 2018 88,95 104,6
mai 2018 90 104,43
juin 2018 90 104,52
juil. 2018 88,42 103,77
août 2018 89,47 103,43
sept. 2018 84,74 102,98
oct. 2018 85,79 103,27
nov. 2018 86,32 102,49
déc. 2018 83,16 100,9
janv. 2019 83,68 100,85
févr. 2019 83,16 100,8
mars 2019 82,63 100,48
avril 2019 80 100,51
mai 2019 81,05 100,22
juin 2019 80,53 99,64
juil. 2019 80,53 100,12
août 2019 81,05 100,07
sept. 2019 84,21 100
oct. 2019 83,16 99,42
nov. 2019 83,16 99,13
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

La baisse des logements autorisés marque une pause dans la région (- 0,2 %) alors qu’elle s’accentue au niveau national (- 1,8 %). Les autorisations ne fléchissent qu’en Seine-Maritime (- 4,0 %) ; elles repartent dans la Manche (+ 6,8 %) et augmentent légèrement dans les autres départements normands.

Sur un an, les surfaces des locaux professionnels commencés se contractent en Normandie (- 10,6 %) alors qu’elles accélèrent en France (+ 3,9 % après + 0,8 % au précédent trimestre ; figure 7). La baisse concerne essentiellement la Manche (- 39,0 %) et dans une moindre mesure la Seine-Maritime (- 9,5 %). Les mises en chantier de locaux faiblissent très légèrement dans le Calvados (- 1,3 %) et progressent dans l’Eure (+ 5,3 %) et l’Orne (+ 8,4 %). Toutefois, dans la région, les surfaces des locaux autorisés sont en augmentation (+ 3,3 %) alors qu’elles sont stables en France. Elles fléchissent dans le Calvados (- 7,7 %) et l’Orne (- 3,4 %) mais progressent en Seine-Maritime (+ 3,0 %) et plus encore dans l’Eure (+ 19,2 %) et la Manche (+ 11,2 %).

Figure 7Évolution de la surface de plancher des locaux commencés

Indice base 100 en décembre 2010
Évolution de la surface de plancher des locaux commencés (Indice base 100 en décembre 2010)
Normandie France entière
déc. 2010 100,0 100,0
janv. 2011 102,3 100,8
févr. 2011 105,3 105,0
mars 2011 103,7 103,4
avr. 2011 104,8 103,6
mai 2011 104,5 103,8
juin 2011 99,4 103,8
juil. 2011 97,1 103,8
août 2011 95,0 106,7
sept. 2011 94,0 107,8
oct. 2011 95,9 107,9
nov. 2011 95,2 109,9
déc. 2011 92,1 112,4
janv. 2012 88,8 113,0
févr. 2012 86,5 110,3
mars 2012 89,3 108,6
avr. 2012 91,3 106,5
mai 2012 91,1 105,6
juin 2012 92,9 106,8
juil. 2012 92,1 105,6
août 2012 92,4 102,9
sept. 2012 92,5 102,2
oct. 2012 89,4 100,8
nov. 2012 90,9 98,5
déc. 2012 87,9 94,7
janv. 2013 88,6 92,9
févr. 2013 87,9 92,2
mars 2013 85,9 92,9
avr. 2013 83,5 93,1
mai 2013 82,4 94,2
juin 2013 80,7 94,1
juil. 2013 83,5 94,0
août 2013 82,5 94,7
sept. 2013 83,7 94,8
oct. 2013 90,2 95,3
nov. 2013 89,4 95,2
déc. 2013 90,9 96,2
janv. 2014 90,7 96,1
févr. 2014 91,3 97,2
mars 2014 90,9 96,8
avr. 2014 91,1 95,7
mai 2014 88,4 92,7
juin 2014 88,7 92,0
juil. 2014 84,5 92,0
août 2014 86,8 91,3
sept. 2014 83,2 90,2
oct. 2014 77,8 89,0
nov. 2014 75,5 89,4
déc. 2014 74,3 87,7
janv. 2015 73,4 88,4
févr. 2015 70,8 86,5
mars 2015 69,7 84,7
avr. 2015 67,4 84,2
mai 2015 67,2 83,8
juin 2015 66,0 83,0
juil. 2015 73,5 81,7
août 2015 72,5 80,6
sept. 2015 73,6 81,0
oct. 2015 71,7 80,9
nov. 2015 72,5 80,7
déc. 2015 70,7 80,4
janv. 2016 71,8 81,3
févr. 2016 71,4 81,0
mars 2016 70,1 82,4
avr. 2016 69,9 82,6
mai 2016 72,6 84,4
juin 2016 74,0 84,5
juil. 2016 64,3 82,7
août 2016 64,6 83,6
sept. 2016 65,3 83,2
oct. 2016 64,8 84,1
nov. 2016 65,2 83,1
déc. 2016 68,2 85,1
janv. 2017 67,5 83,6
févr. 2017 70,0 83,9
mars 2017 72,0 84,5
avr. 2017 73,5 85,2
mai 2017 71,7 84,6
juin 2017 71,1 85,0
juil. 2017 73,2 85,2
août 2017 73,7 86,5
sept. 2017 73,5 88,9
oct. 2017 75,1 88,8
nov. 2017 75,0 90,1
déc. 2017 72,8 90,0
janv. 2018 76,7 91,1
févr. 2018 74,7 92,5
mars 2018 74,2 92,9
avr. 2018 72,7 91,5
mai 2018 74,5 93,7
juin 2018 74,5 93,3
juil. 2018 89,2 96,3
août 2018 87,2 93,9
sept. 2018 83,8 90,7
oct. 2018 83,8 92,5
nov. 2018 82,0 91,8
déc. 2018 84,7 91,9
janv. 2019 81,4 92,7
févr. 2019 87,6 92,2
mars 2019 90,6 92,5
avr. 2019 89,9 93,1
mai 2019 88,7 92,5
juin 2019 92,1 93,2
juil. 2019 77,7 94,3
août 2019 77,9 95,1
sept. 2019 82,3 96,8
oct. 2019 79,6 95,7
nov. 2019 80,8 99,0
  • Notes : données brutes en date de prise en compte. Moyenne glissante sur 12 mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 7Évolution de la surface de plancher des locaux commencés

  • Notes : données brutes en date de prise en compte. Moyenne glissante sur 12 mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Forte hausse des nuitées dans les campings du Calvados et de la Seine-Maritime durant la saison touristique

Après trois ans de hausse continue, les nuitées dans les hôtels normands sont quasiment stables au 3e trimestre 2019 (figure 8) comparativement au même trimestre de l’année précédente (- 0,2 %). En France, les nuitées sont également presque stables, mais en légère progression (+ 0,3 %). Dans la région, l’évolution des nuitées liées à la clientèle résidente est nettement moins dynamique qu’au niveau national (+ 0,5 % contre + 3,7 %) ; cependant, celle de la clientèle non résidente reflue moins (- 1,7 % contre - 4,6 %).

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2011
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2011)
Normandie France entière
T4 2011 100 100
T1 2012 100,66 100,42
T2 2012 99,1 100,07
T3 2012 99,12 99,79
T4 2012 98,26 99,89
T1 2013 97,77 99,78
T2 2013 97,48 99,65
T3 2013 97,64 99,61
T4 2013 97,67 99,43
T1 2014 97,42 98,91
T2 2014 98,16 98,9
T3 2014 99,16 98,87
T4 2014 99,56 99,15
T1 2015 99,5 99,45
T2 2015 99,63 99,65
T3 2015 98,19 100,15
T4 2015 97,35 99,42
T1 2016 97,89 99,8
T2 2016 96,12 98,87
T3 2016 96,76 97,67
T4 2016 98,44 98,72
T1 2017 98,8 99,31
T2 2017 101,76 100,94
T3 2017 102,01 102,67
T4 2017 102,27 103,8
T1 2018 102,48 104,78
T2 2018 102,6 105,17
T3 2018 104,54 105,84
T4 2018 105,43 106,17
T1 2019 106,56 105,99
T2 2019 107,75 106,66
T3 2019 107,67 106,77
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2011.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2011.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Globalement, les nuitées dans les hôtels normands progressent encore dans la Manche (+ 2,3 %) et plus modérément dans le Calvados (+ 0,9 %), même si la tendance est à la baisse ces derniers trimestres.  Elles reculent faiblement dans l’Eure (- 1,4 %) et la Seine-Maritime (- 1,5 %) tandis que la baisse s’accentue dans l’Orne (- 11,3 %). Seul le département de la Manche bénéficie d’une nette progression de la clientèle résidente (+ 2,7 %), laquelle recule encore nettement dans l’Orne (- 7,6 % après - 9,8 %). Après l’afflux de la clientèle étrangère lors des commémorations du 75e anniversaire du débarquement lors du trimestre précédent, la progression de celle-ci est nettement plus faible ce trimestre dans le Calvados et la Manche. Elle diminue dans les autres départements normands, notamment dans l’Orne (- 24,8 %) et la Seine-Maritime (- 7,1 %).

Durant la saison touristique (avril à septembre), 4,4 millions de nuitées ont été enregistrées dans les campings normands, soit 12,1 % de plus qu’en 2018 (+ 2,9 % en France métropolitaine). La fréquentation a particulièrement augmenté en juin (+ 44,9 %), grâce aux grandes manifestations qui ont eu lieu dans la région (Armada à Rouen, coupe du monde de football féminin au Havre et 75e anniversaire du débarquement). La hausse est également notable en avril (+ 68,8 %). Globalement, la clientèle non résidente a afflué (+ 9,0 %) et celle résidente encore plus (+ 14,1 %). Du fait de la localisation des manifestations du mois de juin, les nuitées dans les campings normands ont fortement augmenté dans le Calvados (+ 14,1 %) et dans une moindre mesure en Seine-Maritime (+ 6,5 %). Elles ont moins progressé dans l’Eure (+ 5,3 %) et notamment dans l’Orne (+ 2,1 %) et la Manche (+ 2,0 %). Ce dernier département concentre cependant 30 % des nuitées dans les campings normands, derrière le Calvados (50 %).

Avertissement

Fréquentation touristique - Révision des séries concernant les hôtels à compter du 1er janvier 2019

À partir du 1er janvier 2019, les données des hôtels non répondants sont imputées au moyen d’une nouvelle méthode, en fonction de leurs caractéristiques. Cette nouvelle méthode d’imputation de la non-réponse tend à revoir légèrement à la baisse le nombre total de nuitées mais n’a pas d’impact sur les évolutions (en savoir plus).

Forte hausse des créations d’entreprises dans l’industrie et la construction

Après un 2e trimestre stable, les créations d’entreprises repartent à la hausse au 3e trimestre 2019, en Normandie (+ 4,6 %) comme en France (+ 4,1 % ; figure 9). En recul dans la région le trimestre précédent, les créations de micro-entreprises stagnent, tandis que les autres types de créations accélèrent vivement (+ 8,0 % après + 3,8 % au trimestre précédent). Sur un an, les créations tous types confondus progressent de près de 20,0 % en Normandie comme au niveau national. Dans la région, ce trimestre, les créations d’entreprises sont particulièrement dynamiques dans l’industrie (+ 21,6 %) et la construction (+ 19,1 %). Elles sont également en hausse de 3,4 % dans les services, secteur qui regroupe un peu plus de la moitié des créations. Comme au 2e trimestre, elles fléchissent toutefois très légèrement dans le secteur regroupant le commerce, le transport et l’hébergement-restauration (- 0,7 %).

Figure 9Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Normandie hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Normandie y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 102,3 99,22 95,37 91,61
T2 2011 103,17 98,31 95,5 91,9
T3 2011 100,43 99,01 90,73 91,77
T4 2011 104,03 99,04 91,6 92,68
T1 2012 96,31 94,78 96,17 94,07
T2 2012 88,82 91,65 94,58 91,79
T3 2012 91,94 92,2 88,73 91,47
T4 2012 94,63 93,15 89,12 89,93
T1 2013 105,09 100,2 87,92 90,71
T2 2013 107,49 101,2 91,25 90,09
T3 2013 112,91 101,64 87,83 89,37
T4 2013 107,77 104,08 87,56 91,65
T1 2014 110,94 103,7 92,13 92,21
T2 2014 113,53 103,21 93,4 91,82
T3 2014 114,01 101,93 92,52 93,11
T4 2014 111,76 103,47 92,65 93,41
T1 2015 122,36 111,01 85,81 87,71
T2 2015 126,82 115,48 83,87 87,28
T3 2015 131,19 118,22 83,62 87,91
T4 2015 125,67 120,38 79,96 89,44
T1 2016 133,59 122,71 85,38 90,92
T2 2016 141,12 127,97 90,69 95,17
T3 2016 140,6 130,02 86,38 92,1
T4 2016 140,36 126,89 85,67 92,09
T1 2017 143,62 130,04 91,35 95,3
T2 2017 138,68 130,81 86,02 94,94
T3 2017 145,68 135,46 88,87 99,45
T4 2017 158,21 142,15 96,63 107,32
T1 2018 160,27 143,59 102,29 111,52
T2 2018 164,16 149 106,25 115,52
T3 2018 161,71 147,66 107,88 115,71
T4 2018 169,29 151,03 114,85 121,83
T1 2019 168,33 156,95 124,31 131,96
T2 2019 174,81 160,83 124,37 133,23
T3 2019 188,77 169,41 130,04 138,63
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Ce trimestre, la baisse des défaillances d’entreprises cumulées sur 12 mois s’accélère davantage en Normandie (- 3,8 % après - 1,7 % au précédent trimestre) qu’en France (- 2,1 % après - 1,0 % ; figure 10). Dans la région, les défaillances repartent à la hausse dans l’industrie (+ 2,3 %) après trois trimestres de baisse. C’est l’inverse dans le commerce où elles sont en recul de 4,8 % après deux trimestres d’augmentation. Dans la construction, la baisse se poursuit et s’accentue (- 7,2 %). Le nombre des défaillances est aussi plus faible ce trimestre (- 4,0 %) dans les services, en particulier dans l’immobilier (- 11,9 %) et dans l’hébergement-restauration (- 4,2 %). Globalement, les défaillances d’entreprises augmentent dans le Calvados (+ 3,6 %) et diminuent dans les autres départements normands, de - 2,3 % dans la Manche à - 11,0 % dans l’Orne. Sur un an, les défaillances reculent de 7,5 % en Normandie (-1,7 % en France). Elles ne progressent qu’en Seine-Maritime (+ 5,2 %) et reculent nettement dans les autres départements, notamment dans l’Eure (- 20,2 %) et l’Orne (- 15,3 %).

Figure 10Défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2010
Défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2010)
Normandie France entière
déc. 2010 100 100
janv. 2011 99,84 100,05
févr. 2011 101,76 100,01
mars 2011 101,24 99,36
avril 2011 101,76 98,97
mai 2011 103,03 100,3
juin 2011 101,4 99,27
juil. 2011 100,12 98,66
août 2011 100,96 98,73
sept. 2011 100,36 98,35
oct. 2011 100,12 98,49
nov. 2011 100,76 98,79
déc. 2011 101,28 98,61
janv. 2012 102,95 99,39
févr. 2012 101,12 99,42
mars 2012 100,96 98,69
avril 2012 100,24 98,95
mai 2012 100,12 97,57
juin 2012 100,24 97,65
juil. 2012 102,04 99
août 2012 102,24 98,83
sept. 2012 101,4 98,38
oct. 2012 101,92 99,98
nov. 2012 102,63 100,13
déc. 2012 103,43 101,27
janv. 2013 103,11 101,04
févr. 2013 102,51 100,84
mars 2013 102,36 100,65
avril 2013 104,19 101,76
mai 2013 103,83 102,02
juin 2013 105,35 102,37
juil. 2013 105,11 103,12
août 2013 104,51 103,02
sept. 2013 107,23 103,82
oct. 2013 108,54 103,76
nov. 2013 109,46 103,59
déc. 2013 108,42 103,65
janv. 2014 109,54 103,82
févr. 2014 112,65 104,8
mars 2014 110,94 104,77
avril 2014 111,38 104,96
mai 2014 110,98 104,53
juin 2014 110,54 104,7
juil. 2014 111,34 104,7
août 2014 113,09 104,71
sept. 2014 111,74 105
oct. 2014 111,74 104,8
nov. 2014 110,86 104,87
déc. 2014 112,61 103,43
janv. 2015 112,06 103,92
févr. 2015 111,06 103,76
mars 2015 114,45 105,63
avril 2015 114,57 105,72
mai 2015 112,3 103,53
juin 2015 114,21 104,99
juil. 2015 114,81 104,53
août 2015 112,46 104,12
sept. 2015 113,73 104,29
oct. 2015 113,17 102,87
nov. 2015 113,45 103,15
déc. 2015 113,69 104,44
janv. 2016 111,82 103,2
févr. 2016 111,94 102,56
mars 2016 110,58 101,22
avril 2016 108,94 100,17
mai 2016 112,02 102,61
juin 2016 110,14 101,2
juil. 2016 108,7 99,75
août 2016 109,14 99,61
sept. 2016 105,79 98,56
oct. 2016 105,87 98,25
nov. 2016 105,63 97,8
déc. 2016 102,04 96,21
janv. 2017 101,96 95,95
févr. 2017 100,2 95,01
mars 2017 100,24 94,82
avril 2017 99,08 93,56
mai 2017 98,68 93,54
juin 2017 97,8 92,43
juil. 2017 97,05 92,05
août 2017 97,37 92,12
sept. 2017 95,81 91,03
oct. 2017 94,37 90,71
nov. 2017 93,01 90,09
déc. 2017 95,17 90,3
janv. 2018 95,33 89,5
févr. 2018 95,49 89,01
mars 2018 95,17 87,97
avril 2018 95,89 88,19
mai 2018 95,53 87,3
juin 2018 93,45 87,38
juil. 2018 93,57 87,78
août 2018 94,05 88,26
sept. 2018 95,01 88,54
oct. 2018 95,73 89,42
nov. 2018 96,17 89,37
déc. 2018 93,97 89,5
janv. 2019 94,13 90,19
févr. 2019 94,37 90,12
mars 2019 92,89 89,74
avril 2019 91,66 89,96
mai 2019 90,7 89,73
juin 2019 91,34 88,89
juil. 2019 90,3 88,8
août 2019 88,26 87,7
sept. 2019 87,86 87,04
oct. 2019 85,27 85,91
  • Notes : données mensuelles brutes au 20 décembre 2019, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 10Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 20 décembre 2019, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Encadré 1 : contexte national - La croissance française garde son rythme, portée par la demande intérieure

Au troisième trimestre 2019, la croissance française s’est de nouveau établie à + 0,3 %, portée par l’investissement des entreprises, notamment en services, et par la consommation des ménages, du fait de gains élevés de pouvoir d’achat en début d’année. Le commerce extérieur a quant à lui pesé une nouvelle fois sur la croissance.

D’ici la mi-2020, la croissance française serait comprise entre + 0,2 % et + 0,3 % par trimestre, selon la Note de conjoncture nationale de l’Insee. La consommation des ménages garderait un rythme régulier, l’investissement des entreprises ralentirait tout en restant dynamique, tandis que le commerce extérieur pèserait à nouveau sur l’activité.

En moyenne annuelle, le PIB croîtrait de 1,3 % en 2019 et l’acquis de croissance s’élèverait à + 0,9 % mi-2020. Le chômage poursuivrait sa baisse progressive pour atteindre 8,2 % à l’horizon de prévision.

Encadré 2 : contexte international - La crainte d’un retournement conjoncturel global s’atténue

L’année 2019 aura été marquée par les nombreuses incertitudes qui ont pesé sur la croissance mondiale. Les difficultés du secteur automobile et le ralentissement de l’économie chinoise ont par exemple contribué au ralentissement global. Mais certaines incertitudes qui ont pénalisé jusqu’ici le commerce international semblent se réduire un peu : la perspective d’un Brexit sans accord paraît s’éloigner et les signes d’apaisement dans la guerre commerciale sino-américaine laissent attendre un rebond du commerce mondial. Par ailleurs, les mesures budgétaires contribueraient à soutenir l’activité en zone euro.

Pour en savoir plus

« Clair-obscur », Pouget J.- Tallet F., Fonttvieille M., Note de conjoncture - décembre 2019

Tableaux de bord de la conjoncture sur www.insee.fr/fr - rubrique Statistiques