Insee Analyses Centre-Val de LoireL’économie numérique en Centre-Val de Loire : un secteur diversifié, des métiers d’avenir

Florian Le Goff (Insee), Marie-Anne Taugourdeau (Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi)

En Centre-Val de Loire, l’économie numérique représente 27 400 emplois, soit 2,8 % de l’emploi régional, un poids inférieur à la moyenne de province (3,0 %). Cet écart se creuse, puisque contrairement à la tendance générale, les emplois dans le numérique diminuent depuis 2010. Ces emplois se concentrent majoritairement dans les métropoles ; celles d’Orléans et Tours polarisent le secteur numérique dans la région. Au-delà des activités purement numériques, l’ensemble de l’économie se numérise : de nouveaux métiers numériques ainsi que de nouvelles façons de travailler apparaissent. Comme au niveau national, le non-salariat croît fortement et ces nouveaux métiers numériques, majoritairement occupés par des jeunes hommes diplômés, progressent en dehors de l’économie numérique. Néanmoins, la croissance de ces métiers reste portée par les secteurs numériques. Elle est très forte au niveau national mais stagne dans la région.

Insee Analyses Centre-Val de Loire
No 57
Paru le :Paru le05/11/2019
Florian Le Goff (Insee), Marie-Anne Taugourdeau (Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi)
Insee Analyses Centre-Val de Loire No 57- Novembre 2019

L’ regroupe les activités productrices de biens et services numériques. Elle rassemble les secteurs d’activités directement liés aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) : fabrication (ordinateur, téléphone, télévision, circuit imprimé, etc.), vente (commerce interentreprises d’équipements électroniques, informatiques, de télécommunication) et services associés (édition de logiciel, télécommunications, programmation et conseil informatique, traitement des données, etc.). Mais elle comprend également les activités profondément transformées par l’utilisation de ces nouvelles technologies : la fabrication de matériels électroniques hors TIC tels que l’horlogerie ou l’optique, la réalisation de contenus et support numériques (livre, presse, édition, musique, audiovisuel) et la publicité-communication (figure 1).

Au-delà de ces activités, le numérique transforme en profondeur la création et les échanges d’information dans tous les secteurs économiques. Il entraîne de nouveaux modes de production et de consommation, et le développement des , comme celle d’ingénieur de l’informatique. Cette numérisation offre de nouvelles perspectives de croissance et se situe donc au centre des orientations stratégiques publiques de développement économique. C’est en ce sens que l’État a créé la labellisation French Tech, que la transition numérique est au cœur du schéma régional de développement économique d’innovation et d’internationalisation (SRDEII), ou encore que le Centre-Val de Loire développe la French Tech Loire Valley.

Figure 1Les activités liées aux TIC prépondérantes dans l’économie numérique en 2015Les composantes de l’économie numérique en Centre-Val de Loire

Les activités liées aux TIC prépondérantes dans l’économie numérique en 2015 - Note de lecture : En 2015, dans la région, 7 700 établissements et 27 400 emplois relèvent de l’économie numérique. Parmi ces emplois numériques qui représentent 2,8 % des emplois dans la région 22,6 % sont des professions numériques. L’économie numérique se décompose en six grands secteurs, celui des services liés aux TIC rassemble ainsi 3 400 établissements numériques et 13 700 emplois numériques soit 50,0 % de l’ensemble des emplois numériques.
Nombre d’établissements arrondis Nombre d’emploi arrondis Nombre de professions numériques Part des professions numériques Part des emplois numériques
Ensemble de l’économie en Centre-Val de Loire 215 903 215 900 980 853 980 800 12 692 1,3 % /
Économie numérique en Centre-Val de Loire 7 686 7 700 27 413 27 400 6 205 22,6 % 2,8 %
Économie hors numérique en Centre-Val de Loire 208 217 208 200 953 440 953 400 6 487 0,7 % 97,2 %
Publicité-communication 2 922 2 900 3 812 3 800 45 1,2 % 13,9 %
Contenus et supports 988 1 000 3 071 3 100 70 2,3 % 11,2 %
Autres industries numériques 66 100 2 392 2 400 80 3,3 % 8,7 %
Ensemble des TIC 3 710 3 700 18 137 18 100 6 010 33,1 % 66,2 %
TIC services 3 435 3 400 13 696 13 700 5 675 41,4 % 50,0 %
TIC vente 179 200 1 014 1 000 150 14,8 % 3,7 %
TIC fabrication 96 100 3 427 3 400 185 5,4 % 12,5 %
  • Note de lecture : En 2015, dans la région, 7 700 établissements et 27 400 emplois relèvent de l’économie numérique. Parmi ces emplois numériques qui représentent 2,8 % des emplois dans la région 22,6 % sont des professions numériques. L’économie numérique se décompose en six grands secteurs, celui des services liés aux TIC rassemble ainsi 3 400 établissements numériques et 13 700 emplois numériques soit 50,0 % de l’ensemble des emplois numériques.
  • Champ : Salarié et non salariés au lieu de travail, Centre-Val de Loire.
  • Source : Insee, CLAP 2015 et Recensement de la population 2015, exploitation complémentaire

Figure 1Les activités liées aux TIC prépondérantes dans l’économie numérique en 2015Les composantes de l’économie numérique en Centre-Val de Loire

  • Note de lecture : En 2015, dans la région, 7 700 établissements et 27 400 emplois relèvent de l’économie numérique. Parmi ces emplois numériques qui représentent 2,8 % des emplois dans la région 22,6 % sont des professions numériques. L’économie numérique se décompose en six grands secteurs, celui des services liés aux TIC rassemble ainsi 3 400 établissements numériques et 13 700 emplois numériques soit 50,0 % de l’ensemble des emplois numériques.
  • Champ : Salarié et non salariés au lieu de travail, Centre-Val de Loire.
  • Source : Insee, CLAP 2015 et Recensement de la population 2015, exploitation complémentaire

Une moindre présence de l’économie numérique dans la région

En Centre-Val de Loire, en 2015, l’économie numérique représente 27 400 emplois, soit 2,8 % des emplois régionaux. Cette part est inférieure à la moyenne de province (3,0 %) : 2 200 emplois manquent ainsi pour rattraper ce niveau. Les métiers du numérique y occupent naturellement une place plus importante que dans les autres secteurs de l’économie : 22,6 % des emplois contre 0,7 %. Néanmoins, en volume il y a autant de professions numériques en dehors qu’au sein des secteurs numériques.

Une spécificité industrielle régionale qui se retrouve dans l’économie numérique

L’économie du Centre-Val de Loire se caractérise par l’importance de son industrie : 16 % des emplois contre 14 % en France de province. Cette spécificité industrielle est encore plus marquée dans le numérique. L’industrie numérique regroupe le secteur de la fabrication des TIC et celui des autres industries numériques (horlogerie, optique). Elle pèse 21 % des emplois du numérique contre 14 % en France de province. Comme dans l’ensemble de l’industrie, le non-salariat y est moins répandu (2 % contre 13 % dans l’économie numérique) et la santé économique de ce secteur est fortement liée aux performances de grands établissements qui concentrent les salariés : les cinq plus grands établissements rassemblent la moitié des salariés (48 %). À Tours, notamment, le fabricant de composants électroniques semi-conducteurs, STMicroelectronics compte plus de 1 000 salariés. C’est le plus grand établissement de l’économie numérique dela région.

Les activités de services liées aux TIC, poids lourd de l’économie numérique et de la numérisation

Dans la région, comme ailleurs, la majorité des emplois du numérique relèvent des services liés aux TIC (figure 1) (50 % contre 54 % en France de province). Ce secteur est le plus numérisé : 41,4 % de ses emplois sont des professions numériques. Il concentre ainsi neuf professions numériques sur dix présentes dans l’économie numérique. Il se compose d’une majorité d’établissements de moins de 50 salariés qui emploient 35 % des salariés. Parmi les grands établissements employeurs figurent Orange et ATOS. Le non-salariat représente 10 % des emplois.

Le secteur des contenus et supports, et celui de la publicité-communication, représentent 11 % et 14 % des emplois du numérique. Ils reposent essentiellement sur un écosystème de petits établissements et d’indépendants : le non-salariat représente respectivement 20 % et 30 % des emplois et les établissements de moins de 50 salariés 70 % dans les deux secteurs. En tête des employeurs figure le journal La Nouvelle République du Centre-Ouest, localisé à Tours. Ces deux secteurs utilisent largement les outils numériques sans pour autant avoir beaucoup de professions numériques : respectivement 2,3 % et 1,2 % parmi leurs emplois.

Des secteurs qui n’échappent pas à la diminution des emplois régionaux

L’emploi recule en Centre-Val de Loire et le secteur de l’économie numérique n’est pas épargné. Entre 2010 et 2015, son nombre d’emplois diminue de - 4,4 % (soit une perte de 1 200 emplois) alors qu’ils progressent en France de province de 3,7 % (figure 2). Cette perte concerne tous les secteurs sauf ceux de la publicité-communication et des autres industries. La spécificité industrielle de l’économie numérique régionale et la difficulté de ce secteur au niveau national explique une partie de ce décalage. Mais c’est surtout la diminution des emplois dans le secteur des services associés aux TIC qui positionne la région. Toutes choses égales par ailleurs, si ce secteur avait connu la même croissance qu’en France de province, les emplois du numérique en Centre-Val de Loire auraient augmenté de 2,0 %, soit un gain d’environ 600 emplois.

Cette diminution des emplois occulte la forte croissance du non-salariat dans l’économie numérique : + 21 %, soit 600 emplois en cinq ans. Les secteurs des services liés aux TIC, des contenus et supports, et de la publicité-communication sont particulièrement concernés par cette progression. Comme dans le reste de l’économie régionale, l’externalisation de certaines activités numériques (cloud computing, big data) entraîne un recours à des prestataires extérieurs qui sont de plus en plus souvent des indépendants, parfois même d’anciens salariés de l’entreprise (free-lance, consultants). La création du statut d’auto-entrepreneur en 2009, remplacé en 2014 par le statut de micro-entrepreneur, a considérablement contribué à cet essor dans le numérique. Par ailleurs, les activités numériques nécessitent des compétences toujours plus élevées et qui évoluent constamment. Il est donc souvent plus avantageux pour les petites et moyennes entreprises de recourir ponctuellement aux services d’un indépendant expérimenté pour certains projets que de recruter un salarié.

Figure 2Les secteurs du numérique n’échappent pas aux difficultés économiques régionalesÉvolution du nombre d'emplois entre 2010 et 2015 par secteurs du numérique

Les secteurs du numérique n’échappent pas aux difficultés économiques régionales
Fabrication des TIC Ventes des TIC Services des TIC Contenus et Supports Publicité - Communication Autres industries numériques Ensemble des secteurs numériques Ensemble de l’économie
Centre-Val de Loire -16,69 % -9,59 % -3,48 % -4,93 % 3,64 % 2,01 % -4,42 % -2,20 %
France de province -13,65 % -3,66 % 9,53 % -4,79 % 6,67 % -0,54 % 3,68 % -0,28 %
  • Champ : salariés et non-salariés au lieu de travail.
  • Source : Insee, Recensement de la population 2010 et 2015 exploitation complémentaire

Figure 2Les secteurs du numérique n’échappent pas aux difficultés économiques régionalesÉvolution du nombre d'emplois entre 2010 et 2015 par secteurs du numérique

  • Champ : salariés et non-salariés au lieu de travail.
  • Source : Insee, Recensement de la population 2010 et 2015 exploitation complémentaire

Les métropoles de Tours et d’Orléans prépondérantes dans l’économie numérique régionale

Les emplois du numérique se concentrent dans les métropoles où les entreprises trouvent plus souvent les avantages inhérents à leur performance : opportunités en matière immobilière (incubateurs, espace de travail partagé, pépinière), infrastructures adaptées (fibre optique), viviers de compétences et offre de services correspondant aux pratiques sociales et culturelles de salariés diplômés. Celles-ci portent la croissance du secteur (figure 3). En Centre-Val de Loire, avec respectivement 200 000 et 220 000 emplois implantés sur leurs zones d’emploi, les deux métropoles d’Orléans et de Tours sont de tailles équivalentes. Elles figurent parmi les plus petites métropoles françaises et ont une part d’emplois dans le numérique moins élevé que les plus grandes. Cela explique en partie le poids moins important du numérique dans la région. Pour autant, compte tenu de leur taille, le secteur numérique y est surreprésenté : les zones d’emploi de Tours et d’Orléans se classent respectivement 18e et 20e en termes d’emploi total parmi les zones d’emploi des 22 métropoles de l’hexagone mais 13e et 16e pour les emplois du numérique. L’importance des territoires métropolitains dans l’économie numérique régionale est ainsi plus marquée en Centre-Val de Loire. Les zones d’emploi de Tours et Orléans concentrent 62 % des emplois numériques (respectivement 33 % et 29 % contre 22 % et 21 % des emplois régionaux). Cette proportion s’élève à 56 % en moyenne en France de province.

Les emplois du numérique se localisent ensuite dans les grands pôles urbains de Chartres, Bourges ou Blois mais y sont moins représentés : leur poids dans l’économie numérique est inférieur à celui dans l’économie régionale.

Figure 3Les métropoles concentrent les emplois et la croissance de l’économie numérique

Les métropoles concentrent les emplois et la croissance de l’économie numérique
ZE2010 Libellé ZE2010 Nombre d'emplois du numérique en 2010 Nombre d'emplois du numérique en 2015 Évolution des emplois du numérique entre 2010 et 2015
0050 Mont-de-Marsan 666 623 -6,48 %
0051 Alençon 729 767 5,14 %
0052 Cosne - Clamecy 212 210 -1,09 %
0053 Mâcon 1 235 1 335 8,10 %
0054 Nogent-le-Rotrou 361 317 -12,13 %
0055 La Vallée de la Bresle - Vimeu 737 526 -28,67 %
0056 Roissy - Sud Picardie 15 003 13 954 -6,99 %
0057 Brive-la-Gaillarde 1 890 1 664 -11,96 %
0059 Avignon 3 376 3 910 15,80 %
0060 Saint-Étienne 5 565 5 571 0,11 %
0061 Toulouse 39 099 40 665 4,01 %
1101 Paris 390 771 406 703 4,08 %
1102 Marne-la-Vallée 12 907 11 339 -12,15 %
1103 Coulommiers 555 475 -14,47 %
1104 Meaux 786 857 9,07 %
1105 Melun 3 756 3 834 2,07 %
1106 Montereau-Fault-Yonne 178 138 -22,84 %
1107 Nemours 271 248 -8,28 %
1108 Provins 169 173 2,53 %
1109 Houdan 408 374 -8,33 %
1110 Mantes-la-Jolie 1 350 1 570 16,31 %
1111 Poissy 2 526 2 272 -10,07 %
1112 Rambouillet 1 207 1 136 -5,91 %
1113 Plaisir 1 780 1 781 0,06 %
1114 Étampes 401 413 2,87 %
1115 Évry 6 500 5 760 -11,38 %
1116 Saclay 49 852 49 118 -1,47 %
1117 Créteil 6 164 5 604 -9,09 %
1118 Orly 10 925 9 601 -12,12 %
1119 Cergy 8 106 6 336 -21,84 %
2101 Charleville-Mézières 996 1 045 4,93 %
2102 Troyes 2 257 2 161 -4,28 %
2103 Châlons-en-Champagne 783 616 -21,33 %
2104 Épernay 348 569 63,55 %
2105 Reims 3 609 3 022 -16,27 %
2106 Chaumont - Langres 430 384 -10,68 %
2107 Vitry-le-François - Saint-Dizier 409 477 16,48 %
2201 Château-Thierry 278 229 -17,82 %
2202 Tergnier 94 73 -22,24 %
2203 La Thiérache 120 170 42,35 %
2204 Laon 344 293 -14,68 %
2205 Saint-Quentin 571 562 -1,48 %
2206 Soissons 617 529 -14,17 %
2207 Beauvais 2 421 2 194 -9,37 %
2208 Compiègne 1 514 1 470 -2,92 %
2209 Abbeville 280 307 9,72 %
2210 Amiens 3 258 2 853 -12,44 %
2211 Péronne 172 87 -49,38 %
2301 Bernay 309 279 -9,59 %
2302 Évreux 1 403 1 351 -3,69 %
2303 Pont-Audemer 640 510 -20,32 %
2304 Vernon - Gisors 1 473 1 450 -1,58 %
2305 Dieppe - Caux maritime 580 480 -17,14 %
2306 Le Havre 1 912 1 853 -3,04 %
2307 Rouen 8 491 8 100 -4,61 %
2401 Bourges 2 401 2 163 -9,89 %
2402 Saint-Amand-Montrond 133 170 28,31 %
2403 Vierzon 170 191 12,57 %
2404 Chartres 2 080 2 151 3,43 %
2405 Châteaudun 175 137 -21,47 %
2406 Dreux 868 589 -32,14 %
2407 Le Blanc 52 64 23,35 %
2408 Issoudun 161 178 10,93 %
2409 Châteauroux 891 861 -3,35 %
2410 Chinon 71 87 22,48 %
2411 Loches 146 162 11,40 %
2412 Tours 8 363 8 916 6,61 %
2413 Blois 1 704 1 576 -7,49 %
2414 Romorantin-Lanthenay 218 159 -27,07 %
2415 Vendôme 692 577 -16,61 %
2416 Gien 249 164 -33,85 %
2417 Montargis 785 710 -9,58 %
2418 Orléans 8 737 7 864 -9,99 %
2419 Pithiviers 507 505 -0,34 %
2501 Bayeux 231 224 -3,23 %
2502 Caen 5 727 5 803 1,33 %
2503 Honfleur 427 505 18,30 %
2504 Lisieux 688 703 2,23 %
2505 Vire Normandie 350 434 24,26 %
2506 Avranches 452 540 19,54 %
2507 Cherbourg-en-Cotentin 1 429 1 311 -8,29 %
2508 Coutances 435 359 -17,30 %
2509 Granville 341 276 -18,99 %
2510 Saint-Lô 656 663 1,03 %
2511 Argentan 92 68 -26,08 %
2512 Flers 384 360 -6,35 %
2513 L'Aigle 139 105 -24,50 %
2601 Beaune 309 297 -4,05 %
2602 Chatillon 48 35 -28,08 %
2603 Dijon 5 478 4 864 -11,21 %
2604 Montbard 184 149 -19,08 %
2605 Le Morvan 70 75 7,06 %
2606 Nevers 611 719 17,70 %
2607 Autun 104 110 5,53 %
2608 Chalon-sur-Saône 1 339 1 309 -2,23 %
2609 Louhans 90 102 13,12 %
2610 Le Creusot - Montceau 696 920 32,19 %
2611 Le Charolais 309 294 -4,91 %
2612 Auxerre 1 148 988 -13,97 %
2613 Avallon 72 68 -5,50 %
2614 Sens 421 484 14,94 %
3110 Roubaix - Tourcoing 6 155 6 506 5,71 %
3111 Lille 19 662 22 555 14,71 %
3112 Dunkerque 1 186 1 106 -6,75 %
3113 La Flandre - Lys 331 311 -5,84 %
3114 Douai 1 116 1 098 -1,62 %
3115 Valenciennes 2 058 2 040 -0,87 %
3116 Cambrai 600 515 -14,20 %
3117 Maubeuge 656 566 -13,69 %
3121 Arras 1 485 1 371 -7,65 %
3122 Lens - Hénin 2 464 2 184 -11,35 %
3123 Béthune - Bruay 1 466 1 422 -2,95 %
3124 Saint-Omer 577 469 -18,78 %
3125 Calais 1 109 1 030 -7,09 %
3126 Boulogne-sur-mer 1 305 1 200 -8,00 %
3127 Berck - Montreuil 262 279 6,42 %
4101 Longwy 317 278 -12,18 %
4102 Lunéville 126 132 4,10 %
4103 Nancy 6 137 6 011 -2,06 %
4104 Bar-le-Duc 440 279 -36,49 %
4105 Commercy 155 100 -35,51 %
4106 Verdun 192 183 -4,91 %
4107 Metz 5 274 5 284 0,18 %
4108 Forbach 691 766 10,86 %
4109 Sarrebourg 309 441 42,65 %
4110 Sarreguemines 494 477 -3,41 %
4111 Thionville 1 022 938 -8,22 %
4112 Épinal 1 076 919 -14,62 %
4113 Remiremont 318 418 31,47 %
4114 Saint-Dié-des-Vosges 401 244 -39,04 %
4115 Neufchâteau 117 97 -17,19 %
4201 Haguenau 1 825 1 504 -17,61 %
4202 Molsheim - Obernai 817 1 254 53,44 %
4203 Saverne 741 651 -12,22 %
4204 Sélestat 719 742 3,14 %
4205 Strasbourg 12 167 12 539 3,05 %
4206 Wissembourg 628 551 -12,19 %
4207 Colmar 2 404 2 338 -2,76 %
4208 Mulhouse 4 362 4 205 -3,61 %
4209 Saint-Louis 760 771 1,38 %
4301 Besançon 4 726 4 464 -5,55 %
4302 Belfort - Montbéliard - Héricourt 3 755 3 183 -15,23 %
4303 Morteau 1 055 871 -17,43 %
4304 Pontarlier 407 408 0,21 %
4305 Dole 599 572 -4,56 %
4306 Lons-le-Saunier 530 554 4,64 %
4307 Saint-Claude 242 243 0,07 %
4308 Gray 71 44 -37,45 %
4309 Vesoul 462 445 -3,69 %
5201 Ancenis 183 208 13,37 %
5202 Châteaubriant 151 124 -17,90 %
5203 Nantes 25 276 30 525 20,77 %
5204 Saint-Nazaire 1 825 1 822 -0,17 %
5205 Angers 5 576 5 536 -0,72 %
5206 Cholet 3 184 2 594 -18,52 %
5207 Saumur 689 624 -9,44 %
5208 Segré 881 859 -2,52 %
5209 Laval 2 191 1 838 -16,15 %
5210 La Mayenne 114 174 51,63 %
5211 La Ferté-Bernard 393 175 -55,47 %
5212 La Flèche 506 320 -36,79 %
5213 Le Mans 3 516 3 539 0,66 %
5214 Sablé-sur-Sarthe 190 173 -8,83 %
5215 Challans 392 619 57,81 %
5216 Fontenay-le-Comte 282 248 -11,92 %
5217 Les Herbiers 202 230 13,90 %
5218 La Roche-sur-Yon 1 395 1 496 7,20 %
5219 Les Sables-d'Olonne 499 457 -8,42 %
5301 Dinan 1 162 1 076 -7,39 %
5302 Guingamp 269 219 -18,46 %
5303 Lannion 3 118 3 015 -3,32 %
5304 Loudéac 67 119 77,66 %
5305 Saint-Brieuc 1 633 1 570 -3,85 %
5306 Brest 5 905 6 233 5,56 %
5307 Carhaix-Plouguer 129 170 31,20 %
5308 Morlaix 407 693 70,18 %
5309 Quimper 2 816 2 602 -7,60 %
5310 Fougères 937 890 -5,06 %
5311 Redon 409 264 -35,40 %
5312 Rennes 21 115 22 250 5,37 %
5313 Saint-Malo 614 659 7,30 %
5314 Vitré 938 1 218 29,80 %
5315 Lorient 2 488 2 443 -1,82 %
5316 Ploërmel 125 181 44,46 %
5317 Pontivy 128 100 -22,01 %
5318 Vannes 2 448 2 945 20,32 %
5401 Thouars - Loudun 209 175 -16,01 %
5402 Châtellerault 449 443 -1,33 %
5403 Angoulême 2 123 2 591 22,04 %
5404 Jonzac - Barbezieux-Saint-Hilaire 165 198 20,04 %
5405 Cognac 237 263 11,02 %
5406 Saintes - Saint-Jean-d'Angely 839 721 -14,05 %
5407 Royan 326 266 -18,28 %
5408 Rochefort 375 480 27,92 %
5409 La Rochelle 2 382 2 670 12,12 %
5410 Niort 2 667 2 935 10,04 %
5411 Parthenay 144 135 -6,26 %
5412 Bressuire 172 220 28,06 %
5413 Poitiers 4 295 4 022 -6,36 %
7201 Bergerac 547 576 5,28 %
7202 Périgueux 1 599 1 464 -8,43 %
7203 Sarlat-la-Canéda 210 249 18,83 %
7204 Bordeaux 24 914 26 752 7,38 %
7205 Libourne 668 816 22,19 %
7206 Pauillac 196 214 9,45 %
7207 La Teste-de-Buch 727 635 -12,70 %
7208 Dax 1 007 824 -18,18 %
7209 Agen 1 076 1 085 0,85 %
7210 Marmande 293 255 -12,92 %
7211 Villeneuve-sur-Lot 383 267 -30,35 %
7212 Bayonne 2 940 3 293 12,02 %
7213 Oloron-Sainte-Marie 144 157 8,63 %
7214 Pau 3 174 3 593 13,18 %
7301 Foix - Pamiers 486 411 -15,49 %
7302 Saint-Girons 117 130 11,18 %
7303 Millau 485 472 -2,68 %
7304 Rodez 1 270 1 403 10,47 %
7305 Villefranche-de-Rouergue 135 117 -13,29 %
7306 Saint-Gaudens 520 478 -8,09 %
7307 Auch 681 618 -9,30 %
7308 Cahors 518 422 -18,65 %
7309 Figeac 193 197 2,20 %
7310 Tarbes - Lourdes 1 647 1 477 -10,31 %
7311 Albi 1 325 1 427 7,68 %
7312 Castres - Mazamet 768 863 12,36 %
7313 Montauban 1 431 1 476 3,12 %
7401 Tulle 374 265 -29,27 %
7402 Ussel 53 70 33,34 %
7403 Guéret 524 458 -12,63 %
7404 Limoges 3 222 2 904 -9,88 %
8201 Ambérieu-en-Bugey 346 262 -24,31 %
8202 Bourg-en-Bresse 941 776 -17,47 %
8203 Oyonnax 254 274 7,84 %
8204 Annonay 326 191 -41,60 %
8205 Aubenas 521 466 -10,71 %
8206 Montélimar 879 858 -2,41 %
8207 Romans-sur-Isère 538 663 23,39 %
8208 Valence 4 452 4 553 2,26 %
8209 Bourgoin-Jallieu 2 270 2 142 -5,61 %
8210 Grenoble 23 166 25 943 11,99 %
8211 Vienne - Roussillon 1 067 1 015 -4,86 %
8212 Roanne 1 067 1 072 0,49 %
8213 Villefranche-sur-Saône 1 371 1 415 3,23 %
8214 Lyon 43 697 49 862 14,11 %
8215 La Tarentaise 591 726 22,94 %
8216 Chambéry 2 657 3 279 23,42 %
8217 La Maurienne 193 266 37,51 %
8218 Annecy 4 881 4 884 0,05 %
8219 Le Genevois Français 2 193 2 435 11,03 %
8220 La Vallée de l'Arve 721 717 -0,61 %
8221 Le Mont Blanc 341 337 -1,16 %
8222 Le Chablais 867 892 2,89 %
8301 Montluçon 1 743 1 466 -15,91 %
8302 Moulins 492 336 -31,63 %
8303 Vichy 1 046 810 -22,56 %
8304 Aurillac 524 543 3,76 %
8305 Mauriac 76 84 10,52 %
8306 Saint-Flour 89 72 -18,53 %
8307 Brioude 198 138 -30,10 %
8308 Le Puy-en-Velay 907 840 -7,43 %
8309 Ambert 68 36 -47,47 %
8310 Clermont-Ferrand 6 220 7 087 13,94 %
8311 Issoire 166 164 -1,46 %
8312 Thiers 282 133 -52,97 %
9101 Carcassonne 659 664 0,71 %
9102 Limoux 156 139 -10,60 %
9103 Narbonne 930 979 5,32 %
9104 Alès 859 784 -8,66 %
9105 Bagnols-sur-Cèze 366 322 -11,86 %
9106 Nîmes 3 004 2 960 -1,48 %
9107 Agde - Pézenas 321 306 -4,59 %
9108 Béziers 1 080 1 121 3,81 %
9109 Clermont-l'Hérault - Lodève 296 242 -18,35 %
9110 Ganges 213 275 28,89 %
9111 Montpellier 15 330 17 203 12,22 %
9112 Sète 557 485 -12,94 %
9113 La Lozère 515 492 -4,38 %
9114 Céret 219 262 19,51 %
9115 Perpignan 2 336 2 304 -1,36 %
9116 Prades 165 227 37,63 %
9301 Digne-les-Bains 313 273 -12,59 %
9302 Manosque 384 533 38,61 %
9303 Briançon 158 160 1,19 %
9304 Gap 791 798 0,90 %
9305 Cannes - Antibes 12 215 13 533 10,79 %
9306 Menton - Vallée de la Roya 286 293 2,41 %
9307 Nice 9 163 8 619 -5,94 %
9308 Aix-en-Provence 12 332 13 067 5,96 %
9309 Arles 724 635 -12,27 %
9310 Marseille - Aubagne 18 072 18 542 2,60 %
9311 Istres - Martigues 634 650 2,53 %
9312 Salon-de-Provence 638 898 40,68 %
9313 Draguignan 732 765 4,53 %
9314 Fréjus - Saint-Raphaël 1 089 1 238 13,76 %
9315 Toulon 4 679 5 299 13,26 %
9316 Cavaillon - Apt 474 493 4,07 %
9317 Orange 457 487 6,66 %
9401 Ajaccio 1 013 1 064 5,05 %
9402 Porto-Vecchio 109 123 12,88 %
9403 Sartène - Propriano 34 35 1,61 %
9404 Bastia 968 962 -0,59 %
9405 Calvi - L'Île-Rousse 78 94 19,60 %
9406 Corte 38 38 0,34 %
9407 Ghisonaccia - Aléria 55 59 8,50 %
  • Champ : salariés et non-salariés au lieu de travail, découpage en zone d’emploi.
  • Source : Insee, Recensement de la population 2010 et 2015, exploitation complémentaire

Figure 3Les métropoles concentrent les emplois et la croissance de l’économie numérique

  • Champ : salariés et non-salariés au lieu de travail, découpage en zone d’emploi.
  • Source : Insee, Recensement de la population 2010 et 2015, exploitation complémentaire

Un secteur numérique dynamique à Tours et en retrait à Orléans

En Centre-Val de Loire, les dynamiques du secteur numérique sont donc portées par ses deux métropoles. Elles contribuent à 60 % de l’évolution de ses emplois, mais de façon hétérogène : ils baissent dans la zone d’emploi d’Orléans tandis qu’ils augmentent dans celle de Tours. Entre 2010 et 2015, le nombre d’emplois du numérique dans le territoire d’Orléans diminue en effet de 10 %, 900 emplois disparaissent dont 500 dans le secteur des services associés aux TIC. À contrario, dans la zone d’emploi de Tours l’emploi numérique progresse de 6,6 %, soit une hausse de 550 emplois dont 200 dans les services associés aux TIC et 200 dans l’industrie numérique. Ces évolutions classent Tours en 9 position des métropoles, avec une croissance comparable à Brest (5,6 %), Rennes (5,4 %) ou Bordeaux (7,4 %) et Orléans en 21e place entre Rouen (- 4,6 %) ou Dijon (- 11,2 %).

Tours s’intègre ainsi dans la dynamique positive des métropoles et des agglomérations de la façade atlantique tandis qu’Orléans est plus en difficulté, comme l’ensemble des agglomérations du bassin parisien (situées à moins de 150 km de Paris) hors Paris. D’une manière générale, ce décrochage des emplois numériques concerne l’ensemble des territoires des franges franciliennes en région, comme ailleurs. Le Sud de la région, à l’instar des territoires voisins de « la diagonale aux faibles densités », perd aussi des emplois dans le numérique.

Les professions numériques résistent à la diminution des emplois

Globalement en France, la numérisation de l’économie est corrélée à la présence d’activités dans les secteurs numériques, surtout dans celui des services liés aux TIC. La répartition et les dynamiques de croissance des professions numériques sont proches de celles des emplois dans les secteurs numériques. En Centre-Val de Loire, 12 700 emplois sont des professions numériques (figure 4). Elles représentent 1,3 % de l’ensemble des emplois régionaux, soit une proportion inférieure à la moyenne de province (1,5 %). L’importance moindre des secteurs numériques dans la région, particulièrement des services liés aux TIC explique cet écart. La moitié de ces professions se situe hors de l’économie numérique, une proportion supérieure de 7 points à celle de France de province (44 %).

Malgré une conjoncture défavorable dans la région, en particulier dans les secteurs du numérique, les professions numériques résistent mieux que les autres emplois et progressent même légèrement en dehors du numérique. Comme au niveau national, ce sont celles de niveau cadre (ingénieurs de l’informatique, chefs de projets informatiques) qui progressent tandis que les professions numériques moins qualifiées diminuent. Cela pourrait présager des perspectives meilleures pour la région, liées à l’essor toujours plus important du numérique dans toutes les sphères économiques.

Figure 4Les professions numériques peinent à s’accroître significativement

Les professions numériques peinent à s’accroître significativement
Économie numérique Reste de l’économie
Centre-Val de Loire France de province Centre-Val de Loire France de province
Effectifs en 2015 (en nombre) Évolution 2010-2015 (en %) Évolution 2010-2015 (en %) Effectifs en 2015 (en nombre) Évolution 2010-2015 (en %) Évolution 2010-2015 (en %)
Cadres 3 600 5,6 20,0 2 800 6,9 10,7
Ingénieur et cadres d’étude, recherche et développement en informatique 2 800 9,7 19,0 2 200 8,1 10,3
Ingénieur et cadres d’administration, maintenance, support et services aux utilisateurs en informatique 300 -4,9 16,1 400 4,2 9,0
Ingénieurs et cadres spécialistes des télécommunications 100 -13,0 21,3 100 50,8 9,6
Ingénieurs et cadres technico-commerciaux en informatiques et télécommunications 200 28,0 12,6 50 5,2 12,3
Chefs de projets informatiques, responsables informatiques 200 2,1 27,5 50 -21,6 33,3
Techniciens 2 400 -5,9 2,6 3 000 -1,3 -0,5
Techniciens d’étude et de développement en informatique 200 -26,6 13,3 0 -58,4 -3,8
Techniciens des télécommunications et de l’informatique des réseaux 600 3,0 0,7 1 100 -12,7 -6,9
Techniciens d’installation, de maintenance, support et services aux utilisateurs en informatiques 300 -2,4 8,8 400 39,6 6,9
Techniciens commerciaux et technico-commerciaux, représentants en informatique 600 -18,7 3,5 1 000 8,9 -0,4
Techniciens de production, d’exploitation en informatique 700 5,8 -1,6 500 -11,1 14,3
Employés et opérateurs d’exploitation en informatique 200 -41,3 -1,5 700 -16,1 -13,8
Ensemble des professions numériques 6 200 -0,3 12,5 6 500 0,6 2,8
Autres professions non spécifiques au numérique 21 200 -5,6 0,8 946 900 -2,2 -0,3
Ensemble des professions 27 400 -4,4 3,7 953 400 -2,2 -0,3
  • Champ : salariés et non-salariés au lieu de travail.
  • Source : Insee, Recensement de la population 2010 et 2015 exploitation complémentaire

Les métiers numériques sont majoritairement occupés par des jeunes hommes diplômés

Ces métiers se caractérisent par leur jeunesse et sont davantage masculinisés. Dans la région les moins de 40 ans représentent 48 % des effectifs contre 39 % pour les autres métiers ; cette part atteint même 58 % dans le domaine de la programmation et des services informatiques. Les hommes occupent trois professions numériques sur quatre. Les professions les plus qualifiées représentent les plus gros effectifs et progressent le plus. Les infrastructures et les technologies numériques sont de plus en plus diverses, spécifiques et complexes, ce qui nécessite des métiers très qualifiés tels que des ingénieurs, des cadres d’études et des chercheurs. Ces profils très recherchés dont l’offre est inférieure à la demande, engendrent une forte concurrence sur le marché du travail et des salaires élevés.

Encadré 1 - Contexte de l’étude et apport des partenaires

La révolution numérique a eu un impact retentissant à l’échelle mondiale, tant sur le plan économique qu’en matière de transformation du comportement des consommateurs. Si l’Île-de-France attire l’essentiel des emplois du numérique et des centres de décision associés, le Centre-Val de Loire ne manque pas d’atouts à faire valoir pour s’engager pleinement dans une transition numérique sur l’ensemble de son territoire. En région, de nombreuses initiatives (incubation, accélération de projets, fablabs) ont déjà émergé, visant à la fois une meilleure structuration de la filière et à encourager l’apparition de nouveaux acteurs.

Ce sujet d’étude constitue l’opportunité d’un partenariat s’appuyant sur les compétences de trois organismes régionaux aux rôles différents. L’Insee, la Direccte et DEV’UP se sont engagés dans la réalisation en commun d’études sur l’économie numérique en Centre-Val de Loire. Ce partenariat a permis la réalisation de la présente publication ainsi qu’une publication DEV’UP-Direccte intitulée : L’économie numérique en Centre-Val de Loire, un accompagnement en mode réseau.

Elles ont pour objectif d’éclairer les acteurs régionaux notamment dans le cadre de la mobilisation nationale pour l'emploi et la transition écologique et numérique (Circulaire du Premier Ministre du 16 mai 2019).

Encadré 2 - La French Tech Community Loire Valley reconnue au plan national

Portée par la mission du même nom, la French Tech est une initiative entrepreneuriale de portée internationale dont la vocation est de faire de la France un pays propice à l’émergence et à la croissance des startups. Pour assurer au mieux sa mission, la French Tech s’est restructurée en avril 2019 autour de :

  • 13 capitales : des communautés qui se distinguent par une forte densité de startups en hypercroissance et des écosystèmes matures permettant de déployer la stratégie nationale French Tech sur leur territoire.
  • 86 communautés dont 38 en France et 48 à l’international. Ces communautés sont définies comme des « nœuds » rassemblant les fondateurs de start-ups, investisseurs, employés et autres parties prenantes de l’écosystème des startups. Elles partagent la vision de l’action publique French Tech et la déploient au niveau local.

Obtenu pour une période de trois ans, le label s’inscrit dans une forte logique entrepreneuriale avec une gouvernance assurée à 75 % par des entrepreneurs, dirigeants d’entreprises et de startups. La dynamique French Tech Loire Valley a été impulsée dès 2015 par Orléans Métropole et Tours Métropole Val de Loire avec l’appui de la Région Centre-Val de Loire. Rejointe rapidement par les communautés « Tech » de Blois, Bourges, Chartres, Châteauroux et Dreux, c’est un écosystème numérique performant et proactif qui s’est progressivement construit à l’échelle régionale. Le collectif a été reconnu comme l’un des 38 communautés French Tech localisées en France.

Définitions

Défini à partir des travaux de l’OCDE, le périmètre statistique de l’économie numérique utilisé dans l’étude repose sur 54 codes (données complémentaires) de la nomenclature d’activités française (NAF Rév.2, 2008).

Le périmètre des professions numériques (données complémentaires) repose sur une sélection de 11 catégories socio-professionnelles (PCS) correspondant à la famille professionnelle « M – Informatique et télécommunication » et à deux de la famille professionnelle « R – Commerce » dans la nomenclature FAP de la Dares (figure 4).

Par convention, le terme emploi du numérique fait référence aux emplois des secteurs d’activités de l’économie numérique et le terme profession numérique fait référence aux métiers spécifiques du numérique.

Les emplois associés à l’économie numérique ne sont donc pas uniquement des professions numériques, et ces dernières ne sont pas exclusivement présentes dans les secteurs appartenant à l’économie numérique.

Une zone d’emploi est un espace géographique à l’intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent, et dans lequel les établissements peuvent trouver l’essentiel de la main d’œuvre nécessaire pour occuper les emplois offerts.