Insee Conjoncture GuadeloupeL’emploi salarié continue sa progression au 2ᵉ trimestre 2019 Note de conjoncture régionale - 2ᵉ trimestre 2019

Béatrice Céleste, Floraline Cratère, Marion Lauvaux (Insee)

Au 2ᵉ trimestre 2019, la croissance de l’emploi salarié se poursuit en Guadeloupe, soutenue par un secteur privé dynamique. La moitié des créations nettes d’emploi salarié concerne le secteur tertiaire marchand hors intérim. L’activité dans la construction ralentit mais demeure en hausse grâce à la mise en chantier de logements. Le recours à l’intérim connaît un rebond au 2ᵉ trimestre rattrapant le niveau de fin 2018.

Insee Conjoncture Guadeloupe
No 7
Paru le :Paru le15/10/2019
Béatrice Céleste, Floraline Cratère, Marion Lauvaux (Insee)
Insee Conjoncture Guadeloupe No 7- Octobre 2019

Le secteur privé stimule les créations d’emploi

En Guadeloupe, la croissance de l’emploi salarié se prolonge au 2ᵉ trimestre 2019 (+ 0,4 %) (figure 1). Cette hausse est essentiellement portée par le secteur privé (+ 0,6 %) et renforcée par les créations d’emploi dans le secteur public (+ 0,2 %).

Sur un an, la hausse est plus marquée (+ 2,2 %), soit 2600 emplois supplémentaires. L’effectif salarié s’établit ainsi à 119 700 au 2ᵉ trimestre 2019 en Guadeloupe.

La croissance annuelle de l’emploi salarié est aussi portée par le secteur privé (+ 3,1 %). Le secteur public y contribue plus faiblement avec une hausse de + 0,6 %.

En France (hors Mayotte), l’emploi salarié est en hausse sur un an (+ 1,1 %) également stimulé par le secteur privé.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Guadeloupe Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Guadeloupe Emploi salarié privé - France hors Mayotte
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,01 100,19 99,48 100,26
T2 2011 100,3 100,33 100,09 100,44
T3 2011 100,71 100,24 100,63 100,4
T4 2011 99,75 100,3 99,52 100,42
T1 2012 99,55 100,31 99,05 100,38
T2 2012 100,34 100,28 100,17 100,32
T3 2012 98,81 100,14 97,92 100,07
T4 2012 98,98 100,03 97,78 99,94
T1 2013 100,08 99,96 99,33 99,82
T2 2013 100 99,86 98,9 99,58
T3 2013 97,9 100,05 95,91 99,76
T4 2013 98,09 100,37 95,35 99,95
T1 2014 98,65 100,41 95,49 99,9
T2 2014 98,04 100,44 94,97 99,94
T3 2014 97,08 100,32 93,67 99,75
T4 2014 97,76 100,43 94,28 99,83
T1 2015 97,66 100,38 94,6 99,78
T2 2015 97,76 100,62 94,43 100
T3 2015 98,08 100,69 94,58 100,1
T4 2015 98,64 100,89 94,83 100,35
T1 2016 99,16 101,03 95,73 100,52
T2 2016 98,74 101,31 95,44 100,83
T3 2016 98,09 101,59 94,69 101,13
T4 2016 97,98 101,71 94,64 101,27
T1 2017 97,78 102,1 94,05 101,72
T2 2017 98,69 102,46 95,37 102,15
T3 2017 98,02 102,67 94,54 102,47
T4 2017 98,54 103,06 95,83 103,03
T1 2018 99,46 103,25 96,68 103,29
T2 2018 99,44 103,3 96,8 103,43
T3 2018 99,87 103,49 98,02 103,65
T4 2018 100,71 103,75 98,94 103,99
T1 2019 101,21 104,17 99,26 104,53
T2 2019 101,64 104,41 99,81 104,77
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Le tertiaire marchand encore dynamique au 2ᵉ trimestre

Au 2ᵉ trimestre 2019, le secteur tertiaire marchand hors intérim regroupe la moitié des créations nettes d’emploi salarié en Guadeloupe (figure 2). L’emploi salarié dans ce secteur progresse de 0,5 % au 2ᵉ trimestre et davantage sur un an (+ 3,0 %). Cette croissance est portée essentiellement par les activités de soutien aux entreprises et celles liées au commerce et à la réparation d’automobiles et de motos (respectivement + 2,0 % et + 0,7 % par rapport au 1ᵉʳ trimestre 2019).

Dans le secteur de la construction, la croissance de l’emploi salarié ralentit au 2ᵉ trimestre (+ 1,1 % après + 2,7 % au trimestre précédent). Toutefois, la hausse des effectifs reste soutenue sur un an (+ 6,0 %).

Au 2ᵉ trimestre 2019, les effectifs salariés se stabilisent dans l’industrie guadeloupéenne (+ 0,2 % après + 1,3 %). La croissance sur un an reste à un niveau élevé (+ 6,1 %).

L’emploi dans les services non marchands est en légère baisse (– 0,2 %) par rapport au trimestre précédent. Il est stable sur un an (– 0,1 %). Ce secteur regroupe 44 % des effectifs salariés en Guadeloupe.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Guadeloupe

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur en Guadeloupe (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 101,56 103 99,46 100,57
T2 2011 99,19 102,85 99,64 100,15
T3 2011 100,61 101,84 100,43 100,77
T4 2011 99,38 100,52 98,71 100,33
T1 2012 100,05 102,49 98,61 100,25
T2 2012 99,06 104,7 99,57 100,37
T3 2012 95,61 99,79 97,84 99,81
T4 2012 95,35 100,39 97,53 100,67
T1 2013 98,2 106,41 98,31 100,43
T2 2013 100,66 104,15 98,1 100,96
T3 2013 90,66 98,95 95,23 100,66
T4 2013 90,37 98,05 94,6 102,06
T1 2014 91,02 99,59 94,89 102,72
T2 2014 88,62 99,87 94,69 102,14
T3 2014 85,29 97,85 93,34 101,68
T4 2014 83,97 97,62 93,93 102,98
T1 2015 83,97 101,45 94,14 102,02
T2 2015 83,5 101,14 94 102,31
T3 2015 83,76 97,88 94,39 103,12
T4 2015 83,06 98,04 94,56 103,96
T1 2016 83,01 102,33 94,62 103,9
T2 2016 83,9 100,48 94,56 103,71
T3 2016 80,92 96,94 93,64 103,63
T4 2016 79,61 96,02 94,16 103,27
T1 2017 75,3 95,95 93,91 103,65
T2 2017 74,83 98,45 95,44 103,74
T3 2017 74,38 98,91 94,84 103,24
T4 2017 76,85 101,79 95,5 102,38
T1 2018 80,78 103,33 96,1 103,31
T2 2018 81,75 103,51 96,21 103,24
T3 2018 83,31 105,56 96,85 102,55
T4 2018 83,45 108,16 97,81 103,19
T1 2019 85,68 109,6 98,64 103,35
T2 2019 86,67 109,83 99,14 103,11
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Guadeloupe

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement

Depuis la publication de juillet 2018, portant sur le premier trimestre 2018, le champ des estimations trimestrielles d'emploi (ETE) publiées au niveau localisé (région et département) est étendu aux départements d'outre-mer (hors Mayotte) et à l'ensemble de l'emploi salarié. Par rapport à la situation antérieure, sont donc ajoutés les salariés de la fonction publique, de l'agriculture et de l'ensemble des particuliers employeurs.

De plus, les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution.

Enfin, l'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge de la DSN.

Hausse du recours à l’intérim

L’emploi dans le secteur intérimaire rebondit au 2ᵉ trimestre (+ 15,5 % après – 5,6 % au 1ᵉʳ trimestre), atteignant un niveau record de 2 300 contrats d’intérim à la fin du mois de juin 2019 (figure 3). Cette progression contribue à la forte hausse des effectifs intérimaires sur un an (+ 25,7 %). Malgré une évolution en dent de scie, l’emploi intérimaire a plus que doublé depuis fin 2011 en Guadeloupe.

Au 2ᵉ trimestre 2019, l’emploi intérimaire se replie en France (hors Mayotte) (– 0,2 % après + 1,3 %). Sur un an, il est également en baisse (– 0,7 %) .

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Guadeloupe France hors Mayotte
T4 2010 100 100
T1 2011 70,19 101,1
T2 2011 118,68 101,55
T3 2011 94,39 100,12
T4 2011 104,6 99,38
T1 2012 71,67 94,99
T2 2012 99,36 91,98
T3 2012 100 88,02
T4 2012 87,12 85,39
T1 2013 112,88 88,18
T2 2013 99,36 87,15
T3 2013 116,84 89,8
T4 2013 101,56 90,29
T1 2014 104,97 89,35
T2 2014 88,59 91,17
T3 2014 106,07 88,92
T4 2014 106,53 90,06
T1 2015 104,14 89,78
T2 2015 106,35 93,4
T3 2015 110,76 97,02
T4 2015 126,31 99,44
T1 2016 150,05 99,31
T2 2016 129,62 102,2
T3 2016 141,49 105,64
T4 2016 138,91 110,42
T1 2017 137,99 115,46
T2 2017 150,6 120,34
T3 2017 139,83 124,56
T4 2017 180,04 130,17
T1 2018 178,47 129,58
T2 2018 169,55 127,95
T3 2018 195,95 128,13
T4 2018 195,49 125,73
T1 2019 184,54 127,34
T2 2019 213,06 127,07
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Repli en Martinique et reprise en Guyane

En Martinique, l’emploi salarié se replie au 2ᵉ trimestre 2019 (– 0,2 %) après deux trimestres consécutifs de hausse (figure 4). Ce recul s’explique par les suppressions nettes d’emploi dans les services non marchands (– 0,9 %). La baisse est atténuée par la croissance de l’emploi dans le secteur intérimaire (+ 9,8 %) et la construction (+ 1,0 %). Au 2ᵉ trimestre, les effectifs salariés dans l’industrie martiniquaise et le secteur tertiaire marchand hors intérim se stabilisent. Ainsi, la Martinique enregistre 124 300 emplois salariés au 2ᵉ trimestre 2019.

En Guyane, la hausse des effectifs salariés accélère au 2ᵉ trimestre 2019 (+ 1,1 %) après un essoufflement au 1ᵉʳ trimestre (+ 0,1 %). Cette hausse concerne tous les secteurs : + 1,8 % dans le secteur marchand hors intérim, + 0,6 % dans les services non marchands, + 1,1 % dans l’industrie, + 2,0 % dans la construction et + 1,4 % dans le secteur intérimaire. Au 2ᵉ trimestre 2019, la Guyane totalise ainsi 54 700 emplois salariés.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

en % par rapport au trimestre précédent
Évolution de l'emploi salarié total par département (en % par rapport au trimestre précédent)
2019T1 2019T2
Guadeloupe 0,5 0,42
Martinique 1,36 -0,17
Guyane 0,13 1,1
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Baisse du nombre de logements autorisés à la construction

À la fin du 2ᵉ trimestre 2019, les perspectives de construction de logements neufs restent en retrait en Guadeloupe. Entre juillet 2018 et juin 2019, 3000 permis de construire ont été délivrés dans la région. Ce cumul sur douze mois est en recul par rapport à celui du trimestre précédent (– 6,7 %). Sur un an, il est en baisse en Guadeloupe (– 7,5 %) tout comme à l’échelle nationale (– 7,2 % en France hors Mayotte) (figure 5).

L’activité de mise en chantier de logements est en baisse mi-2019. De juillet 2018 à juin 2019, le nombre de logements commencés recule fortement par rapport au trimestre précédent (– 10,5 %). Ce cumul est également en baisse sur un an (– 4,7 %). Au niveau national, l’encours des logements mis en chantier est en baisse ce trimestre (– 1,4 %) et davantage sur un an (– 5,0 %).

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (indice base 100 en décembre 2010)
Guadeloupe France hors Mayotte
déc. 2010 100 100
janv. 2011 106,67 101,59
févr. 2011 108,89 101,8
mars 2011 106,67 101,24
avril 2011 106,67 101,05
mai 2011 104,44 102,66
juin 2011 104,44 102,92
juil. 2011 97,78 103,1
août 2011 95,56 104,3
sept. 2011 95,56 105,85
oct. 2011 100 106,54
nov. 2011 93,33 107,57
déc. 2011 86,67 108,66
janv. 2012 80 108,45
févr. 2012 82,22 108,64
mars 2012 95,56 108,6
avril 2012 95,56 109,06
mai 2012 95,56 107,66
juin 2012 91,11 107,15
juil. 2012 91,11 106,38
août 2012 88,89 106,54
sept. 2012 91,11 104,34
oct. 2012 88,89 103,84
nov. 2012 91,11 102,77
déc. 2012 93,33 100,96
janv. 2013 93,33 101,07
févr. 2013 91,11 102,56
mars 2013 77,78 102,87
avril 2013 77,78 101,17
mai 2013 77,78 99,22
juin 2013 77,78 97,5
juil. 2013 84,44 95,53
août 2013 86,67 92,45
sept. 2013 86,67 90,96
oct. 2013 84,44 90,37
nov. 2013 80 89,57
déc. 2013 80 88,67
janv. 2014 82,22 86,6
févr. 2014 84,44 83,55
mars 2014 86,67 82,63
avril 2014 84,44 81,39
mai 2014 84,44 81,39
juin 2014 88,89 81,46
juil. 2014 93,33 81,83
août 2014 97,78 81,58
sept. 2014 91,11 81,73
oct. 2014 88,89 80,83
nov. 2014 88,89 79,88
déc. 2014 88,89 79,78
janv. 2015 82,22 79,55
févr. 2015 77,78 79,02
mars 2015 75,56 78,12
avril 2015 75,56 79,09
mai 2015 77,78 78,56
juin 2015 71,11 79,46
juil. 2015 62,22 79,27
août 2015 55,56 80,24
sept. 2015 53,33 81,08
oct. 2015 55,56 81,71
nov. 2015 55,56 83,7
déc. 2015 60 84,92
janv. 2016 62,22 85,25
févr. 2016 62,22 86,72
mars 2016 62,22 87,01
avril 2016 62,22 87,98
mai 2016 64,44 89,97
juin 2016 68,89 90,33
juil. 2016 71,11 91,25
août 2016 75,56 92,36
sept. 2016 75,56 94,52
oct. 2016 73,33 95,26
nov. 2016 77,78 96,14
déc. 2016 75,56 97,21
janv. 2017 80 97,92
févr. 2017 80 98,03
mars 2017 82,22 100,15
avril 2017 82,22 100
mai 2017 82,22 100,8
juin 2017 84,44 101,85
juil. 2017 82,22 103,21
août 2017 82,22 103,61
sept. 2017 80 103,8
oct. 2017 80 104,2
nov. 2017 77,78 103,25
déc. 2017 75,56 102,96
janv. 2018 75,56 103,13
févr. 2018 75,56 103,69
mars 2018 75,56 102,27
avril 2018 77,78 102,22
mai 2018 75,56 101,89
juin 2018 73,33 100,48
juil. 2018 75,56 99,1
août 2018 71,11 98,66
sept. 2018 75,56 97,73
oct. 2018 73,33 97,52
nov. 2018 73,33 97,29
déc. 2018 73,33 95,97
janv. 2019 71,11 95,64
févr. 2019 75,56 94,29
mars 2019 71,11 93,83
avril 2019 71,11 94,21
mai 2019 68,89 93,64
juin 2019 68,89 93,58
juil. 2019 64,44 93,85
août 2019 62,22 93,04
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Au deuxième trimestre 2019, l’activité hôtelière est en berne

En Guadeloupe, avec 259 000 nuitées, la fréquentation des hôtels, classés ou non, diminue de 10 % au 2ᵉ trimestre 2019 par rapport à la même période en 2018 (figure 6). Seul le mois d’avril 2019 tire son épingle du jeu avec une augmentation de 3,0 % des nuitées. Cette moindre fréquentation des hôtels pourrait être attribuée, en partie, au développement de l’offre d’hébergements sur le territoire (locations saisonnières plateforme de réservation en ligne, famille…). En effet, le nombre de passagers à l’aéroport (hors transit) augmente de 5,9 % par rapport à la même période l’année précédente.

Toutes les catégories d’hôtel sont concernées par cette morosité, en particulier les hôtels d’entrée et de moyenne gamme (respectivement – 19,0 % et – 11,0 %). La baisse est moindre dans les établissements classés 4 ou 5 étoiles (– 3,8 %) grâce à la clientèle résidente qui confirme sa préférence pour l’hôtellerie haut de gamme (+ 0,8 % par rapport à la même période de 2018).

Toutes catégories confondues, la fréquentation hôtelière des touristes ne résidant pas en France ou dans les DOM baisse fortement (– 35 %), celle des diminue également mais dans une moindre mesure (– 5,0 %).

Le taux d’occupation (54,5 %) diminue de 1,6 point par rapport au deuxième trimestre 2018. Dans le même temps, le nombre de chambres offertes ainsi que le nombre de chambres occupées diminuent, quelle que soit la gamme concernée.

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2011
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2011)
Guadeloupe France entière
T4 2011 100 100
T1 2012 100,31 100,42
T2 2012 99,85 100,07
T3 2012 99,84 99,79
T4 2012 99,6 99,89
T1 2013 99,17 99,78
T2 2013 98,79 99,65
T3 2013 97,64 99,61
T4 2013 97,12 99,43
T1 2014 94,62 98,91
T2 2014 92,2 98,9
T3 2014 90,05 98,87
T4 2014 87,97 99,15
T1 2015 86,8 99,45
T2 2015 86,82 99,65
T3 2015 86,24 100,15
T4 2015 86,44 99,42
T1 2016 87,04 99,8
T2 2016 85 98,87
T3 2016 87,38 97,67
T4 2016 90,63 98,72
T1 2017 97,39 99,31
T2 2017 104,6 100,94
T3 2017 107,84 102,67
T4 2017 110,68 103,8
T1 2018 113,84 104,78
T2 2018 114,38 105,17
T3 2018 116,08 105,84
T4 2018 115,88 106,17
T1 2019 112,95 105,99
T2 2019 110,36 106,66
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2011.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2011.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.
Avertissement

Révision des séries concernant les hôtels à compter du 1er janvier 2019

À partir du 1er janvier 2019, les données des hôtels non répondants sont imputées au moyen d’une nouvelle méthode, en fonction de leurs caractéristiques. Cette nouvelle méthode d’imputation de la non-réponse tend à revoir légèrement à la baisse le nombre total de nuitées mais n’a pas d’impact sur les évolutions (en savoir plus).

La création d’entreprises en repli

Au deuxième trimestre 2019, en Guadeloupe, 1 268 entreprises ont été créées. Après deux trimestres consécutifs de hausse, le nombre de créations d’entreprises baisse de 7,2 % par rapport au trimestre précédent (figure 7). Les immatriculations hors diminuent également mais à un rythme moins soutenu (– 3,7 %). Le micro-entrepreneuriat est à l’origine d’une création d’entreprise sur cinq.

Tous les secteurs d’activités sont touchés par ce repli sauf le secteur du commerce, transport et hébergement-restauration (+ 2,0 %). Les secteurs les plus dynamiques du premier trimestre 2019 sont ceux pour lesquels la baisse est la plus marquée : – 19,6 % pour la construction, – 15,4 % pour l’industrie et – 8,1 % pour les services. Le secteur tertiaire regroupe ainsi quatre créations d’entreprises sur cinq.

Sur un an, la hausse du nombre de créations d’entreprises est légère (+ 2,7 %). Hors micro-entrepreneur, la création est stable (– 0,1 %). Cette hausse est visible dans tous les secteurs sauf la construction (– 9,3 %). L’industrie ( + 19,3 %) et le secteur du commerce, transports et restauration-hébergement ( + 6,8 %) sont les plus dynamiques.

En Guadeloupe, au 2ᵉ trimestre, les créations sont moins dynamiques qu’au niveau national (+ 1,0 %). Sur un an, la dynamique entrepreneuriale reste meilleure à l’échelle nationale (+ 15,5 %, dont + 8,0 % pour les seules créations d’entreprises hors micro-entrepreneurs).

Figure 7Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Guadeloupe hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Guadeloupe y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 97,9 99,21 108,5 91,58
T2 2011 102,55 98,32 122,64 91,91
T3 2011 89,59 99,03 110,17 91,78
T4 2011 84,94 99,02 105,24 92,67
T1 2012 92,14 94,8 113,5 94,08
T2 2012 75,3 91,64 97,7 91,78
T3 2012 75,97 92,21 91,5 91,48
T4 2012 77,85 93,14 95 89,91
T1 2013 74,2 100,2 91,58 90,69
T2 2013 79,51 101,18 91,5 90,02
T3 2013 80,73 101,65 88,8 89,4
T4 2013 68,99 104,07 78,95 91,62
T1 2014 77,08 103,69 85,86 92,16
T2 2014 73,64 103,15 77,05 91,71
T3 2014 72,65 101,94 77,28 93,19
T4 2014 80,73 103,49 89,67 93,44
T1 2015 82,72 110,96 84,67 87,64
T2 2015 82,72 115,42 75,38 87,18
T3 2015 89,48 118,27 79,9 88,02
T4 2015 88,7 120,47 84,27 89,5
T1 2016 96,68 122,63 85,86 90,84
T2 2016 92,91 127,94 83,56 95,05
T3 2016 94,35 130,1 82,29 92,26
T4 2016 85,94 127,02 73,87 92,18
T1 2017 95,57 129,94 84,99 95,18
T2 2017 100,78 130,63 85,54 94,72
T3 2017 93,58 135,65 84,03 99,74
T4 2017 102,99 142,39 94,76 107,49
T1 2018 110,96 143,48 96,11 111,32
T2 2018 113,84 148,77 98,09 115,17
T3 2018 107,64 148,02 94,36 116,21
T4 2018 115,28 151,29 103,97 122,05
T1 2019 118,16 156,89 108,5 131,7
T2 2019 113,73 160,72 100,71 133,02
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Encadré 1 : La croissance française résiste au ralentissement mondial

Malgré un contexte international morose, l’activité française a résisté au deuxième trimestre 2019 (+ 0,3 % comme au trimestre précédent) soutenue par la demande intérieure. La consommation a crû à un rythme modeste mais régulier, soutenue par les gains de pouvoir d’achat. L’investissement privé comme public a été dynamique, notamment en construction, porté par le cycle électoral municipal et par des conditions de financement favorables. Avec plus de 50 000 créations nettes d’emploi au deuxième trimestre, le taux de chômage s’est replié à 8,5 %.

Le moral des entrepreneurs et celui des ménages atteignent des niveaux relativement élevés : le PIB français progresserait donc à un rythme régulier d’ici la fin de l’année (+ 0,3 % par trimestre) malgré une contribution nulle du commerce extérieur, selon la Note de conjoncture nationale de l’Insee. En moyenne annuelle, il croîtrait de 1,3 % en 2019 (après + 1,7 % en 2018).

Encadré 2 : Au niveau international, les tensions commerciales se concrétisent et les incertitudes s’accroissent

Les perspectives mondiales continuent de s’assombrir, sous l’effet notamment de l’escalade protectionniste entre la Chine et les États-Unis et des incertitudes liées au Brexit. La production industrielle allemande est, par exemple, particulièrement affectée. Prenant acte de ce contexte, les banques centrales assouplissent à nouveau leur politique monétaire, aux États-Unis comme en Europe. À l’image de la plupart des grandes économies, l’activité de la zone euro ralentirait en 2019 (+ 1,2 % en 2019 après + 1,9 %).

Pour comprendre

Les emplois intérimaires sont comptabilisés du point de vue de l’établissement de travail temporaire dont dépend le salarié, et non du point de vue de l’établissement utilisateur. Par conséquent, l’intérim est comptabilisé dans le secteur tertiaire marchand, quel que soit le secteur d’activité de l’établissement utilisateur.

Définitions

Résidents : les personnes, quelle que soit leur nationalité, dont le domicile principal est en France.

Le régime du micro-entrepreneur (anciennement auto-entrepreneur) s'applique aux personnes physiques qui créent, ou possèdent déjà, une entreprise individuelle pour exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale (hormis certaines activités exclues), à titre principal ou complémentaire.

Non résidents : les personnes, quelle que soit leur nationalité, dont le domicile principal est à l’étranger.

Pour en savoir plus