21 décembre 2018
2018- n° 343À la fin du troisième trimestre 2018, la dette publique s'établit à 2 322,3 Md€ Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques (APU) - troisième
trimestre 2018
À la fin du troisième trimestre 2018, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 322,3 Md€, en hausse de 22,5 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle augmente de 0,3 point par rapport au deuxième trimestre 2018 et s'établit à 99,3 %. La dette publique nette augmente moins fortement (+7,7 Md€).
- La dette publique augmente de 22,5 Md€ par rapport au trimestre précédent
- La dette de l'État accélère et celle des organismes divers d'administration centrale est stable
- Les dettes des administrations publiques locales et des administrations de sécurité sociale diminuent
- Au troisième trimestre 2018, la dette publique nette augmente de 7,7 Md€
- La valeur globale des détentions en actions cotées et en titres d'OPC croît de nouveau
Avertissements : la dette trimestrielle étant fondée sur des sources comptables moins complètes que les comptes annuels, son profil demeure révisable pendant plusieurs trimestres.
La seule variation de la dette sur une période ne permet pas de déduire le déficit public. Pour passer de la variation de la dette brute au sens de Maastricht au déficit, il faut tenir compte de la variation des actifs financiers et des passifs exclus du périmètre de la dette de Maastricht, ainsi que du mode de valorisation de la dette nominale. En outre, le déficit public trimestriel publié par l'Insee est corrigé des variations saisonnières et de l'effet des jours ouvrables, ce qui n'est pas le cas de la dette trimestrielle.
La dette publique augmente de 22,5 Md€ par rapport au trimestre précédent
À la fin du troisième trimestre 2018, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 322,3 Md€, en hausse de 22,5 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle augmente de 0,3 point par rapport au deuxième trimestre 2018 et s'établit à 99,3 %. La dette publique nette augmente moins fortement (+7,7 Md€).
La dette de l'État accélère et celle des organismes divers d'administration centrale est stable
Au troisième trimestre 2018, la contribution de l'État à la dette croît de 32,2 Md€, après +19,5 Md€ au deuxième trimestre. Cette hausse provient pour l'essentiel de la dette négociable à long terme (+36,3 Md€) et, dans une moindre mesure, des dépôts des correspondants au Trésor (+2,3 Md€). La dette négociable à court terme diminue (−6,5 Md€).
La contribution des organismes divers d'administration centrale (Odac) à la dette est stable.
Les dettes des administrations publiques locales et des administrations de sécurité sociale diminuent
Au troisième trimestre 2018, la contribution des administrations publiques locales (Apul) à la dette diminue modérément (−0,5 Md€) : les communes se désendettent de 0,3 Md€, les départements de 0,5 Md€ et les régions de 0,1 Md€. Au contraire, les syndicats des collectivités locales s'endettent de 0,1 Md€ et les organismes divers d'administration locale (Odal) de 0,4 Md€.
La contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette diminue plus fortement (−9,2 Md€), surtout du fait de l'Acoss (−7,7 Md€) et, dans une moindre mesure, de la Cades (−1,4 Md€) et de la Cnaf (−0,1 Md€).
graphiqueGraphIR – Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en points de PIB (*)

tableauTableauA – La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument
2017T3 | 2017T4 | 2018T1 | 2018T2 | 2018T3 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 2269,2 | 2257,8 | 2294,6 | 2299,8 | 2322,3 |
en point de PIB (*) | 99,8% | 98,5% | 99,3% | 99,0% | 99,3% |
dont, par sous-secteur, consolidée (*) : | |||||
État | 1788,0 | 1768,1 | 1808,8 | 1828,4 | 1860,5 |
Organismes divers d'adm. centrale | 61,3 | 61,9 | 62,1 | 60,1 | 60,1 |
Administrations publiques locales | 196,6 | 201,5 | 200,1 | 199,4 | 199,0 |
Administrations de sécurité sociale | 223,3 | 226,2 | 223,6 | 211,9 | 202,7 |
dont, par instrument : | |||||
Dépôts | 38,9 | 37,4 | 39,4 | 41,1 | 43,6 |
Titres négociables | 1953,2 | 1938,5 | 1975,7 | 1980,7 | 2002,5 |
court terme | 188,5 | 170,6 | 185,5 | 169,8 | 154,8 |
long terme | 1764,7 | 1768,0 | 1790,3 | 1810,9 | 1847,7 |
Crédits | 277,1 | 281,8 | 279,5 | 278,0 | 276,3 |
court terme | 7,2 | 7,0 | 7,7 | 7,6 | 6,9 |
long terme | 269,9 | 274,8 | 271,8 | 270,4 | 269,4 |
- (*) voir précisions dans l'encadré « Pour en savoir plus »
- Source : Comptes nationaux base 2014 - Insee, DGFiP, Banque de France
Au troisième trimestre 2018, la dette publique nette augmente de 7,7 Md€
À la fin du troisième trimestre 2018, la dette nette des administrations publiques s'élève à 2 092,7 Md€, soit 89,5 % du PIB (contre 89,7 % au trimestre précédent), en hausse de 7,7 Md€. L'écart de 14,8 Md€ avec la variation de la dette brute traduit notamment la hausse de trésorerie de l'État (+11,5 Md€) et des Asso (+1,5 Md€). Par ailleurs, les Odac enregistrent pour 1,6 Md€ de dépôts liés à la dotation de l'État dans BPI France dans le cadre du fonds pour l'innovation.
tableauTableauB – La dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur
2017T3 | 2017T4 | 2018T1 | 2018T2 | 2018T3 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 2040,0 | 2054,7 | 2070,6 | 2085,0 | 2092,7 |
dont : | |||||
État | 1669,2 | 1668,6 | 1691,2 | 1713,7 | 1734,5 |
Organismes divers d'adm. centrale | 45,0 | 45,5 | 46,2 | 46,4 | 44,8 |
Administrations publiques locales | 184,3 | 189,4 | 187,9 | 187,1 | 186,4 |
Administrations de sécurité sociale | 141,5 | 151,1 | 145,3 | 137,8 | 126,9 |
- Source : Comptes nationaux base 2014 - Insee, DGFiP, Banque de France
graphiqueGraph_dette_nette – Dette au sens de Maastricht et dette nette

La valeur globale des détentions en actions cotées et en titres d'OPC croît de nouveau
Au troisième trimestre 2018, la valeur totale des actions cotées et des titres d'organismes de placement collectif (OPC) détenus par les administrations publiques (APU) augmente de 8,4 Md€ pour atteindre 250,6 Md€.
La hausse des cours de la Bourse, en particulier pour EDF et Safran, se traduit dans la valorisation des actions cotées détenues par l'État par un gain de 7,7 Md€. Par ailleurs, le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) achète pour 0,3 Md€ d'actions cotées, comme le Régime social des indépendants (RSI). À l'inverse, l'État vend pour 0,2 Md€ d'actions Engie.
Les détentions de titres d'OPC augmentent de 0,3 Md€ : la Caisse nationale d'assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) en achète notamment pour 0,4 Md€ ; le FRR en vend pour 0,6 Md€. Par ailleurs, la valeur des titres détenus par les Asso augmente (+0,5 Md€) en lien avec la hausse des cours boursiers.
tableauTableauC – Les actions cotées et les OPC détenues par les administrations publiques
2017T3 | 2017T4 | 2018T1 | 2018T2 | 2018T3 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 230,6 | 237,0 | 238,3 | 242,2 | 250,6 |
dont : | |||||
État | 61,1 | 64,9 | 66,7 | 58,9 | 66,4 |
Organismes divers d'adm. centrale | 36,5 | 36,3 | 36,6 | 47,0 | 47,0 |
Administrations publiques locales | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
Administrations de sécurité sociale | 132,9 | 135,8 | 134,9 | 136,2 | 137,2 |
- Source : Comptes nationaux base 2014 - Insee, DGFiP, Banque de France
graphiqueGraph_F5 – Actions cotées et titres d'OPC détenus par les APU
