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28 septembre 2018
2018- n° 257
À la fin du deuxième trimestre 2018, la dette publique s'établit à 2 299,8 Md€ Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques (APU) - deuxième trimestre 2018

À la fin du deuxième trimestre 2018, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 299,8 Md€, en hausse de 5,2 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle diminue de 0,3 point par rapport au premier trimestre 2018 et s'établit à 99,0 %. La dette publique nette augmente plus fortement (+14,4 Md€).

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No 257
Paru le :Paru le28/09/2018
Prochaine parution le : 27/09/2024 à 08h45 - deuxième trimestre 2024

Avertissements : la dette trimestrielle étant fondée sur des sources comptables moins complètes que les comptes annuels, son profil demeure révisable pendant plusieurs trimestres.

La seule variation de la dette sur une période ne permet pas de déduire le déficit public. Pour passer de la variation de la dette brute au sens de Maastricht au déficit, il faut tenir compte de la variation des actifs financiers et des passifs exclus du périmètre de la dette de Maastricht, ainsi que du mode de valorisation de la dette nominale. En outre, le déficit public trimestriel publié par l'Insee est corrigé des variations saisonnières et de l'effet des jours ouvrables, ce qui n'est pas le cas de la dette trimestrielle.

Cette publication tient compte du reclassement de SNCF Réseau en administration publique à partir du premier trimestre 2016. Pour plus d'information voir le communiqué de presse du 6 septembre 2018 : https://www.insee.fr/fr/information/3607979.

La dette publique augmente de 5,2 Md€ par rapport au trimestre précédent

À la fin du deuxième trimestre 2018, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 299,8 Md€, en hausse de 5,2 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle diminue de 0,3 point par rapport au premier trimestre 2018 et s'établit à 99,0 %. La dette publique nette augmente plus fortement (+14,4 Md€).

La dette de l'État augmente

Au deuxième trimestre 2018, la contribution de l'État à la dette croît de 19,5 Md€. Cette hausse provient pour l'essentiel de la dette négociable à long terme (+24,9 Md€) et, dans une moindre mesure, des dépôts des correspondants au Trésor (+1,7 Md€). La dette négociable à court terme diminue (−7,1 Md€).

Les dettes des organismes divers d'administration centrale, des administrations publiques locales et des administrations de sécurité sociale diminuent

Au deuxième trimestre 2018, la contribution des organismes divers d'administration centrale (Odac) à la dette diminue de 2,0 Md€ exclusivement du fait de la Caisse nationale des autoroutes (CNA).

La contribution des administrations publiques locales (Apul) à la dette diminue un peu plus modérément (−0,7 Md€) : les communes se désendettent de 0,5 Md€, les départements comme les régions de 0,3 Md€. Au contraire, les organismes divers d'administration locale (Odal) s'endettent de 0,5 Md€.

La contribution des administrations de sécurité sociale

(Asso) à la dette diminue fortement (−11,7 Md€), surtout du fait de la Cades (−10,8 Md€) et dans une moindre mesure de l'Acoss (−1,0 Md€), de la Cnaf (−0,8 Md€), de la Cnam (−0,3 Md€) et des hôpitaux publics (−0,1 Md€). A contrario, l'Unedic s'endette à hauteur de 1,3 Md€.

GraphIRDette au sens de Maastricht des administrations publiques en points de PIB (*)

TableauALa dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument

(en milliards d'euros)
La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument ((en milliards d'euros)) -
2017T2 2017T3 2017T4 2018T1 2018T2
Ensemble des adm. publiques 2274,0 2269,2 2257,8 2294,6 2299,8
en point de PIB (*) 100,9% 99,8% 98,5% 99,3% 99,0%
dont, par sous-secteur, consolidée (*) :
État 1783,2 1788,0 1768,1 1808,8 1828,4
Organismes divers d'adm. centrale 60,6 61,3 61,9 62,1 60,1
Administrations publiques locales 198,1 196,6 201,5 200,1 199,4
Administrations de sécurité sociale 232,1 223,3 226,2 223,6 211,9
dont, par instrument :
Dépôts 37,4 38,9 37,4 39,4 41,1
Titres négociables 1957,4 1953,2 1938,5 1975,7 1980,7
court terme 201,8 188,5 170,6 185,5 169,8
long terme 1755,6 1764,7 1768,0 1790,3 1810,9
Crédits 279,2 277,1 281,8 279,5 278,0
court terme 8,2 7,2 7,0 7,7 7,6
long terme 271,0 269,9 274,8 271,8 270,4
  • (*) voir précisions dans l'encadré « Pour en savoir plus »
  • Source : Comptes nationaux base 2014 - Insee, DGFiP, Banque de France

Au deuxième trimestre 2018, la dette publique nette augmente de 14,4 Md€

À la fin du deuxième trimestre 2018, la dette nette des administrations publiques s'élève à 2 085,0 Md€, soit 89,7 % du PIB (contre 89,6 % au trimestre précédent), en hausse de 14,4 Md€. L'écart de 9,2 Md€ avec la variation de la dette brute traduit notamment la baisse de trésorerie de l'État (−2,9 Md€), des Odac (−2,2 Md€) et des Asso (−4,4 Md€).

TableauBLa dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur

(en milliards d'euros)
La dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur ((en milliards d'euros)) -
2017T2 2017T3 2017T4 2018T1 2018T2
Ensemble des adm. publiques 2041,1 2040,0 2054,7 2070,6 2085,0
dont :
État 1655,6 1669,2 1668,6 1691,2 1713,7
Organismes divers d'adm. centrale 44,4 45,0 45,5 46,2 46,4
Administrations publiques locales 185,7 184,3 189,4 187,9 187,1
Administrations de sécurité sociale 155,4 141,5 151,1 145,3 137,8
  • Source : Comptes nationaux base 2014 - Insee, DGFiP, Banque de France

Graph_dette_netteDette au sens de Maastricht et dette nette

La valeur globale des détentions en actions cotées et en titres d'OPC croît de nouveau

Au deuxième trimestre 2018, la valeur totale des actions cotées et des titres d'organismes de placement collectif (OPC) détenus par les administrations publiques (APU) augmente de 3,3 Md€ pour atteindre 241,6 Md€.

La hausse des cours de la Bourse, en particulier pour EDF, Aéroports de Paris, Safran et Thales, se traduit dans la valorisation des actions cotées détenues par l'État par un gain de 1,9 Md€. Par ailleurs, l'État cède pour 9,3 Md€ d'actions à l'Odac Bpifrance pour la création du fonds pour l'innovation, ce qui constitue une opération neutre pour l'ensemble des APU.

Les détentions de titres d'OPC augmentent de 1,1 Md€ : la Caisse nationale d'assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) et l'Unedic en achètent respectivement pour 0,5 Md€ et pour 0,2 Md€.

TableauCLes actions cotées et les OPC détenues par les administrations publiques

(en milliards d'euros)
Les actions cotées et les OPC détenues par les administrations publiques ((en milliards d'euros)) -
2017T2 2017T3 2017T4 2018T1 2018T2
Ensemble des adm. publiques 223,4 230,6 237,0 238,3 241,6
dont :
État 58,0 61,1 64,9 66,7 59,3
Organismes divers d'adm. centrale 35,4 36,5 36,3 36,6 46,6
Administrations publiques locales 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
Administrations de sécurité sociale 129,9 132,9 135,8 134,9 135,7
  • Source : Comptes nationaux base 2014 - Insee, DGFiP, Banque de France

Graph_F5Actions cotées et titres d'OPC détenus par les APU

Pour en savoir plus

: bureau-de-presse@insee.fr
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